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Test de Bitwig Studio 5.3 - More Cowbell, more CLAP

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Bitwig Studio continue son bonhomme de chemin, plus loin des jalons posés par Ableton Live que jamais. Alors qu'il fête tout juste ses 10 ans, la STAN de la modulation, encore peu utilisée en France par rapport aux pays anglo-saxons, est sortie récemment en version 5. Regardons donc sa proposition !

Test de Bitwig Studio 5.3 : More Cowbell, more CLAP

Chez Audio­Fan­zine, nous suivons avec atten­tion l’évo­lu­tion de Bitwig Studio depuis la créa­tion de la société en 2009 et la sortie de la première version. Nous avons en effet testé les diffé­rentes itéra­tions du logi­ciel, que ce soit la toute première en 2014 qui permet­tait de bosser sur deux écrans, la version 2 en 2017 avec le dash­board, pas mal de contenu incor­poré et le nouveau système de modu­la­tion, la version 3 en 2019 qui intro­dui­sait The Grid et gérait déjà le MPE depuis la 2.4, et la version 4 en 2021 avec le comping audio et les opéra­teurs d’évé­ne­ments.

Comme on le raconte à chaque fois, la STAN a été conçue par des anciens de Able­ton, qui ont quitté la société berli­noise pendant une période problé­ma­tique. Live en était à sa version 8 et était plombé par des soucis de stabi­lité au point que le CEO de Able­ton Gerhard Behles avait annoncé la suspen­sion de l’ajout de nouvelles fonc­tion­na­li­tés tant que l’ex­pé­rience utili­sa­teur n’était pas rede­ve­nue normale, et l’in­té­gra­tion de Max/MSP en 2010 ne s’était pas exac­te­ment passée sans douleur non plus… Puis lorsque Claes Johan­son, Pablo Sara, Nicho­las Allen et Volker Schu­ma­cher, rejoints plus tard par Placi­dus Schel­bert, ont commencé à travailler sur leur « copie », l’idée était de faire de Bitwig Studio ce qu’ils auraient aimé avoir avec Live à l’époque, mais aussi avec leur touche person­nelle. Entre-temps, le moteur de Live a été réécrit en partie et les choses se sont gran­de­ment amélio­rées chez Able­ton, puis Bitwig Studio est sorti avec un peu de retard par rapport à la promesse initiale, ce qui a permis de poser sur bits ce qui allait faire la diffé­rence et la person­na­lité du chal­len­ger, avec une struc­ture plus modeste (Able­ton a d’ailleurs aujour­d’hui plus de 500 employés, tandis qu’ils sont 30 chez Bitwig).

Aujour­d’hui, tandis que la formule de Live s’af­fine, celle de Bitwig Studio a semblé auprès des critiques faire des écarts et des paral­lèles, avec les vues session et arran­ge­ment tradi­tion­nelles qui perdurent, une certaine course sur diffé­rents sujets pour celui qui fera mieux ou plus vite, et des éléments qui affichent clai­re­ment une diffé­rence, notam­ment du côté de The Grid vs Max 4 Live, mais pas que. Et comme à chaque nouveau test de Bitwig Studio, on va repo­ser la ques­tion de ce qui diffé­ren­cie la nouvelle itéra­tion de son héri­tage, qui doit commen­cer à être pesant, et repo­si­tion­ner les usages ou la cible de la STAN. Étant comme vous le savez déjà depuis mon test un utili­sa­teur féru de Able­ton Live 12, je me suis lancé dans la décou­verte de Bitwig Studio 5.2.5, sorti il y a peu et plus de 10 ans après la première version, avec la bêta 5.3 qui pointe le bout de son nez et avec l’im­pres­sion que je serais en terrain connu, d’au­tant que j’avais pas mal joué avec la version 1.0 à sa sortie. Mais j’ai été aussi très curieux de voir comment un fork « augmenté » a pu évoluer diffé­rem­ment et indé­pen­dam­ment (plus ou moins), avec une propo­si­tion alter­na­tive d’évo­lu­tion sur la base de Live 8, d’au­tant que mes débuts de modu­la­riste m’ont rendu parti­cu­liè­re­ment atten­tif aux promesses des berli­nois, sur la modu­la­rité de leur séquen­ceur et en matière de sound design. J’ose espé­rer égale­ment que mon test permet­tra à des personnes de décou­vrir une STAN encore injus­te­ment mécon­nue, qui pour­rait poten­tiel­le­ment être plus en accord avec leurs besoins que le duo majo­ri­taire aujour­d’hui en musiques élec­tro­niques consti­tué par Live et FL Studio. En piste !

