Philosophie sur le zinc !
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Anonyme

Philosophie sur le zinc !
Patron, vous m’en remettez-une, siouplaît…
Tu kiffes cogiter sur des questions dont la plupart des gens se foutent, sache que tu n’es pas seul au monde…
Tu mates sur ARTE les émissions de Raphaël Enthoven… tu es abonné à Sciences humaines, Philosophie magazine, ou Esprit, voire les trois,
T’aimes les sciences humaines : la sociologie, la psychologie - voire la psychologie sociale,la philosophie des sciences, l’art, la comparaison des systèmes culturels, la spiritualité,
Ma philosophie d'Amel Bent est le morceau qui arrive en premier sur ta playlist,
Tu passes ton bac,
Que tu sois camusien ou sartien,
Prends une chaise et un verre ….

[ Dernière édition du message le 16/11/2013 à 12:54:42 ]

Anonyme

mais là c'est gang-bang de branlettes.
Si vous tenez plus de 5 minutes, je dis chapeau:
*
À 1h20 et 18 secondes.
Journaliste de Thinkerview:
- Trois bouquins à conseiller à notre communauté?
Réponse de Cespedes:
- Ah ! De moi ou de deeee...?
- Non non pas d'toi.
- D'accord pas d'moi ! Nan nan mais c'est pour savoir !

samy dread


Non je ne mettrai pas de pull

Anonyme


Anonyme


Anonyme

J'ai rarement lu un truc de logique aussi simple et imparable quant à l'existence du dieu tel que décrit dans les 3 religions monothéistes.
En somme, à des degrés divers, les 3 religions et leurs séides ont pour préceptes :
- Dieu est omnipotent et omniscient.
- Dieu est bon.
- le Mal existe.
Or seules 2 de ces 3 propositions peuvent co exister, pas les 3 : ça serait un total non-sens.
Si dieu est bon et qu'il peut tout faire et qu'il sait tout, alors l'existence du mal n'a aucun sens. Or si le mal existe néanmoins, alors obligatoirement c'est que dieu n'est pas omnipotent, ou alors qu'il n'est pas bon, puisque dasn ce cas il supprimerait le mal purement et simplement.
Bref, soit les dieu des monothéistes est un petit zizi, soit ils sont des menteurs.
Par la suite, ce Franz Beckenbauer tente de noyer le poisson et ne perd dans des explications longues et verbeuses (amha) pour tenter de concilier le bien, la religion et l'idée d'un dieu omnipotent, et c'est un peu de la branlette (toujours amha) et ça sera correctement raillé par Zinédine Zidane par un coup de tête rageur, dans Candide.
Menfin je m'en remets toujours pas de ce clouage au mur absolument parfait du dieu caca des 3 religions du livre.

[ Dernière édition du message le 06/05/2019 à 10:30:04 ]

Anonyme


samy dread

Non je ne mettrai pas de pull

Pretextat

- Dieu est omnipotent et omniscient.
- Dieu est bon. - Dieu est le bien !
- le Mal existe. - Le diable est le mal !
Dieu combat le diable et en sort toujours vainqueur après le combat .
Le mal que tu subis est l'oeuvre de Belzébuth que l' omnipotence de Dieu vaincra .
Et voilà c'est plié et les 3 préceptes peuvent coexister .
des explications longues et verbeuses
En fait pas besoin, tu vois qu'il existe des versions simplifiées pour croyants pas trop intellectuels et pressés .


samy dread

'- Dieu...'
lol
Non je ne mettrai pas de pull

El Migo

Pierre Desproges

Dr Pouet


Jackbrelle

Dieu est gentil ( et omniscient ).
Le Diable est un de ses fils qui pousse sa crise d'adolescence jusqu'à s'émanciper ( devenir donc adulte? )
Comme Dieu est gentil ( et pervers ), il laisse le choix à l' Homme ( et la femme si elle a du bol


En gros Dieu-monothéiste a besoin de discipline. Belzébuth s'en fout.
C'est un peu le très vieux débat entre le conservatisme et l'anarchie intégrée.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 07/05/2019 à 01:01:40 ]

Jackbrelle

En gros c'est le fantasme de l'émancipation.

