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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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Là dessus, nous sommes d'accord. C'est sur les conséquences que nous divergeons.
4112
https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_barbares

D'ailleurs on devrait parler de "migration des peuples" plutôt que d'invasion, la réalité est plus juste. Il s'en est suivi 1000 ans de moyen age. C'est très long avec du nucléaire à surveiller, quand on sait qu'on arrive même pas à démanteler une centrale aujourd'hui quand tout est assez stable...

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 03:39:12 ]

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Faudra quand même m'expliquer d'où vient ce soit-disant probleme de nourrir la population. Mondialement on jette 50% de ce qu'on produit avant même que ça ait touché une bouche. Le probleme n'est vraiment pas d'augmenter les rendements agricoles.
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En + de 100.000 ans l'Homme n'a pas appris le partage et tu voudrais qu'il s'y mette maintenant !!!
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Sauf que c'est faux. Il l'a plutôt oublié.
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Citation de anathonh :
Bin, j'aimerai bien qu'il en soit autrement mais comment nourrir entre 9 et 12 milliards de gus, sachant que les terres arables disparaissent à vitesse grand V, que l'eau se fait rare, etc, etc ?

En développant l'agriculture bio, afin "d'inverser la courbe" d'appauvrissement des sols.
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+1 Cloudbreak, c'est totalement faux que l'on arrive pas à produire pour nourrir tout le monde. De mémoire on est même plus près des 3/4 de surproduction, mais c'est avant tout un problème de répartition.
Et pour ce qui est des OGM, Anatonh, intéresse toi au suivi dans les temps des productions dans les pays du tiers monde et tu verras que les OGM sont une mauvaise réponse car elles engendrent plus de problèmes que de solutions. Un exemple, le BUrkina Faso: https://positivr.fr/ogm-coton-monsanto-burkina-faso/

 

 

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 09:48:18 ]

4118
Citation :
J'ai jamais dit que Mossanto, c'était le top. Je devine juste qu'on va pas pouvoir se passer des OGM

Ca m'étonnerait: Si l'enjeu est de nourrir 12 milliards de pékins, regardons de près l'agriculture industrielle:
Immenses domaines immensément pollués, des terres MORTES qui ne servent plus que de substrat mécanique mais ne nourrissent pas les plantes sans nutriments artificiels ajoutés (mauvais pour la santé), éradication collatérale de centaines d'espèces essentielles au biotope (pas seulement les abeilles), mécanisation forcenée qui au faux prétexte d'alléger la peine des hommes (et au vrai de gaver le Crédit Agricole) a été le bras armé de la désertification des campagnes en retirant purement et simplement le travail local...
Tout ceci pour quel bénéfice? Un productivité à l'Ha absolument ridicule par rapport à mon jardin ensauvagé.
Bref, de la connerie malveillante à l'état pur.
Certainement pas la voie de l'avenir.

Tiens, sur un autre sujet (mais en écologie, il n'a a pas "d'autre sujet": Tout est interconnecté, puisqu'il s'agit de la vie), voici un histoire un peu inverse: Un formidable gain presque intangible, que les tenants d'une illusoire maîtrise humaine sur le vivant trouveront évidemment dérisoire par rapport aux "nuisances" engendrées.
Juste des gens qui ont retrouvé une qualité de vie.
Sûr, aucun banquier ne peut rien tirer de cette denrée-là...:langue:

Citation :
L'écolo slovène qui a fait plier le cimentier Lafarge.
Lorsqu'il a vu nicher des hirondelles sous le toit de sa grange, Uros Macerl s'est dit que le combat contre la pollution industrielle incrustée dans sa verte vallée slovène n'avait pas été vain. Ses opposants voient en cet agriculteur de 48 ans un "éco-terroriste", ses supporters un héros écolo, couronné cette année par l'une des plus prestigieuses récompenses internationales en matière d'environnement, le prix Goldman.

Ce prix qu'il a reçu fin avril à New York distingue presque quinze années de mobilisation pour obtenir la mise à l'arrêt, intervenue en 2015, d'une usine du cimentier français Lafarge implantée dans une gorge du centre de la Slovénie, près de la ville de Trbovlje.

D'aussi loin qu'il se souvienne, Uros Macerl a toujours vu suffoquer cette vallée qui compte aussi une fabrique de verre, une usine chimique et une centrale à charbon, pourvoyeuses de centaines d'emplois. Enveloppées dans un brouillard sale, les collines alentour voyaient leur neige immaculée tourner au noir en une journée, se souvient cet homme qui a grandi dans la ferme familiale.

