Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
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Sympa, on entend bien le DX7 (trop, ça manque un peu d'analo) mais c'est bien produit, certaines parties sont intéressantes. Comme je suis fan de Retrowave, j'apprécie aussi l'Italo Disco.
Oui, tu as tout à fait raison.
Tu as tout a fait raison aussi
vilak
3971
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Membre depuis 7 ans
Maxxou32
5428
Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
Citation de BBmiX :
Dj à l'époque et en Savoie , donc à coté de l'italie , nombre de prods nous arrivait en exclus (des fois avant paris ! ), ce qu'on appelais " import " en ces temps ..."je vous d'un temps "
quelque noms ; koto , Ken laslow , miko mission ,david lime , scotch ( take me up) ,den harow ( chanté pas un américain ! ),modern talking ( moins sur, sur pur italo ) ,
P lion ( salut les p'tis clous ! ), savage , valérie dore , sandra, gazebo , fox the fox..etc ...
Bref, sans faire des chef-d'oeuvres , il savait bien utiliser les avantages de la midfication, dans leur style , la ou l’Amérique était plus funk/disco et l'europe dans la new-wave;
je schématise bien sur .mais il y avait du bon ...
tiens, cadeau celle-ci , longue montée en tension , avant d'arriver à "l’apothéose".
à écouter sans zapper !
Sympa, on entend bien le DX7 (trop, ça manque un peu d'analo) mais c'est bien produit, certaines parties sont intéressantes. Comme je suis fan de Retrowave, j'apprécie aussi l'Italo Disco.
Old School et Electronica
[ Dernière édition du message le 09/07/2022 à 23:52:52 ]
Gam
8353
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
vilak
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Coramel
6623
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vilak
3971
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Membre depuis 7 ans
"The System", rapport sur Ash Prema dans "Electronics é Music Maker", aout 1985
La musique orientale a toujours été l'une des plus grandes influences sur les compositeurs électroniques, il suffit d'écouter la musique de Terry Riley, par exemple, mais il est très rare qu'un musicien jouant de la musique indienne soit influencé par les grands du synthétiseur tels que Tangerine Dream.
Ash Prema est un jeune musicien indien vivant dans le nord de Londres qui a fait exactement cela - combiner le mélodrame de la musique de film orientale avec les styles synthétiques des groupes allemands des années 70. Comme il l'explique, "il n'y a pas de musique pop en tant que telle en Inde. Toute la musique vient de films, les acteurs étant doublés par seulement une demi-douzaine de chanteurs, les mêmes personnes, tout le temps, donc il n'y a aucune chance que de nouveaux talents arrivent".
L'intérêt précoce d'Ash pour Tangerine Dream l'a amené à acheter son premier synthétiseur, "un Korg Micro Preset", auquel j'ai ajouté un Jen SX1000 et une string-machine Elka Rhapsody. À l'époque, je pensais sérieusement que je serais satisfait de cette configuration, et n'avait aucune pensée sur une quelconque évolution ultérieure!"
Mais Ash s'est laissé prendre dans la spirale des nouvelles technologies musicales et, en parcourant les publicités d'occasion, a trouvé son premier synthé polyphonique, "un Korg Trident Mk.1, auquel j'ai ajouté un synthé modulaire qui avait été construit sur mesure et qui comprenait deux séquenceurs analogiques et un séquenceur digital de 100 notes. Cette configuration était préhistorique par rapport à mon équipement actuel, mais les séquenceurs analogiques me manquent toujours en raison de leur capacité à activer et désactiver les notes tout en jouant (their ability to switch notes in and out while playing). De plus, ils étaient très beaux ! "
Décidant d'opter pour une démarche musicale un peu plus imposante, Ash a joué avec quelques groupes influencés par la soul, mais a découvert que la musique synthétique faite tout seul était la meilleure option pour lui. Pour jouer en direct, cela impliquait une autre mise à jour de l'équipement, et, en partie sur les conseils de l'artiste Jive Mark Shreeve, un synthé polyphonique Roland Jupiter 6 et un séquenceur digital Roland MSQ700 ont été ajoutés à la liste des équipements de l'artiste. Finalement, une boîte à rythmes numérique Drumtraks de Sequential Circuits a aussi été intégrée au système.
