Sujet [SONDAGE] Différentes solutions de mastering
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- 2 b (31 - 25%)
- 3 c (29 - 23%)
- 4 d (16 - 13%)
laurend
Y figurent:
- un mastering entièrement réalisé avec du hardware
- un mastering entièrement réalisé avec des freeware
- un mastering entièrement réalisé avec des plug-ins payants
- un mastering entièrement réalisé par un algorithme sans intervention humaine
Le mix
Solution A
Solution B
Solution C
Solution D
Message de modération :
Les versions masterisées sonnent nettement plus fort que la version "mix", donc prenez la peine d'ajuster votre niveau d'écoute pour ne pas vous exploser les tympans
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
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globule_655
Le mastering ne sert pas a mettre plus fort!
Et on est tout à fait d'accord là dessus. Il n'en reste pas moins vrai que le client attend (trop) souvent que le mix sonne aussi fort après mastering que le dernier kanye west ou autre, surtout quand ce client est un label.
Il y a toujours cette petite phrase des execs ou des A&R : "hmmm oui c'est top mais je me demande s'il ne manque pas quelques dB pour être compétitifs". C'est quasi systématique donc on fournit le meilleur mix possible et, si le client demande plus de niveau, on confie tout ça à un ingé mastering compétent pour éviter qu'un autre bozo vienne coller un compresseur ou un limiteur sur notre mix et tout ruiner.
Dans mon cas (et pour n'importe qui ayant un minimum d'estime pour son travail, normalement), il est hors de question qu'un compresseur ou un limiteur soit ajouté sur mon mix à moins que JE ne l'ai décidé. Auquel cas, ce son fait partie intégrante du mix et découle d'un choix artistique. Mon ingé mastering à les outils et les compétences pour rendre mon mix plus fort sans cela et surtout, sans le modifier.
En dehors de ça, l'unique but du mastering est de faire en sorte que l'impact créé au mix se transmette partout de la même manière en fonction du support de diffusion choisi.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
[ Dernière édition du message le 28/12/2013 à 19:26:11 ]
laurend
S'il n'est pas question d'être compétitif en terme de niveau, compresseur et limiteur ne sont pas obligatoires. Si ce n'est pas le cas, un ingé de mastering compétent saura en faire bon usage. La production musicale est majoritairement une collaboration simplement parce que la même personne réunit rarement tous les talents et compétences nécessaires. Le côté "c'est mon mix" est une vision très naïve des choses.
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[ Dernière édition du message le 28/12/2013 à 19:40:10 ]
globule_655
Un ingé mastering a beau être le plus compétent du monde, placer un compresseur ou un limiteur sur un mix va changer les balances et le comportement du mix et donc l'impact créé, ce qui n'est absolument pas souhaitable.
Il est normal de protéger son travail car justement il a été réalisé en collaboration avec toute l'équipe créative. Le travail créatif s'arrête à la fin du mix, pas au mastering. D'où ma position. Ce n'est pas "c'est mon mix", c'est "voici l'aboutissement de la vision de l'artiste." Le client engage le mixeur pour sa capacité à atteindre ledit aboutissement. Les décisions à prendre pour y arriver sont donc les siennes, il n'est pas question de dire au client : "bon pour l'instant c'est pas au top mais tu verras, après le mastering ça va décoiffer"
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
[ Dernière édition du message le 28/12/2013 à 20:23:29 ]
rroland
Le côté "c'est mon mix" est une vision très naïve des choses.
+ 1
placer un compresseur ou un limiteur sur un mix va changer les balances et le comportement du mix et donc l'impact créé
Et tout mixeur un peu expérimenté le sait, et anticipe (en principe) cela. Hormis rares exceptions, le mastering actuel utilisera toujours un compresseur et un limiteur
il n'est pas question de dire au client : "bon pour l'instant c'est pas au top mais tu verras, après le mastering ça va décoiffer"
Absolument...la difficulté actuelle est de faire comprendre qu'un bon mix ne sonne pas fort...il sonne, c'est tout. De plus en plus de clients viennent râler en disant "mon mix ne sonne pas aussi fort que le CD de machin". On est plus dans un problème d'éducation...
Darkmoon
Le nombre de votants ne permettra jamais de conclure à quoi que ce soit d'autre si ce n'est qu'il existe des subjectivités communes plus rependues que d'autres. Plusieurs l'ont dit : il est pratiquement impossible d'éliminer tous les biais potentiels pour ce genre d'expérience!
