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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Bernard Merguez
Le film qu'il faut aussi aller voir est "l'expérience".
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27244.html
Agentcarotte
L'identification marche, on se demande tout au long du film quelles seraient nos réactions.
De même, il y a pas de soucis de cohérence ni d'absurdités.
Bref, tres bien ficelé quoi.
L'experience, j'ai envie d'aller le voir au ciné, des amis à moi l'ayant apprécié. Et puis... Pas pris le temps. Je verrai ça à l'occas.
Pov Gabou
Agentcarotte
Pov Gabou
C'est idiot, j'ai oublie le nom de ces experiences ou tu devais infliger des douleurs a des patients sous l'autorite medicale auquel le synopsis me fait penser
Agentcarotte
Bernard Merguez
Citation : « Environ 70 personnes ont répondu à la petite annonce que nous avions placée dans les journaux, explique Philip G. Zimbardo, joint à son domicile, en Californie. Nous avons mené des tests psychologiques pour effectuer une sélection des candidats et nous en avons conservé 24, des jeunes hommes dans la vingtaine, étudiants américains ou canadiens en visite dans la région. » L'équipe du professeur Zimbardo s'est préparée tout l'été. Dans le cadre d'un cours sur la vie en milieu carcéral, les chercheurs ont rencontré des ex-détenus et des gardiens qui leur expliquaient le quotidien de la vie en prison.
Tout ce qu'on avait dit aux futurs cobayes, c'est qu'ils recevraient une rémunération de 15 $ par jour. On ne leur avait pas précisé à quel moment allait débuter l'expérience.
Un bon matin du mois d'août 1971, sans crier gare, des policiers de Palo Alto sont allés arrêter les jeunes hommes à leur domicile. Vêtus de leur uniforme, les yeux masqués par des verres fumés, les agents étaient tout à fait épeurants. « Nous voulions recréer les mêmes conditions et le même état d'esprit d'une vraie arrestation, explique aujourd'hui le professeur Zimbardo. Nous voulions comprendre le phénomène de déshumanisation et le sentiment de stress vécus par les détenus. »
En arrivant à la prison - aménagée dans le sous-sol du département de psychologie de l'université - les prisonniers étaient déshabillés et fouillés. On prenait leurs empreintes. Ils devaient ensuite revêtir une sorte de tunique sur laquelle était inscrite leur numéro de matricule. On leur recouvrait la tête d'un bas de nylon, pour leur donner l'impression d'avoir la tête rasée. On leur a même attaché un boulet à la cheville. « Les portes avaient des barreaux, il n'y avait ni fenêtre ni horloge, poursuit Zimbardo. Les prisonniers n'avaient aucune notion de l'heure de la journée et cela a sans doute contribué à les plonger encore plus dans leur rôle. »
Pour choisir les gardes et les prisonniers, les chercheurs ont tiré à pile ou face. « Les cobayes étaient tous des garçons de bonne famille issus de la classe moyenne, remarque le psychologue. La répartition des rôles s'est fait au hasard. »
En d'autres mots, les cobayes n'étaient pas des êtres violents. Sans compter que le climat de l'époque était plutôt pacifique. « Les années 70, c'est le flower-power, les manifestations contre la guerre du Vietnam, la dénonciation de la violence policière, observe le professeur Zimbardo. Or en l'espace de quelques jours, les gardes sont devenus complètement sadiques et les prisonniers, dépressifs et très stressés. »
Des gardiens sadiques
Le premier jour s'est passé sans incident. Mais dès le second jour, la rébellion a éclaté. Les prisonniers se sont enfermés dans leur cellule, poussant leur lit contre les barreaux. Les gardiens, pris au dépourvu, ont rapidement laissé libre cours à leur colère. Et la situation a dégénéré.
À l'aide d'extincteurs, les gardiens ont arrosé les prisonniers puis ils les ont enfermés, complètement nus, dans leur cellule. Ceux qui avaient mené la rébellion furent isolés et soumis à des séances d'humiliation. Le sadisme des gardiens s'est raffiné par la suite : ils ont placé certains prisonniers dans des cellules tout confort alors que les autres étaient privés de nourriture. Objectif : briser la solidarité dans la prison.
