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On Refait le Patch #42 : Test de Reason 9 de Propellerhead - Du 9 avec du vieux

8/10

Un an et demi s’est écoulé depuis la sortie de Reason 8 qui, pour l’essentiel, consistait en une refonte d’une partie de l’interface. C’est dire qu’on attend beaucoup de cette neuvième mouture, à l’heure où les STAN concurrentes ont fait bien des progrès sur les plans fonctionnels comme ergonomiques.

 Même si les quelques chan­ge­ments appor­tés par Reason 8 allaient en effet dans le bon sens, nombreux étaient les utili­sa­teurs qui avaient été déçus par cette mise à jour bien pauvre  en compa­rai­son de ce à quoi Propel­le­rhead nous avait habi­tués jusqu’ici. On s’était consolé en se disant qu’une petite version 8 lais­sait sans doute présa­ger une grosse version 9. Or, quitte à briser le suspense, disons-le tout de suite : on avait tort. Voyons les choses dans le détail.

Pour ceux qui ne veulent pas lire… ;-)

 

Et pour ceux qui veulent bien…

Les lecteurs sont dans la place

L’ins­tal­la­tion du logi­ciel et son auto­ri­sa­tion se passent sans aucun problème (il faut dire qu’il n’y a pas non plus des masses de Go à instal­ler) et on a vite fait de se retrou­ver face à notre bon vieux rack. D’em­blée, la nouveauté qui saute aux yeux, c’est l’ap­pa­ri­tion d’une nouvelle caté­go­rie nommée ‘Players’ dans le navi­ga­teur ajouté en version 8. Un clic sur la rubrique nous permet de décou­vrir que les lecteurs en ques­tion sont ce que d’autres ont coutume d’ap­pe­ler des effets et des géné­ra­teurs MIDI. On dispose aussi de Dual Arpeg­gio, un double arpé­gia­teur, Note Echo, un delay MIDI,   et enfin Scale & Chords qui, à partir d’une gamme défi­nie, peut géné­rer des accords que vous acti­ve­rez avec une seule note.

Très simples à confi­gu­rer et à utili­ser, ces trois utili­taires s’avèrent redou­ta­ble­ment effi­caces, surtout lorsqu’on les combine : il y a ainsi moyen d’ani­mer le plus bête son et de produire, en conjonc­tion avec les modules utili­taires, des Combi­na­tors de folie qui déploie­ront des entre­lacs sonores d’une simple pres­sion de touche. Les 1000 nouveaux patches propo­sés dans le logi­ciel donnent d’ailleurs un assez bel aperçu de cela.

On regret­tera toute­fois que nos amis suédois s’en soient tenus au strict mini­mum fonc­tion­nel : on est bien content de voir que Chord & Scales gère les renver­se­ments, mais un peu déçu que les déve­lop­peurs n’en aient pas profité pour creu­ser du côté des progres­sions d’ac­cords comme un Cubase ou du côté des micro­to­na­li­tés, et qu’ils n’aient pas jugé néces­saire d’ajou­ter d’autres proces­seurs MIDI (filtre, compres­seur, modi­fier à la Cubase, etc.). Du coup, l’ajout de ces modules qui n’a déjà rien d’ex­tra­or­di­naire (quan­tité de STAN proposent ce genre de choses depuis bien long­temps) sent le mini­mum syndi­cal.

Double LFO simple vrille

Et la décep­tion de se trans­for­mer en amer­tume lorsqu’on s’aperçoit que c’est la plus grosse nouveauté de cette version 9, avec l’in­té­gra­tion du Pulsar Dual LFO autre­fois vendu et l’ajout d’un éditeur de pitch mono­pho­nique qui, s’il est effi­cace et reprend les stan­dards ergo­no­miques établis ailleurs, reste très loin d’of­frir les raffi­ne­ments d’un Melo­dyne (pas de gestion du vibrato et des enve­loppes de volume, juste le pitch, les formants et le place­ment). Cet ajout n’a rien d’anec­do­tique et permet­tra aux utili­sa­teurs de Reason de s’af­fran­chir un peu plus d’un séquen­ceur tiers. Il n’a juste rien de surpre­nant : Reason propose enfin ce qu’on a partout ailleurs depuis des lustres, et sans cher­cher à propo­ser quoi que ce soit de plus ou de diffé­rent. Quoi que ce soit qui nous fasse dire : Wouah !