MSQ700 - le "coeur" du sytème
"Le MSQ connecté au Jupiter 6 est infiniment supérieur à mon ancienne configuration en raison de leurs capacités polyphoniques. Je pense que le JP6 lui-même est fabuleux, en raison des fonctions de split et de mémoires (qui vous permet d'appeler n'importe quelle paire de patchs préprogrammés), et me permet de produire des motifs polyphoniques de qualité professionnelle et très complexes avec juste un seul synthétiseur.
"Pour un lead monophonique j'ai décidé de m'accrocher à un Korg MS20 que j'ai depuis un moment, parce qu'il a un ou deux sons sympas et qu'il rend bien sur scène avec son look à l'ancienne. En tout cas, je peux pas vraiment améliorer ça sans dépenser beaucoup d'argent (I can't really improve on it without spending a lot of money).
"À l'avenir, j'ai l'intention d'acquérir un autre synthé polyphonique, et j'ai été impressionné par les sons des oscillateurs numériques très stables du Juno 106, même si j'aimerais vraiment un Yamaha DX7 malgré le fait que tout le monde semble en avoir un de nos jours" .
EASTERN TOUCH
Comment Ash pense-t-il que la musique indienne qui a influencé ses débuts, a été intégrée dans son utilisation des synthétiseurs ?
"Il ne fait aucun doute qu'être indien m'a donné un angle légèrement différent dans la musique que je produis. La "touche orientale" semble inhérente à ma musique, même si la plus grande influence vient toujours de Tangerine Dream et je voudrais remercier Chris Franke pour toute son aide. Je veux me procurer des chips de tabla (conga indienne) pour les Drumtraks et voir ce qu'on peut en faire, car les rythmes indiens sont beaucoup plus complexes que les rythmes occidentaux. La plupart de mes nouvelles compositions sont orientées vers le rythme : ça fait vraiment "paysages extraterrestres" tout le temps, mais c'est un peu comme vivre à la fin des "années 60 ou au début des années 70". Peut-être est-ce trop expérimental - je pense que cette époque est vraiment révolue maintenant, même si Stockhausen et d'autres seraient sans doute en désaccord".
Bien qu'Ash prévoie plus d'enregistrements à l'avenir, son principal effort musical jusqu'à présent a été axé vers la performance en live, au cours de laquelle les instruments sont confrontés à un véritable test.
"J'ai découvert à quel point les concepteurs d'instruments de musique collaborent peu avec les musiciens. Même à mon niveau relativement simple, je trouve de légers inconvénients - par exemple avec la façon dont le MSQ700 fonctionne, comme ne pas pouvoir réattribuer le canal MIDI d'une séquence une fois que vous l'avez écrite. Je peux maintenant comprendre pourquoi Tangerine Dream et Klaus Schulze utilisent autant d'équipements sur mesure.
"J'ai fait une demi-douzaine de concerts en solo dans divers collèges et j'ai également joué au Festival Of Mind, Body and Spirit au Parc d'exposition de l'Olympia avec Mark Jenkins et un autre synthésiste du nord de Londres, Pete Beasley. Parfois, quand le matos partait en sucette, je me demandais alors pourquoi je le faisais, mais en fin de compte, la plupart de mes concerts se sont avérés à la fois encourageants et personnellement satisfaisants".
La plupart des musiciens en viennent au point où ils veulent sortir quelque chose sur vinyle, et Ash a récemment mis en place des plans pour le faire en collaboration avec MM. Jenkins et Beasley susmentionnés. Leur nouveau label, qui n'a pas de nom au moment de mettre sous presse, commencera par publier un album de compilation avec les trois artistes avant de sortir des albums individuels pour chacun. Alors que les deux autres se concentrent sur les domaines les plus explorés de la musique synthétique, Ash Prema est déterminé à ouvrir un territoire auparavant uniquement visité par Monsoon, Sheila Chanda et le label Indipop. Et, comme il l'a découvert, des choses assez merveilleuses se produisent lorsque vous combinez le meilleur de l'Est avec le meilleur de l'Ouest.