"Le ciment se vendait comme de l'or à l'époque"

Les choses se sont aggravées, explique-t-il, lorsque Lafarge a repris en 2002 la cimenterie locale, installée depuis plus d'un siècle: en un an, la concentration dans l'air de benzène, une substance cancérigène, a fait un bond de plus de 250%. En cause, selon l'agriculteur: une intensification de la production et un processus industriel brûlant du coke de pétrole -un résidu du raffinage-, puis des déchets -une alternative aux combustibles fossiles régulièrement présentée comme une solution de recyclage. "On a augmenté la production pour augmenter les bénéfices, le ciment se vendait comme de l'or à l'époque", affirme Uros Macerl.

En 2012, un rapport de l'OCDE constatera un "taux de cancer plus élevé" que la moyenne chez les habitants de la vallée, décrite comme un haut-lieu de pollution de l'air, dans un pays par ailleurs réputé pour sa nature préservée et qui se présente en petit paradis vert de l'Europe.
Fausses couches régulières des bêtes

Après l'arrivée de Lafarge dans la vallée, Uros Macerl, éleveur de brebis et de moutons, est confronté aux fausses couches régulières de ses bêtes. Ses interventions auprès des responsables de la cimenterie pour leur exposer "la situation intenable sur les collines" restent sans effet. Avec le collectif de défense de l'environnement Eco-Krog, l'agriculteur commence à rassembler des mesures de pollution de l'air qui révèlent également que l'usine outrepasse les volumes de production autorisés. Les autorités locales font aussi la sourde oreille car Lafarge à l'époque "fournit de l'emploi, sponsorise les clubs de sport, investit dans les hôpitaux et les infrastructures", décrit le militant.

En 2009, Uros Macerl découvre qu'il a une autre carte à jouer: la cimenterie a déposé une demande de permis d'incinérer des plastiques et des pneus, or une parcelle de ses terres tombe dans le périmètre concerné par le permis, lui ouvrant le droit d'agir en justice. S'ensuivent des années de procédures en Slovénie et à Bruxelles, jusqu'à ce que la sanction tombe en février 2015: la Commission européenne renvoie la Slovénie devant la justice de l'UE car l'usine fonctionne dans des conditions qui "mettent potentiellement en danger la santé des citoyens". Dans la foulée, le gouvernement slovène ordonne en mars 2015 à Lafarge de cesser la production de ciment à Trbovlje.

"Il n'y avait jamais eu d'hirondelles ici"

Le cimentier français, qui a fusionné en 2015 avec le géant suisse Holcim, affirme avoir toujours appliqué les règles environnementales "les plus rigoureuses", en conformité avec la législation européenne. L'entreprise estime que le jugement de la Commission est contraire "aux décisions des experts" prises par l'Agence slovène pour l'environnement et par le gouvernement. À Trbovlje, Edi, un retraité, constate que "les gens n'ont plus de travail", même si "d'un point de vue santé, c'est plus sage". Pour Mojca, une commerçante qui ne comprend pas trop l'entêtement de l'agriculteur, l'arrêt de la production "n'a rien changé aux conditions" environnementales dans la vallée. En 2016, la centrale à charbon a également cessé son activité.

Uros Macerl, qui a provisoirement rangé ses kilos de paperasse judiciaire, savoure le changement: "Il n'y avait jamais eu d'hirondelles ici mais depuis que Lafarge a arrêté sa production, elles ont fait leur apparition. Nous avons 16 ou 17 nids dans notre grange".

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

4119
Entièrement d'accord avec tout ce qui a été dit sur l'agriculture raisonnée qui ne dégrade pas les sols et le problème de répartition mondial.

Je n'ai pas une position pro OGM, je constate seulement qu'il y a une défiance envers la recherche parce que les objectifs poursuivis sont tournés vers la recherche du profit.

Je garde à l'esprit que les piliers du développement durable sont :

1896950.png


D'une manière générale je préfère l'idée d'évolution durable car le terme dévelopement fait référence à une croissance qui par nature me semble contradictoire avec la notion de durabilité.

Donc :

agriculture raisonnée = durable
meilleur répartition mondiale = durable
recherche = durable à condition quelle soit tournée vers l'intérêt commun et non la maximisation court termiste du profit.

C'est pour cette raison que, je considère les OGM (sous réserve de les recentrer dans le cercle Ecologique et Social) comme une possibilité et non pas comme une menace.

Il se trouve malheureusement qu'actuellement, puisque exclusivement tournée vers l'Economie cette possibilité est aujourd'hui une menace.

Pour moi la recherche agronomique et donc les OGM, devrait d'urgence est reprise en main dans l'intérêt collectif planétaire. C'est un atout pour l'Homme et nous en faisons une grave menace.

D'une manière générale, pour moi, lorsque on s'éloigne du cercle Ecologique et Social toute chose devient une menace.

C'est pour cette raison que je n'envisage pas l'avenir devenir Economique, c'est mathématiquement impossible.
4120
Il y a plein d'arguments pour un usage raisonné des OGMs dans divers domaines. Maintenant pour le phyto/agro ça reste plus une méthode "brute force" qui ne devrait pas se substituer à une planification de la gestion des ressources naturelles.