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Il est simple, et c’est comme ça que je l’aime
Publié le 09/06/19 à 21:11Ca faisait longtemps que je voulais un POLY-61, non pas pour ses performances, mais tout simplement pour sa simplicité. Ses 18 paramètres assignables (17 + les 2eme LFO), son filtre NJM-2069 (filtre passe bas raisonnant à 4 pôles), et son unique enveloppe ADSR, de type SSM-2056, qui en font une machine d’entrée de gamme sympa, efficace, mais limitée.
Après avoir successivement acquis un DSI Prophet REV2 et un BEHRINGER DEEPMIND-12, que je trouve par ailleurs excellents dans leurs registres, mais d’une architecture complexe, j’avais envie d’un retour aux sources, avec un Synthétiseur simple et qui sonne bien : Le POLY-61
Le KORG POLY-61, successeur du magnifique POLYSIX, est un...…
Après avoir successivement acquis un DSI Prophet REV2 et un BEHRINGER DEEPMIND-12, que je trouve par ailleurs excellents dans leurs registres, mais d’une architecture complexe, j’avais envie d’un retour aux sources, avec un Synthétiseur simple et qui sonne bien : Le POLY-61
Le KORG POLY-61, successeur du magnifique POLYSIX, est un...…
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Ca faisait longtemps que je voulais un POLY-61, non pas pour ses performances, mais tout simplement pour sa simplicité. Ses 18 paramètres assignables (17 + les 2eme LFO), son filtre NJM-2069 (filtre passe bas raisonnant à 4 pôles), et son unique enveloppe ADSR, de type SSM-2056, qui en font une machine d’entrée de gamme sympa, efficace, mais limitée.
Après avoir successivement acquis un DSI Prophet REV2 et un BEHRINGER DEEPMIND-12, que je trouve par ailleurs excellents dans leurs registres, mais d’une architecture complexe, j’avais envie d’un retour aux sources, avec un Synthétiseur simple et qui sonne bien : Le POLY-61
Le KORG POLY-61, successeur du magnifique POLYSIX, est un synthétiseur à synthèse soustractive. Sa configuration architecturale est extrêmement simple :
- 2 oscillateurs, dont le 1er propose 3 formes d’ondes (dent de scie, carré et pulse avec largueur réglable sur 8 pas), Quant au 2eme, il ne propose que 2 formes d’ondes (dent de scie et carré). C’est dans la moyenne de l’époque, sur ce niveau de gamme. Les Oscillateurs ont un réglage de la hauteur sur 3 niveaux (de 4 à 16 pieds), ainsi qu’une gestion de l’intervalle entre les 2 oscillateurs.
Bien sure, il n’y a pas de synchronisation entre les 2 oscillateurs, ni d’enveloppe, pas de réglage du niveau sonore entre les 2 oscillateurs, ni de noise. C’est sommaire !
- 1 filtre NJM 2069 passe bas résonnant, à 4 pôles, équipant notamment les DW6000, POLY-800 et CASIO HT3000 et HT6000.
La fréquence de coupure est réglage sur 64 pas, d’où un effet d’escalier assez audible, qui a son charme dans certains cas. La résonnance est quant à elle réglable uniquement sur 8 pas, c’est vraiment peu.
- Il n’existe qu’une seule enveloppe ADSR, de type SSM-2056 (la même que sur les POLYSIX et SIEL OPERA 6), sans gestion de la polarité. Celle-ci peut être affectée au filtre avec un niveau de profondeur, réglable sur 8 pas, ainsi qu’au VCA (mode Gate ou enveloppe).
- Pas de chorus, alors que cet effet existe sur son aïeule le POLYSIX, et son successeur, le DW6000.
- 2 LFO, proposants uniquement une forme d'onde triangulaire, qui sont assignables sur le filtre et les 2 oscillateurs, avec une subtilité entre ces 2 LFO.
Le 1er LFO est réglable via le tableau de commande général, comprenant notamment un delay retardable au démarrage. La vitesse du LFO est assignable au filtre et/ou aux oscillateurs, avec un réglage sur 16 pas. Le LFO assure la modulation du PWM du 1er oscillateur.
Le 2éme LFO est réglable, plus finement, via un potentiomètre, et assignable au filtre ou aux oscillateurs, via le levier.
la polyphonie est de 6 voies, et le clavier n’est ni sensible à la vélocité, ni à l’aftertouch.
L’édition des sons est super simple, car il n’y a peu de paramètres : 18 au total.
Pour changer la valeur du paramètre choisi, il suffit d'appuyer sur les boutons UP/DOWN, pour faire varier la valeur du paramètre en question.
Pour connaitre les paramètres, il suffit de porter les yeux sur la partie droite du synthé.
A titre informatif. Le POLY 61 de base n’a pas de MIDI, donc l'édition par contrôleur n’est pas possible.
Un des gros atouts du POLY -61, est son arpegiateur, très simple a programmer, mais sympathique à utiliser.