Studio-Line Berlin numéro 5

Qui es-tu donc, Bitwig, que je redé­couvre sur le tard et que certains des lecteurs des tests Audio­Fan­zine n’ont pas encore essayé ? Actuel­le­ment dispo­nible dans sa version 5.2.5 (en 5.3 en bêta) sur Windows (ARM compris), Mac OS et aussi Linux (Ubuntu et via Flat­pack), Bitwig Studio est donc une STAN dans ses défi­ni­tions plus ou moins tradi­tion­nelles. Il existe en plusieurs éditions : Studio Essen­tial (99 euros), Studio Produ­cer (199 euros) et Studio tout court (399 euros), ainsi que des éditions limi­tées comme la 8-Track acces­sibles en bundle ci et là. Chaque édition propose comme à chaque fois une quan­tité diffé­rente de contenu, niveau packs, effets, instru­ments, modu­la­teurs… À noter que The Grid et la Spec­tral Suite dont on va parler plus tard ne sont que sur la version la plus avan­cée. Le prix donne droit à une année seule­ment de mises à jour gratuites, avec des correc­tions de bugs comprises en dehors de la période. Il existe égale­ment des tari­fi­ca­tions spéci­fiques pour les étudiants, les ensei­gnants, les montées en grosses versions ou la reprise d’un an de mises à jour, sachant que la STAN reste fonc­tion­nelle même en dehors de la période, contrai­re­ment aux systèmes par abon­ne­ment clas­siques.

En fonc­tion du moment où on effec­tue l’achat, Bitwig Studio est proposé avec des logi­ciels parti­cu­liers, acces­sibles parfois égale­ment pour les utili­sa­teurs déjà enre­gis­trés. Il y a quelques semaines, on pouvait avoir une licence d’u-he Filters­cape, avant c’était Artu­ria Jun-6 V par exemple. Aujour­d’hui sur mon compte je vois la présence de licences exclu­sives pour Klev­grand Slam­mer, Mini­mal Audio Hybrid Filter, un accès de 6 mois aux vidéos péda­go­giques de Sonic Academy, 3 mois d’uti­li­sa­tion de Sonar­works Soun­dID Refe­rence, etc. Bitwig est assez géné­reux là-dessus, et la présence de toutes ces colla­bo­ra­tions entre marques est appré­ciable !

À l’ou­ver­ture, Bitwig Studio nous affiche son fameux dash­board, mode de fonc­tion­ne­ment que l’on retrouve dans nombre de STANs actuels, avec un accès aux derniers projets ouverts, aux modèles de projets, aux réglages, à de la docu­men­ta­tion, au contenu addi­tion­nel télé­char­geable, et à une poignée de projets de démons­tra­tion. Comme dans Live (ça y est, ça commence), il est possible de télé­char­ger du contenu supplé­men­taire (Bitwig ou tiers) à la carte, avec l’ap­pa­ri­tion notable très récente de packs « premium » donc payants, y compris lorsque l’on possède déjà la plus grosse édition. On y trouve un peu de tout, à base de présets des instru­ments ou de sampling, de présets pour les effets, de clips, samples, et même d’ef­fets à appliquer sur les flux de notes. Et dans la partie réglages, en plus des habi­tuels onglets dédiés aux contrô­leurs à l’au­dio ou aux plug-ins, se trouvent quelques options remarquables dont le choix de langue avec le Français (coco­rico), diffé­rentes confi­gu­ra­tions d’af­fi­chage pour l’usage opti­mal de plusieurs écrans (ça fait partie des acquis depuis la première version), ou les fameuses options de sand­boxing des plug-ins pour sécu­ri­ser vos projets sans risque de plan­tage lié au mauvais compor­te­ment d’un des plug-ins.

Une fois notre premier projet lancé, on est plutôt en terrain fami­lier avec une vue dite « arran­ge­ment » plus ou moins clas­sique et une vue « mix » + session de clips comme dans Live, avec toute­fois quelques spéci­fi­ci­tés sur le place­ment des éléments de type barre de trans­port ou biblio­thèque de contenu. On remarque une inter­face assez inha­bi­tuel­le­ment mini­ma­liste, avec très peu de menus acces­sibles en haut, beau­coup d’icônes ou de varia­tions de polices de carac­tères ci et là, et même pas mal d’icônes dans les menus contex­tuels, qui confèrent à l’ex­pé­rience utili­sa­teur une touche de moder­nité, de simpli­cité, et démontrent une parenté avec un certain Track­tion, qui a inspiré nombre de concep­teurs de STANs par son approche unique à l’époque.

