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Philosophie sur le zinc !

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Sujet de la discussion Philosophie sur le zinc !
http://www.ecrirepourleweb.com/wp-content/uploads/2013/04/evolution-du-langage-e1367223202496-300x205.jpg
Philosophie sur le zinc !
Patron, vous m’en remettez-une, siouplaît

Tu kiffes cogiter sur des questions dont la plupart des gens se foutent, sache que tu n’es pas seul au monde…
Tu mates sur ARTE les émissions de Raphaël Enthoven… tu es abonné à Sciences humaines, Philosophie magazine, ou Esprit, voire les trois,
T’aimes les sciences humaines : la sociologie, la psychologie - voire la psychologie sociale,la philosophie des sciences, l’art, la comparaison des systèmes culturels, la spiritualité,

Ma philosophie d'Amel Bent est le morceau qui arrive en premier sur ta playlist,

Tu passes ton bac,

Que tu sois camusien ou sartien,

Prends une chaise et un verre ….


1936683.jpg

[ Dernière édition du message le 16/11/2013 à 12:54:42 ]

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691

je ne dis pas le contraire.

c'est juste que c'est incompréhensible, parce que les associations faites entre les choses, les objets, les événements, ne relèvent pas de la logique, et de plus ça ne m'intéresse pas dans le cadre d'une discussion dite philosphique.

quant à expliquer à oryjen en quoi nos approches divergent, ça me paraît évident, et dans le cas contraire, je m'en tiendrai là. 

enfin, je ne tiens pas à exposer ici ma philosophie de la vie : en trois lignes, ça n'aurait d'intérêt pour personne. je préfère en faire un bouquin qui sortira en 2059, peut-être.

autant dire que je défile, mais bon, cette discussion ne me motive pas, j'ai pas le temps, désolé, à+.

692
Bin c'est dommage. On a failli approcher un sujet de fond. Ou alors le fond du sujet, chais pô...
Citation :
quant à expliquer à oryjen en quoi nos approches divergent, ça me paraît évident,

Disons qu'après t'avoir vu évoquer ici ton adhésion à une vision sociale de type marxiste, le marxisme se voulant dépasser largement le cadre socio-économique pour incarner une posture générale de type philosophique (pour beaucoup de sympathisants, c'est moins sûr à propos de Marx lui-même, mais passons), quand je tombe sur une phrase comme celle-ci, je suis soudain interloqué, et je me dis qu'il doit y avoir là matière à un échange de points de vue intéressant et enrichissant:
Citation :
tu poses des questions auxquelles la vie sur Terre donne toutes les réponses.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

693
Bon, ayé il boude. Y'a pas un marxiste cultivé par ici qui puisse nous expliquer, puisqu'ils sont globalement d'accord avec les curés pour considérer que le bipède vertical se place tout naturellement au sommet de la pyramide, comment on pense la césure, du point de vue marxiste orthodoxe, sans en appeler à une transcendance?
Comment s'y prend-on, quand on est matérialiste dialectique (et qu'on considère au passage que c'est de la confrontation des points de vue que jaillit la vérité), pour considérer l'humain sous un angle autre que la matière? C'est-à-dire pour le voir autrement que comme un "tas de viande"?
Qu'est-ce que c'est que ce "reste" dont parlait Traumax?
Autrement dit encore; Comment peut-on alors concilier la vision scientifique étroite et péremptoire qui tend à expliquer la totalité de nos pensées et états subjectifs par des flux électro-chimiques et hormonaux (version qui fait généralement recette chez les "progressistes de gauche") et cette idée de "reste"?
Je pense qu'on peut s'intéresser ici autant à la version orthodoxe tirée éventuellement des théoriciens matérialistes dialectiques reconnus (que je ne connais pas suffisamment), qu'au sentiment personnel de ceux qui adhèrent globalement à ces options, pour peu que leur propos soit énoncé de façon claire et argumentée.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 26/02/2014 à 08:56:26 ]

694

Citation de : oryjen


Autrement dit encore; Comment peut-on alors concilier la vision scientifique étroite et péremptoire qui tend à expliquer la totalité de nos pensées et états subjectifs par des flux électro-chimiques et hormonaux (version qui fait généralement recette chez les "progressistes de gauche") et cette idée de "reste"?