Sinon, coté qualité de construction, c’est moyen. En tout cas c’est moins bien que la concurrence de l’époque, sur une gamme équivalente. Bien que le panneau du synthé soit en métal, et que l’alimentation soit interne, le fond et les bords sont en aggloméré, assez fragile aux chocs.
Pas de stockage des sons sur une carte mémoire, le stockage des sons peut se faire sur une bonne vieille K7.
D’un point de vue ressenti, je positionne le POLY-61 entre mon DW6000 et mon KAWAI K3.
Sur le papier le DW6000 est plus complet que le POLY-61, et pourtant je trouve qu’il sonne moins bien que son aïeule. Le POLY-61 a davantage de personnalité.
Pour finir, après avoir tripoté un bon moment mon POLY-61, j’en ai tiré des sons acceptables, bruts, sans être complètement satisfait, jusqu'à ce que je branche sur mon EHX POLYPHASE et ma NOVA NR-1…… et là c’était l’extase !!!
il existe aujourd’hui des KIT, notamment le KIT TUBBUTEC MODPOLY, qui permet, en plus d’apporter le MIDI au POLY-61, d’adjoindre des formes d’ondes supplémentaires à son LFO
Cette machine est assez rare sur le marcher de l'occasion, en bon état (carte non endommagée par la coulure de l’ancienne pile en Nickel/Cadium, partie en aggloméré endommagée, Switchs morts). Il faut choisir le POLY-61 pour la simplicité, ses sonorités brutes et différentes de la concurrence. Il est préférable de lui adjoindre de bons effets pour en tirer des sonorités puissantes. Si cette couleur sonore vous intéresse, n’hésitez pas à l'acheter si vous en avez l'opportunité, vous ne serez pas déçu
Après avoir successivement acquis un DSI Prophet REV2 et un BEHRINGER DEEPMIND-12, que je trouve par ailleurs excellents dans leurs registres, mais d’une architecture complexe, j’avais envie d’un retour aux sources, avec un Synthétiseur simple et qui sonne bien : Le POLY-61
Le KORG POLY-61, successeur du magnifique POLYSIX, est un synthétiseur à synthèse soustractive. Sa configuration architecturale est extrêmement simple :
- 2 oscillateurs, dont le 1er propose 3 formes d’ondes (dent de scie, carré et pulse avec largueur réglable sur 8 pas), Quant au 2eme, il ne propose que 2 formes d’ondes (dent de scie et carré). C’est dans la moyenne de l’époque, sur ce niveau de gamme. Les Oscillateurs ont un réglage de la hauteur sur 3 niveaux (de 4 à 16 pieds), ainsi qu’une gestion de l’intervalle entre les 2 oscillateurs.
Bien sure, il n’y a pas de synchronisation entre les 2 oscillateurs, ni d’enveloppe, pas de réglage du niveau sonore entre les 2 oscillateurs, ni de noise. C’est sommaire !
- 1 filtre NJM 2069 passe bas résonnant, à 4 pôles, équipant notamment les DW6000, POLY-800 et CASIO HT3000 et HT6000.
La fréquence de coupure est réglage sur 64 pas, d’où un effet d’escalier assez audible, qui a son charme dans certains cas. La résonnance est quant à elle réglable uniquement sur 8 pas, c’est vraiment peu.
- Il n’existe qu’une seule enveloppe ADSR, de type SSM-2056 (la même que sur les POLYSIX et SIEL OPERA 6), sans gestion de la polarité. Celle-ci peut être affectée au filtre avec un niveau de profondeur, réglable sur 8 pas, ainsi qu’au VCA (mode Gate ou enveloppe).
- Pas de chorus, alors que cet effet existe sur son aïeule le POLYSIX, et son successeur, le DW6000.
- 2 LFO, proposants uniquement une forme d'onde triangulaire, qui sont assignables sur le filtre et les 2 oscillateurs, avec une subtilité entre ces 2 LFO.
Le 1er LFO est réglable via le tableau de commande général, comprenant notamment un delay retardable au démarrage. La vitesse du LFO est assignable au filtre et/ou aux oscillateurs, avec un réglage sur 16 pas. Le LFO assure la modulation du PWM du 1er oscillateur.
Le 2éme LFO est réglable, plus finement, via un potentiomètre, et assignable au filtre ou aux oscillateurs, via le levier.
la polyphonie est de 6 voies, et le clavier n’est ni sensible à la vélocité, ni à l’aftertouch.
L’édition des sons est super simple, car il n’y a peu de paramètres : 18 au total.
Pour changer la valeur du paramètre choisi, il suffit d'appuyer sur les boutons UP/DOWN, pour faire varier la valeur du paramètre en question.
Pour connaitre les paramètres, il suffit de porter les yeux sur la partie droite du synthé.
A titre informatif. Le POLY 61 de base n’a pas de MIDI, donc l'édition par contrôleur n’est pas possible.
Un des gros atouts du POLY -61, est son arpegiateur, très simple a programmer, mais sympathique à utiliser.
