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Test du Roland FA-06 - FAstoche !

8/10

Après le module Integra-7, Roland décline le moteur sonore du JP-80 dans une nouvelle série de workstations à la fois abordables et très ergonomiques. Alors, mettons les mains partout !

La dernière véri­table works­ta­tion Roland remonte à la série Fantom-G, lancée en 2008. La philo­so­phie de l’époque était de faire un tout-en-un auto­nome qui se passe du monde infor­ma­tique, allant de la synthèse aux pistes audio, en passant par les effets et les séquences, tota­le­ment éditables depuis l’ins­tru­ment. Depuis cette époque, le construc­teur nippon a un peu délaissé la caté­go­rie des synthés, décli­nant des modèles que l’on peut comp­ter sur les doigts de la main, avec ici un clavier avec des pistes audio, là un synthé à base d’ar­ran­ge­ments, qui plus est basés sur une tech­no­lo­gie héri­tée de la série XV elle-même héri­tée de la série JV. Mais en 2011, le Jupi­ter-80 propose un nouveau moteur sonore basé sur la modé­li­sa­tion et les samples. Instru­ment de scène clas­sieux s’il en est, il est ensuite décliné en « petit modèle », le Jupi­ter-50, puis en module bourré de sons, l’Inte­gra-7. La qualité sonore et l’ex­pres­si­vité sont les prin­ci­paux points forts de ces instru­ments. Cette année, la série FA, basée sur le même moteur sonore que l’Inte­gra-7, renoue avec la tradi­tion des Works­ta­tions : au programme, des empi­lages, des effets, des arpèges, des séquences, des phrases samplées, sans oublier les potards et les pads pour jouer tout cela. Dire que nous avons eu beau­coup de mal à en attra­per un est un doux euphé­misme, alors sans plus attendre, jouons ! 

Plai­sir de jouer

Roland FA-06

Le FA-06 est un synthé à clavier de 5 octaves empaqueté dans une coque tout en plas­tique. Légère (moins de 6 kg), la machine inspire toute­fois confiance, avec une bonne rigi­dité et des potards bien ancrés. Le clavier est sensible à la vélo­cité, mais pas à la pres­sion. Les touches sont plus courtes que le « stan­dard » (13 cm contre 13,5 à 14 cm sur la plupart des claviers en plas­tique du studio). Aucun souci pour s’y accou­tu­mer, car la diffé­rence de longueur entre les touches blanches et noires est de 4,8 cm, comme sur la majo­rité des claviers du studio ; de même, la largeur des 5 octaves mesure 83,5 cm, contre 84 cm sur la plupart des claviers du studio (autre­ment dit, 1 % de diffé­rence envi­ron !).

Le clavier du FA-06 est très agréable au toucher : franc, avec une résis­tance agréable, un rebond satis­fai­sant et des touches qui restent dans l’axe quand on les marty­rise ; très supé­rieur selon nous à ce que propose actuel­le­ment la concur­rence dans cette gamme de prix. Il ne lui manque que la pres­sion, qui pourra par exemple être compen­sée par les 2 touches situées au-dessus du stick pitch­bend/modu­la­tion assi­gnables à des modu­la­tions. Le FA-08 est la version 88 touches lourdes « Ivory Feel », pour un poids total de 16 kg.

La machine est plutôt jolie, avec son LCD graphique couleur 5 pouces haute réso­lu­tion très contrasté situé au centre. Le nombre des commandes est assez géné­reux et leur dispo­si­tion faci­lite la prise en main. À gauche, on modi­fie le son en temps réel, à commen­cer par un capteur optique D-Beam cher à la marque, permet­tant de pilo­ter, suivant la posi­tion de la main dans l’es­pace, soit un mini-synthé mono, soit le volume global, soit un para­mètre de synthèse assi­gnable ; il est situé au-dessus du potard de volume. Juste à côté, un ensemble de commandes pour modi­fier les sons ou effets en temps réel, à savoir 6 potards pour pilo­ter 4 lignes de para­mètres : synthèse (filtre, enve­loppe, volume, pan…), EQ, assi­gnables et effets. Idéal pour les perfor­mances temps réel sans entrer dans l’édi­teur. Cette section surplombe quelques touches bien pratiques, permet­tant de sépa­rer/empi­ler deux sons en une seule pres­sion (Split/Dual), de passer en mode multi­tim­bral, de trans­po­ser à l’oc­tave ou par demi-ton ; c’est simple, pratique et effi­cace.

