Derniers films vus
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fairbec
2248
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Anonyme
65640
51081 Posté le 26/11/2018 à 13:03:37
t'as vu quelle version ? la version courte ça se termine quand même n'importe comment et amha ça flingue totalement le film.
sqoqo
7050
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
51082 Posté le 26/11/2018 à 13:24:50
ha bonne question....je sais qu'ils ont passé la version longue hier sur ARTE ou autre...
Comme je me suis planté devant tv bien plus tard, j'ai regardé la version de Netflix (c'est la courte...) : la fin est ridicule, je suis d'accord
edit : je viens de mater la scène du tsunami...en effet, la fin a plus de gueule
Comme je me suis planté devant tv bien plus tard, j'ai regardé la version de Netflix (c'est la courte...) : la fin est ridicule, je suis d'accord
edit : je viens de mater la scène du tsunami...en effet, la fin a plus de gueule
[ Dernière édition du message le 26/11/2018 à 13:43:17 ]
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
51083 Posté le 26/11/2018 à 16:49:22
The Ballad of Buster Scruggs
2018, frères Coen, western à sketches.
Petit bijou, me suis régalé, tout est impeccable, maîtrise et concision dans la narration de chaque sketch, qui montrent chacun un des aspects impitoyables de l'Ouest (la palme pour la conclusion), 100% Coen avec ce qu'il faut de dérision, d'humour noir, filmés de façon magistrale. C'est donc assez jouissif dans tous ses aspects, à des lieues de l'énorme majorité des bouses qu'on nous balance.
17/20.
2018, frères Coen, western à sketches.
Petit bijou, me suis régalé, tout est impeccable, maîtrise et concision dans la narration de chaque sketch, qui montrent chacun un des aspects impitoyables de l'Ouest (la palme pour la conclusion), 100% Coen avec ce qu'il faut de dérision, d'humour noir, filmés de façon magistrale. C'est donc assez jouissif dans tous ses aspects, à des lieues de l'énorme majorité des bouses qu'on nous balance.
17/20.
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
[ Dernière édition du message le 26/11/2018 à 16:50:24 ]
Anonyme
4295
51084 Posté le 26/11/2018 à 18:32:19
Citation de sqoqo :
avec la pression qui gicle et la plomberie qui déconne, c'est toujours bon
As-tu vu Deepwater avec Mark Wahlberg? En matière de tuyauterie sous pression et de joint martyres, c'est un must.
[ Dernière édition du message le 26/11/2018 à 18:32:35 ]
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
51085 Posté le 26/11/2018 à 18:36:47
Vu Mélancolies ouvrières de Gérard Mordillat avec Virginie Ledoyen, Philippe Torretton et petit rôles pour François Cluzet et frzançois Morel
L'histoire de Lucie Baud, ouvrière dans une filature de soie du côté de Grenoble (Vizille) fin XIXème début XXème siècle. Brimades, harcèlements sexuels (voire carrément droit de cuissage), esclavage des ouvrières étrangères (ici, des Italiennes), le tout avec la complicité de la gendarmerie et de l'église. Lucie Baud va devenir une meneuse de grève et syndicaliste, bien que l'histoire ait complètement occulté son nom.
L'histoire est belle, bien racontée mais le film est un peu académique et classique. Il faut dire qu'il était destiné à une diffusion TV (ARTE), mais la chaine l'ayant programmé en août, personne ne l'a vu et des salles le diffusent sur grand écran.
Belle composition de Virginie Ledoyen, qui passe de l'ouvrière avec suffisamment de caractère pour ne pas se faire marcher sur les pieds, à la syndicaliste révoltée et insoumise qui tiendra tête aux patrons, aux élus et aux syndicalistes masculins, pas trop contents de voire une femme piétiner leurs plates-banded.
L'histoire de Lucie Baud, ouvrière dans une filature de soie du côté de Grenoble (Vizille) fin XIXème début XXème siècle. Brimades, harcèlements sexuels (voire carrément droit de cuissage), esclavage des ouvrières étrangères (ici, des Italiennes), le tout avec la complicité de la gendarmerie et de l'église. Lucie Baud va devenir une meneuse de grève et syndicaliste, bien que l'histoire ait complètement occulté son nom.