Sinon, coté qualité de construction, c’est moyen. En tout cas c’est moins bien que la concurrence de l’époque, sur une gamme équivalente. Bien que le panneau du synthé soit en métal, et que l’alimentation soit interne, le fond et les bords sont en aggloméré, assez fragile aux chocs.
Pas de stockage des sons sur une carte mémoire, le stockage des sons peut se faire sur une bonne vieille K7.
D’un point de vue ressenti, je positionne le POLY-61 entre mon DW6000 et mon KAWAI K3.
Sur le papier le DW6000 est plus complet que le POLY-61, et pourtant je trouve qu’il sonne moins bien que son aïeule. Le POLY-61 a davantage de personnalité.
Pour finir, après avoir tripoté un bon moment mon POLY-61, j’en ai tiré des sons acceptables, bruts, sans être complètement satisfait, jusqu'à ce que je branche sur mon EHX POLYPHASE et ma NOVA NR-1…… et là c’était l’extase !!!
il existe aujourd’hui des KIT, notamment le KIT TUBBUTEC MODPOLY, qui permet, en plus d’apporter le MIDI au POLY-61, d’adjoindre des formes d’ondes supplémentaires à son LFO
Cette machine est assez rare sur le marcher de l'occasion, en bon état (carte non endommagée par la coulure de l’ancienne pile en Nickel/Cadium, partie en aggloméré endommagée, Switchs morts). Il faut choisir le POLY-61 pour la simplicité, ses sonorités brutes et différentes de la concurrence. Il est préférable de lui adjoindre de bons effets pour en tirer des sonorités puissantes. Si cette couleur sonore vous intéresse, n’hésitez pas à l'acheter si vous en avez l'opportunité, vous ne serez pas déçu
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babouche369
Un bon petit analo...
Publié le 21/09/12 à 20:37Tout a été dis sur le sujet. J'ai la version MIDI (Poly 61 M). Très basique d'ailleurs le MIDI : impossible même de régler le canal!
UTILISATION
Utilisation limpide. Le précédent propriétaire m'a donné le mode d'emploi d'origine, que j'ai juste feuilleté par curiosité. Se rapproche des synthés de l'époque : Poly 800 ou Siel DK 80.
La procédure d'utilisation de l'interface cassette est un peu plus complexe, et encore, à peine.
Bien sûr, l'absence de boutons/potentiomètres ne permet pas de contrôle en temps réel; il reste possible de changer la valeur d'un paramètre tout en jouant, mais au prix de multiples clics sur les boutons UP ou DOWN.
SONORITÉS
Ah, le son ! Bon, très bon. Simple...…
UTILISATION
Utilisation limpide. Le précédent propriétaire m'a donné le mode d'emploi d'origine, que j'ai juste feuilleté par curiosité. Se rapproche des synthés de l'époque : Poly 800 ou Siel DK 80.
La procédure d'utilisation de l'interface cassette est un peu plus complexe, et encore, à peine.
Bien sûr, l'absence de boutons/potentiomètres ne permet pas de contrôle en temps réel; il reste possible de changer la valeur d'un paramètre tout en jouant, mais au prix de multiples clics sur les boutons UP ou DOWN.
SONORITÉS
Ah, le son ! Bon, très bon. Simple...…
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Tout a été dis sur le sujet. J'ai la version MIDI (Poly 61 M). Très basique d'ailleurs le MIDI : impossible même de régler le canal!
UTILISATION
Utilisation limpide. Le précédent propriétaire m'a donné le mode d'emploi d'origine, que j'ai juste feuilleté par curiosité. Se rapproche des synthés de l'époque : Poly 800 ou Siel DK 80.
La procédure d'utilisation de l'interface cassette est un peu plus complexe, et encore, à peine.
Bien sûr, l'absence de boutons/potentiomètres ne permet pas de contrôle en temps réel; il reste possible de changer la valeur d'un paramètre tout en jouant, mais au prix de multiples clics sur les boutons UP ou DOWN.
SONORITÉS
Ah, le son ! Bon, très bon. Simple certes, mais chaud et rond. Vu le peu de paramètres (23 en tout), ne pas s'attendre à de grande merveilles, mais ça sonne eigthies et j'aime ça. Les 2 DCO sont simples et efficaces. Les filtres résonants sont très bons, mais malheureusement, il leur manque une enveloppe dédiée; elle est partagée avec le VCA. Impossible non plus d'attaquer un VCO avec l'enveloppe.
Le LFO ne possède qu'une seule forme d'onde.
Je n'ai pas encore exploré toutes les combinaisons avec mes autres synthés/effets car je ne l'ai que depuis 3 jours, mais je me suis bien amusé avec l'arpégiateur qui doublait un MS50, déclenché par un SQ10.
J'ai un aussi un Trident mk2 (même époque. même marque); si ce dernier excelle dans les nappes et les filter sweeps, le Poly 61 joue mieux son rôle dans rythmiques et les basses. Pour les leads, il faut ajouter des effets quand même.