Bitwig-DemoProject

Au chapitre des autres diffé­ren­cia­tions, nous avons en plus des deux vues prin­ci­pales une vue « Edit », qui permet d’ac­cé­der sur tout l’écran à l’édi­tion d’un clip, des icônes en bas de l’écran qui permettent de faire appa­raître ou dispa­raître d’autres onglets un peu partout, avec la possi­bi­lité d’avoir, par exemple, toujours un onglet mixette visible (coucou Live qui a fait ça en retard). On notera égale­ment l’om­ni­pré­sence et l’uti­lité de l’on­glet à gauche « inspec­teur » qui donne régu­liè­re­ment accès à des para­mètres supplé­men­taires contex­tuels sur les clips ou les diffé­rents instru­ments par exemple, la présence d’un clavier virtuel sous forme de pads qui doit bien fonc­tion­ner dans un envi­ron­ne­ment tactile (on se rappelle de la colla­bo­ra­tion en 2015 avec Micro­soft dans le cadre du produit Surface qui a eu des consé­quences encore visibles), une aide contex­tuelle sous forme de texte en bas de l’écran, ou carré­ment de page, en grand avec des sché­mas et des indi­ca­tions très utiles qu’on s’éton­nera d’uti­li­ser constam­ment d’un appui sur F1 à la décou­verte de Bitwig Studio, le bouton on/off Fill à côté de la barre de trans­port qui permet de déclen­cher des auto­ma­tions comme dans toute groo­ve­box qui se respecte, ou la présence option­nelle en double des clips de la vue Session dans la vue Arran­ge­ment, alignés hori­zon­ta­le­ment avec les pistes au lieu de la vue verti­cale. J’ai remarqué aussi qu’il était possible de bran­cher à chaud des contrô­leurs MIDI sans avoir besoin de redé­mar­rer le moteur audio, le genre de petits plus assez agréables.

Et évidem­ment, Bitwig Studio c’est la STAN de The Grid (on va y reve­nir aussi), et des modu­la­teurs qui font partie inté­grante de l’en­vi­ron­ne­ment depuis la V2, avec tout un panel de séquen­ceurs, LFOs, enve­loppes, quan­ti­zers, trig­gers, rampes, effets MIDI en géné­ral, utili­taires, etc., qu’on peut assi­gner à tout et n’im­porte quoi en seule­ment quelques clics avec des indi­ca­tions en surbrillance, du para­mètre lambda d’un plug-in tiers, à des modu­la­tions en cascade dans The Grid, jusqu’au tempo ou au statut des pistes depuis la version 5.0.

La complexité dans Bitwig Studio

Au premier abord, notre sujet de test semble donc être une STAN plutôt acces­sible, avec un set de fonc­tion­na­li­tés réduit par rapport à d’autres mieux instal­lées et profi­tant d’une force de frappe plus élevée. En effet, l’ab­sence de menus et de commandes dans tous les sens qui poppent à la moindre esca­pade permettent d’al­ler très vite à notre premier morceau, en utili­sant le contenu incor­poré ou nos plug-ins tiers. Le logi­ciel est stable et plutôt réac­tif sur notre machine sous Windows qui n’est plus toute jeune, et l’aide inté­grée (dans la barre du bas, dans l’ins­pec­teur, avec des infos bulles, et avec le réca­pi­tu­la­tif inter­ac­tif et cliquable de chaque module ou device via la touche F1) très utile pour la phase de décou­verte, malgré une traduc­tion française parfois un peu approxi­ma­tive, on va dire. De plus, pas mal d’ef­forts ont été faits sur la docu­men­ta­tion en géné­ral, que ce soit avec les traduc­tions juste­ment, mais aussi tout le contenu vidéo dispo­nible (tuto­riels, news) et acces­sible direc­te­ment depuis l’in­ter­face de Bitwig Studio, ou le manuel en ligne et en PDF qui a pris en complexité. Cela fait de Bitwig Studio et de ses multiples éditions une STAN géné­ra­liste idéale pour l’ap­pren­tis­sage de la M.A.O., voire d’autres sujets comme le sound design et la compo­si­tion, en parti­cu­lier sur Linux, et pas simple­ment pour les aficio­na­dos (je vais la faire à chaque fois) de musiques élec­tro­niques, même si person­nel­le­ment j’au­rais aimé que ça aille encore plus loin, par exemple avec des tuto­riels inté­grés ou de la docu­men­ta­tion sur certains présets.

Bitwig-EmbeddedGridHelp

Or, nombre de fonc­tion­na­li­tés ne sont dispo­nibles que lorsqu’on est dans un contexte parti­cu­lier, et assem­blées sur les diffé­rents onglets, acces­sibles via le bouton droit ou une icône qui n’ap­pa­raît qu’à certains endroits. Il faut ainsi de l’œil pour repé­rer les derniers ajouts de fonc­tion­na­li­tés de type « next actions », les boutons Solo qui peuvent deve­nir des boutons Cue dans la vue mixeur, jouer avec le concept de piste hybride, jouer avec toutes les subti­li­tés de l’ins­tru­ment Poly­mer qui évolue à chaque version de la STAN, repé­rer les fonc­tion­na­li­tés granu­laires du Sampleur, créer des varia­tions de patterns en utili­sant les proprié­tés par notes via la chance ou les opéra­teurs intro­duits avec la version 4.0, décou­vrir le bordel que l’on peut créer dans la signa­ture sonore d’un instru­ment juste avec quelques modu­la­teurs, les fonc­tion­na­li­tés de voice stacking, du micro­tu­ning ou la varia­tion du pitch à la souris sur une note… Plus exac­te­ment, je dirais qu’il est très forte­ment conseillé de passer un certain temps avec les tuto­riels vidéo de Bitwig Studio pour se faire une idée de ses possi­bi­li­tés et en tirer le meilleur profit.