Pitch on mon Pitch

Dans le sillage de ce dernier, on mention­nera la possi­bi­lité de faire de la conver­sion Audio vers MIDI en mono­pho­nique unique­ment, ainsi que l’ap­pa­ri­tion d’un « Bounce in place » et d’une commande permet­tant d’in­ver­ser un fichier MIDI. Et c’est à peu près tout…

Ah non, j’ou­bliais : on dispose désor­mais de deux thèmes d’in­ter­face supplé­men­taire : un bleu, un dark qui seront autre­ment plus repo­sant pour bosser de longues heures de nuit. On croise les doigts pour que Reason 10 nous propose du rose, du vert et de l’orange ou, soyons fou, un éditeur de couleurs dignes de ce nom…

Un an et demi pour ça ?

Oui, alors qu’après une version 8 bien pauvre en nouveau­tés, tout portait à croire que les Suédois revien­draient cette fois avec du lourd.  On est d’au­tant plus déçu que Reason a vieilli sur quan­tité de points sans que Propel­le­rhead semble s’en soucier, le plus préoc­cu­pant demeu­rant l’in­ter­face graphique. Car si le logi­ciel est stable et bien fini, si son usage s’avère logique une fois qu’on rentre dedans, s’il jouit d’in­dé­niables quali­tés et de fonc­tions qui en font un soft à part, son parti pris du mimé­tisme hard­ware et du skeuo­mor­phisme montre clai­re­ment ses limites avec le temps sur le plan ergo­no­mique.

Loin de faire dans le Respon­sive Design, Reason est ainsi très diffi­ci­le­ment utili­sable sur un 27 » en 2560×1440 et on n’ose imagi­ner à quoi il pour­rait ressem­bler sur un écran 4K. Pourquoi ? Parce que les textes comme les contrôles y sont minus­cules, entas­sés les uns sur les autres dans un coin de fenêtre tandis que le reste de l’es­pace n’est pas utilisé. Bien sûr, la possi­bi­lité de dé-docker les fenêtres permet de mieux orga­ni­ser l’écran, mais ça n’agran­dit pas l’in­ter­face pour autant et on passe son temps à scrol­ler dans tous les sens, à plier et déplier des trucs, à réduire et déployer des fenêtres, et à plis­ser les yeux pour distin­guer ce qu’on cherche. Voyez cette capture réali­sée avec un Macbook Retina 15" : vous lisez faci­le­ment tous les textes ? Moi pas.

PropellerHead Reason 9 : Un spaghetto, des spaghetti
PropellerHead Reason 9 : Press K to survive

En face arrière, c’est encore pire : au nom d’un photo­réa­lisme parfai­te­ment contre­pro­duc­tif, il faut jongler avec la touche K pour déso­pa­ci­fier les câbles et lire le nom de l’en­trée ou de la sortie sur laquelle ils sont connec­tés (mais alors les connexions ne sont plus claires, en l’ab­sence d’usage de couleurs diffé­rentes), tandis que le système de racks finit par produire, sur les projets les plus complexes, un fouillis où l’on ne sait plus qui fait quoi. On plie, on déplie, on scrolle dans un sens puis dans l’autre, on replie et on redé­plie, on presse tab puis k, qu’on relâche, qu’on represse encore, on represse tab, on rere­plie, on rere­dé­plie, on scrol­le… Le tout en plis­sant les yeux pour voir des typos haute de 3 pixels. Épui­sant ! Un conseil d’ailleurs, si vous souhai­tiez vous mettre à Reason, n’hé­si­tez pas à ache­ter plusieurs écrans que vous pour­rez dispo­ser en mode portrait pour réduire les scrolls sur la table ou les racks. Ache­tez aussi des modèles suffi­sam­ment anciens et peu perfor­mants pour que leur réso­lu­tion ne soit pas trop haute.