Roland FA-06

Le centre du FA-06 est réservé à la sélec­tion des programmes (Studio Set multi­tim­braux), avec motif de pré-écoute (nos exemples sonores en sont tirés), touche d’ap­pel des favo­ris, banques et 10 touches de caté­go­ries. Le magni­fique écran couleur 5 pouces ne passe pas inaperçu ; il est protégé par un cache en plas­tique un peu souple. On navigue dans les pages de menus à l’aide des 10 touches situées en dessous (dont 6 font office de touches de fonc­tion suivant le contexte d’édi­tion) et les commandes juste à droite (enco­deur alpha-dial, 4 flèches, décré­men­ta­tion/incré­men­ta­tion, Enter/Exit…). Tout à droite enfin, on accède aux trucs qui bougent : arpé­gia­teur, accords program­mables, patterns ryth­miques, tempo (avec écran 3 diodes 7 segments, potard et touche Tap, bien vu !), séquen­ceur (sélec­tion des morceaux, commandes de trans­port) et section sampling. Cette dernière contient 16 pads lumi­neux multi­fonc­tions bien pratiques : appel des banques de samples (4 × 16), déclen­che­ment des samples en temps réel (éclai­rage rouge), coupure des pistes (éclai­rage vert) ou sélec­tion de parties/partiels sonore. Ils parti­cipent au plai­sir de jeu indé­niable avec le FA-06, qui pour le moment réalise le sans-faute… sauf qu’ils ne sont pas dyna­miques, dommage !

Ergo­no­mie excel­lente

Roland FA-06

Avant de tripo­ter un peu plus en profon­deur, jetons un coup d’œil sur l’ar­rière de la machine. D’abord les sorties audio : casque (jack stéréo 6,35), ligne stéréo (2 jacks 6,35 symé­triques, cool !) et Sub (jack 6,35 symé­trique pour sortir un signal isolé d’une piste ou le métro­nome, pratique). Ensuite les entrée audio : mini-jack stéréo (niveau ligne), jack 6,35 mono (réglage du niveau pour guitare ou micro par commu­ta­teur). Puis viennent 3 prises pédales (2 conti­nues + tenue), un duo MIDI, 2 prises USB 2. La première prise USB permet de mettre à jour l’OS, tandis que la seconde permet de véhi­cu­ler le MIDI et l’au­dio, trans­for­mant le FA-06 en carte son stéréo, bravo ! Vient ensuite la borne pour transfo externe type bloc au milieu, sans oublier le lecteur inté­gré SD/SDHC avec son petit cache ; une carte SD 4 Go est four­nie pour stocker programmes, séquences, samples.

Le FA-06 boote en 10 secondes, un point fort pour la scène. La prise en main est immé­diate, pas besoin du mode d’em­ploi (guide de démar­rage rapide fourni, version complète dispo­nible en télé­char­ge­ment) pour faire ses premiers pas. D’au­tant qu’avec les 6 potards de gauche, on peut déjà créer quelques varia­tions sonores à partir des nombreux programmes four­nis.

Roland FA-06

L’édi­tion détaillée se fait en appuyant sur la touche Shift. Selon le mode où l’on se trouve, l’édi­teur s’ouvre et les 6 touches centrales situées sous l’écran permettent de sélec­tion­ner des pages d’édi­tion suivant le contexte. Bien vu ! Navi­guer dans les menus est un véri­table plai­sir, tant les pages sont claires et limpides : graphismes soignés, couleurs appro­priées, navi­ga­tion intui­tive, valeurs expri­mées dans les unités du système inter­na­tio­nal, on applau­dit des deux mains Roland, c’est ce qu’il se fait de mieux en la matière ! Si l’écran avait été tactile, on aurait atteint la perfec­tion. Autre point de réjouis­sance, on peut program­mer un pattern ryth­mique, éditer des sons, entrer dans le séquen­ceur ou encore déclen­cher un sample sans inter­rup­tion du flux créa­tif. Encore un grand bravo pour l’er­go­no­mie de la machine, sans précé­dent sur une works­ta­tion, même celles avec écrans tactiles bien souvent surchar­gées.

Banques de sons

Roland FA-06

Le FA-06 comprend plus de 2000 programmes tirés de l’Inte­gra-7 : tous les sons synthé­tiques « Super­Na­tu­ral », tous les sons PCM du XV-5080 et une partie des sons acous­tiques Super­Na­tu­ral, tels que pianos, orgues, basses, cordes, drums… La qualité sonore est excel­lente dans la plupart des domaines. Les pianos acous­tiques sonnent bien dans bon nombre de registres, du plus sombre au plus brillant. Les pianos & claviers élec­triques sont très expres­sifs et béné­fi­cient de l’ex­cellent proces­seur de multi-effets inté­gré. Les orgues sont parti­cu­liè­re­ment soignés et décli­nés dans un tas de modèles, à tran­sis­tors ou roues phoniques, qui devraient conve­nir à tout le monde. Nous avons parti­cu­liè­re­ment appré­cié les basses et guitares, qui utilisent diffé­rentes arti­cu­la­tions suivant le phrasé de l’in­ter­pré­ta­tion ; là aussi la section d’ef­fets apporte un grain très agréable. Les ensembles de cordes sont corrects, sans être renver­sant ; Kurz­weil fait mieux dans le domaine des sons orches­traux.

