Sujet La finalité de l'art.
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Anonyme
17065
Sujet de la discussion Posté le 26/07/2006 à 10:47:25La finalité de l'art.
En partant du postulat suivant:
« L’art s’accomplit et s’achève isolément. En ce sens, il ne tends vers aucun but mais trouve sa plénitude en lui-même, dans l’instant qui surgit et qu’il approfondit jusqu’à son fondement éternel. »
Kuki Shuzo conférence « Le temps en Orient »
On peut se demander si la finalité de l’art est d’être présenté/exposé au public ?
Dans nos sociétés occidentales surmédiatisées c’est tellement évident qu’on ne se pose plus la question. Avant l’art lui-même existe déjà le projet de sa diffusion et/ou de sa médiatisation.
Qu’est-ce qui motive donc notre création ?
L’art ou l’envie de le rendre publique ?
Dans le premier cas, une fois l’œuvre crée trouvant, selon l’argument de Kuki Shuzo, « sa plénitude en lui/elle-même », est-il nécessaire de la diffuser ?
Dans le second cas ne masque-t-elle une intention autre que l’art lui-même ?
Pour résumer, faire de l’art chez soi et pour soi n’est-il pas suffisant ?
A-t-on besoin de la reconnaissance de nos amis, parents, de notre conjoint(e), du grand ou du petit public, des spécialistes, des médias pour
« valider » nos œuvres (et donc un peu du sens de notre vie) en tant qu’objet artistique ?
« L’art s’accomplit et s’achève isolément. En ce sens, il ne tends vers aucun but mais trouve sa plénitude en lui-même, dans l’instant qui surgit et qu’il approfondit jusqu’à son fondement éternel. »
Kuki Shuzo conférence « Le temps en Orient »
On peut se demander si la finalité de l’art est d’être présenté/exposé au public ?
Dans nos sociétés occidentales surmédiatisées c’est tellement évident qu’on ne se pose plus la question. Avant l’art lui-même existe déjà le projet de sa diffusion et/ou de sa médiatisation.
Qu’est-ce qui motive donc notre création ?
L’art ou l’envie de le rendre publique ?
Dans le premier cas, une fois l’œuvre crée trouvant, selon l’argument de Kuki Shuzo, « sa plénitude en lui/elle-même », est-il nécessaire de la diffuser ?
Dans le second cas ne masque-t-elle une intention autre que l’art lui-même ?
Pour résumer, faire de l’art chez soi et pour soi n’est-il pas suffisant ?
A-t-on besoin de la reconnaissance de nos amis, parents, de notre conjoint(e), du grand ou du petit public, des spécialistes, des médias pour
« valider » nos œuvres (et donc un peu du sens de notre vie) en tant qu’objet artistique ?
Projet Xion
2685
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
151 Posté le 23/08/2006 à 16:53:56
Le problème c'est que la finalité de l'art n'est pas la même suivant que l'on est artiste (créateur de l'oeuvre) ou spectateur (demandeur).
- Pour l'artiste je dirai que c'est avant tout se faire plaisir et accessoirement faire plaisir aux autres.
- Pour le spéctateur c'est forcément plus passif mais pas forcément moins intense.
Bon c'est très subjectif tout ça finalement.
- Pour l'artiste je dirai que c'est avant tout se faire plaisir et accessoirement faire plaisir aux autres.
- Pour le spéctateur c'est forcément plus passif mais pas forcément moins intense.
Bon c'est très subjectif tout ça finalement.
Head Minerve
9832
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
152 Posté le 23/08/2006 à 20:59:52
Citation : ce qu'on appelle art n'est que la partie visible, la manifestation d'un combat, d'une tension interne,
J'aime bien cette expression !
Projet Xion> Tout à fait, c'est pourquoi je vois dans l'art plusieurs finalités, selon l'individu, qui l'observe, le contemple (sens variés hein).
Cependant, ceci est une vision humaine, en dedans de notre compréhension (pareil, sens éthymologique).
