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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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4121
On est entièrement d'accord pour le phyto/agro.

Je voulais juste attirer votre attention sur le fait que tirer la planète vers le cercle économique va engendrer des désordres sociaux et écologiques à même de détruire les solutions d'avenir global. Car, les solutions écologiques et sociales ne peuvent malheureusement qu'émerger des pays où l'économie règne en maître.

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 11:27:54 ]

4122
Je crois que nous sommes tous d'accord sur ce point.
"Solution" implique "problème". Ces "problèmes" qui appellent des "solutions" ne sont pas tombés du ciel.
Le bon vieux "qui casse paye", en fait...:oops2:

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 12:53:54 ]

4123
Citation :
agriculture raisonnée

Attention à ce terme, car c'est aussi une espèce de "mouvement" lancé par l'actuelle présidente de la FNSEA pour faire barrage à l'agriculture biologique (qui génère moins de profits, principale préoccupation de la FNSEA).
4124
Citation :
qui génère moins de profits, principale préoccupation de la FNSEA

De profits pour les grands groupes, mais pas pour les agriculteurs, car toutes les études montrent que les agriculteurs bio gagnent mieux leur vie.

 

 

4125
Citation :
Attention à ce terme

Absolument. Mais cela recouvre plein de pratiques différentes. Cela va de gens qui se contentent d'utiliser un peu moins d'intrans (souvent en constatant que c'est rentable parce que les intrans sont loin d'être gratuits et que ceux qui conseille sur leur fréquence d'épandage sont ceux qui les vendent), à des producteurs qui font du quasi-bio sans vouloir s'emmerder avec les certifications (et leur coût, lui aussi non négligeable), éventuellement en ne s'interdisant pas un traitement si le besoin s'en fait sentir.

Dans tous les cas, il n'y a guère d'autre solution que de voir au cas par cas, effectivement avec prudence.


Citation :
Immenses domaines immensément pollués, des terres MORTES qui ne servent plus que de substrat mécanique mais ne nourrissent pas les plantes sans nutriments artificiels ajoutés (mauvais pour la santé)

Et surtout dont les rendements sont en train de baisser. On se rend compte que les intrans ne suffisent pas et qu'une fois que la terre est tuée, elle ne produit plus, même si on augmente encore et encore les doses d'engrais.

De quoi fermer leur clapets aux scientistes qui voient dans la technologie humaine des solutions possibles à tous les problèmes.

Citation :
D'une manière générale je préfère l'idée d'évolution durable car le terme dévelopement fait référence à une croissance qui par nature me semble contradictoire avec la notion de durabilité.

:bravo2:

Le terme de développement est effectivement très ambigu. Un type éminemment respectable (en tous cas à mes yeux) comme Franck Lepage le range même dans le novlangue destinée à tromper, au même titre que "plan de sauvegarde de l'emploi" pour désigner un plan de licenciement.

Je ne suis pas sur d'être d'accord avec lui, mais évidemment, tout dépend de ce qu'on met sous le terme "développement".
On peut développer une technologie et non seulement qu'elle soit durable, mais qu'elle remplace une technologie délétère, on peut développer un réseau de connaissances et d'entraides...

On peut aussi développer un réseau ferré. Durable ou pas durable ? Par rapport à des routes et aux véhicules individuels à pétrole, sans aucun doute, mais tout de même stérilisation de terre, ravage de paysages, destruction d'habitats animaux, consommation d'énergie... Là, le terme de "durable" soulève de sacrées questions.

Bon, sinon, à propos de réseaux, ce week-end a lieu l'assemblée générale du réseau habitat participatif de l'ouest. Je me réjouis d'y aller. :bave:

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 13:56:58 ]

4126
Lorsqu'on observe le schéma du développement durable, on peut évaluer sa sensibilité écologique :

- penser le cercle Ecologique/Social c'est être sur la voie de la décroissance programée. En s'éloignant fortement du cercle économique, cette position appelle un futur pastoral et une économie de proximité et de petites sociètés communautaires organisées autour des campagnes telles qu'on les a connues au début du siècle. C'est la vision écologique idéalisée de certain.

- le cercle Ecologique/Economique. Appelle un futur technologique. C'est ma vision de l'écologie, avec des énergies propres de haute technicité et une agronomie de pointe. J'imagine que ce futur serait organisé autour de grandes métropoles chacune spécialisées dans les hautes technologies.

- le cercle Economique/Social serait la vision d'une juste répartition des richesses. C'est la vision la plus politisée. Elle appelle dans mon imaginaire un gouvernement mondial centralisé de type communiste.

Aucun de ces imaginaires sans l'influence du cercle opposé n'est durable et serait donc forcément une phase de transition.
4127
Je te rejoins assez sauf en ce qui concerne le premier point : je ne vois pas en quoi de petites communautés pastorales seraient non durables. Après tout, l'humanité a en grande partie vécu comme cela.

Seulement, qui veut vivre comme cela aujourd'hui ? Ou seulement comme cela ? Et qui serait encore capable de s'y adapter ?
4128
la première direction est très répandue. Je pense notamment à mes amis Bretons qui vivent à la campagne et s'organisent autour d'une vie de village. Moi qui vient de la ville, j'apprécie grandement l'esprit de solidarité de ce style de vie.

De telle communautés sont considérés comme vivables, elles sont malheureusement trop tournées sur elle même pour faire face à une calamité de grande ampleur, une sécheresse par exemple. Certaines années sans récoltes entrainent des disettes, c'est le cas en Somalie actuellement. La révolution française à fait suite à une année de disette.
4129
Citation de cyar :
Citation :
qui génère moins de profits, principale préoccupation de la FNSEA

De profits pour les grands groupes, mais pas pour les agriculteurs, car toutes les études montrent que les agriculteurs bio gagnent mieux leur vie.

Oui, j'avais oublié de le préciser.
4130
Ouai, enfin les bretons qui vivent à la campagne "autour d'une vie de village", d'un ça n'a rien de propre à la Bretagne et deux deux, je ne connais pas beaucoup de bleds bretons qui soient encore des communautés agricoles et pastorales. Dans les villages, 90% de la population travaille ailleurs et se tape la route pour aller au boulot. Quand celui-ci s'éloigne trop, les gens se barrent et la vie de village meurt quand il ne reste que les agriculteurs. Qui de surcroît n'ont plus le travail en commun encore tellement présent dans les années 80 pour les souder, la mécanisation ayant apporter cette merveilleuse possibilité de tout faire tout seul.