Philosophie sur le zinc !
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Anonyme
Philosophie sur le zinc !
Patron, vous m’en remettez-une, siouplaît…
Tu kiffes cogiter sur des questions dont la plupart des gens se foutent, sache que tu n’es pas seul au monde…
Tu mates sur ARTE les émissions de Raphaël Enthoven… tu es abonné à Sciences humaines, Philosophie magazine, ou Esprit, voire les trois,
T’aimes les sciences humaines : la sociologie, la psychologie - voire la psychologie sociale,la philosophie des sciences, l’art, la comparaison des systèmes culturels, la spiritualité,
Ma philosophie d'Amel Bent est le morceau qui arrive en premier sur ta playlist,
Tu passes ton bac,
Que tu sois camusien ou sartien,
Prends une chaise et un verre ….
[ Dernière édition du message le 16/11/2013 à 12:54:42 ]
Anonyme
voir des éclairs dans le ciel sans pouvoir l'expliquer, ils étaient surement regroupé dans l'attente que ça se calme, les mains rapprochés à pratiquer un rituel. en s'imaginant après que c'est le rituel qui a calmé l'orage.
T'as des photos ?
Anonyme
Citation :
ils se font rarement balader,
c'est la faute au maître.
Citation :
Qu'il prenne de l'age et devienne moins vif
et hop, 30 ans.
Citation :
ce serait alors le mental qui l'emmagasine
tout à fait ; et la nourriture, c'est l'estomac qui l'emmagasine;
Citation :
L'inconnu fais peur, même si ce n'était pas le premier,
du coup, on a pas eu le temps de sympathiser avec le premier inconnu, qui l'est donc resté.
Citation :
ils étaient surement regroupé
il y avait même probablement un bassiste.
ça va loin.
Anonyme
Istay
le lecteur est ainsi face à un discours qui est le fruit de la perception de la réalité par ce personnage
On suis toujours la réalité du personnage que ce sois une fiction ou une histoire vrai
le lecteur est contraint de suivre cette vision de la réalité qui est très subjective
j'ai pas bien compris, quelle différence entre les autres lectures
Anonyme
tout d'abord, le roman est le royaume de la subjectivité ! ensuite, tu m'y fais penser, le personnage se prend bcp de critiques par d'autres. je n'avais pas trop conscience de ça, marrant. d'autre part, il se trouve dans un monde éloigné de nous en termes de valeur, donc le lecteur est vite fixé.
râââh, j'y gagne toujours à échanger sur mes projets !
Anonyme
bon, cette conversation sur les animaux me laisse incroyablement insensible, je vais recoller à notre thème de la réalité, mais pas en philo, en littérature. désolé. j'ai pas mal réfléchi au système de narration à employer pour mon roman; j'ai décidé d'employer un narrateur qui suit le personnage principal. le lecteur est ainsi face à un discours qui est le fruit de la perception de la réalité par ce personnage. cela me permet de donner immédiatement une coloration à chaque description, car cette description s'accompagne toujours du jugement qu'en fait le personnage.je me débarasse d'une forme d'objectivité ennuyeuse, scolaire, anti littéraire.
"Gros" thème en littérature, le rapport à la réalité... fiction, effet de réel.. y a des travaux d'Umberto Eco remarquable sur la question.. et ce bouquin assez monumental :
Anonyme
connais pas ; miam...
zêtes chiants avec vos conseils de lecture, le père noel va pas tout encaisser sans broncher !
dans mon récit, il y aussi des passages vers des choses hallucinées. là encore, le lecteur se rend compte de ce qui se passe.
(j'aime bien parier sur l'intelligence du lecteur plutôt que d'avoir à tout expliciter, ce qui à mon avis m'éloignerait de la littérature; le lecteur doit apprendre au fil du récit, et non grâce à des fiches techniques ou des renvois en bas de page systématiques).
oryjen
Quand vous parlez de la mémoire et du "mental", vous êtes trop vagues. Qu'appelez-vous le "mental"? Où est-il situé? Vers 1990, le neurologue américain Antonio Damasio, dans l'Erreur de Descartes, démontrait que la mémoire a fortement maille à partir avec les émotions (et inversement), et que celles-ci sont fortement tributaires des états corporels et de la représentation que nous en archivons sans cesse en toute inconscience.
Résultat: Il faut considérer que c'est la personne tout entière, dans sa corporéité, qui est le siège de la mémoire, des émotions, et probablement aussi de ce qu'on appelle la conscience. Mais la question demeure: Quel genre de lieu constitue la personne humaine, au regard des phénomènes "extérieurs" qui l'assiègent?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 25/11/2013 à 19:47:18 ]
Anonyme
on en est à se demander si par hasard les singes ne descendraient pas de l'homme
Je veux bien une source sur ce point. Certes on considere maintenant l'evolution humain comme nettement moins lineaire qu'il y a 30 ans, avec une bonne dose d'hybridation, d'evolution convergente et d'epigenetique, mais je ne crois pas que quiconque avance que les singes descendraient de l'homme. Deja formellement, comme l'a deja fait remarque J-SK, les especes ne descendent pas les unes des autres mais partagent des ancetres communs (chaque espece etant quelquepart un cul-de-sac evolutif) : une partie de l'espece A va se specier en espece B pendant que le reste de A va s'eteindre et/ou se specier en autre chose.
Urban Koala
Quel genre de lieu constitue la personne humaine, au regard des phénomènes "extérieurs" qui l'assiègent?
Le langage est ce "lieu".
Flag pour le coup!
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