Pour les cuivres et les bois (unique­ment dispo­nibles en PCM), nous avons parti­cu­liè­re­ment appré­cié les instru­ments solos, très soignés, avec là encore diffé­rentes arti­cu­la­tions de jeu. Les percus­sions acous­tiques offrent de nombreuses varia­tions réalistes ; quant aux drums élec­tro­niques, ils reprennent les fleu­rons de la marque avec une patate indé­niable. Enfin, les sons de synthèse sont légion ; les basses, leads ou nappes sont de très haut niveau, avec des émula­tions de machine vintage pres­ti­gieuses : Moog, SCI, Oberheim, sans oublier une belle pano­plie de machines Roland, JP-8, Juno-106, SH-101, TB-303, VP-330… Les empi­lages et programmes multi­tim­braux sont de mise, avec ici un arpège, là un motif ryth­mique avec ses varia­tions, sur lesquels on ajoute une séquence ou des samples à la volée. On sent la puis­sance de la section d’ef­fets, permet­tant de trai­ter chaque son de manière indé­pen­dante. Qualité sonore au rendez-vous, belle homo­gé­néité globale, bravo ! 

1 Piano A1A2
00:0000:31
  • 1 Piano A1A2 00:31
  • 2 Piano Rock 00:27
  • 3 Piano HkyTky 00:14
  • 4 Piano E76 00:33
  • 5 Piano E73 00:33
  • 6 Reed 00:43
  • 7 Clav 00:47
  • 8 Organ Jazz 00:56
  • 9 Organ Rock 00:54
  • 10 Bass A 00:36
  • 11 Bass E 01:14
  • 12 Bass S 02:26
  • 13 Guitar A 01:46
  • 14 Guitar E 01:46
  • 15 Strings 01:46
  • 16 Orches­tra 00:56
  • 17 Brass 00:51
  • 18 Winds 02:24
  • 19 Vocal 02:00
  • 20 Synth Poly 04:17
  • 21 Synth Mono 01:46
  • 22 Drums A 01:35
  • 23 Drums E 01:39
  • 24 Multi 01:37

Studio Sets

Roland FA-06

Le FA-06 évolue toujours en mode Studio Set, qui peut regrou­per jusqu’à 16 parties sonores (Tone). On peut donc rapi­de­ment bascu­ler d’un seul son à une sépa­ra­tion main gauche/main droite, un empi­lage à deux couches, ou plus si néces­saire. Pour cela, il suffit d’as­si­gner les parties 3 à 16 au clavier ou aux pads (pour l’une d’entre elles). Cela se fait très rapi­de­ment en quelques clics, pas la peine de descendre aux fins fonds des menus pour rapi­de­ment se faire un Set multi­tim­bral. Chaque Studio Set comprend des para­mètres globaux (prin­ci­pa­le­ment liés aux contrô­leurs) et des para­mètres liés à chaque partie (tessi­ture, niveau, pano­ra­mique, départs d’ef­fets, assi­gna­tion au clavier/arpège, quelques para­mètres de synthèse, tempé­ra­ment, mode de jeu, réserve de voix, filtres MIDI…). L’édi­teur graphique permet des réglages très rapides. Le FA-06 renferme 64 Studio Sets Presets et 512 Studio Sets utili­sa­teur.

Roland FA-06

Passons main­te­nant à la synthèse. Tout se passe au sein des Tone. On trouve deux prin­ci­paux moteurs de synthèse. Le premier, baptisé Super­Na­tu­ral, est lui-même décom­posé en 3 sous-types : acous­tique (repro­dui­sant les nuances issues du phrasé, des accords ou du jeu, en appe­lant diffé­rents échan­tillons de l’ins­tru­ment imité), synthé­tique (modé­li­sa­tion analo­gique/PCM à base de chaînes oscil­la­teur/filtre/ampli) et drum kit (semblable au sous-type acous­tique, prenant en compte la force de frappe et les répé­ti­tions pour déclen­cher diffé­rents échan­tillons, pour un rendu sonore natu­rel). Le second moteur, baptisé PCM, est décom­posé en 2 sous-types : synthé­tique (jusqu’à 4 couches de PCM passant dans des filtres et des modu­la­tions) et drum kit (kits de percus­sions, avec là aussi jusqu’à 4 couches de PCM, mais cette fois dispo­nible touche par touche). En mémoire Preset, on trouve 100 Tones Super­Na­tu­ral acous­tiques, 1115 Tones Super­Na­tu­ral synthé­tiques, 5 kits Super­Na­tu­ral drums, 897 Tones PCM et 56 drum kits PCM (sans oublier une série sons/kits clas­sés GM2). En mémoire utili­sa­teur, ce sont 128 Tones Super­Na­tu­ral acous­tiques, 512 Tones Super­Na­tu­ral synthé­tiques, 8 kits Super­Na­tu­ral drums, 256 Tones PCM et 32 drum kits PCM. De quoi voir venir ! 