AVIS GLOBAL
Je l'ai acheté surtout parce qu'il n'étais pas cher (200 $ CAD), et pour doubler un DX7 sur scène. A ce titre, je ne regrette pas mon achat : il rempli parfaitement son rôle.
===== Edit =====
Sept ans plus tard, la côte du Poly61 a quadruplé dans les petites annonces! Incroyable! Est-ce l'effet Espen Kraft?
En tout cas, je ne m'en lasse pas. Et j'adore son look super-futuriste d'il y a 35 ans!
Dans les défauts, je regrette que le changement de tempo de l'arpégiateur ne soit pas plus graduel; le CPU met quelque temps avant de scanner le potentiomètre et de changer la valeur.
===== Edit (2) =====
Depuis j'ai acheté un DW8000, dans le but de remplacer le Poly61M. Je les ai branché ensemble, juste pour voir.... Et décidément non, ce n'est pas encore aujourd'hui que je vais me séparer du Poly61! Finalement je garde les deux...
UTILISATION
Utilisation limpide. Le précédent propriétaire m'a donné le mode d'emploi d'origine, que j'ai juste feuilleté par curiosité. Se rapproche des synthés de l'époque : Poly 800 ou Siel DK 80.
La procédure d'utilisation de l'interface cassette est un peu plus complexe, et encore, à peine.
Bien sûr, l'absence de boutons/potentiomètres ne permet pas de contrôle en temps réel; il reste possible de changer la valeur d'un paramètre tout en jouant, mais au prix de multiples clics sur les boutons UP ou DOWN.
SONORITÉS
Ah, le son ! Bon, très bon. Simple certes, mais chaud et rond. Vu le peu de paramètres (23 en tout), ne pas s'attendre à de grande merveilles, mais ça sonne eigthies et j'aime ça. Les 2 DCO sont simples et efficaces. Les filtres résonants sont très bons, mais malheureusement, il leur manque une enveloppe dédiée; elle est partagée avec le VCA. Impossible non plus d'attaquer un VCO avec l'enveloppe.
Le LFO ne possède qu'une seule forme d'onde.
Je n'ai pas encore exploré toutes les combinaisons avec mes autres synthés/effets car je ne l'ai que depuis 3 jours, mais je me suis bien amusé avec l'arpégiateur qui doublait un MS50, déclenché par un SQ10.
J'ai un aussi un Trident mk2 (même époque. même marque); si ce dernier excelle dans les nappes et les filter sweeps, le Poly 61 joue mieux son rôle dans rythmiques et les basses. Pour les leads, il faut ajouter des effets quand même.
AVIS GLOBAL
Je l'ai acheté surtout parce qu'il n'étais pas cher (200 $ CAD), et pour doubler un DX7 sur scène. A ce titre, je ne regrette pas mon achat : il rempli parfaitement son rôle.
===== Edit =====
Sept ans plus tard, la côte du Poly61 a quadruplé dans les petites annonces! Incroyable! Est-ce l'effet Espen Kraft?
En tout cas, je ne m'en lasse pas. Et j'adore son look super-futuriste d'il y a 35 ans!
Dans les défauts, je regrette que le changement de tempo de l'arpégiateur ne soit pas plus graduel; le CPU met quelque temps avant de scanner le potentiomètre et de changer la valeur.
===== Edit (2) =====
Depuis j'ai acheté un DW8000, dans le but de remplacer le Poly61M. Je les ai branché ensemble, juste pour voir.... Et décidément non, ce n'est pas encore aujourd'hui que je vais me séparer du Poly61! Finalement je garde les deux...
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dajhne
Moche, mais redoutable!
Publié le 02/03/12 à 22:08Clavier à 61 touches plutôt bruyantes, sans vélocité ni aftertouch.
Le filtre est un Low Pass à 12dB, et je le trouve très musical (j'y reviendrai).
Le LFO se limite à une forme d'onde sinusoïdale avec retard, et s'applique sur les DCOs et/ou le filtre.
Le Poly61 dispose d'une enveloppe ADSR par voix, applicable au VCA et/ou au filtre. Le VCA peut se contenter d'une enveloppe sommaire de type ouvert/fermé.
Les 2 DCOs par voix (oscillateurs analogiques stabilisés numériquement) disposent chacun des formes d'ondes carrée et dent de scie. L'osc. 1 dispose également du Pulse Width.
A noter que les niveaux de valeurs des paramètres sont gradués par pas. Ainsi, la résonance du VCF se limite à...…
Le filtre est un Low Pass à 12dB, et je le trouve très musical (j'y reviendrai).
Le LFO se limite à une forme d'onde sinusoïdale avec retard, et s'applique sur les DCOs et/ou le filtre.
Le Poly61 dispose d'une enveloppe ADSR par voix, applicable au VCA et/ou au filtre. Le VCA peut se contenter d'une enveloppe sommaire de type ouvert/fermé.
Les 2 DCOs par voix (oscillateurs analogiques stabilisés numériquement) disposent chacun des formes d'ondes carrée et dent de scie. L'osc. 1 dispose également du Pulse Width.