La musique orientale a toujours été l'une des plus grandes influences sur les compositeurs électroniques, il suffit d'écouter la musique de Terry Riley, par exemple, mais il est très rare qu'un musicien jouant de la musique indienne soit influencé par les grands du synthétiseur tels que Tangerine Dream.
Ash Prema est un jeune musicien indien vivant dans le nord de Londres qui a fait exactement cela - combiner le mélodrame de la musique de film orientale avec les styles synthétiques des groupes allemands des années 70. Comme il l'explique, "il n'y a pas de musique pop en tant que telle en Inde. Toute la musique vient de films, les acteurs étant doublés par seulement une demi-douzaine de chanteurs, les mêmes personnes, tout le temps, donc il n'y a aucune chance que de nouveaux talents arrivent".
L'intérêt précoce d'Ash pour Tangerine Dream l'a amené à acheter son premier synthétiseur, "un Korg Micro Preset", auquel j'ai ajouté un Jen SX1000 et une string-machine Elka Rhapsody. À l'époque, je pensais sérieusement que je serais satisfait de cette configuration, et n'avait aucune pensée sur une quelconque évolution ultérieure!"
Mais Ash s'est laissé prendre dans la spirale des nouvelles technologies musicales et, en parcourant les publicités d'occasion, a trouvé son premier synthé polyphonique, "un Korg Trident Mk.1, auquel j'ai ajouté un synthé modulaire qui avait été construit sur mesure et qui comprenait deux séquenceurs analogiques et un séquenceur digital de 100 notes. Cette configuration était préhistorique par rapport à mon équipement actuel, mais les séquenceurs analogiques me manquent toujours en raison de leur capacité à activer et désactiver les notes tout en jouant (their ability to switch notes in and out while playing). De plus, ils étaient très beaux ! "
Décidant d'opter pour une démarche musicale un peu plus imposante, Ash a joué avec quelques groupes influencés par la soul, mais a découvert que la musique synthétique faite tout seul était la meilleure option pour lui. Pour jouer en direct, cela impliquait une autre mise à jour de l'équipement, et, en partie sur les conseils de l'artiste Jive Mark Shreeve, un synthé polyphonique Roland Jupiter 6 et un séquenceur digital Roland MSQ700 ont été ajoutés à la liste des équipements de l'artiste. Finalement, une boîte à rythmes numérique Drumtraks de Sequential Circuits a aussi été intégrée au système.
MSQ700 - le "coeur" du sytème
"Le MSQ connecté au Jupiter 6 est infiniment supérieur à mon ancienne configuration en raison de leurs capacités polyphoniques. Je pense que le JP6 lui-même est fabuleux, en raison des fonctions de split et de mémoires (qui vous permet d'appeler n'importe quelle paire de patchs préprogrammés), et me permet de produire des motifs polyphoniques de qualité professionnelle et très complexes avec juste un seul synthétiseur.
"Pour un lead monophonique j'ai décidé de m'accrocher à un Korg MS20 que j'ai depuis un moment, parce qu'il a un ou deux sons sympas et qu'il rend bien sur scène avec son look à l'ancienne. En tout cas, je peux pas vraiment améliorer ça sans dépenser beaucoup d'argent (I can't really improve on it without spending a lot of money).
"À l'avenir, j'ai l'intention d'acquérir un autre synthé polyphonique, et j'ai été impressionné par les sons des oscillateurs numériques très stables du Juno 106, même si j'aimerais vraiment un Yamaha DX7 malgré le fait que tout le monde semble en avoir un de nos jours" .
EASTERN TOUCH
Comment Ash pense-t-il que la musique indienne qui a influencé ses débuts, a été intégrée dans son utilisation des synthétiseurs ?