Moteurs Super­Na­tu­ral

Les moteurs Super­Na­tu­ral (acous­tique et drum kit) donnent accès à un nombre très réduit de para­mètres, suivant l’ins­tru­ment repro­duit : par exemple pour les pianos acous­tiques, on accède à la réso­nance de corde, au bruit des marteaux, à la couleur du timbre et à la largeur stéréo ; pour les pianos élec­triques, on peut régler le bruit de relâ­che­ment de touche ; pour les orgues à roues phoniques, on a un accès (graphique) aux 9 tirettes harmo­niques, aux percus­sions, au click et au Leakage ; pour les guitares, ce sont les notes liées, les harmo­niques et la simu­la­tion du Strum­ming quand on plaque un accord ; pour les drums kits, on peut régler indi­vi­duel­le­ment l’ac­cord, l’at­taque, le déclin, le niveau, le pano­ra­mique, les départs chorus/réverbe, la varia­tion et le routage vers la section compres­seur + EQ, pour chacun des 62 sons consti­tuant le kit… le para­mètre varia­tion concerne le mode de jeu de la percus­sion (normal, fla, roule­ment, bruit de caisse, etc.), permet­tant un réalisme accru. Contrai­re­ment au Kronos, les effets souvent liés à certaines modé­li­sa­tions ne sont pas inté­grés (genre pédales pour les pianos élec­triques ou Leslie pour les orgues).

Roland FA-06

Le moteur Super­Na­tu­ral synthé­tique est quasi compa­rable à celui du JP-80, avec modé­li­sa­tion analo­gique et géné­ra­tion de multi­samples PCM. Au programme, 3 couches indé­pen­dantes oscil­la­teur + filtre + ampli. L’os­cil­la­teur peut utili­ser 7 ondes modé­li­sées (dent de scie, carrée, impul­sion à largeur variable modu­lable, triangle, sinus, bruit, Super­saw) ou l’un des 450 multi-échan­tillons PCM. Les ondes de base ont 3 varia­tions et la Super­saw possède un Detune pour élar­gir le son. Le pitch a sa propre enve­loppe AD bipo­laire. Le filtre est de type multi­mode réso­nant 2 et 4 pôles. On trouve 4 LPF, 1 HPF, 1 BPF et 1 Peak. La fréquence se module par le suivi de clavier et une enve­loppe ADSR dédiée (modu­la­tion bipo­laire). La réso­nance va jusqu’à l’auto-oscil­la­tion, de douce à brutale suivant le mode et le nombre de pôles. Pour la partie ampli, on accède aux para­mètres de pano­ra­mique, niveau, réponse en vélo­cité et enve­loppe ADSR. Pour modu­ler le tout, 2 types de LFO (triangle, sinus, dent de scie, carré, S&H, aléa­toire) avec synchro au tempo global ; ils peuvent agir sur le pitch, le filtre, le volume et le pano­ra­mique. Les deux premières couches de synthèse peuvent s’in­ter­mo­du­ler (anneau et Wave­shape) mais il n’y a pas de synchro. Roland n’a en revanche pas oublié de créer l’in­sta­bi­lité arti­fi­cielle des oscil­la­teurs analo­giques, le mode unis­son (1, 2, 4 ou 8 voix) et le porta­mento. 

PCM clas­siques

Roland FA-06

Les autres moteurs sonores, basés sur la lecture d’échan­tillons, sont compa­rables à ce qu’on trouve à la concur­rence : un Tone PCM est consti­tué de 4 multi-échan­tillons (partiels) que l’on peut combi­ner sur le clavier en tessi­ture et en dyna­mique (avec fondus hauts et bas). L’édi­tion se fait par défi­le­ment pour les 4 partiels, sympa. Chaque partiel a des réglages indé­pen­dants de pitch, filtre et ampli. Le pitch a sa propre enve­loppe 4 temps/5 niveaux modu­lables. Le filtre est multi­mode réso­nant (LPx3, HP, BP, PK), avec fréquence pilo­tée par le suivi de clavier, la vélo­cité et une enve­loppe dédiée 4 temps/5 niveaux (modu­la­tions bipo­laires). Le tout est envoyé dans un ampli avec enve­loppe sépa­rée 4 temps/3 niveaux et pano­ra­mique (avec suivi de clavier, mode aléa­toire). On dispose de 2 LFO assi­gnables, un Step LFO et une matrice de modu­la­tions à 5 sources (CC à défi­nir + 4 switches). C’est clas­sique, mais il ne manque pas grand-chose dans cette section à lecture PCM.