De ce fait, je pense d'un autre côté que l'art a une finalité unique aussi, au-delà de l'égocentrique appropriation de l'homme, ou de l'Homme. Mais ça, un homme normal (c'est-à-dire tout le monde sauf des extra-terrestres)ne peut pas le ressentir(c'est pas le mot).
Dans le sens où inévitablement, ça nous dépasse, petits penseurs que nous sommes.
Je suis d'accord avec le lien social que tu fais slon, même des analystes sociologues doivent constater le rôle de liaison et d'évolution de toutes les minorités dans une société quelle qu'elle soit.
comprachicos
78
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 18 ans
153 Posté le 23/08/2006 à 21:12:10
Le topic s'intitule "finalité de l'art", c'est de cela dont je parle et dont parle le monsieur cité au début: « L’art s’accomplit et s’achève isolément. En ce sens, il ne tends vers aucun but mais trouve sa plénitude en lui-même, dans l’instant qui surgit et qu’il approfondit jusqu’à son fondement éternel. »
L'art trouve sa plénitude en lui-même: n'a d'autre but qu'être ce qu'il est. N'a d'autre but qu'être. Cette "tension" à être habite l'être humain et il utilise l'art (compris comme procédé, ensemble de technique)à cette fin, comme "un subterfuge pour être" (Rilke). Il s'agit de réaliser l'humanité en soi, ce qui pour beaucoup ne signifie pas grand chose, j'en suis bien conscient, d'ou le caractère vain de mes interventions. Si définir l'art se révèle un exercice périlleux c'est simplement parce qu'on ne parvient pas à en saisir le moteur qui est la souffrance, et son essence qui est le désir de dépasser/transcender cette souffrance. Du point de vue de cette souffrance et de ce désir de dépassement/transcendance, la question de la diversité culturelle ne se pose plus: nous sommes tous et à toutes époques les mêmes sous un même soleil. Ici, "comprendre le monde" est à entendre au sens physique d' "inclure le monde", "nous ne sommes pas au monde" dit Rimbaud, il s'agit alors de mettre un terme à cette séparation.
Par la suite, la création de la culture comme tu la comprends (la notion d'oeuvre comme étant la somme des efforts visibles d'un artiste) est incidente et n'a pas vraiment de rapport avec l'art et sa finalité. La véritable oeuvre d'un artiste et d'un homme, c'est lui-même, le degré de pouvoir/ maitrise auquel il est parvenu, de ce point de vue l'oeuvre et l'artiste ne font qu'un, et l'artiste est l'homme accompli.
Hors de ces considérations, la question du rapport au public/diffusion des oeuvres est accessoire car elle regarde chacun pour les raisons invoquées dans mon post précédent. Il est inutile d'en parler, on n'en parle d'ailleurs que parce que l'essentiel échappe à la perception. On n'est pas encore dans l'art mais dans un "esthétisme abstrait", c'est à dire séparé du corps (=perception de la souffrance).
"Quand nos ancetres faisaient du symbolisme, ce n'était pas de l'abstraction poetique, c'était une représentation du monde"
Une représentation est une abstraction, ensuite qui décide de son appartenance ou non à la poésie? Selon toi cela est déterminé par le fait qie les fins poursuivies sont utilitaires (=servir la communuauté), mais en fait tu n'en sais rien.
L'art trouve sa plénitude en lui-même: n'a d'autre but qu'être ce qu'il est. N'a d'autre but qu'être. Cette "tension" à être habite l'être humain et il utilise l'art (compris comme procédé, ensemble de technique)à cette fin, comme "un subterfuge pour être" (Rilke). Il s'agit de réaliser l'humanité en soi, ce qui pour beaucoup ne signifie pas grand chose, j'en suis bien conscient, d'ou le caractère vain de mes interventions. Si définir l'art se révèle un exercice périlleux c'est simplement parce qu'on ne parvient pas à en saisir le moteur qui est la souffrance, et son essence qui est le désir de dépasser/transcender cette souffrance. Du point de vue de cette souffrance et de ce désir de dépassement/transcendance, la question de la diversité culturelle ne se pose plus: nous sommes tous et à toutes époques les mêmes sous un même soleil. Ici, "comprendre le monde" est à entendre au sens physique d' "inclure le monde", "nous ne sommes pas au monde" dit Rimbaud, il s'agit alors de mettre un terme à cette séparation.