A noter que les niveaux de valeurs des paramètres sont gradués par pas. Ainsi, la résonance du VCF se limite à...…
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Clavier à 61 touches plutôt bruyantes, sans vélocité ni aftertouch.
Le filtre est un Low Pass à 12dB, et je le trouve très musical (j'y reviendrai).
Le LFO se limite à une forme d'onde sinusoïdale avec retard, et s'applique sur les DCOs et/ou le filtre.
Le Poly61 dispose d'une enveloppe ADSR par voix, applicable au VCA et/ou au filtre. Le VCA peut se contenter d'une enveloppe sommaire de type ouvert/fermé.
Les 2 DCOs par voix (oscillateurs analogiques stabilisés numériquement) disposent chacun des formes d'ondes carrée et dent de scie. L'osc. 1 dispose également du Pulse Width.
A noter que les niveaux de valeurs des paramètres sont gradués par pas. Ainsi, la résonance du VCF se limite à 7 pas.
Le pitch Bend et la modulation se regroupe sur un joystick mouvant dans les 4 axes, et le dosage du pitch et la vitesse de la modulation (indépendante du LFO principal) se règlent en façade via 2 potentiomètres.
Le Poly61 propose des fonctions de jeu sympathiques:
Un arpégiateur identique au Poly 6, qui se trig facilement via l'Arpegio IN. Il propose les modes classiques Up, Down, Up & Down sur 1, 2 octaves ou toute l'étendue du clavier.
Un Chord Memory, qui est très pratique pour les accords type electro OldSchool, mais qui permet d'empiler la même note plusieurs fois. Cela s'apparente à un unisson et on obtient des sons dévastateurs. Certains leads sont à jouer en mono, car le chord memory avec une seule note rend le jeu monophonique. Pratique.
A noter que les flancs d'origine vieillissent très mal, ce qui n'affectent en rien le fonctionnement du synthé.
Les 64 mémoires de l'appareil sont assurées par une grosse pile qui ressemble à une batterie. Cette dernière est responsable du problème classique de la pérénité des Poly61: la pile coule après 15/20ans d'utilisation, inondant le circuit imprimé de l'acide contenu à l'intérieur.
En revanche, l'accès aux entrailles du Poly61 est un jeu d'enfant, et permet une maintenance ultra rapide. Il est donc facile de surveiller années après années cette fichue pile, et dépoussiérer l'intérieur en même temps.
le Poly61 standard ne propose pas de midi. A moins de s'orienter vers un Poly61 M, rare et cher, qui lui dispose d'un port midi minimal, il est + judicieux d'installer des kits midi vendus à part.
UTILISATION
De par ses fonctions épurées, le Poly61 se prend en main très facilement. Si la programmation s'effectue par un afficheur à LED rouges et vertes en saisissant les numéros et les valeurs des paramètres, cela reste quand même très agréable de créer ses propres sons.
De plus, après quelques temps, il n'est plus nécessaire de lire la sérigraphie, car on assimile très vite tel numéro avec tel paramètre: le "31" pour le cutoff, le "44" pour le release, etc...
Il aurait été formidable de pouvoir contrôler l'ouverture du filtre avec une pédale d'expression, mais seule une pédale de sustain et un switch pour faire défiler les programmes son possibles.
Le + gros intérêt du Poly61 selon moi (à part le son), c'est la synchro de son arpégiateur. Que ce soit avec ma MachineDrum, la Boss Dr110, tout se synchronise parfaitement. Ca peut s'avérer très créatif.Idéal pour faire un break des ordis et du midi, et recomposer "à l'ancienne".
SONORITÉS
Peu de paramètres font peu de possibilités sonores. Pourtant, que ce soit au niveau des basses chaudes et précises, des pads épais, des arpèges qu'on module à la main, ou des SFX limités mais très efficaces, ce Poly 61 trouve toujours sa place. Son filtre y est pour beaucoup. Je le trouve feutré, tout en se montrant agressif et sale sur certaines basses. A vrai dire, je rêve de faire installer une audio IN pour en profiter sur d'autres sources.
En enrobant le Poly61 d'effets, le son garde une belle présence, et un beau grain. Ses sons resteront statiques de par le peu de modulations possibles, mais en jouant sur la vitesse différente des 2 LFOS (le principal + la modulation affectée au Joystick), on parvient à donner un peu de vie malgré tout.
AVIS GLOBAL
Acheté d'occasion en 2007, je ne me lasse pas de mon Poly61. Ses limites sont pour moi un atout: le son est très rapidement inspirant, et convenablement habillé d'effets de chez Electro Harmonix notamment, je me surprend à en jouer plus que n'importe quel autre synthé. J'avais un Andromeda, qui malgré ses immenses possibilités et ses modulations infinies, ne me procurait pas le même plaisir.
De +, c'est un instrument stable, facile à accorder, qui ne nécessite pas de préchauffage.
Et si son look tristounet vous démoralise, il est toujours possible de lui faire installer de beaux flancs en bois comme dans les photos de mon profil. Non seulement c'est joli comme tout, mais c'est aussi l'avantage d'avoir une structure bien solide qui supportera très bien les années.
