Commentaires sur le test : Test du synthétiseur Arturia MicroFreak

Je n'imagine pas de boîte qui ne souhaite pas vendre ses produits.

Le meilleur moment pour les vendre massivement est la période de sortie, au moment où il y a des tests, des reviews, où la presse et les forums en parlent.
Pour imaginer qu'il y aurait une stratégie consciente pour organiser la rareté, il faut n'avoir jamais travaillé dans un service marketing, dans un service commercial ou dans un service logistique.

Le plus probable, surtout avec un produit un peu audacieux comme le Microfreak dont il est bien difficile de dire avant sa sortie s'il suscitera l'enthousiasme ou la moquerie, c'est que le premier batch fabriqué est sur des quantités prudentes histoire de ne pas se retrouver avec un stock monstreux sur les bras si la sauce ne prend pas.

Dans le cas d'un produit qui buzze comme le Microfreak, la pénurie peut être immédiate. Or, les usines, elles ont des plannings, des approvisionnements à gérer, etc. Combien de pièces et de composants dans un Microfreak ? Qu'il en manque une, qu'une d'elle prenne du retard dans son approvisionnement et c'est toute la chaîne de production et de distribution qui prend du retard.

C'est un peu comme un chantier de maison : si l'électricien n'est pas passé, le plaquiste ne pourra pas poser son placco. Si l'élec passe une semaine plus tard que prévu, le plaquiste est peut-être sur un autre chantier et ne pourra venir que plusieurs semaines plus tard. Pour une semaine de retard, le chantier peut prendre des mois de retard.

Pendant ce temps, les gens chez Arturia doivent être harcelés de vendeurs qui leur demande des nouvelles de leurs commandes parce que les clients attendent. Ils auraient surement mieux à faire que de répondre à ça.