Bitwig-Menu

Dans le même temps, certains aspects de Bitwig Studio nous ont semblé au final plus rudi­men­taires qu’at­tendu. On aurait aimé par exemple pouvoir jouer avec des thèmes de couleur dans l’in­ter­face, et pas juste avec des palettes de couleur sur les pistes, ce qui n’est possible qu’avec des logi­ciels tiers plutôt que direc­te­ment dans les options du logi­ciel. Il n’est toujours pas possible d’af­fi­cher des gammes dans les clips MIDI, qui méri­te­raient un peu de fonc­tion­na­li­tés supplé­men­taires, le freeze peut se faire, mais en grou­pant des pistes et avec les fonc­tion­na­li­tés de bounce dans le cas idéal. Le nouveau navi­ga­teur de contenu ne nous a pas vrai­ment convain­cus, que ce soit la partie dédiée dans sa fenêtre ou à droite de l’in­ter­face, pour un ensemble de raisons ergo­no­miques comme l’ab­sence de bouton de retour en arrière, de certains tags (pas de tag « lead » ou « pad », mais par contre « neuro-funk », ça oui) ou de fonc­tion­na­li­tés de clas­se­ment des devices par type. On attend égale­ment une progres­sion dans les possi­bi­li­tés d’édi­tion des clips audio, ou beau­coup plus d’op­tions sur le rendu d’un morceau.

On devine que la liste des feature requests des utili­sa­teurs de la STAN ou celle main­te­nue par ses déve­lop­peurs sont longues comme le bras, et qu’il est diffi­cile de jongler dans l’ordre des prio­ri­tés entre les attentes, le temps dispo­nible et la vision de ses créa­teurs, qui ne veulent pas non plus jouer la course avec les concur­rents et perdre de la singu­la­rité au passage. D’au­tant qu’il ne nous semble pas non plus incon­gru niveau démarche de ne pas aller sur certains terrains qui ne concer­ne­raient qu’une partie des utili­sa­teurs, et qui risque­raient d’alour­dir l’uti­li­sa­tion de l’ou­til…

Give me five

Toute­fois, ce n’est pas comme si Bitwig Studio n’avait pas eu droit à un certain nombre de nouvelles fonc­tion­na­li­tés depuis notre dernier test. Ainsi, en regar­dant les chan­ge­logs depuis la version 4.1, il nous a semblé compliqué de choi­sir de quelles nouveau­tés parler en prio­rité ! Le dernier test a été publié le 23/09/2021, et mis à jour le 09/04/2022, donc entre la version 4.0 et 4.2. Depuis la version 4.0, les utili­sa­teurs de Bitwig ont eu en résumé :

