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Test du Mantis de PWM - Tribute to Chris

9/10

Basé sur les oscillateurs numériques et les filtres analogiques conçus par le regretté Chris Huggett, le Mantis est un synthé duophonique turbulent à mémoires qui sort résolument des sentiers battus. Apprécions le britannique héritage…

Test du Mantis de PWM : Tribute to Chris

Après le Male­volent de 2021, testé dans nos colonnes, le Mantis est le deuxième synthé de la jeune marque anglaise PWM, créée par Paul Whit­ting­ton, un sympa­thique déve­lop­peur et musi­cien passé par M-Audio, Avid, Focus­rite et Nova­tion. Sa voca­tion est de donner du plai­sir aux utili­sa­teurs avant tout, dans une petite struc­ture à échelle humaine. Paul était aussi un proche du regretté Chris Huggett, égale­ment sujet de Sa Majesté, brillant créa­teur des marques EDP et OSC, dont les enfants terribles furent les célèbres Wasp et OSCar parmi d’autres créa­tions aussi origi­nales qu’at­ta­chantes. C’est lui qui a conçu les oscil­la­teurs mathé­ma­tiques et les circuits analo­giques VCF-VCA inté­grés au Mantis. Le synthé marque une rupture avec le Male­volent, un vrai petit teigneux dans son genre, puisqu’il aban­donne la concep­tion semi-modu­laire au profit des mémoires de programmes et le tout analo­gique au béné­fice de l’hy­bride. Voyons ce que Paul et ses amis ont fait de l’hé­ri­tage de Chris…

En vert et noir

Mantis 2tof 03Le Mantis est un synthé compact et trapu, doté d’une façade en métal, d’un dessous en plas­tique rigide, de flancs en plas­tique avec inserts métal­liques magné­tiques sur la coque (donc amovibles et livrés prêts à aiman­ter). Le synthé mesure 62 × 32 cm et pèse 5,3 kg, c’est très bien pour la scène ou les studios où la place est comp­tée. Il est doté d’un clavier de 3 octaves à touches stan­dard semi-lestées, sensibles à la vélo­cité et à la pres­sion. Il est de marque chinoise non défi­nie (mais pas Medeli) et s’avère de très bonne facture. La qualité de construc­tion est d’ailleurs globa­le­ment satis­fai­sante, que ce soit la méca­nique, la résis­tance des poten­tio­mètres ou le sertis­sage de la connec­tique (non vissée).
La séri­gra­phie conjugue le blanc et le vert menthe sur fond noir, parfai­te­ment lisible. La façade est clai­re­ment orga­ni­sée en modules, mais les commandes sont rela­ti­ve­ment serrées et les poten­tio­mètres assez minces, leur résis­tance à la rota­tion étant toute­fois suffi­sante pour éviter les acci­dents de parcours. On trouve 56 poten­tio­mètres, 8 sélec­teurs rota­tifs et 62 inter­rup­teurs, ce qui invite à la program­ma­tion. Les fonc­tions Compare/Init/mode Panel (SHIFT + SET PARAMS) sont bien présentes et on trouve 10 niveaux d’an­nu­la­tion d’édi­tion (SHIFT + numéro de programme), bien vu !
Mantis 2tof 19La section à gauche du clavier comporte un petit bâton de joie (pitch­bend à l’ho­ri­zon­tale, modu­la­tions en pous­sant, main­tien de note en tirant) et quatre touches de fonc­tion, permet­tant de trans­po­ser (-4 à +3 octaves), acti­ver/désac­ti­ver la modu­la­tion du pitch, régler la plage de pitch­bend, pilo­ter le compor­te­ment de l’ar­pé­gia­teur en mode Duo (une voix arpé­gée, l’autre jouée) et régler quelques fonc­tions globales, avec parfois la compli­cité du clavier et de l’in­ter­rup­teur secteur (réini­tia­li­sa­tion de la NVRAM aux réglages-usine, choix du canal Midi, mode local On/Off). Sur ce point, on attend le manuel de pied ferme pour se mettre en tête ces fonc­tions et d’autres points de fonc­tion­ne­ment pas triviaux.
La connec­tique, située à l’ar­rière droit, est très clas­sique : sortie casque stéréo en jack 6,35 TRS, sorties L/R en jack 6,35 TS, entrée pour pédale conti­nue, entrée pour pédale de main­tien, trio Midi DIN, prise USB-C class compliant (Midi, CC/NRPN/Sysex, mise à jour du micro­lo­gi­ciel et alimen­ta­tion élec­trique) et borne pour alimen­ta­tion externe 9VDC bien cheap. Il n’y a donc pas d’en­trées CV/Gate (le Mantis n’est pas semi-modu­laire) ni d’en­trée audio vers les filtres, ce qui est bien dommage vu l’ori­gi­na­lité de ceux-ci.