Et ce n’est hélas pas le seul grief qu’on pourra formu­ler à l’égard du logi­ciel. Si le navi­ga­teur arrivé en version 8 était un ajout bien­venu, on espé­rait bien que Propel­le­rhead aurait à coeur de conti­nuer sur sa lancée en propo­sant, en plus des dossiers, un système de tags et de filtres permet­tant de navi­guer au sein des milliers de patches propo­sés. Il n’en est rien et c’est bien dommage de devoir toujours navi­guer dans l’ar­bo­res­cence et d’être obligé de cliquer sur des noms ésoté­riques pour avoir une idée du son qu’ils rendent.

Le sampling selon Reason

Les sons, puisqu’on en parle, sont toujours aussi recom­man­dables grâce à la qualité globale des modules et les possi­bi­li­tés offertes par le routing et les Combi­na­tor, à condi­tion de ne pas s’in­té­res­ser de trop près aux instru­ments acous­tiques et élec­troa­cous­tiques sur lesquels les samples propo­sés comme la rusti­cité fonc­tion­nelle de NN-XT montrent leurs limites (en l’ab­sence de la moindre gestion de scrip­ting, on se croi­rait revenu à l’époque des samplers Akai). Évidem­ment, on trou­vera au sein de la commu­nauté bien des Refill Free­ware pour amélio­rer cela et, plus encore, des Refills et des Rack Exten­sion sur le store de Propel­le­rhead mais concer­nant ces derniers, sachez que l’offre en free­ware se réduit à quelques utili­taires (bien diffi­ciles à débusquer puisque l’édi­teur a pris bien soin de ne pas permettre un tri par prix).

Du coup, même si globa­le­ment, le système RE est une réus­site grâce à de nombreux excel­lents éditeurs propo­sant des exten­sions et des ReFills à des prix très agres­sifs, on ne peut que consta­ter que l’éco­sys­tème mis en place est loin, très loin, de la richesse des formats VST et AU ou des plate­formes de sampling/synthèse que sont Kontakt, UVI, Reak­tor ou Max/MSP. Même si certains éditeurs comme Project­SAM ou e-instru­ments proposent des produits dignes d’in­té­rêt dans le domaine des instru­ments samplés, on galè­rera bien pour trou­ver des guitares acous­tiques dignes d’Efi­mov par exemple, que ce soit en termes de réalisme sonore ou de simpli­cité de program­ma­tion.

Ce n’est pas bien grave quand la plupart des utili­sa­teurs de Reason font de l’élec­tro, mais cela conduit à cette désa­gréable impres­sion qu’à vouloir à tout prix virtua­li­ser un studio des années 80, le logi­ciel oublie que le sampling a bien progressé depuis. Et sans même parler des samplers, on rage surtout en voyant les synthés et effets que Propel­le­rhead préfère vendre en sus plutôt que de les inté­grer à cette mise à jour bien peu géné­reuse. Parsec, PX7, Synchro­nous, les guitares A-List ou les Radi­cal Keys : le choix ne manquait pas pour donner à cette v9 un air de fête. Mais non. On devra se conten­ter des trois Players et du Pulsar Dual LFO…

Menus à rallonge

On déplore encore que certains effets soient toujours aux abon­nés absents (pas de proces­seur de tran­si­toires, ni de dées­seur, ni de Leslie) tandis que d’autres accusent leur grand âge ergo­no­mique­ment parlant : dur de se faire aux EQ old school de Reason quand on a goûté à l’er­go­no­mie d’un Fabfil­ter Pro-Q 2. Toujours au rayon ergo­no­mie : on déplore que l’édi­tion MIDI soit aussi fasti­dieuse sur certaines opéra­tions de base (chan­ger la vélo­cité d’une note par exemple) et que bien des menus nous proposent parfois des centaines de noms à la queue leu leu, sans aucune hiérar­chi­sa­tion…

On peste enfin sur quan­tité de manques dont certains peuvent être compen­sés par des brico­lages astu­cieux (pas de gestion du Mid/Side, de faders VCA, ou de possi­bi­lité de sélec­tion­ner plusieurs tranches pour les contrô­ler d’un seul mouve­ment de souris) quand d’autres ne le sont pas (pas de marqueurs, pas de dossiers de pistes, pas d’objets audio, pas de lecteur vidéo).