Les drum kits PCM s’étendent sur 88 touches (contre 62 pour leurs confrères Super­Na­tu­ral). Là encore, on a droit à 4 couches PCM combi­nables suivant la vélo­cité (avec fondus haut et bas). Les para­mètres de synthèse sont un peu moins nombreux que dans le mode PCM Tone (pitch, filtre multi­mode et ampli avec 3 enve­loppes dédiées, pas de LFO) et communs aux 4 couches. Chaque note dispose de ses propres départs chorus/réverbe ainsi qu’un départ vers un ensemble compres­seur + EQ. Là encore, du clas­sique, mais tout à fait complet pour ce type de synthèse. 

Arpèges et Patterns

Rares de nos jours sont les synthés ou works­ta­tions qui n’ont pas leur arpé­gia­teur. Celui du FA-06 est assez simple et n’existe qu’à un seul exem­plaire. En mode multi­tim­bral, une ou plusieurs partie(s) peu(ven)t lui être assi­gnée(s), mais ce sera toujours le même arpège qui pilo­tera les parties. Il y a 128 styles d’ar­pèges en mémoire Preset et 16 en mémoire utili­sa­teur. Pour chaque style, on peut choi­sir la tenue de l’ar­pège, le numéro de varia­tion (plusieurs possibles selon le style Preset en cours), la réponse en dyna­mique de jeu, l’oc­tave (+/- 3), l’ac­cent, le Shuffle, sans oublier le type de lecture du motif (haut, bas, alterné, aléa­toire, suivant l’ordre joué, glis­sando, accord, auto 1, auto 2, phrase). Le type Phrase rejoue à la fois le rythme et la mélo­die du style choisi à la note jouée. Les styles sont variés, des formes les plus simples aux plus complexes, mono ou poly­pho­niques, droites ou synco­pées… on peut créer des styles utili­sa­teur par import de SMF (500 évène­ments de notes et 500 évène­ments type CC/ pitch­bend / after­touch, maxi­mum) ou de Song du séquen­ceur interne, rien de plus simple !

Roland FA-06

Pour agré­men­ter le jeu, le FA-06 renferme 354 motifs de batte­rie Preset et 120 mémoires utili­sa­teur, que l’on peut lancer à la volée en paral­lèle de tout le reste (arpèges, séquences, échan­tillons…). On peut partir d’un Pattern exis­tant pour créer sa propre version ou partir de zéro. L’écran affiche une grille d’édi­tion à la manière de ce qu’on trouve sur un séquen­ceur logi­ciel ; sa réso­lu­tion est variable : trio­let de croche, double croche, trio­let de double croche, triple croche. On peut aussi régler la signa­ture (de 2/4 à 19/16) et le nombre de mesures (jusqu’à 32). On choi­sit ensuite la valeur de note (blanche à triple croche), le temps de Gate (5 à 200 %) et la vélo­cité. Les notes peuvent aussi être entrées au clavier. Mais il n’y a pas d’en­re­gis­tre­ment temps réel avec Over­dub à propre­ment parler, par exemple avec les pads. Pour contour­ner cela, rien n’em­pêche d’im­por­ter une partie d’une Song du séquen­ceur (piste 10), qui elle peut avoir été program­mée en temps réel. De même, on peut impor­ter un SMF externe pour créer un motif (à concur­rence de 4 000 événe­ments et 32 mesures). Les Patterns peuvent ensuite être assem­blés par 6 au sein de groupes ryth­miques (intro, couplet 1, tran­si­tion 1, couplet 2, tran­si­tion 2, fin) pour être rejoués en temps réel. On peut alors déclen­cher/enchaî­ner ces motifs avec les touches de fonc­tion situées en dessous de l’écran, à la manière d’un arran­geur simpliste. Il y a 59 groupes ryth­miques Preset et 20 en mémoire utili­sa­teur, pas mal. 