Son distinc­tif

Mantis 2tof 12Le Mantis est capable de sauve­gar­der ses programmes sonores au sein de 200 mémoires réins­crip­tibles, dont 100 prépro­gram­mées d’usine, de bonne facture. Qui dit mémoires, dit quan­ti­fi­ca­tion numé­rique des commandes. La réso­lu­tion de la plupart d’entre elles est sur 7 bits (CC), mise à part la fréquence de coupure du VCF qui est codée sur 8 bits (256 valeurs), ce qui limite les effets de saut. Le synthé est capable de trans­mettre et rece­voir des CC/NRPN pour ses commandes. On peut égale­ment envoyer le programme en cours via Sysex (et le rece­voir en retour), mais pas gérer toute la mémoire à ce stade de la compé­ti­tion : un point facile, mais indis­pen­sable à amélio­rer.
Mantis 2tof 07Le Male­volent se distin­guait par un son cash et crade, le Mantis joue dans la même ligue, mais avec son propre grain sale. On est loin des sons propres et conven­tion­nels façon Moog/Sequen­tial/Oberheim, on appré­cie cette singu­la­rité. Il y a beau­coup moins de souffle du VCA que sur le Male­volent, on ne s’en plain­dra pas. On est tout de suite frappé par la bonne patate du synthé, les basses satu­rées impla­cables, les leads déchi­rants, les textures hybrides poly­pho­niques, les voix sombres, les strings éthé­rés et les orgues mystiques. On sent que la synthèse ne se borne pas à des ondes basiques cuisi­nées dans un filtre passe-bas, mais fait appel à des sources plus complexes passées dans des filtres multi­modes combi­nables. Bref, ce n’est pas un synthé pour jeunes mariés, il est teigneux, avec des réglages extrêmes non bridés. Les concep­teurs nous poussent à mater la bête et on aime cela ! On applau­dit des deux mains PWM d’avoir repris le flam­beau du regretté Chris Huggett, qui a su conce­voir des circuits numé­riques et analo­giques dans la lignée des Wasp et OSCar. 

Mantis_1audio 01 Talking Filter
00:0000:31
  • Mantis_1audio 01 Talking Filter00:31
  • Mantis_1audio 02 Wide Band00:20
  • Mantis_1audio 03 Poly Pipes00:29
  • Mantis_1audio 04 Res Bass00:22
  • Mantis_1audio 05 Sad Strings00:50
  • Mantis_1audio 06 Driven Arp00:52
  • Mantis_1audio 07 Bowed Duo00:19
  • Mantis_1audio 08 Filter Width00:35
  • Mantis_1audio 09 Drift Pad00:34
  • Mantis_1audio 10 Wide Notch00:35

