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Sujet Quelle est la différence entre le jazz et la musique contemporaine.

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Sujet de la discussion Quelle est la différence entre le jazz et la musique contemporaine.

... puisque de toute façon, il suffit de faire n'importe quoi.

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:boire: pour moi aussi ça été un grand choc le sacre du printemps étant jeune, :bravo2:

L'intro du basson qui annonce le printemps , au début du ballet n'étais pas quelque chose de inventé, car Stravinski parle beaucoup dans ses lettres à RAIMU comment il voit les instruments qui feront les parties de ce ballet,en particulier du thème d'ouverture par le basson,

Stravinski avait beaucoup d'humour en plus, une femme forte vient après la 1ère et lui dit "Monsieur Stravinski je suis outrée par votre ballet" et Stravinski lui répond "Madame, dans votre état" :mrg:

Le prélude à l'après midi est vraiment très beau, le tombeau de Couperin de Ravel est d'une grande innovation pour l'époque, le boléro aussi est inoui pour la texture musicale, et l'instrumentation, j'adore les 7 mélodies sur Mallarmé de Ravel,

POur moi aussi Berlioz est un novateur, car c'est lui qui a crée l'orchestre symphonique moderne et il a ajouté dedans des instruments (la harpe en particulier), et son traité de l'orchestre, est toujours actuel, même si il a été bien adapté actuellement,

Satie aussi était intéressant, très contemporain, la maitrise des silences dans son oeuvre est remarquable
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Citation : Satie aussi était intéressant, très contemporain, la maitrise des silences dans son oeuvre est remarquable



Comme Cage.




:fleche:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

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Citation :

L'intro du basson qui annonce le printemps , au début du ballet n'étais pas quelque chose de inventé, car Stravinski parle beaucoup dans ses lettres à RAIMU comment il voit les instruments qui feront les parties de ce ballet,en particulier du thème d'ouverture par le basson,



C'est surtout rhythmiquement que ca m'avait "choque". En fait, a l'epoque, j'avais pas vraiment de culture musicale, j'ecoutais rien, encore bien dans le giron des mes parents a fond dans le classique/conservatoire... Donc je connaissais que le classique "de base", qui n'est pas souvent tres riche rhythmiquement.

par contre, je me suis paye l'histoire du soldat en solfege, j'avais pas trop accroche, c'est le moins qu'on puisse dire. Faudrait que je retente, en fait.

Citation :
Comme Cage.



Cage a toujours considere Satie comme une des grandes figures musicales du XXe siecle, il me semble.
124
Effectivement Cage a une maitrise parfaite des silences, mais Satie est vraiment une influence pour Cage, sans Satie est ce que Cage aurait existé pas sur, :noidea: , Satie est un musicien primordial du XX ème siècle,

l'histoire du soldat c'est pas mal, c'est presque un amusement de la part de Stravinski quand on écoute ces autres oeuvres

+ 1 pour le rythme dans le sacre du printemps, le boléro aussi était très rythmé, comme la danse du sabre de Khatchaturian
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Hors sujet :

Citation : Comme Cage.



:((( C'était juste une blagounette, en rapport avec 4'33...



Clair que pour moi également, l'Histoire du Soldat, j'ai trouvé que ça avait superbement mal vieilli, et que le parler/rythmé du narrateur est vraiment lourdau en général. C'est dommage, je vénère Stravinsky par ailleurs... :??:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

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Satie...faction !

ok ,c'est lourd comme une pierre qui roule ,mais toujours plus marrant que du schoenberg !
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Hors sujet :

Citation : C'est dommage, je vénère Stravinsky par ailleurs...

J'confirme, il m'a contacté d'outre-tombe ce matin pour me dire que tu l'vénèr grave ! :oops2: :volatil:

"To boldly go where no man has gone before."

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Un des plus grandes influences de Cage, c'est le peintre Rauschenberg

Cage et Rauscheberg etait pote. Rauscheberg a utilisé le courant ultra minimal en peinture avec notamment ses White Painting (peinture blanche). Cage n'a fait que reprendre ce principe sur 4.33.

Apres pour Cage, c'est surtout les ecrits qui sont interessants, parce que 4.33 ou As slow as possible( oeuvre qui se joue en 349 année et dont la performance live dure depuis presque 6 ans maintenant) c'est pas ce qu'il y a de plus interessant a ecouter :mrg:
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Ok, j'aime bien vos commentaires, c'est cool ! :boire:

Pour Satie, ce que vous appelez "silence", je le sens plus comme de l'arythmie, le fait que ces morceaux ont pas de tempo, pas de click.
Malgré la structure définie, impossible de l'écrire précisément, contrairement à de la musique contemporaine...
Je jette ça sur le tapis aussi car j'ai des lacunes de solfège... Je lis que le contemporain est écrit, surécrit limite, un peu comme le free jazz, l'improvisation écrite.
Mais d'entendre plusieurs pianistes jouer du Satie, j'ai remarqué que l'interprétation était très libre et étendue.

Alors bon, dans la musique classique en général, l'interprétation laisse libre choix de casser un mouvement, un rythme, une intensité... Mais chez Satie c'est je crois le seul que je connaisse où l'irrégularité de la vitesse est recommandée pour donner de l'effet à ses morceaux. Sinon ça en devient vite banal.

Citation : As slow as possible( oeuvre qui se joue en 349 année


:zzz:

J'ai écouté quelques morceaux de morceaux (!) de Boulez et Henry : faut bien se mettre dans l'ambiance avant quand même ! Les morceaux sur lesquels je suis tombé sont moins poussifs que Xenakis, par exemple. Moins poussif, c-à-d qu'on est pas dedans tout de suite, faut attendre 2/3 minutes pour sentir les effets (je parle de musique hein !).
Enfin voilà mon ressenti brut. :)

Je me disais aussi, en jazz y'a des compositeurs ET des interprèetes connus (reconnus).
En contemporain, les interprètes, heu... ???
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Stockhausen,boulez c'est spécial parfois réussi parfois moins !messaien pareillement !

en jazz je ne sais si c'est révolutionnaire mais le trio ivan milhiet est pas mal !