Tant qu'on est dans l'anecdote de salle de garde, j'en ai une pas mal, qui m'est pas arrivée puisque j'ai pas fait le service ni même les 3 jours, mais à Manu Larcenet, qui raconte ça dans une bédé. Ca m'avait marqué quand j'étais plsu jeune (pas la BD, mais le fait divers).
Ca se base dans une base militaire près de Nancy, dans les fin 80's.
Y a un exercice de manoeuvres, avec utilisation partielle de balles réelles (enfin jsuis plus sûr du truc, mais la fin montre que c'étaient pas des balles de paintball).
Un type qu'on appellera X doit garder un endroit lambda, et ne laisse y rentrer personne, indépendamment des motifs.
Bref, l'exercice se déroule tranquillou, quand soudain un sous officier vient voir X pour lui demander de le laisser passer.
X lui répond qu'il peut pas. S'ensuite un dialogue débile sur le thème :
- laisse moi passer soldat.
- non.
- je dois passer pour chercher un truc, ça n'a rien à voir avec la maneouvre, obéis soldat de mes 2.
- non.
- laisse moi passer sinon c'est la prison, et ton temsp de prison te ralongera la durée de service.
- nan mais ça me fait chier de garder ce truc de merde, en plus votre truc il est tout pourri pour que je vous laisse passer.
Bizarrement la situation s'envenime, le sous off insulte le trouffion, qui lui répond, et qui finit par se faire braquer et menacer avec une arme de poing.
Là ça part en couilles total, X lui saute sur le râble, et dans l'échauffourée lui prend son flingue et lui tire une balle en pleine tête, boum tué net.
L'enquête ultérieure a montré que le sous off ne venait que tester l'obéissance du soldat X.
Je crois me rappeler d'une anecdote similaire dans "Etoiles, garde-à-vous!" de Heinlein. Sauf que ça ne se passe ni dans les 80's, ni près de Nancy.
Bah écoute je me souviens tant de l'anecdote elle même que de la bédé, après j'imagine que la connerie militaire étant œcuménique, elle peut être partagée sans souci par la soldatesque de tous pays.