Salut orygen

Je ne suis ni marxiste, ni matérialiste ...( je me reconnais un peu dans une forme de néo positivisme "ouvert"; ou dans une forme d'agnosticisme/"relativisme" qui n'a rien de commun avec celui qu'on impute à Protagoras)... je ne pourrai donc pas te répondre sur le statut de la transcendance chez un dialecticien matérialiste (d'ailleurs jepense comme Descartes (?): la dialectique reste pour moi une forme de sophistique)

Sur le point ci dessus, je dois quand même te dire que cette "vision étroite et péremptoire ne doit pas être imputée à tous les scientifiques... loin de là ... mais sans doute est-elle celle de ceux qui ouvrent leur gueule plus grand que les autres...

le réductionnisme méthodologique nécessaire à la pratique de n'importe quelle discipline n'est pas nécessairement érigé en réductionnisme philosophique (qui s'ignore souventêtre philosophique) par tous les scientifiques... j'en fait régulièrement l'expérience...

Il me semble même que les logiciens, mathématiciens etphysiciens sont conduits, en raison même de ce que découvre leur spécialité respective, à adopter des positions extrêmement prudentes - sur quelque sujet que ce soit ...

Par ailleurs, j'hésiterais à ta place à demander à un dialecticien de défendre sa position : a priori - s'il est hégélien ou marxiste- elle est irréfutable...: à quoi bon dès lors ?

 

[ Dernière édition du message le 26/02/2014 à 09:19:33 ]

695
Citation :
Comment peut-on alors concilier la vision scientifique étroite et péremptoire qui tend à expliquer la totalité de nos pensées et états subjectifs par des flux électro-chimiques et hormonaux (version qui fait généralement recette chez les "progressistes de gauche") et cette idée de "reste"?


Juste pour rebondir la-dessus, la position scientifique est plutot "il n'y a pas pour le moment une once d'indication testable qu'il y ait autre chose que des reactions chimiques et des flux electriques". Ce n'est pas un point de vue peremptoire mais au contraire prudent dans les limites de la methode scientifique. Tout n'est pas testable par la science, et la science n'a pas vocation a repondre a toutes les questions. Elle se contente de dire en gros "selon ca et ca qu'on a pu tester et verifier, on a monte cette theorie qui nous permet de predire avec plus ou moins de precision le comportement de ce truc, bon c'est pas encore fini mais c'est mieux que rien".

[ Dernière édition du message le 26/02/2014 à 10:07:25 ]

696
D'accord avec toi sur la prudence de la plupart des scientifiques. Par contre il faut admettre qu'ils sont appelés à la rescousse par de nombreux idéologues, pour ne pas dire carrément pris en otage, afin de défendre de manière abusive des options de nature philosophique, quand ce n'est pas tout bonnement politique.
Enfin, et pour rebondir sur la même chose que toi, il me semble qu'il soit utile de nuancer pour répondre à ta question "la science a-t-elle pour vocation de répondre à toutes les questions?": Ca dépend de quoi on parle, et du contexte: par exemple, la cosmologie, qui s'occupe de déterminer la grandeur, l'âge et la forme de l'univers, ainsi que de trancher sur la question de sa finitude ou de son infinitude, a un impact direct et immédiat (ou le devrait dans un système philosophique performant, ce qu'il n'est hélas pas assez) sur des questions philosophiques. C'est aussi le cas, bien sûr, de toutes les recherches sur les origines de l'humanité. De celles sur la nature de la conscience, du langage, de la pensée. Enfin, au temps où l'on pensait que la terre était plate, les recherches scientifiques relatives à l'astronomie ont apporté par la même occasion des réponses de nature clairement philosophique à propos de la "place" de l'homme dans l'univers, etc...

Pour le reste, je ne demande à personne de "défendre sa position". Je souhaite recevoir des explications, car il me semble être ici face à une dimension dont je n'avais jamais entendu parler auparavant: Il semble (mais je peux mal interpréter la chose, aussi ai-je grand besoin d'être éventuellement détrompé) que certains adeptes du matérialisme dialectique puissent fonder leur position dans quelque chose qui ressemble (pour moi) à une transcendance...
Qu'en est-il?

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 26/02/2014 à 10:10:56 ]

697

Citation de Orygen :

 D'accord avec toi sur la prudence de la plupart des scientifiques. Par contre il faut admettre qu'ils sont appelés à la rescousse par de nombreux idéologues, pour ne pas dire carrément pris en otage, afin de défendre de manière abusive des options de nature philosophique, quand ce n'est pas tout bonnement politique.

 

Effectivement : c'était le cas lorsque le gouvernement voulait imposer des tests aux enfants de maternelle pour déterminer ceux qui auraient eu le "gène de la criminalité" (fallait vraiment être con)...