Oscil­la­teurs mathé­ma­tiques

Mantis 2tof 09Le Mantis est un synthé program­mable poly­pho­nique 2 voix, capable de fonc­tion­ner dans diffé­rents modes : Mono, Duo et Para­pho­nique 4 voix. En mode Duo, les filtres se limitent à 2 pôles (LP, BP, HP), mais on peut régler la largeur stéréo des voix (elles sont alter­nées). On peut même combi­ner les modes Duo et Para­pho­nique, ce qui permet d’al­ter­ner le place­ment stéréo des 4 voix. C’est très origi­nal et ça étend les possi­bi­li­tés sonores. Chaque voix est dotée de deux oscil­la­teurs (accor­dables par octave et désac­cor­dables), un subos­cil­la­teur, un géné­ra­teur de bruit, un modu­la­teur en anneau, un mélan­geur à trois étages, deux VCF combi­nables, un VCA, deux LFO et deux enve­loppes. Les oscil­la­teurs sont produits par un micro­pro­ces­seur ST, qui se charge égale­ment de produire les effets en bout de chaine. Ils offrent les ondes sinus, triangle, dent de scie, impul­sion, orgue et une table d’ondes. Les ondes sinus, dent de scie, impul­sion et orgue sont géné­rées mathé­ma­tique­ment. Toutes sont variables en continu (pilo­table manuel­le­ment ou via la matrice de modu­la­tion).
Mantis 2tof 04Attar­dons-nous un moment sur cette varia­tion de forme d’onde. Pour l’im­pul­sion, il s’agit d’une impul­sion à largeur variable clas­sique. Pour la dent de scie, il s’agit d’une impul­sion variable ajou­tée à une dent de scie statique. L’évo­lu­tion conti­nue de l’onde d’orgue fonc­tionne quant à elle par synthèse addi­tive : au centre, on est sur les rangs harmo­niques 1–2–4–8–16-etc (tona­lité Shepard). À gauche, on est sur les rangs 1–3–5, puis on ajoute 8–16-etc. (donc point de départ carré, puis ajout d’har­mo­niques de rang supé­rieur). À droite, il n’y a pas de fonda­men­tale, mais on ajoute les rangs 3 et 6, donc cela produit les rangs 2–3–4–6–8–16. Cela s’ap­pa­rente aux tirettes harmo­niques d’orgues, rappe­lant une fonc­tion­na­lité de l’OS­Car permet­tant de créer ses propres harmo­niques addi­tion­nées. La varia­tion de l’onde sinus fonc­tionne à peu près de la même manière. Pour l’onde triangle, il s’agit d’une table d’ondes et pour la table d’onde, on passe en continu entre 7 ondes numé­riques variées. Le second oscil­la­teur est iden­tique au premier, à ceci près qu’il s’agit de deux oscil­la­teurs mélan­gés avec réglage de densité et désac­cor­dage, histoire d’épais­sir le son. S’ajoute à cette section déci­dé­ment géné­reuse un subos­cil­la­teur carré, un géné­ra­teur de bruit à densité variable allant du crépi­te­ment à la houle déchaî­née (SHIFT + Noise) et un modu­la­teur en anneau. Il ne manque qu’une synchro d’os­cil­la­teur pour être parfait…

VCF teigneux

Mantis 2tof 17Le mixeur avant filtrage forme une cascade pour le moins origi­nale : un niveau pour le Subos­cil­la­teur, une première balance entre les deux oscil­la­teurs, une deuxième balance entre la première balance et le géné­ra­teur de bruit et une troi­sième balance entre la deuxième balance et le modu­la­teur en anneau. On a fait plus simple ! Le signal mixé attaque alors la section VCF, dotée pour chaque voix de deux VCF multi­modes réso­nants combi­nables via 8 modes en série ou en paral­lèle : LP/BP/HP 2 pôles, LP/BP/HP 4 pôles, passe-bande étendu et réjec­tion de bande étendu. Lorsque le mode DUO est désac­tivé, les deux VCF sont combi­nés et le signal passe par les deux (tous les types de filtres sont dispo­nibles). Lorsque le mode DUO est activé, les VCF sont sépa­rés et quand on joue deux notes ensemble, chaque voix emprunte un VCF. Ces combi­nai­sons consti­tuent une boite à outils fantas­tique pour sculp­ter le son, capable de produire des formants de voix, des effets de phase, des réponses type Twin Peaks en plus des filtrages clas­siques.