L'histoire est belle, bien racontée mais le film est un peu académique et classique. Il faut dire qu'il était destiné à une diffusion TV (ARTE), mais la chaine l'ayant programmé en août, personne ne l'a vu et des salles le diffusent sur grand écran.
Belle composition de Virginie Ledoyen, qui passe de l'ouvrière avec suffisamment de caractère pour ne pas se faire marcher sur les pieds, à la syndicaliste révoltée et insoumise qui tiendra tête aux patrons, aux élus et aux syndicalistes masculins, pas trop contents de voire une femme piétiner leurs plates-banded.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
51086 Posté le 26/11/2018 à 18:43:56
Vu Libre de Michel Toesca
Le combat de Cédric Herrou (et d'autres...) pour aider les migrants qui passaient de Vintimille à Nice par la vallée de la Roya.
Très, très beau doc !
Picto a dû le voir j'imagine. A moins qu'il soit lui même dedans
Le combat de Cédric Herrou (et d'autres...) pour aider les migrants qui passaient de Vintimille à Nice par la vallée de la Roya.
Très, très beau doc !
Picto a dû le voir j'imagine. A moins qu'il soit lui même dedans
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
51087 Posté le 26/11/2018 à 18:55:36
Vu Les camarades (I compagni) de Mario Monicelli (1963)
Belle distribution pour ce film, y compris pour les seconds rôles : Mastroianni, Renato Salvatore, Folco Ulli (le pote italien d'Yves Montand dans le Salaire de la peur : je me suis demandé toute la séance dans quel autre film je l'avais déjà vu), Bernard Blier, François Perier, Annie Girardot, Raffaela Carra
Encore une histoire de grèves et d'ouvriers qui cherchent à s'organiser pour combattre des patrons sans scrupules à la fin du XIXème.
Version restaurée du film, très chouette, avec, comme savaient le faire les réalisateurs italiens, des piques d'humour en plein milieu du drame. Du coup, le film, même très classique, échappe un peu à l'académisme de celui de Mordillat (voir post 51085) sur un thème approchant.
A noter qu'il y a un "bougnoule" dans le film (et appelé ainsi), et que c'est un ouvrier sicilien, au ban de la société des autres ouvriers.
Belle distribution pour ce film, y compris pour les seconds rôles : Mastroianni, Renato Salvatore, Folco Ulli (le pote italien d'Yves Montand dans le Salaire de la peur : je me suis demandé toute la séance dans quel autre film je l'avais déjà vu), Bernard Blier, François Perier, Annie Girardot, Raffaela Carra
Encore une histoire de grèves et d'ouvriers qui cherchent à s'organiser pour combattre des patrons sans scrupules à la fin du XIXème.
Version restaurée du film, très chouette, avec, comme savaient le faire les réalisateurs italiens, des piques d'humour en plein milieu du drame. Du coup, le film, même très classique, échappe un peu à l'académisme de celui de Mordillat (voir post 51085) sur un thème approchant.
A noter qu'il y a un "bougnoule" dans le film (et appelé ainsi), et que c'est un ouvrier sicilien, au ban de la société des autres ouvriers.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
pontchartrain
2870
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
51088 Posté le 26/11/2018 à 19:01:51
Margin call de J.C.Chandor.
Film de 2011. On est dans le monde de la finance quelques heures avant la crise financière des subprimes. C'est d'une noirceur absolue, à côté Le loup de Wall Street pourrait passer pour un film comique.
Quasi tout est tourné en lumière artificielle ou la nuit, c'est sombre et pourri.
Tout est à la hauteur dans ce ( 1er ?) film de Chandor, à commencer par les acteurs, tous très bons.
Film de 2011. On est dans le monde de la finance quelques heures avant la crise financière des subprimes. C'est d'une noirceur absolue, à côté Le loup de Wall Street pourrait passer pour un film comique.
Quasi tout est tourné en lumière artificielle ou la nuit, c'est sombre et pourri.
Tout est à la hauteur dans ce ( 1er ?) film de Chandor, à commencer par les acteurs, tous très bons.
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
51089 Posté le 26/11/2018 à 19:27:27
Je l'avais trouvé bien en dessous de son concurrent direct The Big Short
pontchartrain
2870
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
51090 Posté le 26/11/2018 à 19:45:49
Citation de Traumax :
Je l'avais trouvé bien en dessous de son concurrent direct The Big Short
Ah, pas vu.
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