Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Commentaires sur le dossier : Sondage sur le sexisme dans le milieu de l'audio

  • 626 réponses
  • 79 participants
  • 27 753 vues
  • 404 followers
391 vote(s)
1 réponse(s) maximum Fin du sondage : 24/11/22
1 Posté le le 11/11/2022 à 11:00 Sondage Clos
Selon vous, le milieu de l'audio est-il sexiste ?
  • 1 oui (251 - 64%)
  • 2 non (140 - 36%)
Sondage réalisé du 11/11/2022 au 24/11/2022 - 391 participants - 1 réponse par participant
Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : Sondage sur le sexisme dans le milieu de l'audio
5011.jpg
Le milieu de l'audio n'est pas vraiment un reflet de notre société, et on observe encore de nos jours un puissant déséquilibre hommes/femmes. Quelles peuvent en être les raisons ?


Lire l'article


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

Hushman

Suivez moi sur Instagram : @hushman_audiofanzine

Afficher le sujet de la discussion
541
x
Hors sujet :
Ah, j'ai resurvolé, vu d'autres commentaires, il est quand même question un peu de la faute à l'école. Ce qui est formidable est que tout le monde est passé par elle, ainsi que par une famille, mais que tout le monde est plus prompt à donner son avis sur l'école que sur les parents.

Celle-ci n'est pas hors de la société. Pour reprendre l'exemple de la compétition : d'une part, les premiers à la réclamer sont en bonne partie les parents et leurs enfants, bien avant l'institution ; d'autre part, la société est ainsi faite qu'il y a de la sélection à tous les étages. Les établissements sans notes ou les pédagogies alternatives, type Frenet, ne changent pas fondamentalement la donne, de tous les retours personnels et professionnels que j'ai, et j'imagine sociologiques. Ce qui ne veut pas dire que l'éducation populaire ne fait pas sens, hein.

Et je suis le premier à dire que l'école devrait un lieu de bonheur. Difficile dans une société qui n'est pas heureuse. Après, si les enseignants avaient dix élèves au lieu de pas loin d'une trentaine par classe, les inégalités seraient résorbées en moins d'une génération.

Edit : les élèves sont de plus en plus associés à divers conseils (vie citoyenne, écologique, etc.) avec une véritable possibilité de proposition et de décision, les cours de plus en plus adaptés à divers profils ; le tout pris sur le dévouement des personnels, vu que c'est à moyens constants ; enfin les enfants, surtout ceux issus des quartiers défavorisés, ont besoin de cadres et de repères solides et en sont très demandeurs, d'autant qu'ils peuvent en manquer avec leurs parents.

[ Dernière édition du message le 14/12/2022 à 19:32:40 ]

542
x
Hors sujet :
Joeko : +1 je te rejoins
543
Citation de Will Zégal :
Apprendre notamment qu'il est non seulement légitime, mais un devoir de citoyen de se dresser contre une situation injuste fait partie de l'arsenal pour lutter contre des trucs comme le sexisme, le harcèlement, etc.


Je suis d'accord, mais cela ne peut débuter trop tôt non plus.

Avant de pouvoir contester quoi que soit, ça nécéssite d'avoir un socle de connaissance pour remettre en question les autres et, ultérieurement, ce socle.

Or, c'est le rôle de la primaire de donner ce socle aux jeunnes enfants et pour ce faire, l'enfant doit être encore réceptif à des arguments d'autorités qui veulent que son prof ait raison quand il dit quelque chose (même si l'apprentissage peut passer par une découverte par l'enfant, il est important que l'enseignant reste la figure vers qui il peut se tourner pour avoir la bonne réponse lors d'un apprentissage.)

Apprendre à un enfant à contester trop tôt risquerait de déboucher sur une tendance à l'hypercritique au niveau secondaire (collège), surtout si en plus les parents remettent en cause l'enseignement en primaire (ce qui arrive parfois, notamment si leur idéologie ne les fait pas adhérer à tout le programme scolaire.)