Mantis 2tof 14On peut régler et modu­ler la fréquence de coupure, la largeur entre les deux fréquences de coupure et la réso­nance commune. Une satu­ra­tion impi­toyable peut être injec­tée avant le VCF, histoire de boos­ter le signal ou le faire décro­cher dans d’hor­ribles hurle­ments. Conju­guée à la réso­nance ultra pronon­cée, ça peut faire très mal ! La fréquence de coupure est direc­te­ment modu­lable par le suivi de clavier et l’en­ve­loppe 2. En sortie de VCF, on trouve un VCA final, dont la largeur stéréo est réglable en mode DUO, nous en avons déjà parlé. Au plan élec­tro­nique, cette section VCF-VCA utilise pas moins de 3 VCA SSI2164, des circuits inté­grant chacun 4 VCA, ce qui fait 12 VCA combi­nés au total. Comme il peut y avoir de grandes diver­si­tés de niveau sonore à travers cette cascade de VCA, la combi­nai­son SHIFT + OSC Balance permet d’ajus­ter le volume du Patch.

Effets

La sortie du VCA final est envoyée vers un double proces­seur d’ef­fets numé­riques en série, avec niveaux sépa­rés : un chorus stéréo à quatre modes (diffé­rentes valeurs de profon­deur et de vitesse) suivi d’une réverbe de type Schroe­der (filtres All-Pass en série), avec niveau, temps et enclen­che­ment de HPF et LPF sur le signal réver­béré. Les chorus donnent de bons résul­tats, parfois à la limite du flan­ger, très éloi­gnés des chorus large bande à la Juno. La réverbe sonne quant à elle un peu comme une réverbe à ressort, métal­lique et bouclée, bien dans l’es­prit du synthé.

Modu­la­tions matri­cielles

Mantis 2tof 13Pour modu­ler les sons, on peut commen­cer par ajou­ter plus ou moins de Glide (perma­nents ou seule­ment entre les notes liées). Viennent ensuite 2 LFO à 6 formes d’onde (sinus, triangle, dent de scie, rampe, carré, S&H), avec plage de fréquence de 0 à 54,5 Hz, synchro Midi, fondu en entrée ou en sortie et déclen­che­ment du cycle ou cycle libre. La combi­nai­son SHIFT + LFO Sync place le LFO en mode coup unique. On passe aux 2 enve­loppes ADSR avec réglage du temps de chute du Sustain (sorte de second Decay), boucle acti­vable, action bipo­laire de la vélo­cité et type de redé­clen­che­ment (perma­nent ou jeu legato). Les temps d’at­taque varient de 2 ms à 15 secondes et il y a un bon « clic » sur les segments Attack/Decay si on le souhaite (agréable, pas un « ploc » infâme), ce qui est bien mieux que sur le Male­volent. La première enve­loppe est routée vers l’am­pli­tude, la seconde au VCF, mais toutes deux sont réas­si­gnables.
Mantis 2tof 16Cela se fait via une petite matrice de modu­la­tion. Elle permet d’af­fec­ter l’une des 6 desti­na­tions par 2 signaux multi­pliés (source x modu­la­teur). Les desti­na­tions concernent la fréquence de chaque oscil­la­teur, la varia­tion de forme d’onde de chaque oscil­la­teur, la fréquence de coupure du VCF1 et la largeur entre les fréquences de coupure des deux VCF. Les sources sont les 2 LFO, les 2 enve­loppes, le numéro de note et une connexion directe (modu­la­tion constante maxi­male). Les modu­la­teurs sont la vélo­cité, la pres­sion, l’axe X du bâton de joie, l’axe Y du bâton de joie et une connexion directe. Ce n’est pas une grosse matrice, mais elle permet des évolu­tions inté­res­santes avec des choix judi­cieux de modules.