Le filtre est un Low Pass à 12dB, et je le trouve très musical (j'y reviendrai).
Le LFO se limite à une forme d'onde sinusoïdale avec retard, et s'applique sur les DCOs et/ou le filtre.
Le Poly61 dispose d'une enveloppe ADSR par voix, applicable au VCA et/ou au filtre. Le VCA peut se contenter d'une enveloppe sommaire de type ouvert/fermé.
Les 2 DCOs par voix (oscillateurs analogiques stabilisés numériquement) disposent chacun des formes d'ondes carrée et dent de scie. L'osc. 1 dispose également du Pulse Width.
A noter que les niveaux de valeurs des paramètres sont gradués par pas. Ainsi, la résonance du VCF se limite à 7 pas.
Le pitch Bend et la modulation se regroupe sur un joystick mouvant dans les 4 axes, et le dosage du pitch et la vitesse de la modulation (indépendante du LFO principal) se règlent en façade via 2 potentiomètres.
Le Poly61 propose des fonctions de jeu sympathiques:
Un arpégiateur identique au Poly 6, qui se trig facilement via l'Arpegio IN. Il propose les modes classiques Up, Down, Up & Down sur 1, 2 octaves ou toute l'étendue du clavier.
Un Chord Memory, qui est très pratique pour les accords type electro OldSchool, mais qui permet d'empiler la même note plusieurs fois. Cela s'apparente à un unisson et on obtient des sons dévastateurs. Certains leads sont à jouer en mono, car le chord memory avec une seule note rend le jeu monophonique. Pratique.
A noter que les flancs d'origine vieillissent très mal, ce qui n'affectent en rien le fonctionnement du synthé.
Les 64 mémoires de l'appareil sont assurées par une grosse pile qui ressemble à une batterie. Cette dernière est responsable du problème classique de la pérénité des Poly61: la pile coule après 15/20ans d'utilisation, inondant le circuit imprimé de l'acide contenu à l'intérieur.
En revanche, l'accès aux entrailles du Poly61 est un jeu d'enfant, et permet une maintenance ultra rapide. Il est donc facile de surveiller années après années cette fichue pile, et dépoussiérer l'intérieur en même temps.
le Poly61 standard ne propose pas de midi. A moins de s'orienter vers un Poly61 M, rare et cher, qui lui dispose d'un port midi minimal, il est + judicieux d'installer des kits midi vendus à part.
UTILISATION
De par ses fonctions épurées, le Poly61 se prend en main très facilement. Si la programmation s'effectue par un afficheur à LED rouges et vertes en saisissant les numéros et les valeurs des paramètres, cela reste quand même très agréable de créer ses propres sons.
De plus, après quelques temps, il n'est plus nécessaire de lire la sérigraphie, car on assimile très vite tel numéro avec tel paramètre: le "31" pour le cutoff, le "44" pour le release, etc...
Il aurait été formidable de pouvoir contrôler l'ouverture du filtre avec une pédale d'expression, mais seule une pédale de sustain et un switch pour faire défiler les programmes son possibles.
Le + gros intérêt du Poly61 selon moi (à part le son), c'est la synchro de son arpégiateur. Que ce soit avec ma MachineDrum, la Boss Dr110, tout se synchronise parfaitement. Ca peut s'avérer très créatif.Idéal pour faire un break des ordis et du midi, et recomposer "à l'ancienne".
SONORITÉS
Peu de paramètres font peu de possibilités sonores. Pourtant, que ce soit au niveau des basses chaudes et précises, des pads épais, des arpèges qu'on module à la main, ou des SFX limités mais très efficaces, ce Poly 61 trouve toujours sa place. Son filtre y est pour beaucoup. Je le trouve feutré, tout en se montrant agressif et sale sur certaines basses. A vrai dire, je rêve de faire installer une audio IN pour en profiter sur d'autres sources.
En enrobant le Poly61 d'effets, le son garde une belle présence, et un beau grain. Ses sons resteront statiques de par le peu de modulations possibles, mais en jouant sur la vitesse différente des 2 LFOS (le principal + la modulation affectée au Joystick), on parvient à donner un peu de vie malgré tout.
AVIS GLOBAL
Acheté d'occasion en 2007, je ne me lasse pas de mon Poly61. Ses limites sont pour moi un atout: le son est très rapidement inspirant, et convenablement habillé d'effets de chez Electro Harmonix notamment, je me surprend à en jouer plus que n'importe quel autre synthé. J'avais un Andromeda, qui malgré ses immenses possibilités et ses modulations infinies, ne me procurait pas le même plaisir.
De +, c'est un instrument stable, facile à accorder, qui ne nécessite pas de préchauffage.
Et si son look tristounet vous démoralise, il est toujours possible de lui faire installer de beaux flancs en bois comme dans les photos de mon profil. Non seulement c'est joli comme tout, mais c'est aussi l'avantage d'avoir une structure bien solide qui supportera très bien les années.