  • des nouveaux effets sur les notes (Bend / Dribble / Huma­nize / Note Repeats / Quan­tize / Rando­mize / Rico­chet / Strum), aux palettes de couleur, les sorties en MIDI Out sur les pistes (4.1)
  • de nouveaux effets de modu­la­tion (Chorus+/Phaser+/Flan­ger+), la version proces­seur de notes de The Grid, la langue française (4.2)
  • Convo­lu­tion, Delay+, des nouveaux filtres et oscil­los pour Poly­mer (Moog, Union), les sends sur les FX tracks, l’ar­ri­vée du support CLAP et des fichiers audio FLAC qui ne sont pas conver­tis en WAV sur les pistes (4.3)
  • la fameuse Spec­tral Suite qui a fina­le­ment été inté­grée direc­te­ment dans l’offre des éditions de Bitwig (Freq Split, Harmo­nic Split, Loud Split, Tran­sient Split) (4.4)
  • les géné­ra­teurs d’en­ve­loppes multi-segments (MSEG) pour dessi­ner de quoi modu­ler des para­mètres (enve­loppe, LFO, forme d’onde d’os­cil­la­teur avec Scrawl, un séquen­ceur et un wave­sha­per, l’édi­teur qui va avec tous ces modules, le format BWcurve), la modu­la­tion sur les para­mètres du projet et des pistes, les nouveaux gestes sur les lancers de clips (les déclen­cheurs au relâ­che­ment, les nouveaux modes de lance­ment, le ALT-trig­ger et son support sur les contrô­leurs), les nouveaux navi­ga­teurs de contenu, le nouvel algo­rithme de détec­tion d’évé­ne­ments avec de l’IA (mot clé buzz détecté), de nouveaux modules pour The Grid, la réor­ga­ni­sa­tion des éléments de la vue mixage, moins d’usage de CPU de la part des devices qui ne sont pas utili­sés (5.0)
  • Des nouveaux filtres (Fizz / Rasp / Ripple / Vowels) et wave­sha­pers (Push / Heat / Soar / Howl / Shred / Diode) avec les nouveaux devices Filter+ et Sweep qui permettent de jouer avec tout ça plus l’exis­tant, la refonte du Voice Stacking pour accu­mu­ler les voix de synthé et faire encore plus de choses avec, le nouvel oscil­la­teur Bite pour Poly­mer et The Grid, de nouvelles appli­ca­tions du moteur de détec­tion d’évé­ne­ments de la 5.0 notam­ment sur le quan­tize, de nouveaux modules pour The Grid, le support de DAWproject (5.1)
  • Compres­sor+ qui a été conçu à partir de consi­dé­ra­tions de modé­li­sa­tion d’ap­pa­reils analo­giques, des modé­li­sa­tions d’EQs analo­giques (Sculpt/Focus/Tilt), une refonte des fonc­tion­na­li­tés d’édi­tion notam­ment niveau usages du clavier, encore de nouvelles appli­ca­tions du moteur de détec­tion d’évé­ne­ments sur le tempo et la préci­sion du place­ment des pulsa­tions, la réécri­ture du moteur de rendu graphique pour utili­ser beau­coup plus le GPU et allé­ger l’usage du CPU, avec des varia­tions sur le rendu de l’in­ter­face par rapport à avant, les fonc­tion­na­li­tés d’an­nu­la­tion qui concernent aussi ce qui est fait dans les plug-ins tiers, le nouveau clip­per Over avec des options sur le multi­bande et l’usage en masse de fonc­tion­na­li­tés anti­alia­sing, de nouveaux modules pour The Grid, des amélio­ra­tions sur la gestion de la latence, etc. (5.2)
  • Actuel­le­ment en bêta avec la 5.3, nous avons égale­ment de nouveaux devices qui modé­lisent la TR-808 et la TR-909, des nouveaux E-drums typés numé­riques inti­tu­lés v0 (avec de la FM et du modèle physique) avec les anciens renom­més v1 pour l’oc­ca­sion, le séquen­ceur à pas Step­wise qui est le premier device dédié à la géné­ra­tion (avant il fallait passer par The Grid), le support de Windows ARM, le bouton pour enre­gis­trer la sortie du master bus à la volée, de nouveaux modules pour The Grid, et une refonte du moteur audio pour mieux gérer auto­ma­tique­ment les inter­faces audio.

On pour­rait parler aussi des derniers projets de démo, ou des diffé­rents packs qui ont été mis à dispo­si­tion depuis la version 4, que ce soit les packs artistes, ceux des instru­ments acous­tiques (batte­rie, guitare, basse, sons d’or­chestres supplé­men­taires), ou encore les packs premium payants cette fois-ci (19 euros chacun) appa­rus récem­ment que sont « Atmos­pheres and Sound­scapes » et « Field Goes Musi­cal ».

Chee – Hey Now Demo Bitwig
00:0001:47
  • Chee – Hey Now Demo Bitwig01:47
  • In_Cycles Demo Bitwig02:01
  • Tauri – In The Dark Demo Bitwig01:05
  • Spec­tral Suite Demo Bitwig01:37

Choi­sis­sons donc avec atten­tion certaines de ces nouveau­tés (beau­coup trop nombreuses au vu de la taille idéale d’un test Audio­Fan­zine) pour en parler plus dans le détail. Préci­sons déjà que le contenu stock en matière d’ins­tru­ments dédiés à la synthèse sonore peut paraître limité par rapport à ce que l’on trouve dans le véné­rable Able­ton Live, et qu’il l’est dans la pratique. Cela pose peu de problèmes en géné­ral aux utili­sa­teurs qui sont souvent avides en matière de plug-ins, aucune STAN pouvant d’ailleurs se targuer d’être exhaus­tive et auto­suf­fi­sante en la matière. Toute­fois, que ce soit avec le sampleur inté­gré (qui cela dit en passant permet de faire du granu­laire, du multi-samples avec round robin et qui est amusant à modu­ler avec tout et n’im­porte quoi), le wrap­per pour gérer faci­le­ment l’in­ter­ac­tion avec un instru­ment hard­ware, les synthés de batte­rie élec­tro­nique de très bonne facture, les excel­lents Poly­synth et Phase-4 qui sont une très bonne surprise, on a de quoi faire.