Par la suite, la création de la culture comme tu la comprends (la notion d'oeuvre comme étant la somme des efforts visibles d'un artiste) est incidente et n'a pas vraiment de rapport avec l'art et sa finalité. La véritable oeuvre d'un artiste et d'un homme, c'est lui-même, le degré de pouvoir/ maitrise auquel il est parvenu, de ce point de vue l'oeuvre et l'artiste ne font qu'un, et l'artiste est l'homme accompli.
Hors de ces considérations, la question du rapport au public/diffusion des oeuvres est accessoire car elle regarde chacun pour les raisons invoquées dans mon post précédent. Il est inutile d'en parler, on n'en parle d'ailleurs que parce que l'essentiel échappe à la perception. On n'est pas encore dans l'art mais dans un "esthétisme abstrait", c'est à dire séparé du corps (=perception de la souffrance).
"Quand nos ancetres faisaient du symbolisme, ce n'était pas de l'abstraction poetique, c'était une représentation du monde"
Une représentation est une abstraction, ensuite qui décide de son appartenance ou non à la poésie? Selon toi cela est déterminé par le fait qie les fins poursuivies sont utilitaires (=servir la communuauté), mais en fait tu n'en sais rien.
Head Minerve
9832
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
154 Posté le 23/08/2006 à 21:27:16
Citation : L'art trouve sa plénitude en lui-même
Oui, et l'homme trouve sa plénitude dans son appropriation de l'art entre autre, je parle que de ce sujet).
Ce n'est pas parce-que l'art est par essence et vit sans l'homme qu'il est mal de s'approprier l'art pour s'en servir à ses fins (personnelles ou altruistes).
Enfin, je cadre ça, car je ne crois pas que Shuzo exprime le fait que l'humain est ingrat de s'approprier l'art, il dit juste à travers cette citation en tout cas, que l'art vit par lui-même.
Mais je serai intéressé de lire toute sa réflexion, savoir s'il a certains côtés extrêmes dans sa vision, car cette phrase prise comme ça, ne reflète as forcément bien l'esprit du type.
Anonyme
17065
155 Posté le 23/08/2006 à 22:19:58
Comprachicos> Super ton intervention.
Par conte la souffrance comme moteur de l'art, bof !!!
Head> toujours une excellente intuition.
Je ne sais pas si sa conférence sur l'Orient à été éditée, mais de Shuzo je t'invite à lire La structure de l'iki éditée aux P.U.F collection Libelles.
Par conte la souffrance comme moteur de l'art, bof !!!
Head> toujours une excellente intuition.
Je ne sais pas si sa conférence sur l'Orient à été éditée, mais de Shuzo je t'invite à lire La structure de l'iki éditée aux P.U.F collection Libelles.
comprachicos
78
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 18 ans
156 Posté le 23/08/2006 à 22:51:59
Souffrance=tension interne. Une tension interne (la manifestation physique du désir, l'excitation sexuelle par exemple) est douloureuse. La tesnion se résoud comme elle peut, sous forme d'oeuvre, de rêves ou de crises, ou d'autres choses. Plus on garde en soi la tension, plus elle augmente, plus la forme sous laquelle elle s'évacue est épurée (Nietzsche parle de spiritualiser, la psychanalyse parle de sublimer, les deux ne sont pas assimilables).
C'est ainsi.