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 07/05/2019 à 01:06:09 ]

oryjen

Où est le libre-arbitre?
Pour ma conscience malingre et mal assurée sur ces quilles frêles, la seule sortie possible de ce dilemme se situerait dans une transcendance: Malgré la répétition du même scénario-catastrophe, qui serait comme une sorte de processus d'épuration infiniment lent (un microgramme d'or produit chaque fois par une tonne de merde et capitalisé "quelque part" hors du monde), quelque chose est appelé dès le début à être intégré au "résultat" de l'équation, au fil de douloureux armageddons, qui fait qu'on ne retombe pas tout-à fait à zéro quand tout est consommé, et que le cycle suivant ne procède pas tout-à-fait du néant.
-> l'univers, j'entends ici le probable ensemble total de tous les univers possiblement co-existants (cette co-existence implique un plan situé hors de tout, ce qui nous est inconcevable, une blague du genre "qu'y avait-il avant la création de l'espace-temps?" ou encore "à quel moment le temps a-t-il commencé?"), serait alors une sorte de laboratoire au sein duquel et par l'existence duquel se déroule une sorte d'"expérience"...
Dangereux exercice de pensée: Bien que l'on en connaisse toutes les chausses-trappes, pour en avoir subi mille fois de cuisante manière chacun des avatars, il est pour l'instant impossible à notre pensée de ne pas se conformer à ce schéma binaire qui se mord la queue:
-Soit nous disposons, même à un degré infime, de quelque chose comme le libre-arbitre, et alors il existe "quelque part" en-dehors de tout lieu une source dont cette incroyable possibilité procède.
-Soit il n'existe aucun libre-arbitre, même le plus infime, et alors toute vie, et toute conscience, est prisonnière d'un schéma (le schéma du criquet par exemple) dont elle ne peut sortir, une sorte de loi implacable à laquelle se conforme et dont procède la moindre chose existante... Mais où cette loi est-elle écrite? Dans quelle langue, et par qui?
Ceci dit, la solution de ce dilemme logique résiderait possiblement dans la moindre boucle temporelle...
Dit autrement, la moindre boucle temporelle constituerait assez bien l'espèce de "lieu hors-lieu" où la capitalisation des expériences serait possible...
Edit: Bon, à la relecture c'est confus et compliqué: J'ai beaucoup de mal à visualiser simplement les termes du problème...
yt: Le problème que tu poses se résout assez bien si l'on prend en compte l'idée de différents niveaux de lecture: Les trois termes ne sont pas du même niveau: Si "le divin" est omniscient et omnipotent, alors il y a un lézard dans notre appréciation du terme "bon".
En gros ce terme-ci n'est qu'abusivement intégré à l'équation, probablement par un pense-petit qui n'a pas vu que "Dieu est bon" procède du niveau ras-des-pâquerettes, en gros destiné à l'édification du bon peuple.
Dit autrement, sur les trois termes, deux sont de niveau philosphique, et peuvent éventuellement alimenter une réflexion de fond sur la nature de l'existence, et le troisième (le second dans l'ordre que tu cites) n'est que de niveau moral, est caduc d'un point de vue philosophique, et procède simplement d'un "ordre social".
C'est bien ce qu'on pouvait voir dès le début d'ailleurs: Beckenbauer est un abruti de footeux, pas un penseur.

Ce n'est pas le monothéisme qui pose un problème à la philosophie (ou à la science).
C'est le théisme tout court.
Le monothéisme spécifiquement pose un problème non pas philosophique, mais politique disons...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 07/05/2019 à 05:58:20 ]

Anonyme

Le problème que tu poses se résout assez bien si l'on prend en compte l'idée de différents niveaux de lecture: Les trois termes ne sont pas du même niveau: Si "le divin" est omniscient et omnipotent, alors il y a un lézard dans notre appréciation du terme "bon".
En gros ce terme-ci n'est qu'abusivement intégré à l'équation, probablement par un pense-petit qui n'a pas vu que "Dieu est bon" procède du niveau ras-des-pâquerettes, en gros destiné à l'édification du bon peuple.
Dit autrement, sur les trois termes, deux sont de niveau philosphique, et peuvent éventuellement alimenter une réflexion de fond sur la nature de l'existence, et le troisième (le second dans l'ordre que tu cites) n'est que de niveau moral, est caduc d'un point de vue philosophique, et procède simplement d'un "ordre social".
me semble que tu reformules à l'exact ce que j'ai mis au dessus, non ?

oryjen

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme



Dr Pouet


Anonyme


oryjen

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme


oryjen

Oui, difficiles relations des réalités souvent insensibles décrites par la science moderne, et des représentations que chacun est bien forcé de s'en faire.
Le fait de s'intéresser à des notions dont il est admis par avance qu'il est impossible de s'en faire une représentation est évidemment le fait de happy-fews qui ont le bagage et l'humilité nécessaires à prendre la mesure de la fragilité des moyens d'investigation humains et de l'immense étrangeté de l'univers, et de l'existence.
A se demander quel est le sens réel de cette démarche qui vise à "vulgariser".
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 20/05/2019 à 09:23:04 ]
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