Reason sera toujours Reason

En vis-à-vis de ces motifs de mécon­ten­te­ment, il convien­dra de ne pas oublier les quali­tés qui sont celles du soft depuis ses débuts. Outre sa robus­tesse (ça ne plante jamais) et les avan­tages de son système fermé en matière de rétro­com­pa­ti­bi­lité avec les anciens projets, on évoquera surtout ses fabu­leuses possi­bi­li­tés en termes de routing. À n’en pas douter, avec ses connec­teurs et ses câbles virtuels, Reason offre bien plus de possi­bi­li­tés à ce niveau que la plupart de ses concur­rents : il est ainsi possible de patcher d’in­croyables assem­blages d’ef­fets, d’ins­tru­ments et de split­ters ou mergers pour faire des choses très complexes et très créa­tives. Ou encore pour se brico­ler des utili­taires. De ce point de vue, le soft de Propel­le­rhead est extrê­me­ment péda­go­gique car on y retrouve toute la logique d’un vrai studio. Et il n’a pas d’équi­valent.

L’autre aspect agréable du logi­ciel tient dans sa rela­tive ferme­ture. On nous file un studio virtuel rela­ti­ve­ment complet et prêt à l’em­ploi : il n’y a pas à se deman­der si tel instru­ment ou tel effet nous convient. Il y a juste à apprendre à tirer le meilleur de tout cela et faire de la musique. Une bien belle leçon quand on sait à quel point la contrainte permet de stimu­ler la créa­ti­vité, à quel point on peut perdre du temps dans les STAN à se deman­der si tel plug ne serait pas mieux que tel autre… même si, concé­dons-le, le système des Racks Exten­sions tend à reve­nir vers ça.

Dernier point fort de Reason : il a une person­na­lité. Reven­diquée. Assu­mée. Que ce soit dans ses synthés ou effets mais aussi dans sa table de mixage, émula­tion d’un modèle SSL. À l’heure où tous les concur­rents, en dehors du Mixbus d’Har­ri­son, argu­mentent sur la trans­pa­rence que nous nous éver­tuons à perver­tir à grand coup de simu­la­tion de consoles ou de bandes, j’avoue être sensible au fait que Reason ait son son à lui, comme n’im­porte quel instru­ment.

Loin de moi donc l’idée de vous décon­seiller Reason : c’est un formi­dable logi­ciel, capable de grandes et belles choses.

Et donc ?

Vous l’au­rez compris : on atten­dait mieux de cette v9 qui, bien qu’elle soit plus inté­res­sante que la v8, n’en demeure pas moins une évolu­tion mineure du logi­ciel. Disons qu’à elles deux, la v8 et la v9 auraient fait une mise à jour correcte il y a un an et demi et que Reason, comme depuis quelques versions déjà, comble plus son retard qu’il fait avan­cer le schmil­blick de la MAO.

De ce fait, si les posses­seurs de Reason 8 verront midi à leur porte, c’est surtout aux posses­seurs des versions 7 ou anté­rieures qu’on recom­man­dera de faire la mise à jour, cette dernière étant dans tous les cas factu­rée 129 euros. Bravo à Propel­le­rhead pour cela.

Quant à savoir si l’achat de la version complète se justi­fie pour les autres, c’est une autre histoire. Toujours très orienté vers la musique élec­tro­nique, Reason fascine autant qu’il agace. D’un côté, on dispose en effet d’un envi­ron­ne­ment de travail très cohé­rent, offrant quan­tité de possi­bi­li­tés et extrê­me­ment péda­go­gique dans son approche du routing, de l’autre le soft semble avoir beau­coup de mal à se réin­ven­ter (quan­tité de défauts que l’on pouvait repro­cher à sa version 1 sont toujours présents). Et en face d’un FL Studio ou d’un Live qui ne cessent d’évo­luer et d’ex­plo­rer de nouvelles fonc­tions comme de nouveaux worlk­flows, en face d’un Logic à 200 balles et d’un Reaper à 60 dollars, Reason peine à faire valoir ses argu­ments pour être autre chose qu’un second séquen­ceur. C’est vrai sur les fonc­tions de séquençage, d’édi­tion et de mixage, c’est vrai sur l’er­go­no­mie et l’in­ter­face en géné­ral, mais ça l’est encore sur des points qui étaient autre­fois les prin­ci­paux argu­ments du soft, à savoir les instru­ments et effets four­nis, qui accusent leur âge pour certains. De fait, RedDrum, Dr Octo Rex, NN-XT ou la Maste­ring Suite sentent vrai­ment la naph­ta­line alors qu’il y aurait bien des façons de les faire évoluer en levant le nez et en s’ins­pi­rants des inven­tions de quelques éditeurs de premier plan (FXpan­sion, Sugar Bytes, Fabfil­ter, Izotope, Native Instru­ment, Spec­tra­so­nics).