Tu vas chercher la fille afin de mettre fin à une douleur (plaisir=cessation de la douleur). La douleur est le moteur le plus puissant, et en fait c'est même le seul. Ce n'est pas tant que la douleur soit le moteur, mais voilà, le corps souffre, il souffre d'une limitation et il s'efforce de repousser cette limite. Sans cette limite, sans cette douleur, il n'y a pas d'art possible. Mais la douleur n'est pas à entendre comme une objection, elle n'est en fait qu'un infime détail, ce par quoi se manifeste la mécanique psycho/physique qui donne vie à la pensée aussi bien qu'à l'art. On a pris l'habitude de la considérer comme une objection, mais elle n'est réellementr qu'un détail, c'est un caprice humain de voir en elle une ennemie.
L'art ne vit pas sans l'homme, quelle drôle d'idée. Il n'y art que parce qu'il y a homme. En fait être humain= souffrir, et l'art manifeste cela. Tu me dis "bof", mais c'est ainsi pourtant, et il semble que plus on en soit conscient, plus on donne naissance à des oeuvres puissantes.
S'approprier l'art est impossible, ça n'a pas de sens: l'expression artistique résulte d'un jeu de force à l'oeuvre en l'homme, jeu de force dont le principe est, pour le dire avec des mots, un accroissement de l'espace, un élargissement du spectre de la perception, ou une purification de cette dernière. L'art n'existe qu'à travers son action purificatrice/destructrice/régénératrice, on peut bénéficier de ses effets, mais il n'est rien que l'on puisse s'approprier.
C'est ainsi.
Tu vas chercher la fille afin de mettre fin à une douleur (plaisir=cessation de la douleur). La douleur est le moteur le plus puissant, et en fait c'est même le seul. Ce n'est pas tant que la douleur soit le moteur, mais voilà, le corps souffre, il souffre d'une limitation et il s'efforce de repousser cette limite. Sans cette limite, sans cette douleur, il n'y a pas d'art possible. Mais la douleur n'est pas à entendre comme une objection, elle n'est en fait qu'un infime détail, ce par quoi se manifeste la mécanique psycho/physique qui donne vie à la pensée aussi bien qu'à l'art. On a pris l'habitude de la considérer comme une objection, mais elle n'est réellementr qu'un détail, c'est un caprice humain de voir en elle une ennemie.
L'art ne vit pas sans l'homme, quelle drôle d'idée. Il n'y art que parce qu'il y a homme. En fait être humain= souffrir, et l'art manifeste cela. Tu me dis "bof", mais c'est ainsi pourtant, et il semble que plus on en soit conscient, plus on donne naissance à des oeuvres puissantes.
S'approprier l'art est impossible, ça n'a pas de sens: l'expression artistique résulte d'un jeu de force à l'oeuvre en l'homme, jeu de force dont le principe est, pour le dire avec des mots, un accroissement de l'espace, un élargissement du spectre de la perception, ou une purification de cette dernière. L'art n'existe qu'à travers son action purificatrice/destructrice/régénératrice, on peut bénéficier de ses effets, mais il n'est rien que l'on puisse s'approprier.
Head Minerve
9832
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
157 Posté le 23/08/2006 à 23:11:55
Pourtant si. Je ne saurais juger si ceux qui se l'approprient le font pour telle ou telle raison, et si ils dépassent leur situation de soumission face à l'art, mais en tout cas ça existe, en tout cas dans une mesure concrétisée des choses.
On se sert de l'art pour les fins de l'homme, c'est en ça que les finalités de l'art peuvent être vues comme résultant des fins des hommes.
Ok, dans l'absolu et la mystification de l'art, ce dernier nous dépasse et touche notre système sensitif, ou notre coeur. Et on ne s'approprie rien.
La souffrance dans son sens premier est assez ambigüe (du peu que j'ai étudié à l'école), et désignerait le mal comme le bien.
J'ai tendance à me pencher du côté des orientaux et adhérer au fait que l'art n'apporte pas que du plaisir, ne sort pas que de la souffrance, que la beauté est ce qu'il y a de plus sombre comme de plus clair.