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

544
Citation de Gulistan :
x
Hors sujet :
Joeko : +1 je te rejoins


Pareil :bravo:
545
Énième tentative : personne n'a encore abordé, ou si peu, le sujet du sexisme au point de départ, aux origines, à sa source, comme au sein du couple, relations femmes : hommes, et enfants filles et garçons. Personne non plus n'a brossé, ne serait ce qu'un tout petit peu, le tableau de ses imperfections, et de ses erreurs. A croire qu'on ne s'adresse pas à des humains, mais à des ordinateurs robots qui calculent, et qui analysent froidement, et qui finissent par donner une solution infaillible. Sur ces derniers posts, je vais me faire l'avocat des enseignants, on confonds quand même un peu "école" et "éducation parentale", comme si l’école devait apprendre à se tenir droit, et à dire bonjour, à se laver les mains, a respecter l'autre. Il est écrit que je serai vieux c.. jusqu'au bout.
546
Pour ma part, j'ai longtemps cru aux valeurs de l'éducation, j'y crois encore en tant qu'humainiste, mais en ce qui concerne l'école je rejoins la position de Bégaudeau, c'est actuellement l'institution qui apprend la haine de soi à ceux qui ne peuvent se conformer au modèle. L'école est un principe de reproduction sociale, l'école est de droite, l'école ne sert à rien, l'école dresse à la soumission au contrôle, l'école du mérite est l'école du démérite, l'école est à détruire.
Je suis pas non plus pour l'école à la maison, ça serait une charge supplémentaire qui pèserait sur les femmes ! Et tu as raison Franck Heudebert la famille est aussi une institution à détruire :mrg:
547
x
Hors sujet :
Mon dernier post sur l'école, on vire au HS en ne parlant plus spécifiquement du sexisme ni du milieu de l'audio.

Citation :
Will : tu es bien agressif sur l'école, et je ne partage pas trop ton point de vue.
[...]
Faut vraiment le voir aussi de l'intérieur pour en prendre conscience.


faut surtout voir avec quelle constance les membres du corps enseignant ignorent ou nient totalement ce que montrent de nombreuses études, qu'elles soient universitaires ou des services de l'état.
Par exemple sur le fait que l'école accentue les inégalités.

Dès qu'il y a un petit truc qu'ils parviennent tout de même à concéder du bout des lèvres, alors on sort les excuses "c'est pas notre faute, trop d'élèves, pas assez de moyens, les parents ils sont trop cons..."

Je partage évidemment le constat sur le nombre d'élèves et les moyens. C'est quand même un peu limite comme excuse pour éviter de mettre en cause le système lui-même.
Mais qu'attendre d'autre de gens qui n'ont, pour la plupart, connu que l'école et choisi d'y exercer, donc de se conformer à son système ?

Je suis d'accord quand Jaeko dit qu'il ne faut pas tout mettre sur le dos de l'école. Ce n'est pas mon propos. Mais c'est un peu facile d'évacuer toute responsabilité de l'école en disant "ouais, mais c'est la société qui est comme ça".
Dans ce cas, assumez d'être le simple reflet de la société et arrêtez de prétendre faire l'inverse de ce que vous faites.

L'école professe former des citoyens éclairés et forme des robots. J'y ai appris Montaigne "mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine" et toujours vu l'école faire l'inverse.
C'est d'ailleurs une autre excuse classique : ce n'est pas le rôle de l'école d'éduquer, juste d'enseigner.
Sauf que l'école se mêle jusqu'à l'habillement des enfants.
Ou que ma douce demandant des comptes sur le fait que sa fille s'était faite menacer au collège de se faire planter, on lui a répondu qu'elle n'avait pas à s'occuper de ce qui se passait dans l'établissement.

Je n'ai pas la prétention de faire changer d'avis des gens de l'éducation nationale. Je ne suis pas assez utopiste pour ça. :mrg:
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir beaucoup de respect pour les profs en tant que personnes, d'être intimement convaincu que l'écrasante majorité est pleine de bonne volonté et fait ce qu'ils/elles peuvent dans des conditions scandaleusement difficiles en étant payés au lance-pierre (comme un peu tout le monde) et que la plupart de ceux que je connais et dont je connais un peu le travail se bougent pour faire des trucs formidables à l'intérieur d'un système qui les contraint extrêmement fortement.
Des qui soient lucides sur le système dans lequel ils fonctionnent, ben les seuls que j'ai rencontré.es ont quitté l'EN, voire l'enseignement. A part une CPE et un prof de musique qui restent en essayant de faire de son mieux.