Trente ans plus tard, le professeur Zimardo n'en revient toujours pas : « Nous étions tous tellement absorbés par notre rôle que nous n'avons pas vu que la situation se détériorait. Au lieu de me placer à l'extérieur de l'expérience, à titre d'observateur, je m'étais assigné le rôle de superviseur de la prison. C'était une mauvaise idée car j'ai perdu toute distance critique. Quand un des prisonniers a craqué, qu'il a éclaté en sanglots et nous a piqué une crise de rage, ma première réaction a été de penser qu'il essayait de nous tromper. Il a fallu deux jours avant que je réalise qu'il était vraiment mal en point et qu'il devait se retirer. »
Quand la rumeur d'une tentative d'évasion parvient aux oreilles des superviseurs, leur réaction est de préparer un plan pour l'éviter. « Nous avons passé une journée complète à discuter de la façon dont nous allions contrer cette tentative alors qu'en tant que chercheurs en psychologie, nous aurions du nous attarder au phénomène de la rumeur en milieu carcéral », déclare Zimbardo, lucide.
Les chercheurs n'ont pas été les seuls à se laisser prendre au jeu. Les parents et amis des cobayes, invités à visiter les prisonniers, ont eux aussi accepté les règles établies par l'équipe du professeur Zimbardo.
« J'ai réalisé l'ampleur de la situation lorsqu'un prêtre est venu rencontrer les prisonniers, explique le psychologue. Les jeunes hommes se présentaient par leur numéro de matricule, ils étaient complètement dans leur rôle, ils semblaient avoir perdu conscience qu'il s'agissait d'une expérience. »
L'expérience devait durer deux semaines, elle s'est arrêtée au bout de six jours. Ce qui a décidé le professeur Zimbardo à y mettre fin ? La visite d'une diplômée en psychologie venue conduire des entrevues avec les gardiens et les prisonniers. « Quand elle a vu ce qui se passait, elle m'a dit : c'est terrible ce que vous faites à ces garçons, se souvient le professeur Zimbardo. C'était la première personne qui posait un jugement moral sur notre expérience et qui regardait la situation de façon objective. » (Pour la petite histoire, le professeur a finalement épousé l'étudiante, la psychologue Christina Maslach).
Dissocié du film
Les chercheurs ont mis fin à l'expérience mais ces six jours ont marqué au fer rouge la vie de ses participants.
« On ne pourrait pas refaire cette expérience aujourd'hui, admet le professeur Zimbardo. Les universités se sont dotées de règlements qui encadrent plus sévèrement la conduite de telles expériences. Mais je crois que si on recommençait, dans le contexte social actuel, la réaction des participants serait encore plus extrême. »
The Prison Experiment, qui est encore étudiée dans les milieux académiques et qui a largement alimenté la réflexion sur les conditions de détention en milieu carcéral, aura montré une chose selon son auteur : la violence n'est pas quelque chose d'inné. Un être jugé normal et équilibré, lorsqu'il est soumis à des conditions extrêmes (humiliation, violence, etc.) peut s'écraser complètement. Au contraire, lorsqu'on lui donne une parcelle de pouvoir, il peut se révéler le pire des monstres.
Que pense Philip G. Zimbardo du film allemand ? « Je suis révolté, lance-t-il. Au début du film, on dit que l'histoire est inspirée de notre expérience. C'est faux. La seconde moitié est complètement farfelue. L'université Stanford a demandé aux producteurs d'arrêter d'associer leur film à notre expérience. Vous savez ce qu'ils ont fait ? Ils ont retiré la mention au début du film mais ils distribuent des feuillets avant la projection. Je reçois des courriels de partout dans le monde, des gens qui me disent : 'C'est horrible ce que vous avez fait !' ou encore, 'Je pensais étudier en psychologie mais après avoir vu ce film, j'ai changé d'idée'. C'est terrible car ce film va à l'encontre de tout ce que je fais en tant que président de l'American Psychological Association. »
Citation : C'est idiot, j'ai oublie le nom de ces experiences ou tu devais infliger des douleurs a des patients sous l'autorite medicale auquel le synopsis me fait penser
Ca c'est le film I comme Icare.
MrKermit
Will Zégal
Savoureux comme un Cohen
Shirow
J'etais trop triste pendant la scene ou Bela Lugosi meurt .
Sinon , là , je viens de revoir Batman Returns ... Haaaaa , qu'est ce qu'il est bon , ce film ! Des années que je l'avais pas revu , et là , je me suis rendu compte du nombre d'allusions à caractere sexuel qu'il y a dans les dialogues !
Sinon , effectivement , Keaton a quand même une mechante classe en chauve souris , et Michelle Pfeiffer en Catwoman , wow ...
Enfin bref , un Burton excellent ! J'adore l'attachement qu'il a pour ses mechants , dans ce film ...
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