Je confonds l'art et la beauté, car je pense qu'ici, ça a lieu d'être mêlé.
Tension interne ne veut pas dire avoir mal. C'est en ça que la souffrance n'est pas forcément soignée par la bienfaisance (j'ai pas les bons mots désolé ).
Si tu relis les pages précédentes, tu peux constater que l'art peut se trouver dans quelquechose de pas créé par l'homme.
On en a pas encore parlé, mais c'est l'homme qui parle d'art, donc on en déduit que l'art existe car l'humain crée ce mot.
Mais ce mot "art" n'est qu'un mot !
La vache ! L'art existe sans doute pour toute entité de l'univers, ou pour Dieu, Ou existe de lui-même. L'homme met un mot comme l'animal mettrait un gémissement ou une sensation, mais qu'on crée ce mot, n'est-ce pas différent que de créer l'art en tant que tel ?
Par là (bien sûr ce post est très absolutiste), je rejoindrais Shuzo : l'art existe avant que l'homme se mette à en créer, et avant qu'il mette un mot dessus.
Par là on se l'approprie, c'est sûr. Sinon on ne le qualifierais pas d'humain, et ne pouvant exister si l'homme n'est pas là pour le nommer.
Tout art ou chose belle (pas forcément de lien là) est ressentie par les autres entités que l'homme, en fait l'homme dans ce sens est un voleur, comme on se réapproprie loe morceau d'un autre, ou qu'on s'influence de gens, de la nature ou autre, on se donne le prétentieux droit d'être les seuls à le faire exister et à le ressentir ???
Beurk ! Je peux pas adhérer à ça... Et vous ?
On se sert de l'art pour les fins de l'homme, c'est en ça que les finalités de l'art peuvent être vues comme résultant des fins des hommes.
Ok, dans l'absolu et la mystification de l'art, ce dernier nous dépasse et touche notre système sensitif, ou notre coeur. Et on ne s'approprie rien.
La souffrance dans son sens premier est assez ambigüe (du peu que j'ai étudié à l'école), et désignerait le mal comme le bien.
J'ai tendance à me pencher du côté des orientaux et adhérer au fait que l'art n'apporte pas que du plaisir, ne sort pas que de la souffrance, que la beauté est ce qu'il y a de plus sombre comme de plus clair.
Je confonds l'art et la beauté, car je pense qu'ici, ça a lieu d'être mêlé.
Citation : Souffrance=tension interne
Tension interne ne veut pas dire avoir mal. C'est en ça que la souffrance n'est pas forcément soignée par la bienfaisance (j'ai pas les bons mots désolé ).
Citation : L'art ne vit pas sans l'homme, quelle drôle d'idée. Il n'y art que parce qu'il y a homme
Si tu relis les pages précédentes, tu peux constater que l'art peut se trouver dans quelquechose de pas créé par l'homme.
On en a pas encore parlé, mais c'est l'homme qui parle d'art, donc on en déduit que l'art existe car l'humain crée ce mot.
Mais ce mot "art" n'est qu'un mot !
La vache ! L'art existe sans doute pour toute entité de l'univers, ou pour Dieu, Ou existe de lui-même. L'homme met un mot comme l'animal mettrait un gémissement ou une sensation, mais qu'on crée ce mot, n'est-ce pas différent que de créer l'art en tant que tel ?
Par là (bien sûr ce post est très absolutiste), je rejoindrais Shuzo : l'art existe avant que l'homme se mette à en créer, et avant qu'il mette un mot dessus.
Par là on se l'approprie, c'est sûr. Sinon on ne le qualifierais pas d'humain, et ne pouvant exister si l'homme n'est pas là pour le nommer.