Le truc terrible, c'est que tout prof prend la moindre attaque contre l'EN comme une attaque contre lui. Corporatisme ?
Evidemment, ça ne peut pas marcher tant qu'on ne sort pas de cette logique. Encore une fois, je pense que la quasi totalité des profs exercent plein.e de bonnes intentions (dont l'enfer est cependant pavé) et au mieux qu'ils ou elles peuvent. Ceci ne leur interdit pas de prendre un peu de recul et sur l'institution, et sur leur propres biais.

Notez que si je suis très sévère envers l'école, je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain.
548
Je m'y perds un peu avec vos seconds degrés, car je suppose qu'il y en a (!!!).
Je me souviens de mon entrée en école maternelle. Cette classe est faite chez nous pour effectuer une transition du cocon familial vers le milieu social. Je suppose que c'est pareil ailleurs.
En fait au début, on y apprenait exactement les mêmes choses qu'à la maison, ou du moins, à les prolonger : l'hygiène, la politesse, l'ordre, le temps et l'horaire, le respect de l'autorité... Pour moi ce fut très rassurant et en même temps très enthousiasmant.
Il n'y a aucune distinction de sexe ni de niveau social (nous portons tous le même uniforme) et les jeux pendant la récréation sont «supervisés» afin de perpétuer la mixité par des activités ou l'éventuelle force physique ou emprise caractérielle n'ont pas le dessus (un deux trois soleil, ballon prisonnier, chat perché... Pas de foot, pas de dinette...). Peu de temps nous est laissé pour une totale «liberté» pendant lequel nous formons à notre guise des petits groupes tranquilles (on ne doit plus courir, on joue aux osselets, aux grimaces...).
J'ai plus le souvenir que notre société s'organisait alors en «grégaires» et en «solitaires» plutôt qu'en affinité de sexe.
Je ne sais pas si les choses ont changé, chez nous comme en France, car 30 années se sont bientôt écoulées. Mais je remarque, de plus en plus de manifestation de «l'enfant roi» dans les lieux publics (insubordination, caprice, hurlements).
Juste en supposition et pour alimenter ma «thèse» déjà exprimée : c'est la frustration qui alimente le sexisme, et en ce sens, malheureusement, notre «civilisation» (notre aptitude à devenir «meilleur» au fil des époques) décline.

Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

549
Tiens, un truc qui change (tout) doucement à l'école : l'organisation non genrée des cours de récréation.
Soyons clair : ce qui suit n'est mes propos, mes affirmations.
D'ailleurs, plutôt que de décrire le truc, je préfère vous laisser voir ce qu'en dit un média hyper-gauchiste-woke comme BFM et le témoignage d'un membre pastèque de l'ultragauche... UDI.
https://www.bfmtv.com/societe/mixite-a-l-ecole-a-quoi-ressemblent-les-cours-de-recre-non-genrees_AD-202109010370.html
(au passage, on reconnaîtra bien son côté gauchiste et non-discriminatoire quand il se sent obligé de préciser
On est dans des quartiers populaires, il faut absolument dès le plus jeune âge apprendre à vivre ensemble.
Evidemment, c'est dans les quartiers populaires que cet apprentissage est "absolument nécessaire". Passons...

Citation :
Le rapport en question du Commissariat général à la stratégie et à la prospective destiné à Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, faisait état en 2014 d'une "appropriation inégalitaire" de l'espace en milieu scolaire. Il plaidait pour un meilleur apprentissage des "bonnes pratiques d’utilisation mixte de la cour de récréation et des espaces de pratique d’activités sportives ou culturelles."

C'est pas moi qui le dis, hein.

Et j'en profite pour souligner qu'on a là un parfait exemple d'un truc dont les profs ne sont pas directement responsable, mais bien le système dans lequel ils exercent.

[ Dernière édition du message le 15/12/2022 à 10:46:28 ]

550

[ Dernière édition du message le 15/12/2022 à 19:59:09 ]