Mais que reste-t-il donc alors à constater? La possibilité! Et uniquement cela! En réalité, la seule chose qu'il nous importe vraiment (et qu'il nous est possible de constater) de savoir, c'est de savoir si la possibilité de confondre ou d'apprécier différents résultats (à tort ou à raison) est principalement anecdotique ou plutôt courante. Donc, à partir du moment où l'un des Masters proposés ne l'emporte pas avec une écrasante majorité, nous pouvons raisonnablement en conclure que, parmi une centaine de personnes relativement habituées à tenter de discerner des différences sur le plan sonore, il est tout à fait possible de préférer l'une ou l'autre des versions présentées, point barre!
À moins de comparer les résultats des différents Masters avec des outils d'analyse de dynamique, de spectres, etc., et de déterminer des critères (qui seront de toute façon, eux aussi, subjectifs), prétexter ne rien pouvoir en conclure à cause des biais est une erreur pour ce genre d'expérience qui concerne essentiellement « les goûts et les couleurs ». Les 4 Masters pourraient très bien être parfaitement identique et présenté de manière à éviter tout biais « de présentation », que certains y verraient quand même des différences.
Je pense donc qu'il est tout à fait raisonnable de conclure que dès lors qu'un Master est réalisé consciencieusement par quelqu'un de compétent, peu importe les outils employés, le résultat à de fortes probabilités de plaire à plusieurs personnes, même parmi des auditeurs « avertis ». Et c'est tout ce qui importe de savoir à mon humble avis.
On peut bien se mettre la tête dans le sable et prétexter tous les biais possibles et imaginables, mais je pense que cela fait maintenant quelques années que nombre d'expériences démontrent que les différences de « qualités » entre les différents outils qu'il nous est possible d'utiliser de nos jours ne sont plus ce qui a le plus d'incidence sur le résultat final (ou l'appréciation potentielle) lorsque le travail est effectué convenablement par un mec compétant!.
Reposez-vous la question : la possibilité de confondre ou d'apprécier différents résultats (à tort ou à raison) est principalement anecdotique ou plutôt courante?
Voilà tout ce qui importe de savoir!
My 2¢
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
Jean Bonbeurre
Petite question sur un protocole de tests pour comparer des outils (ici plug free, plug sous licence, hard et algo) :
- Partir d'un même mix
- Avoir des outils équivalent (comprendre avoir un EQ para dans chaque type d'outils, un comp et reverb par exemple)
- Faire un premier master (ou pré) avec l'outils avec lequel on s'y sent le mieux.
- Reproduire les corrections sur les autres outils
- Comparer les rendus.
Serait-ce un test probant pour comparer les outils ?
On comparerait à son appréciation personnelle (celui qui me plait le plus).
Par ces tests, le master est fait qu'une fois, avec les outils préférés, de ce fait, la fatigue ne rentre plus en jeux, le temps passés sur différents outils.
Qu'en pensez-vous ?
Oh U m4d ?
Anonyme
C'est très peu...
Mais c'est bien pour un site spécialisé en véhicules de collection...
Darkmoon
Qu'en pensez-vous ?
Lorsqu'on teste un médicament par exemple, l'effet placebo (aspect subjectif) joue un rôle, mais il est extrêmement rare que ce dernier effet soit plus déterminant que l'agent actif testé, en ce qui concerne des maladies d'origine non psychosomatique. Sauf que pour la musique et son appréciation, c'est tout le contraire! L'effet placebo (l'aspect subjectif) est en réalité ce qui a le plus d'incidence et est donc ce qui est le plus déterminant en ce qui concerne l'appréciation ou non du produit fini (suffit d'avoir déjà assisté aux débats entre les membres d'un même groupe concernant un même mix ou Master, entre autres). Par conséquent, s'attarder à éliminer les biais (de toute forme d'art), c'est éliminer ce qui permet l'appréciation et ce qui fait justement que nous n'avons pas tous les mêmes préférences. En éliminant les biais (dans un contexte où les « goûts et les couleurs » font tout), il ne devient plus pertinent de partager ses préférences parce qu'on dénature (et, paradoxalement, on se retrouve donc à biaiser), les conditions normales et habituelles dans lesquels nous écoutons tous de la musique (avec tous les biais qui opèrent et qui contribuent donc à orienter nos préférences).
