Philosophie sur le zinc !

Citation de Orygen :

 
Langage, langage... Notre langage est au point pour compter les pépettes, ça oui. Mais pour parler de ce qui nous agite, de ce que nous pourrions partager, il ne l'est point, c'est tout.
les seuls qui y parviennent un peu sont les poètes, quel que soit leur médium, et ils n'y réussissent qu'en brisant la règle que les savants admirent et brandissent en exemple de supériorité (au moins dans la "complexité").

 Bonjour Orygen

Es-tu d'accord pour dire que le poète peut, par l'usage qu'il fait de l'ambiguité du signifiant et par l'utilisation fine de la grammaire, exprimer ce qui ne saurait se dire avec autant de justesse dans un autre langage ?

Serais tu également d'accord pour dire que pour celui qui l'écoute, le poète "crée" par cette utilisation spécifique du langage, une réalité différente de celle dans laquelle nous enferme le discours courant ?

Hors sujet :

 c'est reparti pour un interlude anti-scientifique...

Hors sujet :

je ne faisais que râler parce qu'ory et quantat semblent partis sur un terrain complètement ésotérique. mais vous avez le droit de contester mon jugement, et de les poursuivre (bon courage).

personne ne vit de manière "scientifique", et surtout pas moi.

ok, ma contrib : oui, le poète a un langage propre, et donc aborde la réalité autrement. quant à voir ce que ça apporte à la philo...

Citation de : sobotonoj

Hors sujet :

je ne faisais que râler parce qu'ory et quantat semblent partis sur un terrain complètement ésotérique. mais vous avez le droit de contester mon jugement, et de les poursuivre (bon courage).

personne ne vit de manière "scientifique", et surtout pas moi.

 

ok, ma contrib : oui, le poète a un langage propre, et donc aborde la réalité autrement. quant à voir ce que ça apporte à la philo...

 

 j'ai pas dit qu le poète aborde la réalité autrement... j'ai dit que son langage créait, à partir d'un réel, une autre réalité...

Quant à l'ésotérisme, merci, très peu pour moi... ... on me reproche même d'être scientiste et positiviste...

Et pour ce que ça apporte en philo: je t'épargne la liste des auteurs qui ont traité la question...et par ailleurs je me demande comment tu peux préjuger de l'orientation d'un questionnement avant qu'il se soit produit.

Sinon, tu sais bien que si ça te gonfle t'es pas obligé de lire...et franchement ,vu ce que tes messages apportent ici, à distribuer de bons et des mauvais points  ... Je me demande à quelle place tu te mets pour t'ériger en censeur de ce qui est philosophique ou pas... ça doit être assez haut en tous cas ...

Bref: lâche nous la grappe

Citation de : franckmfs

Hors sujet :

Citation :

le poète peut, par l'usage qu'il fait de l'ambiguité du signifiant et par l'utilisation fine de la grammaire, exprimer ce qui ne saurait se dire avec autant de justesse dans un autre langage ?

Citation :

Bref: lâche nous la grappe

Le langage fin des poète

 La réflexion fine des censeurs, chevaliers défenseurs du Beau du Vrai et du Bien 

C'est le rendez vous des trolls ?

ok ... si ta précédente remarque sur la finesse poétique n'était qu'un trait d'humour innocent alors je te présente mes excuses. 

Si ta remarque sur la réalité se veut l'amorce d'une discussion, alors je te réponds :

Le néo positivisme (cercle de Vienne) montre que toute spéculation sur ce qu'il en est du réel relève d'une métaphysique invérifiable (cf "le chat de Schrödinger)... même les "réalistes" comme Einstein ou Duhem en conviennent.

Nous n'avons jamais affaire qu'à des représentation d'un réel - et non au réel lui -même- que nos sciences tentent de formaliser dans le but ensuite d'exercer une maîtrise relative sur notre environnement (macro, micro et nano).

On peut donc appeler "réalité" la représentation (pré théorique ou théorique - et même poétique) qu'un individu se fait du réel. Il y a donc autant de "réalités " qu'il y a de représentations (dans un langage : courant, poétique, ou mathématique / physico-mathématique)

Prétendre qu'on accède au réel serait prétendre que l'axiomatique sur laquelle se base le discours par lequel nous structurons celui ci serait LA VRAIE axiomatique.

Le réel peut alors se définir comme "ce qui, dans ce dont je peux parler, ne se réduit pas à ce que je peux en dire"

La réalité est donc une "construction" (symbolique/ formelle) qui a le réel pour toile de fond.

Ce que tu dis est vrai si on considère que "réel" et "réalité" sont synonymes - ce n'était pas mon cas.

(Il existe une réflexion semblable - dont les conclusions sont identiques- à propos de la littérature et de la poésie chez Maurice Blanchot, G. Bataille et Serge André)