Certaines formes d'écologisme (qui jouent de la paronymie entre "écologie" - la science- et "l'écologisme" - l'idéologie) ne sont pas en reste (pour proposer par exemple des politiques eugénistes)


 Citation de Orygen :

Enfin, et pour rebondir sur la même chose que toi, il me semble qu'il soit utile de nuancer pour répondre à ta question "la science a-t-elle pour vocation de répondre à toutes les questions?": Ca dépend de quoi on parle, et du contexte: par exemple, la cosmologie, qui s'occupe de déterminer la grandeur, l'âge et la forme de l'univers, ainsi que de trancher sur la question de sa finitude ou de son infinitude, a un impact direct et immédiat (ou le devrait dans un système philosophique performant, ce qu'il n'est hélas pas assez) sur des questions philosophiques. C'est aussi le cas, bien sûr, de toutes les recherches sur les origines de l'humanité. De celles sur la nature de la conscience, du langage, de la pensée. Enfin, au temps où l'on pensait que la terre était plate, les recherches scientifiques relatives à l'astronomie ont apporté par la même occasion des réponses de nature clairement philosophique à propos de la "place" de l'homme dans l'univers,

Il me semble évident que, de façon a priori, la science ne peut se constituer qu'en évacuant de son champ les questions relatives au "sens de l'univers" et à la " subjectivité" .

 

Les scientifiques sérieux savent que le concept de "conscience" n'est pas (en tous cas jusqu'à preuve du contraire) scientifique.



Citation de Orygen :

Pour le reste, je ne demande à personne de "défendre sa position". Je souhaite recevoir des explications, car il me semble être ici face à une dimension dont je n'avais jamais entendu parler auparavant: Il semble (mais je peux mal interpréter la chose, aussi ai-je grand besoin d'être éventuellement détrompé) que certains adeptes du matérialisme dialectique puissent fonder leur position dans quelque chose qui ressemble (pour moi) à une transcendance...
Qu'en est-il

 Selon moi, il est évident que les marxistes réintroduisent une forme de transcendance... dès lors qu'ils affirment une finalité dans l'Histoire... Ils peuvent évidemment tenter de ramener cette finalité à un projet inscrit au cœur de l'humanité, ce tas de viande gesticulant icon_wink.gif , il n'empêche que celui ci est sensé pour eux dépasser la singularité de chaque homme... ce qui correspond bien à ce qu'on appelle "transcendance"

?

 

698

Hors sujet :

 juste pour info : on nous a bourré le mou en prétendant que l'on croyait que la terre était plate au moyen age... La grande référence était bien, à partir de St Thomas d'Aquin, Aristote .... Or Aristote avait donné trois preuves (dont l'une était fausse) de la rotondité de la terre. Il avait également évalué la circonférence et avait obtenu un résultat qui correspondait à la moitié de ce qu'on sait aujourd'hui....

Idem avec l'héliocentrisme qui n'a pas été inventé par Copernic, mais par Aristarque de Samos - école pythagoricienne- au 3ème siècle avant JC .... .... ....

Je sais pas pourquoi on nous raconte tant de conneries à l'école ...????

 

699
x
Hors sujet :
Parce qu'il vaut mieux, politiquement, passer beaucoup de temps à raconter des inexactitudes que peu de temps à dire des vérités. La vérité est offensive pour les pouvoirs tous issus d'un mensonge fondamental. d'un point de vue politique, les mensonges servent toujours à tâcher de maintenir un statu quo aisément contrôlable. Il est politiquement dangereux d'expliquer aux enfants que le clergé (pouvoir politique du moyen-âge) a maintenu sous le boisseau pendant 1000 ans des vérités connues depuis les Grecs, et parfaitement connues aussi de ceux-là mêmes qui en empêchaient la diffusion.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

700
x
Hors sujet :
C'est le grand mythe de Christophe Colomb, le genial explorateur qui savait qui pensait que la Terre etait rond face aux souverains obscurantistes. La realite c'est que tout le monde savait qu'elle etait ronde depuis les Grecs et que oui il etait theoriquement possible de rejoindre la Chine et l'Inde en faisant le tour dans l'autre sens. Par contre le truc c'est que tout le monde ignorait la presence du continent americain et donc on estimait qu'il n'etait pas faisable d'accomplir une si grande traversee d'une traite. Au final on se rend que Colomb etait avant tout un abruti qui etait pret a aller perir avec son equipage en pleine mer parce qu'il n'etait pas foutu d'avoir estime correctement la distance. Et encore aujourd'hui on le celebre comme un grand decouvreur, alors qu'au final il n'etait qu'un incompetent et fanatique religieux qui a fini comme un des plus grands genocidaires des ameriques (a un tel point que la couronne espagnole du le destituer de ses titres et de son poste de gouverneur d'Hispaniola).

[ Dernière édition du message le 26/02/2014 à 11:08:37 ]