Bitwig-Polymer

Mais surtout, il y a Poly­mer, qui est une sorte d’as­sem­blage assez simple d’élé­ments pré-patchés de The Grid, avec la possi­bi­lité de sélec­tion­ner pour le filtre, l’os­cil­la­teur et l’en­ve­loppe un des modules de son choix parmi ceux dispo­nibles, dans l’es­prit d’un mini u-he Diva donc, mais non restreint à du virtual analog, même s’il y a aussi des propo­si­tions dans ce sens. Et le gros inté­rêt de Poly­mer, c’est qu’il va nous permettre de tester faci­le­ment des combi­nai­sons de tous les nouveaux filtres et oscil­la­teurs de ces dernières versions (ainsi que des enve­loppes multi­sec­tions) ! Tout ce qui nous permet de dessi­ner son enve­loppe ou sa forme d’onde a évidem­ment un gros poten­tiel, les nouveaux filtres de type « carac­tère » apportent un vent de frai­cheur sur le domaine du filtre avec des para­mètres diffé­rents par type, une gestion para­mé­trique du feed­back, et du grain qui se rajoute de façon non tradi­tion­nelle en twea­kant les para­mètres. Et tout cela se marie bien avec les nouveau­tés du voice stacking qui permettent de défi­nir avec préci­sion les varia­tions de compor­te­ment de chaque voix, par exemple en pitch et en panning mais aussi sur les filtres ou même sur les modu­la­teurs ! Tout ça peut égale­ment être affiné en utili­sant Filter+ et Sweep qui permettent de jouer avec diffé­rentes combi­nai­sons de filtres, mais aussi des wave­sha­pers, qui disposent tous aujour­d’hui de leur toggle « AA » pour anti­alia­sing, qui permet d’uti­li­ser une certaine tech­no­lo­gie pour rendre les distor­sions plus propres moyen­nant un peu de latence.

Sur le reste un travail appré­ciable a été fourni pour opti­mi­ser le moteur de rendu de Bitwig et permettre de ne jamais manquer de ressources, quelle que soit la taille du projet. Ce nouveau moteur graphique a d’ailleurs déjà été mis à jour en fonc­tion des retours des utili­sa­teurs (avec Skia et D3D sur Windows), sachant qu’il était déjà dispo­nible en bêta en avance pour permettre aux équipes de Bitwig de véri­fier la compa­ti­bi­lité des machines des utili­sa­teurs avec les chan­ge­ments. Nous sommes curieux aussi de décou­vrir tous les usages débloqués par les nouvelles fonc­tion­na­li­tés liées aux gestes et déclen­che­ments des clips, que je trouve assez inté­res­santes avec le bouton Fill dans le cadre de perfor­mances en live.

Bitwig-CompressorPlus

Et j’avoue que j’ai porté une atten­tion parti­cu­lière au nouveau Compres­seur+ ainsi qu’aux émula­tions de Pultec EQP-1/MEQ-5 et Tone­lux Tilt, ces derniers propo­sant en bonus diffé­rents choix pour les non-linéa­ri­tés des modèles mathé­ma­tiques, lais­sant sous-entendre qu’on est sur de la qualité d’ému­la­tion à ne pas sous-esti­mer par rapport aux plug-ins dédiés tiers qui se limitent parfois au linéai­re… Sur le compres­seur en parti­cu­lier, qui vient s’ajou­ter donc à la liste de proces­seurs de dyna­miques conte­nant égale­ment Compres­sor tout court, Dyna­mics, Gate, Tran­sient Control et Peak Limi­ter, j’ai été surpris de voir quelque chose d’aussi profond dans aussi peu d’es­pace, avec tout ce que l’on peut attendre d’un compres­seur, dont les visua­li­sa­tions et l’ajout simple­ment de fonc­tion­ne­ment side­chain externe, mais aussi un fonc­tion­ne­ment multi­bande, diffé­rents types d’en­ve­loppes et de VCA avec chacun un carac­tère bien trempé, un auto learn sur le volume de sortie…

Bitwig-Spectral

Et évidem­ment la Spec­tral Suite de la version 4.4 était déjà une addi­tion inté­res­sante avant la sortie de la 5.0, avec la possi­bi­lité de décou­per le signal en plusieurs versions ayant chacune des carac­té­ris­tiques diffé­rentes, pour leur appliquer des trai­te­ments spéci­fiques (bandes de fréquences, contenu harmo­nique vs inhar­mo­nique, volume moyen, tran­si­toire vs pério­dique), qui sont d’ailleurs assez bien démon­trés avec les présets asso­ciés, four­nis­sant des racks remplis d’ef­fets s’ap­pliquant sur diffé­rentes compo­santes du signal. 

Spec­tral Adven­tures
00:0001:01

On appré­ciera aussi la hausse de qualité des trai­te­ments liés à la détec­tion du tempo et du time stret­ching, ou encore l’ajout continu du support de nouveaux contrô­leurs, grâce à Bitwig et à la commu­nauté de ses utili­sa­teurs (notam­ment avec le travail de Jürgen Moßgra­ber), dont on peut scrip­ter les commandes en utili­sant l’API ouverte Bitwig Studio Exten­sion, et qui se marient bien aux modu­la­teurs et à l’usage des macros dans la STAN.