"Il ne fait aucun doute qu'être indien m'a donné un angle légèrement différent dans la musique que je produis. La "touche orientale" semble inhérente à ma musique, même si la plus grande influence vient toujours de Tangerine Dream et je voudrais remercier Chris Franke pour toute son aide. Je veux me procurer des chips de tabla (conga indienne) pour les Drumtraks et voir ce qu'on peut en faire, car les rythmes indiens sont beaucoup plus complexes que les rythmes occidentaux. La plupart de mes nouvelles compositions sont orientées vers le rythme : ça fait vraiment "paysages extraterrestres" tout le temps, mais c'est un peu comme vivre à la fin des "années 60 ou au début des années 70". Peut-être est-ce trop expérimental - je pense que cette époque est vraiment révolue maintenant, même si Stockhausen et d'autres seraient sans doute en désaccord".
Bien qu'Ash prévoie plus d'enregistrements à l'avenir, son principal effort musical jusqu'à présent a été axé vers la performance en live, au cours de laquelle les instruments sont confrontés à un véritable test.
"J'ai découvert à quel point les concepteurs d'instruments de musique collaborent peu avec les musiciens. Même à mon niveau relativement simple, je trouve de légers inconvénients - par exemple avec la façon dont le MSQ700 fonctionne, comme ne pas pouvoir réattribuer le canal MIDI d'une séquence une fois que vous l'avez écrite. Je peux maintenant comprendre pourquoi Tangerine Dream et Klaus Schulze utilisent autant d'équipements sur mesure.
"J'ai fait une demi-douzaine de concerts en solo dans divers collèges et j'ai également joué au Festival Of Mind, Body and Spirit au Parc d'exposition de l'Olympia avec Mark Jenkins et un autre synthésiste du nord de Londres, Pete Beasley. Parfois, quand le matos partait en sucette, je me demandais alors pourquoi je le faisais, mais en fin de compte, la plupart de mes concerts se sont avérés à la fois encourageants et personnellement satisfaisants".
La plupart des musiciens en viennent au point où ils veulent sortir quelque chose sur vinyle, et Ash a récemment mis en place des plans pour le faire en collaboration avec MM. Jenkins et Beasley susmentionnés. Leur nouveau label, qui n'a pas de nom au moment de mettre sous presse, commencera par publier un album de compilation avec les trois artistes avant de sortir des albums individuels pour chacun. Alors que les deux autres se concentrent sur les domaines les plus explorés de la musique synthétique, Ash Prema est déterminé à ouvrir un territoire auparavant uniquement visité par Monsoon, Sheila Chanda et le label Indipop. Et, comme il l'a découvert, des choses assez merveilleuses se produisent lorsque vous combinez le meilleur de l'Est avec le meilleur de l'Ouest.
Coramel
6623
Modérateur·trice généraliste
Membre depuis 22 ans
Merci beaucoup pour ce partage 
Je ne connaissais pas particulièrement, j’ai trouvé cela très interessant. Malgré parfois les approximations techniques (mais c’était courant à l’époque, style "oscillateurs numériques sur le Juno 106", il était plus difficile de s’informer).
Dommage que le son ne soit pas de meilleure qualité, il y a des choses très interessantes sur les vidéos dont certaines rappellent des souvenirs.
Je ne connaissais pas particulièrement, j’ai trouvé cela très interessant. Malgré parfois les approximations techniques (mais c’était courant à l’époque, style "oscillateurs numériques sur le Juno 106", il était plus difficile de s’informer).
Dommage que le son ne soit pas de meilleure qualité, il y a des choses très interessantes sur les vidéos dont certaines rappellent des souvenirs.
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kosmix
46787
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Maxxou32
5428
Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
Coramel
6623
Modérateur·trice généraliste
Membre depuis 22 ans
Citation de kosmix :
Quand les premiers Junos sont sortis Roland les a présentés comme ses premiers synthétiseurs numériques, avantage des DCO : la stabilité de l'accordage. Effectivement le son reste analogique mais le contrôle est numérique et c'était alors un argument commercial.
Oui, tu as tout à fait raison.
Citation de Maxxou32 :
Notre ami Vilak nous a encore trouvé une pépite !…
Tu as tout a fait raison aussi
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