café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
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tropdeg'
970
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 16/04/2020 à 15:11:05café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.
Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?
Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?
[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]
kravatorf
9930
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
1111 Posté le 19/06/2020 à 22:28:49
gloglo125
2459
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
1112 Posté le 20/06/2020 à 09:57:58
ok, ça c'est effectivement le site du ministère, mais je parle d'un site qui permettait de connaître les listes "approuvées" par les partis mais qui ne veulent pas trop annoncer la couleur histoire de ne pas se faire taguer leurs affiches
'voyez la dune là-bas ?... Ben derrière, y'a les plus belles roses des sables de tout le Niger... Eh ben elle a voulu aller voir !
_d j a n g o
15395
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1113 Posté le 20/06/2020 à 12:08:37
De la sidération dans l'art de la communication politique.
https://twitter.com/RenaudTarlet/status/1273936300786298881?s=20
https://twitter.com/RenaudTarlet/status/1273936300786298881?s=20
Résultats du questionnaire écolo :
kruks
1586
AFicionado·a
Membre depuis 14 ans
1114 Posté le 20/06/2020 à 13:16:41
Sans offense ni agressivité aucune, mais si je voulais juste lire des fils twitter, sans commentaire derrière ni analyse, j'aurais un compte twitter...
Two Beers or not two beers... ?
[ Dernière édition du message le 20/06/2020 à 13:21:13 ]
_d j a n g o
15395
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1115 Posté le 20/06/2020 à 18:16:52
J'aimerais bien commenter mais j'ai peur d'être re-suspendu.
Le gars developpe deux trois sujets tres bien, je trouve.
Le gars developpe deux trois sujets tres bien, je trouve.
Résultats du questionnaire écolo :
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
1116 Posté le 20/06/2020 à 18:19:22
Citation de _d :
J'aimerais bien commenter mais j'ai peur d'être re-suspendu.
Parce que tu sais pas t'y prendre, tu n'avais insulté personne: fais comme JackBrelle, balance des insultes, tu ne prendras que 2 jours de vacances.
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
1117 Posté le 20/06/2020 à 18:22:55
Citation de _d :
J'aimerais bien commenter mais j'ai peur d'être re-suspendu.
Le gars developpe deux trois sujets tres bien, je trouve.
Ben tu peux éventuellement recopier le message plutôt que mettre juste le lien. Tu peux aussi expliquer pourquoi ça / ce qui te semble intéressant dans le message, ou donner des infos sur l’auteur.
kruks
1586
AFicionado·a
Membre depuis 14 ans
1118 Posté le 20/06/2020 à 20:28:48
Bon j'avoue que j'ai fait un peu mon ronchon avec ma réponse précédente.
Ce que ce Renaud Tarlet raconte n'est pas inintéressant, mais ce qui est dommage c'est que ce n'est pas appuyé par des exemples concrets.
Bah moi je trouve qu'il ne développe rien justement... Il dit des choses vagues sans rien de concret. Et bien que ça aille "dans mon sens" politiquement parlant (dans le sens où il fait une critique du pouvoir), ça m'attriste toujours de voir des argumentation qui en fait n'en sont pas.
Et je trouve très limite le sous-entendu (en tout cas c'est comme ça que je l'ai compris) comme quoi les mouvements BLM et autres qui secouent la sphère sociale en ce moment ne seraient qu'une manipulation du pouvoir.
Il est par contre évident que le pouvoir cherche à tout récupérer. Mais ça (j'espère que) c'est pas une découverte.
Dans le registre du décryptage de la comm politique, je trouve les analyses de Clément Viktorovitch (très facilement trouvable sur youtube) beaucoup plus pertinentes.
Ce que raconte ce fil twitter n'a rien de nouveau en fait
Edit : Cela dit twitter c'est très loin d'être le médium idéal pour développer quoi que ce soit, quel que soit le sujet.
Edit2 : Il me paraissait important de préciser que je ne suis pas d'accord avec tout ce que j'ai mis dans ma balise spoiler, tout particulièrement les "exemples" utilisés (d'autres, plus subtils et surtout avérés auraient été plus pertinents). C'était juste pour illustrer mon propos comme quoi ce type de discours n'est pas nouveau. Je vois passer ce texte régulièrement depuis plus de 10 ans.
Ce que ce Renaud Tarlet raconte n'est pas inintéressant, mais ce qui est dommage c'est que ce n'est pas appuyé par des exemples concrets.
Citation :
Le gars developpe deux trois sujets tres bien, je trouve.
Bah moi je trouve qu'il ne développe rien justement... Il dit des choses vagues sans rien de concret. Et bien que ça aille "dans mon sens" politiquement parlant (dans le sens où il fait une critique du pouvoir), ça m'attriste toujours de voir des argumentation qui en fait n'en sont pas.
Et je trouve très limite le sous-entendu (en tout cas c'est comme ça que je l'ai compris) comme quoi les mouvements BLM et autres qui secouent la sphère sociale en ce moment ne seraient qu'une manipulation du pouvoir.
Il est par contre évident que le pouvoir cherche à tout récupérer. Mais ça (j'espère que) c'est pas une découverte.
Dans le registre du décryptage de la comm politique, je trouve les analyses de Clément Viktorovitch (très facilement trouvable sur youtube) beaucoup plus pertinentes.
Ce que raconte ce fil twitter n'a rien de nouveau en fait
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|1| La stratégie de la diversion
Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. "Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux." (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
|2| Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d’abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
|3| La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.
|4| La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.
|5| S’adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? "Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
|6| Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...
|7| Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
|8| Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d’être bête, vulgaire, et inculte...
|9| Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !...
|10| Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. "Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux." (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
|2| Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d’abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
|3| La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.
|4| La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.
|5| S’adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? "Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
|6| Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...
|7| Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
|8| Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d’être bête, vulgaire, et inculte...
|9| Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !...
|10| Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Edit : Cela dit twitter c'est très loin d'être le médium idéal pour développer quoi que ce soit, quel que soit le sujet.
Edit2 : Il me paraissait important de préciser que je ne suis pas d'accord avec tout ce que j'ai mis dans ma balise spoiler, tout particulièrement les "exemples" utilisés (d'autres, plus subtils et surtout avérés auraient été plus pertinents). C'était juste pour illustrer mon propos comme quoi ce type de discours n'est pas nouveau. Je vois passer ce texte régulièrement depuis plus de 10 ans.
Two Beers or not two beers... ?
[ Dernière édition du message le 20/06/2020 à 20:40:31 ]
Anonyme
85
1119 Posté le 20/06/2020 à 22:51:44
Citation :
Je vois passer ce texte régulièrement depuis plus de 10 ans.
Te tortures pas le cortex :La statégie du choc. Merci Naomie Klein.
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
1120 Posté le 20/06/2020 à 22:53:41
Pas merci a tous les gens qui l'ont compris de travers par contre.
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