Effets costauds

Roland FA-06

La section d’ef­fets du FA-06 a été parti­cu­liè­re­ment soignée. Les aller­giques aux blablas pour­ront aisé­ment s’y retrou­ver avec les sché­mas joints à cet article. Pour commen­cer, chacun des 16 Tones d’un Studio Set dispose de son propre EQ (type 3 bandes, semi-para­mé­trique en bandes extrêmes, para­mé­trique en bande médium) et de son propre multi-effet (MFX). Celui-ci est capable de géné­rer 67 algo­rithmes puis­sants et un voco­deur (limité à la piste 1). Au programme, EQ, phaser, auto­pan, ring­mod, haut-parleur tour­nant, chorus, flan­ger, dimen­sion-D, simu­la­teur d’am­pli guitare/EP, compres­seurs, Gate, délai, réduc­teur de bit, effets doubles combi­nés… chaque algo­rithme propose un tas de para­mètres à tripo­ter. Mieux, on peut en modu­ler un bon nombre en temps réel, grâce à une matrice à 4 cordons, avec une multi­tude de sources possibles, bravo ! Lorsque le moteur sonore est un drum kit (Super­Na­tu­ral ou PCM), on dispose d’un complé­ment de 6 effets combi­nés compres­seur (complet avec attaque, release, seuil, ratio, gain) + EQ (3 bandes, extrêmes semi-para­mé­triques et médium para­mé­trique). En mode multi­tim­bral, ceci est limité à une seule partie drum kit, au choix. On peut ainsi router toute note du kit vers l’un des 6 ensembles compres­seur + EQ de son choix. Ces effets s’avèrent redou­tables et permettent de faire émer­ger les percus­sions dans un ensemble multi­tim­bral chargé.

Roland FA-06

Chaque Tone dispose en plus d’en­vois vers 2 effets globaux en paral­lèle, chorus et réverbe. Il y a 3 types de chorus : clas­sique, délai ping-pong et GM2. Les para­mètres éditables sont très nombreux (type de filtre, phase, coupure, réinjec­tion, brillance, temps LCR…). Pour la réverbe, on a le droit à 6 types : 2 Room, 2 Hall, 1 Plate et GM2. Là encore, beau­coup de para­mètres acces­sibles (pré-délai, densité, diffu­sion, largeur, LF/HF Damp…) ; dommage que ces effets n’aient pas de modu­la­tions temps réel comme le MFX. Mais ce n’est pas fini, puisqu’on peut encore inté­grer soit un effet d’in­ser­tion IFX avant chorus, soit un compres­seur maître situé juste après la réverbe. L’IFX offre 78 algo­rithmes : à peu près les mêmes que le MFX, auxquels s’ajoutent des simu­la­teurs assez exotiques, quelques réverbes et une réso­nance ô combien sympa­thique ; mais cette fois, les para­mètres ne sont pas modu­lables en temps réel. Le compres­seur maître est de type multi­bandes (3 bandes pour être précis) avec para­mètres sépa­rés pour chaque bande : attaque, release, seuil, ratio, niveau.

Et ce n’est toujours pas fini, car le mixage stéréo de tous les signaux internes ainsi trai­tés peut ensuite attaquer un EQ maître et un effet maître TFX. L’EQ est de type 5 bandes (2 extrêmes semi-para­mé­triques et 3 médiums para­mé­triques). Le TFX propose 29 algo­rithmes, tels que filtres, isola­teur, réduc­teur de bit, wah wah, réverbe, délai, flan­ger, phaser, disto (diffé­rents types), avec seule­ment 3 para­mètres ajus­tables et aucune modu­la­tion (c’est plutôt un effet de contexte). Termi­nons ce descrip­tif fasti­dieux en préci­sant que les entrées audio disposent d’un réduc­teur de bruit et d’une réverbe dédiée à 8 algo­rithmes, mixés au signal interne après le TFX. Bref, une énorme section d’ef­fets de très haute qualité, parfai­te­ment adap­tée aux possi­bi­li­tés multi­tim­brales de la machine et de trai­te­ment de sources externes. Qui plus est, la qualité des effets propo­sée est top niveau.

Séquen­ceur

Le séquen­ceur du FA-06 est conçu pour program­mer des séquences simples et les éditer avec préci­sion. Il ne rempla­cera pas un séquen­ceur logi­ciel mais permet déjà quelques mani­pu­la­tions. On ne peut char­ger qu’une seule Song en mémoire, parmi 999. Nous n’avons pas trouvé d’in­for­ma­tion à ce jour sur la capa­cité mémoi­re… Une Song est consti­tuée de 16 pistes MIDI linéaires rapi­de­ment assi­gnables à un Studio Set, dont une peut être rempla­cée par une piste de pad. Il ne s’agit donc pas de Pattern assem­blés en Song mais bien de pistes linéaires. S’ajoute une piste tempo/signa­ture. Côté visua­li­sa­tion, il existe un mode Séquen­ceur (grille de pistes avec barre de défi­le­ment et deux niveaux de zoom) et un mode mixer (table de mixage virtuelle avec volumes, pano­ra­miques, départs effets…) ; très chouette et très utile pour s’y retrou­ver. On peut boucler une Song entre 2 points à défi­nir à la volée.