Même à 329 euros, ce qui est sensi­ble­ment moins cher que bien des STAN concur­rentes, le bilan est donc mitigé, au point que ces 3 étoiles récom­pensent plus Reason pour l’en­semble de son oeuvre que pour cette mise à jour parti­cu­lière. De ce fait, on espère fran­che­ment que pour la dixième version de son produit phare, Propel­le­rhead aura à coeur de faire ce qu’il n’a plus fait depuis des années : nous surprendre et nous faire rêver.

Et pour ceux que ça inté­resse :

De Jean-Louis Shotard et Gérard Granjean sur une musique de Pierre Béni­chou et Marie Gopierre : MIS… Non, sur une musique de Red Led avec des paroles de Los Teignos et une guitare de Loco­mo­tiv :

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Déso­lés.

Mise à jour du 31/05/17 : On ne l’avait pas vu venir et voici qu’avec la version 9.5, 16 ans après Reason 1, Propel­le­rhead ouvre son logi­ciel au format VST. La chose est d’ailleurs rela­ti­ve­ment bien inté­grée au système de câble maison puisque l’usage d’un instru­ment ou effet VST passe par une sorte de Rack hôte avec la câblasse qui pendouille à l’ar­rière, et la possi­bi­lité de défi­nir quoi contrôle quoi. Du bon boulot donc et une formi­dable bouf­fée d’air pour un logi­ciel qui jusqu’ici était vrai­ment replié sur lui-même, en dépit du format Rack Exten­sion (on ne donne d’ailleurs pas cher de ce dernier dans les années qui viennent, les déve­lop­peurs n’ayant plus vrai­ment de motifs pour gérer un format supplé­men­taire en plus du VST). Reason 9.5 permet donc désor­mais d’uti­li­ser tous les plug-ins stars du marché, de Kontakt à Reak­tor en passant par les créa­tions d’Izo­tope, Fabfil­ter, Sound­toys, etc. et même si cette ouver­ture arrive bien tard, elle mérite que nous revoyons la note du logi­ciel à la hausse. Il passe donc de 3 étoiles sur 5 à 4 étoiles, en guise d’en­cou­ra­ge­ment et pour saluer la gratuité de cette version 9.5 qui aurait pu faire l’objet d’une version payante. Reste à voir si la 10 mouture du soft pour­sui­vra sur cette bonne lancée, car si désor­mais on a moins d’at­tentes concer­nant les effets et instru­ments, il reste pas mal de travail à faire du côté de l’er­go­no­mie du logi­ciel que les années n’ont pas épar­gnée.

On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine Voir tous les épisodes de "On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine"

Notre avis : 8/10

  • Le support des VST, enfin ! (MAJ 31/05/17)
  • Bonne intégration des VST au système de câblage du logiciel (MAJ 31/05/17)
  • Mise à jour en 9.5 gratuite pour les utilisateurs de la 9 (MAJ 31/05/17)
  • Stabilité et légèreté
  • Un ensemble cohérent et qui se suffit à lui même
  • La mise à jour à 129€ pour tout le monde, même Reason 1
  • Rétrocompatibilité assurée malgré ses 16 ans d’âge
  • Le Pitch Editor (enfin !)
  • Tout ce qu’on aime dans Reason (ses possibilités de routing, son côté pédago, la qualité des instruments)
  • Finalement très peu de nouveautés…
  • …après une version 8 déjà pauvre
  • Ergonomie et interface qui accusent leur âge
  • Un certain retard vis-à-vis de la concurrence

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