Carrés VIP

Comme j’ai décou­vert avec ce test les dernières versions de Bitwig Studio, j’en profite pour glis­ser un mot sur The Grid. Depuis la version 3, la STAN intègre un envi­ron­ne­ment modu­laire origi­nal et rela­ti­ve­ment simple d’ac­cès, mais fermé et utili­sant exclu­si­ve­ment les modules inté­grés. Celui-ci se défi­nit par une grille pouvant conte­nir des modules de diffé­rentes tailles, et qui s’ajoutent dans la liste des devices sur une piste donnée via le Note Grid (événe­ments sur des notes seule­ment), le FX Grid (trai­te­ment du signal audio) ou le Poly Grid (envoi de données MIDI et MPE, récu­pé­ra­tion d’au­dio). Les modules gèrent la poly­pho­nie, y compris via le voice stacking, et sont tous over­sam­plés 4 fois ce qui donne de la lati­tude aux déve­lop­peurs pour assu­rer que le résul­tat sonne toujours propre quelque soit les bidouilles des utili­sa­teurs, ce qui inclut d’ailleurs le feed­back si on rajoute un peu de délai, et aussi la stabi­lité de l’en­semble. Malheu­reu­se­ment, cela a aussi un prix sur la charge CPU, que j’ai trou­vée assez élevée rapi­de­ment dès qu’on joue trop avec la poly­pho­nie et le nombre de modules, ce qui concerne égale­ment et malheu­reu­se­ment le device Poly­mer.

L’en­vi­ron­ne­ment est régu­liè­re­ment augmenté en nombre de modules, dispat­chés en 16 caté­go­ries et assez nombreux (plus d’une centaine), avec parfois un peu de redite par exemple sur les volumes. Ils sont bien sûr compa­tibles avec les modu­la­teurs exté­rieurs et l’aide contex­tuelle, avec nombre d’in­for­ma­tions dispo­nibles dans l’ins­pec­teur comme une visua­li­sa­tion des signaux entrants et sortants, et parfois des para­mètres supplé­men­taires.

Bitwig-Generative

Quelques petites choses ont été aussi sources de confu­sion pour ma part, après plusieurs mois à jouer avec VCV Rack et mon setup modu­laire hard­ware, comme le fait que le module d’en­ve­loppe soit en fait un module d’en­ve­loppe + VCA, ou la néces­sité de passer par les modules multi­ply ou AM/RM pour avoir un vrai VCA juste­ment, donc un moyen de chan­ger le volume d’un signal en fonc­tion d’un autre signal de contrôle. Certaines connexions sont faites auto­ma­tique­ment sur les oscil­la­teurs, comme celles du pitch, et lorsqu’on veut créer un géné­ra­teur de notes on doit d’abord la désac­ti­ver en cliquant sur l’icône idoine, et mettre la valeur du knob de modu­la­tion de pitch à sa valeur maxi­mum qui est de 120 demi-tons. Mani­pu­ler des pitchs avec un quan­ti­zer et des offsets ou limites pour contrô­ler les pitchs auto­ri­sés demande un peu d’adap­ta­tion. 

Bitwig-TheGrid

L’en­vi­ron­ne­ment est plus compa­rable avec un Reak­tor qu’avec un VCV Rack, car en dehors de certains types de modules on a accès à des éléments dont la fonc­tion est plutôt rudi­men­taire, ce qui impose de multi­plier le nombre de modules pour faire un simple délai avec feed­back ou ajou­ter du carac­tère au signal, par exemple. De nombreux modules demandent d’ailleurs un peu de réflexion pour pouvoir être utili­sés dans un patch donné, et là comme pour le reste il est obli­ga­toire de jeter un œil au contenu impor­tant dispo­nible en vidéo pour se fami­lia­ri­ser avec tout ce qui rend l’en­vi­ron­ne­ment et la STAN inté­res­sants, avec des heures en pers­pec­tive à prévoir pour jouer avec tous les concepts. Il faut bien imagi­ner que tous ces éléments en inter­ac­tion sont telle­ment puis­sants en l’état qu’on peut carré­ment s’amu­ser à créer un compres­seur, une réverb, un looper, des séquen­ceurs à pas, de la musique géné­ra­tive, tout cela sans toucher à une ligne de code, et avec des effets ou instru­ments ou autres instances de The Grid avant et après.

Il est même possible d’in­ter­agir avec du maté­riel modu­laire exté­rieur pour peu que l’on possède l’in­ter­face audio DC coupled qui va bien, et modu­ler tout ce bordel avec les 43 modu­la­teurs dispo­nibles partout, dont on peut même contrô­ler le compor­te­ment avec les contrô­leurs hard­ware compa­tibles, et que toutes les versions de The Grid sont livrées avec des présets… De quoi allu­mer les yeux des plus bidouilleurs d’entre vous :)

Gene­ra­tive Adven­tures
00:0001:23
  • Gene­ra­tive Adven­tures01:23
  • Mini­mal Bitwig03:28
  • Acid­wig – Demo 5.302:56
  • Elec­tro Dub 202:10

PS. Merci au passage à MLTPLX pour les réponses à mes ques­tions sur Bitwig Studio, pour sa contri­bu­tion élec­tro dub aux démos audio de ce test, ainsi qu’à Stéphane Reichardt et Alexandre Bique pour les préci­sions et les discus­sions sur la STAN.