C'est pourquoi j'avais parlé (il y a quelque mois) de l'importance de savoir ce que l'on teste, précisément. Ce genre de sondage ne nous permet pas de savoir si les préférences sont dues à des trucs plus ou moins objectifs, car nous savons déjà tous (la science) que ce n'est pas le cas. Il permet juste d'observer si certaines différences semblent avoir atteintes le degré de subtilité requise pour permettre au biais et à la subjectivité de bien faire le reste du boulot (contrairement à il y a 15 ans, où malgré la subjectivité, un mix/Master fait entièrement ITB aurait difficilement pu confondre autant de gens). Donc, à partir du moment où l'on observe que des mecs expérimentés en MAO (donc plus pointilleux que des auditeurs lambda) ne préfèrent pas tous le même résultat, la preuve est donc faites qu'il est devenu possible (de nos jours), peu importe les outils utilisés, d'obtenir des résultats équivalent (ou qui satisferont des auditeurs exigeants.) peu importe les outils utilisés.
Peu importe combien ils sont à répondre (l'aspect de la représentativité), à partir d'un instant t (dans le cours de l'évolution des outils de traitement audio), où l'on constate que des professionnels (et des utilisateurs avertis) n'arrivent plus à distinguer qu'est-ce qui a été traité avec quoi et que tous ne préfèrent pas le même résultat, ben c'est un sacré indice!
En prenant en considération les centaines d'expériences similaires à celle-ci et ayant cours depuis quelques années sur différents sites dédiés à la MAO (et ayant tous des résultats similaires), la somme fait donc office de méta-analyse statistique et indique donc une tendance certaine. C'est tout ce qu'il nous est possible de constater à mon avis.
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
[ Dernière édition du message le 29/12/2013 à 05:39:41 ]
globule_655
Et tout mixeur un peu expérimenté le sait, et anticipe (en principe) cela.
On ne peut pas anticiper les modifications engendrées par un outil qu'on ne possède pas, et c'est bien le problème. Un bon mixeur doit fournir un résultat, pas une approximation.
Sans compter que si on possédait l'outil en question (qui modifie les balances, rappelons le), il n'y aurait aucune raison valable de l'enlever du mix puisqu'il en ferait partie intégrante et ses réglages, du coup, n'auraient pas vocation à être modifiés.
Le problème est que beaucoup d'ingé mastering ne respectent pas le travail effectué avant eux et tentent de forcer leur esthétique dans un produit fini.
La différence entre un bon mastering et un autre est que dans le premier cas, en entendant quelque chose qui le tracasse, l'ingé mastering va se tourner vers le mixeur pour demander "est-ce voulu ou non ?" pendant que le second va "corriger la faute".
Hormis rares exceptions, le mastering actuel utilisera toujours un compresseur et un limiteur
Et pourtant, sans mentionner ma propre expérience, je peux penser à un certain nombre de personnes dont les mixes ne verront jamais un compresseur ou un limiteur au mastering sous peine de rejet immédiat : Ron St Germain, William Wittman, Eric Sarafin, Joe Barresi... pour ne citer qu'eux et rien que ces 4 là sortent un bon nombre de mixes chaque année avec, eux aussi, ce problème de "on veut le même mix, plus fort". Dans ce but, le clipping est bien plus respectueux du mix et permet de monter le niveau d'un mix sans les effets secondaire d'un compresseur et/ou d'un limiteur (batteries enfoncées, nuances atténuées, réverbes remontées, pompage... etc etc)
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
laurend
Dans ce but, le clipping est bien plus respectueux du mix et permet de monter le niveau d'un mix sans les effets secondaire d'un compresseur et/ou d'un limiteur (batteries enfoncées, nuances atténuées, réverbes remontées, pompage... etc etc)
Il est certain que si l'audio est clippé au mixage, il ne reste plus rien à faire au mastering !
Le clipping s'il donne les résultats que tu décris sur le monitoring utilisé pour son réglage est techniquement suicidaire puisqu'il n'y a AUCUN moyen de prédire le résultat sur un autre système de diffusion.
Pour reformuler ce que tu écris: "Je préfère détruire moi-même mon mix plutot que de laisser une chance à quelqu'un d'améliorer les choses".
Un professionnel sait ne pas confondre problèmes d'ego et problèmes techniques.
MaximalSound.com
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Démo SoundCloud
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[ Dernière édition du message le 29/12/2013 à 11:10:59 ]
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