Roland FA-06

Côté enre­gis­tre­ment, on peut travailler en mode temps réel ou pas à pas. En temps réel, le séquen­ceur enre­gistre les notes et les CC MIDI ; s’il y a des notes et d’autres événe­ments, la piste est repé­rée par une couleur rose ; s’il n’y a que des notes, c’est bleu et s’il n’y a qu’autre chose que des notes, c’est vert. Pour enre­gis­trer en temps réel, on peut spéci­fier un décompte de métro­nome (1 ou 2 mesures) ou un démar­rage direct (en appuyant sur Start ou sur le clavier). Une piste peut être bouclée (1 à 997 mesures), quan­ti­sée (mode grille de la noire à la triple croche, ou mode Shuffle de la croche à la double croche) avec une préci­sion para­mé­trable (0 à 100 %). On peut égale­ment spéci­fier si les chan­ge­ments de tempo sont enre­gis­trés. Il est possible de filtrer certaines données avant enre­gis­tre­ment (notes, Program Change, CC, PB, Poly AT, AT, Sysex). Toujours en temps réel, on peut effa­cer des données (notes spéci­fiques, plage de notes, Sysex).

En mode pas à pas, on doit spéci­fier le type de note à entrer, son temps de Gate, sa vélo­cité (jouée ou fixe entre 1 et 127). Une fonc­tion Undo / Redo à un seul niveau permet de se trom­per, mais juste un peu. Enfin, l’édi­tion des pistes peut se faire à la hache (copie/collage/décou­page/suppres­sion/inser­tion, quan­ti­sa­tion, trans­po­si­tion, modi­fi­ca­tion de vélo­cité, de durée de notes, de déca­lage de notes… par Song, piste ou mesure) ou en mode micro­sco­pique, avec liste dérou­lante de tous les événe­ments et clavier type piano roll simul­ta­nés. C’est écrit petit, mais c’est très visuel, d’au­tant que l’on peut filtrer un certain nombre d’in­for­ma­tions (notes, Program Change, CC, PB, Poly AT, AT, Sysex) et zoomer selon deux niveaux. On peut lancer une séquence, l’édi­ter, passer en mode Studio Set, éditer un son, retour­ner dans le séquen­ceur, enre­gis­trer des mouve­ments de commandes, sans stop­per la séquence, bravo pour cet excellent work­flow. A la fin de la session, une fois la Song enre­gis­trée sur carte SD (la mémoire est vola­tile !), il est possible d’ex­por­ter le mix stéréo (à l’ex­cep­tion de la piste des pads) au format SMF ou audio WAV sur la carte SD ; on peut aussi expor­ter les 16 pistes en un seul coup au format WAV ; on peut enfin expor­ter les pads (mais pas la piste, hein, on vient juste de le dire !) en format WAV. En retour, on peut impor­ter des fichiers SMF dans le séquen­ceur du FA-06. Sympa ! 

Échan­tillon­neur strea­ming

Le FA-06 renferme un sampler de phrases poly­pho­nique 8 voix dérivé du SP-404SX. Il fonc­tionne en 16 bits linéaires/44 kHz, mono ou stéréo. La lecture et l’en­re­gis­tre­ment des samples se fait sans temps de char­ge­ment, direc­te­ment sur la carte SD/SDHC connec­tée. La mémoire interne est liée au séquen­ceur : chaque Song a ses 64 samples assi­gnés à 4 banques de 16 pads. Les pads permettent (entre autres) de déclen­cher les samples en temps réel, avec mode Hold, et d’en­trer des événe­ments sur l’une des pistes du séquen­ceur linéaire. Par contre, ils ne permettent pas de program­mer quelque Pattern que ce soit, c’est bien dommage pour des pads ! Comme nous l’avons déjà écrit, ils ne sont hélas pas dyna­miques.

Roland FA-06

On peut sampler via plusieurs sources : entrées audio analo­giques, audio over USB ou sortie stéréo (resam­pling de ce que l’on est en train de jouer sur le clavier). Échan­tillon­ner est on ne peut plus basique : on appuie sur le pad à assi­gner, la source (audio, clavier, audio + clavier). On peut même trai­ter la source USB audio avec le TFX. Il suffit ensuite de régler le niveau d’échan­tillon­nage grâce au vumètre, le niveau de trig­ger audio (si on veut que l’échan­tillon­nage démarre auto­ma­tique­ment à partir d’un certain seuil audio) et c’est parti ! Ça peut même partir manuel­le­ment et s’ar­rê­ter de la même manière. Une fois le précieux sample capturé, reste à l’édi­ter : en interne, le FA-06 n’a pas grand-chose à offrir en ce sens, à part le réglage du volume et la tron­ca­ture ; il faudra donc passer par un éditeur externe pour faire du trai­te­ment numé­rique plus poussé ; heureu­se­ment, le FA-06 permet d’im­por­ter des fichiers WAV, AIFF ou MP3 prove­nant d’un ordi­na­teur. Nous compre­nons donc ces restric­tions internes, mais nous aurions tout de même bien aimé un Time Stretch / Slice et un Pitch Shift inté­grés. On ne peut pas non plus utili­ser les sons échan­tillon­nés comme géné­ra­teurs sonores au sein des Tones, l’in­té­gra­tion des samples est donc assez limi­tée. Bref, une petite section qui ajoute des possi­bi­li­tés temps réel, mais pas assez puis­sante pour rempla­cer un échan­tillon­neur dédié.