Tout art ou chose belle (pas forcément de lien là) est ressentie par les autres entités que l'homme, en fait l'homme dans ce sens est un voleur, comme on se réapproprie loe morceau d'un autre, ou qu'on s'influence de gens, de la nature ou autre, on se donne le prétentieux droit d'être les seuls à le faire exister et à le ressentir ???
Beurk ! Je peux pas adhérer à ça... Et vous ?
comprachicos
78
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 18 ans
158 Posté le 24/08/2006 à 00:35:14
Comme j'ai du mal à comprendre ce que tu essaies de dire, car ce n'est pas trés clair, si j'avais envie de discuter je te demanderais d'éclaircir tes propos, d'expliquer comment tu entends telles et telles choses etc. Ce serait communiquer, ce que je m'efforce de faire en évitant d'affirmer gratuitement et en rendant visible les fondements de ma pensée.
J'en conclus que tu parles sans même savoir ce que tu dis, ni ce que tu es, qui quoi comment pourquoi te fait parler, tu t'acroche à un ensemble de croyance qui te semble synthétiser tout le possible, le silence doit être trop impressionant, sans doute. Avec ça, comprendre ce qui se passe autour de toi et te comprendre toi-même devient superflu, ce qui importe c'est d'avoir un avis qui vous procure le sentiment illusoire d'exister.
Ce n'est pas toi en particulier, la plupart des gens procèdent ainsi de toute façon.
Tout cela me donne mal à la tête.
J'en conclus que tu parles sans même savoir ce que tu dis, ni ce que tu es, qui quoi comment pourquoi te fait parler, tu t'acroche à un ensemble de croyance qui te semble synthétiser tout le possible, le silence doit être trop impressionant, sans doute. Avec ça, comprendre ce qui se passe autour de toi et te comprendre toi-même devient superflu, ce qui importe c'est d'avoir un avis qui vous procure le sentiment illusoire d'exister.
Ce n'est pas toi en particulier, la plupart des gens procèdent ainsi de toute façon.
Tout cela me donne mal à la tête.
shenzen
860
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
159 Posté le 24/08/2006 à 01:25:51
On est bien dans le fond du débat, le mal à la tête....
Pour ton avant dernier post comprachicos, je rejoinds la formule souffrance/tension/création, par contre j'ai pas de certitude à ce propos, et même si " l'échec est le fondement de la réussite " tu peux sans nul doute être créatif sans être forcément en pleine turpitude existencielle...ni en crise schizo.
head minerve
Chacun a un avis bien défini de l'art, et pour répondre à ce passage, qui est interpellant, cro-magnon et surtout néanderthal, ces premiers artistes.
J'ai bien "peur" qu'il n'y ait aucune finalité dans l'art.
Concernant la musique j'aime bien ce passage "La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée" [platon]
En finalité c'est ce qui compte
Pour ton avant dernier post comprachicos, je rejoinds la formule souffrance/tension/création, par contre j'ai pas de certitude à ce propos, et même si " l'échec est le fondement de la réussite " tu peux sans nul doute être créatif sans être forcément en pleine turpitude existencielle...ni en crise schizo.
head minerve
Citation :
je rejoindrais Shuzo : l'art existe avant que l'homme se mette à en créer, et avant qu'il mette un mot dessus
Chacun a un avis bien défini de l'art, et pour répondre à ce passage, qui est interpellant, cro-magnon et surtout néanderthal, ces premiers artistes.
J'ai bien "peur" qu'il n'y ait aucune finalité dans l'art.
Concernant la musique j'aime bien ce passage "La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée" [platon]
En finalité c'est ce qui compte
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
160 Posté le 24/08/2006 à 10:52:04
J'ai 30 posts de retard...
En plus, il y a des gens que je ne connais pas encore qui m'ont l'air de dire des trucs 'achement intéressants...
En fait, je poste juste pour dire que je n'aime pas Platon...
En plus, il y a des gens que je ne connais pas encore qui m'ont l'air de dire des trucs 'achement intéressants...
En fait, je poste juste pour dire que je n'aime pas Platon...
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