Notre avis : 9/10

Award Valeur sûre 2024
2024
Valeur sûre
Award

Mon esprit a fait les montagnes russes en découvrant Bitwig Studio 5, entre les choses qui me sont familières, mes attentes qui ne sont pas couvertes sur certains sujets (parce que je viens de passer les mois précédents à jouer avec Ableton Live + VCV Rack et que mon PC commence à dater), et des moments où je découvre un truc qui va m'occuper pendant de trop nombreuses heures juste pour avoir voulu rajouté une ligne ci-dessus sur un sujet spécifique.

Ayant reçu une NFR de Bitwig Studio pour réaliser ce test, j'ai eu - contrairement à mes tests hardware - la possibilité de garder le logiciel et de décider si j'ai envie de continuer à l'utiliser ou pas une fois ma copie rendue. Et bien je peux vous assurer qu'il est prévu que je passe les prochaines semaines à faire des allers retours entre Live 12, VCV Rack et Bitwig Studio 5.3, tant il y a de petites choses qui m'ont parlé dans les dernières itérations de la STAN berlinoise, pour des raisons qui ne sont pas forcément celles auxquelles je m'attendais. Il y a effectivement des zones dans lesquelles j'aurais aimé avoir plus de sophistication, et pas seulement à cause de mes habitudes chez les concurrents, mais les spécificités de Bitwig Studio m'ont définitivement donné envie d'approfondir l'usage de certaines de ses fonctionnalités et de ce que cela peut apporter sur le plan créatif à ma pratique de la musique électronique. Les aspects sound design / modulations / intégration du modulaire sont effectivement remarquables et suffisamment ouverts pour permettre à ses utilisateurs de s'adonner à l'exploration d'une manière qu'il est possible parfois d'atteindre chez la concurrence, mais qui semble ici naturelle et accessible, tant elle est inscrite dans l'ADN de la STAN, tout en ayant la possibilité d'en faire totalement abstraction pour utiliser le logiciel de façon plus classique.

On pourra râler aussi sur certains aspects dans les finitions, notamment sur le navigateur que j'espère voir s'améliorer, sur les traitements de l'audio, l'édition des clips MIDI et sur tout ce qui se passe au niveau de l'export, mais on comprend une orientation créative de la STAN et le souhait que les gens se servent potentiellement d'autres STANs à la fin de l'étape de création pour faire des choses plus poussées au niveau du mixage et du mastering si besoin.

En tout cas, Bitwig Studio semble prendre un envol, il n'a jamais été aussi accessible pour les débutants qu'aujourd'hui et efficace pour les power users par son ergonomie assez particulière. Il est, me semble-t-il, incontournable sur Linux et maintenant sur Windows ARM, et on n'a pas fini de le comparer à Ableton Live même s'il ne s'en est jamais autant éloigné. Je constate aussi que les équipes de Bitwig sont très occupées et proactives, notamment avec la bêta de 5.3 qui s'est annoncée à la fin de l'écriture de ce test.

Je terminerai donc en tirant mon chapeau à l'équipe derrière le projet, en vous invitant à l'essayer si vous cherchez une STAN qui ne vous écrase pas dans le menu diving et qui vous fournira de quoi vous occuper en recherches sonores synthétiques. Nous allons donc remettre un award mérité à Bitwig Studio pour toute son œuvre et pour les efforts fournis dernièrement pour rendre le logiciel unique ! Et puis j'ai ouï dire qu'on était pas encore au bout de nos surprises avec la marque, et qu'il faudra qu'on vous en reparle bientôt…

  • Très accessible
  • Personnalité affirmée
  • Les nombreuses nouveautés depuis la version 4
  • Les collaborations avec les autres marques sur le bundle
  • Support Linux
  • Modulateurs et devices originaux
  • L'intégration CLAP
  • L'environnement et l'écosystème The Grid
  • Le support avec les contrôleurs externes
  • Finalement en français depuis la version 4.2
  • Les efforts sur la documentation
  • L'ergonomie générale
  • Le support de DAWproject en plus de l'import des projets Live et FL Studio
  • Tous les twists de Bitwig Studio en général (modulateurs, opérateurs, next actions etc.)
  • Les synthés de drum machines
  • Ça bosse dur chez Bitwig !
  • Les packs et le contenu stock de qualité inégale
  • La charge CPU élevée des patchs polyphoniques basés sur The Grid
  • Partie navigateur de contenu un peu confuse
  • Peu de fonctionnalités sur la partie export
  • Ça serait bien un Tool+ avec les métriques utiles au mastering aussi
  • Quelques fonctionnalités espérées mais absentes (ARA2, comping MIDI, édition des clips audio, gammes etc.)
  • Un peu de travail à fournir chez l'utilisateur pour utiliser ce qui fait la différence chez Bitwig
Intêret de la mise à jour :
Pays de fabrication : Allemagne

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