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aurélien chubilleau
Un japonais sous le soleil de Californie
Publié le 09/07/11 à 19:34Ce synthétiseur polyphonique 6 voix, et doté de 64 mémoires, est d'une architecture des plus classique, voir basique, y compris en comparaisons de ses contemporains du début des années 80. Deux oscillateurs, un filtre raisonnant, une enveloppe ADSR pour le filtre, et une enveloppe pour le VCA qui ne laisse le choix que de deux courbes prédéfinies. Côté modulation, on a à faire a un simple LFO qui agit sur les oscillateurs et le filtre. Toutefois, un réglage permet de différer son action. Ce synthétiseur offre des caractéristiques sans surprises, et ne permet pas de se lancer dans de grandes expérimentations sonores. Avec lui, on retrouvera tous les classiques bien typique d'un bon vieux...…
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Ce synthétiseur polyphonique 6 voix, et doté de 64 mémoires, est d'une architecture des plus classique, voir basique, y compris en comparaisons de ses contemporains du début des années 80. Deux oscillateurs, un filtre raisonnant, une enveloppe ADSR pour le filtre, et une enveloppe pour le VCA qui ne laisse le choix que de deux courbes prédéfinies. Côté modulation, on a à faire a un simple LFO qui agit sur les oscillateurs et le filtre. Toutefois, un réglage permet de différer son action. Ce synthétiseur offre des caractéristiques sans surprises, et ne permet pas de se lancer dans de grandes expérimentations sonores. Avec lui, on retrouvera tous les classiques bien typique d'un bon vieux synthé analogique, sans plus, d'où ma note modérée pour les caractéristiques.
En revanche, il se distingue de ces concurrents de l'époque par un arpégiateur assez complet, et de ce côté là, la créativité peut bien s'exprimer.
UTILISATION
J'attribue ici une bonne note dans la mesure ou sa simplicité permet de l'utiliser à 100 % sans même disposer d'un mode d'emploi. Tout est d'une clarté limpide, et comme les caractéristiques sont assez basiques, il est très accessible aux débutants comme aux confirmés. En revanche, on peut regretter quand même l'interface type calculette, des plages de réglage peu étendues, et donc peu de possibilité d'affiner vraiment. Bref, le Poly 61 est très simple, très clair, mais pas très subtil. Les inconditionnels des potars se tourneront vers le Polysix, aux caractéristiques similaires, mais d'un tout autre prix de nos jours !
D'autres pourront se tourner vers le circuit bend...
SONORITÉS
Le Poly 61 est certes basique, mais quelle puissance ! Quel velouté ! C'est vraiment dans ce domaine qu'il se défend. Il produit certes tous les sons bien classiques d'un synthé analogique e rien de plus, mais il les fait très bien. C'est rond, c'est chaud, il y a de la texture... Le secret : les oscillateurs de type SSM, comme les premiers Prophet 5, et non des CEM, beaucoup plus commun. Le son est assez "carré" dans l'ensemble, et d'ailleurs le réglage de l'impulsion du carré offre un choix harmonique très appréciable. Clairement, le Poly 61 à un gros son très californien, et peut délivrer des sonorités absolument dans l'air du temps de façon saisissante. Dans ce domaine, il rhabille complétement un Nord Lead, ou n'importe quel VST... et pas la peine d'aller chercher une usine à gaz type Karma, Triton ou autre Motif...
De leur côté, les enveloppes sont très rapides, parfaites pour les sons percutants, très "rentre dedans", ou pour des sonorités plus chrystalines.
Pour les nappes, la texture reste assez lourde, moins aérienne comparée à ce qu'on peut obtenir avec un Poly 800 ou un DW 6000 ou 8000 de la même époque, pour rester dans la même marque.
Le filtre Korg des années 80 est bien connu pour sa bonne qualité, toutefois la résonance n'atteint pas l'auto-oscillation, contrairement à celle du filtre du DW 6000 ou 8000.
AVIS GLOBAL
Voilà un mois que j'ai remis en état mon Poly 61 récupéré en panne, et maintenant il fonctionne parfaitement. Du coup je l'explore sans m'en lasser : Malgré sa simplicité, il est vraiment très agréable, on prend plaisir à jouer avec. Voilà une quinzaine d'année, j'en avais déjà eu en main et j'avais gardé de bons souvenirs, et mes impressions de l'époque sont confirmées aujourd'hui par le plaisir que j'ai à le retrouver. Son caractère, ses sonorités très bonne en font un instrument attachant.
Je possède un set de synthé de 25 ans d'âge en moyenne, et le Poly 61 y a parfaitement sa place. Dans la famille Korg, j'ai aussi le Poly 800, et le DW 6000, aux côtés d'un DX 7 II, d'un Prophet 600, un Pro One, et un Siel DK-80
En près de vingt ans, j'ai eu sous les doigts pas mal d'instruments...