Ouver­ture externe

Le FA-06 est doté d’une inter­face Midi/audio via son port USB2. On peut ainsi envoyer des sons externes vers sa DAW préfé­rée sans aucune inter­face supplé­men­taire. Le mode DAW permet de pilo­ter les prin­ci­paux séquen­ceurs logi­ciels du marché à partir des commandes en façade (potards, trans­port, pads) : cela marche pour Logic Pro, Sonar et Cubase ; on peut aussi spéci­fier ses propres para­mètres utili­sa­teurs. Qu’en est-il des fonc­tions de clavier de commande de modules externes (MIDI/USB) ? Ce n’est pas terrible, car on doit se conten­ter d’une émis­sion sur un seul canal de base, sans plus ; le FA-06 ne se hisse donc pas au niveau de la concur­rence pour pilo­ter des modules externes en multi­zone/multi­ca­nal.

Roland FA-06

Côté exten­sion de sons, le FA-06 est capable d’im­por­ter 2 banques PCM dans ses entrailles (en plus des WAV). Sur le site Axial de Roland, des exten­sions tirées des anciennes cartes SRX pour série XV (samples + programmes) trans­for­mées au format FA-06 sont dispo­nibles en télé­char­ge­ment gratuit. Au moment où nous avons réalisé le test (juin 2014), 4 banques de 32 Mo étaient dispo­nibles : EXP-01 Dance Trax Collec­tion (361 Tones, 16 drum kits et 829 ondes orien­tés Elec­tro Dance), EXP-02 Keys Collec­tion (406 Tones et 629 ondes orien­tés claviers vintage), EXP-03 World Collec­tion (406 Tones, 16 drum kits et 629 ondes orien­tés musiques du monde) et EXP-04 Concert Piano Collec­tion (50 Tones et 48 ondes de piano de concert euro­péen multi-échan­tillonné). Il suffit de les télé­char­ger, les copier sur clé USB puis les impor­ter dans la machine. Le FA-06 est aussi compa­tible avec les banques Inte­gra-7, que l’on trouve en nombre sur le même site. Certains râlent que ces sons datent et que le FA-06 n’a pas les sons de Fantom-G dans sa section PCM ; nous disons juste merci, conti­nuez comme ça ! 

Conclu­sion

Voilà une agréable surprise là où nous n’at­ten­dions plus Roland. Nous pensions que le construc­teur avait pure­ment et simple­ment aban­donné le segment. Au lieu de cela, nous sommes en présence d’une works­ta­tion qui sonne, avec une approche un peu nouvelle centrée sur l’er­go­no­mie et la simpli­cité, bref l’es­sen­tiel. On va vite et bien du premier coup, et on a une inté­gra­tion suffi­sante avec les DAW pour aller plus loin. C’est très diffé­rent de l’ap­proche du Fantom-G où la perfor­mance l’em­por­tait large­ment sur la spon­ta­néité. Le FA-06 est fait pour être bran­ché, allumé, joué, enre­gis­tré, trim­ballé. Dans cette gamme de prix, il y a forcé­ment des compro­mis : le manque d’af­ter­touch, les pads statiques, le séquen­ceur unique­ment linéaire, ainsi que l’édi­tion limi­tée et le manque d’in­té­gra­tion des samples utili­sa­teur… mais ce serait oublier tout ce qu’on a pour ce prix et surtout ce qu’on peut en faire, que l’on soit en studio ou sur scène. Pour ce FA-06, chapeau Roland !

Télé­char­gez les fichiers sonores (format FLAC)

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Notre avis : 8/10

  • Qualité sonore, surtout les modèles SuperNatural
  • Réponse au phrasé des sons acoustiques
  • Synthèse VA de bon niveau
  • Ergonomie excellente
  • Éditeur graphique particulièrement soigné
  • Section d'effets hyper balaise
  • Séquenceur avec export audio des pistes
  • Workflow exceptionnel
  • Échantillonnage intégré
  • Démarrage très rapide
  • Audio et MIDI over USB
  • Clavier résistant et agréable au toucher
  • Import de banques de samples Roland
  • Nombre limité de modèles acoustiques
  • Accès limité aux paramètres des modèles acoustiques
  • Édition des échantillons très spartiate
  • Impossibilité d’utiliser les échantillons utilisateur comme ondes de base
  • Séquenceur uniquement linéaire, dissocié du mode Patterns
  • Patterns limités à une piste de percussions
  • Faibles fonctionnalités de clavier de commande
  • Clavier sans aftertouch
  • Pads statiques

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