Arpé­gia­teur

L’ar­pé­gia­teur dispose de sa propre section de commandes, avec touche Tap Tempo, sélec­teur de motif (haut, bas, pendu­laire, alterné avec répé­ti­tion des extrêmes, comme joué, aléa­toire), trans­po­si­tion (1 à 6 octaves), réglage du facteur de swing et choix de la divi­sion tempo­relle (1/2 à 1/32 — détec­tion auto­ma­tique d’hor­loge via Midi DIN/USB). Le motif en cours peut être main­tenu (HOLD = fonc­tion LATCH). Il existe un mode spécial (SET ARP) pour le mode DUO dans lequel l’ar­pé­gia­teur scinde les deux voix, l’une étant arpé­gée, l’autre réser­vée au jeu au clavier, en combi­nai­son avec le bâton de joie. Origi­nal, mais pas évident à maitri­ser, on avait cru à un bogue au départ. Les notes arpé­gées sont trans­mises en Midi, un bon point.

Thanks Chris !

Mantis 2tof 21Le Mantis est le deuxième synthé de la marque PWM. Il est très diffé­rent du Male­volent, grâce à son clavier à touches stan­dard, ses oscil­la­teurs numé­riques, ses deux VCF multi­modes combi­nables, ses deux voix de poly­pho­nie, ses modes Duo et Para­pho­nique, son arpé­gia­teur, ses effets, ses mémoi­res… au détri­ment de la semi-modu­la­rité. Il offre un son tout aussi teigneux, mais dans un registre diffé­rent. Le double filtre lui donne un petit côté Syrinx, sa concep­tion dévoile sa filia­tion à l’OS­Car, même s’il ne possède pas la possi­bi­lité de créer des ondes addi­tives utili­sa­teur. C’est un synthé taillé pour la perfor­mance, que ce soit sur scène ou en studio. Il s’adresse à ceux qui veulent sortir des sentiers battus, faire une pause dès qu’ils le souhaitent et reprendre le chemin plus tard grâce aux mémoires, avec le plai­sir de se perdre de temps en temps. Nous féli­ci­tons PWM de pour­suivre l’aven­ture sur des voies peu emprun­tées, tout en faisant honneur à l’hé­ri­tage de Chris Huggett.

  • Mantis 2tof 01
  • Mantis 2tof 02
  • Mantis 2tof 03
  • Mantis 2tof 04
  • Mantis 2tof 05
  • Mantis 2tof 06
  • Mantis 2tof 07
  • Mantis 2tof 08
  • Mantis 2tof 09
  • Mantis 2tof 10
  • Mantis 2tof 11
  • Mantis 2tof 12
  • Mantis 2tof 13
  • Mantis 2tof 14
  • Mantis 2tof 15
  • Mantis 2tof 16
  • Mantis 2tof 17
  • Mantis 2tof 18
  • Mantis 2tof 19
  • Mantis 2tof 20
  • Mantis 2tof 21
  • Mantis 2tof 22

Notre avis : 9/10

  • Héritage sonore singulier de Chris Huggett
  • Modes duophoniques et paraphoniques
  • Oscillateurs variables en continu
  • Plusieurs formes de synthèse impliquées
  • Modulation en anneau des oscillateurs
  • Drive bien crade en entrée de VCF
  • Deux VCF multimodes très malléables
  • Petite matrice de modulation
  • Enveloppes singulières
  • Arpégiateur intégré
  • Émission/réception de CC/NRPN/Sysex
  • Mémoires de programmes
  • Format compact et léger
  • Pas de synchro entre les oscillateurs
  • Mixages en cascade capillotractés
  • Commandes serrées et un peu petites
  • Faute d’écran, certaines fonctions nécessitent un manuel
  • Alimentation externe cheap
Pays de fabrication non communiqué

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