Proposé à des prix très accessibles car dans l'ombre du Polysix, le Poly 61 offre l'opportunité d'un son puissant "à l'américaine", sans se fendre. A recommander chaudement à ceux qui recherche LE son analogique, et de la puissance. A recommander aussi comme premier synthé, pour faire ses armes par exemple, avec un instrument que l'on conservera de toute façon.
En revanche, il se distingue de ces concurrents de l'époque par un arpégiateur assez complet, et de ce côté là, la créativité peut bien s'exprimer.
UTILISATION
J'attribue ici une bonne note dans la mesure ou sa simplicité permet de l'utiliser à 100 % sans même disposer d'un mode d'emploi. Tout est d'une clarté limpide, et comme les caractéristiques sont assez basiques, il est très accessible aux débutants comme aux confirmés. En revanche, on peut regretter quand même l'interface type calculette, des plages de réglage peu étendues, et donc peu de possibilité d'affiner vraiment. Bref, le Poly 61 est très simple, très clair, mais pas très subtil. Les inconditionnels des potars se tourneront vers le Polysix, aux caractéristiques similaires, mais d'un tout autre prix de nos jours !
D'autres pourront se tourner vers le circuit bend...
SONORITÉS
Le Poly 61 est certes basique, mais quelle puissance ! Quel velouté ! C'est vraiment dans ce domaine qu'il se défend. Il produit certes tous les sons bien classiques d'un synthé analogique e rien de plus, mais il les fait très bien. C'est rond, c'est chaud, il y a de la texture... Le secret : les oscillateurs de type SSM, comme les premiers Prophet 5, et non des CEM, beaucoup plus commun. Le son est assez "carré" dans l'ensemble, et d'ailleurs le réglage de l'impulsion du carré offre un choix harmonique très appréciable. Clairement, le Poly 61 à un gros son très californien, et peut délivrer des sonorités absolument dans l'air du temps de façon saisissante. Dans ce domaine, il rhabille complétement un Nord Lead, ou n'importe quel VST... et pas la peine d'aller chercher une usine à gaz type Karma, Triton ou autre Motif...
De leur côté, les enveloppes sont très rapides, parfaites pour les sons percutants, très "rentre dedans", ou pour des sonorités plus chrystalines.
Pour les nappes, la texture reste assez lourde, moins aérienne comparée à ce qu'on peut obtenir avec un Poly 800 ou un DW 6000 ou 8000 de la même époque, pour rester dans la même marque.
Le filtre Korg des années 80 est bien connu pour sa bonne qualité, toutefois la résonance n'atteint pas l'auto-oscillation, contrairement à celle du filtre du DW 6000 ou 8000.
AVIS GLOBAL
Voilà un mois que j'ai remis en état mon Poly 61 récupéré en panne, et maintenant il fonctionne parfaitement. Du coup je l'explore sans m'en lasser : Malgré sa simplicité, il est vraiment très agréable, on prend plaisir à jouer avec. Voilà une quinzaine d'année, j'en avais déjà eu en main et j'avais gardé de bons souvenirs, et mes impressions de l'époque sont confirmées aujourd'hui par le plaisir que j'ai à le retrouver. Son caractère, ses sonorités très bonne en font un instrument attachant.
Je possède un set de synthé de 25 ans d'âge en moyenne, et le Poly 61 y a parfaitement sa place. Dans la famille Korg, j'ai aussi le Poly 800, et le DW 6000, aux côtés d'un DX 7 II, d'un Prophet 600, un Pro One, et un Siel DK-80
En près de vingt ans, j'ai eu sous les doigts pas mal d'instruments...
Proposé à des prix très accessibles car dans l'ombre du Polysix, le Poly 61 offre l'opportunité d'un son puissant "à l'américaine", sans se fendre. A recommander chaudement à ceux qui recherche LE son analogique, et de la puissance. A recommander aussi comme premier synthé, pour faire ses armes par exemple, avec un instrument que l'on conservera de toute façon.
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Fiche technique
- Fabricant : Korg
- Modèle : Poly-61
- Catégorie : Claviers synthétiseurs analogiques
- Fiche créée le : 08/04/2004
Commercialisation :
- A partir de 1984.
Caractéristiques :
- Clavier : 61 touches.
- Type de Synthèse : Soustractive.
- Polyphonie : 6 voix.
- Nombre de Générateurs : 2 DCO.
- LFO : 1 (1 forme d'onde).
- Enveloppes : 2 ADSR.
- Filtres : PB.
- Sons : 64 prog.
- Combis : Non.
- Split : Non.
- Affichage : 4 chiffres leds.
- Portamento : Non.
- Effets : Non.
- Sorties Audio : Mono.
- Stockage Externe: Cassette.
- Séquenceur : Arpégiateur.
- Dimensions : 99 x 35 x 11 (LxPxH en cm).
Autres Caractéristiques :
- Joystick de pitch bend et de modulation.
- Hold.
- Chord.
Remarques :
- Identique au Poly 61M mais sans le Midi.
Source : Korg
Distribué par Algam / La boîte noire du Musicien
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Autres dénominations : poly 61, poly61