Los Teignos a deux minutes pour vous expliquer ce qu'est un séquenceur, aussi appelé DAW ou STAN, et ce à quoi il sert. Top Chrono !
Alors on va pas trainer ! Aussi appelé DAW en anglais pour Digital Audio Workstation ou STAN en français pour Station de Travail Audio Numérique, le séquenceur est le logiciel qui se trouve coeur de tous les studios d’enregistrement et des home studios. On pourrait d’ailleurs dire de lui qu’il est à la production musicale ce que le traitement de texte est à la bureautique, soit un outil multitâche qui a, dès son apparition, remplacé quantité de matériels autrefois indispensables lorsqu’on voulait réaliser un morceau.
Il a de fait quatre grandes fonctions, la première étant d’enregistrer les données audio ou MIDI qui vont composer votre projet. À ce titre, il a remplacé les magnétophones à bande et autres enregistreurs audionumériques matériels.
Sa seconde fonction, c’est d’éditer les données enregistrées pour les réarranger ou corriger certaines erreurs. À ce titre, il a remplacé le bon vieux banc de montage analogique.
Sa troisième fonction, c’est de pouvoir traiter les pistes enregistrées via différents plug-ins d’effets ou de traitement. De ce fait, il permet de remplacer les racks d’effets matériels qu’on utilisait jusqu’alors.
Sa quatrième fonction, c’est enfin d’effectuer la sommation de toutes les pistes d’un projet, c’est à dire de se substituer à la grande table de mixage incontournable autrefois pour obtenir à la fin un fichier mono, stéréo ou multicanal prêt pour la diffusion.
Quatre fonctions donc, mais qui outre la virtualisation des anciens équipements matériels, cachent quantité d’autres possibilités qui ont révolutionné la production musicale.
La première et non des moindres, c’est la possibilité d’utiliser des instruments virtuels eux-aussi, qu’il s’agisse de guitares, de pianos, de synthés ou d’orchestres symphoniques au grand complet.
La seconde, c’est la possibilité de disposer de tous les avantages de l’informatique dans le flux de production : on peut couper/copier/coller des données, on peut annuler des opérations malencontreuses, on peut corriger automatiquement des erreurs de justesse ou de placement et l’on peut faire autant de sauvegardes et donc de versions d’un projet que nécessaires, ce qui était extrêmement fastidieux, coûteux voir impossible wsavec les studios non informatisés.
Et puisqu’on parle finance, la dernière révolution tient dans la démocratisation des moyens de productions. Démocratisation sur le plan pécuniaire donc, sachant que pour quelques centaines d’euros, voire gratuitement, on dispose d’outils qui coutaient autrefois des dizaines de milliers d’euros. Mais démocratisation aussi sur le plan physique vu que les dizaines de mètres cubes nécessaire autrefois au matériel d’un studio peuvent dans des cas extrêmes aujourd’hui tenir dans un simple ordinateur portable posé dans le coin du salon.
Quel séquenceur choisir ? Comment fonctionnent les différentes parties de ce dernier ? Nous aurons l’occasion de revenir sur tout cela, sachant que les deux minutes se sont écoulées et qu’il me reste juste assez de temps pour vous dire de liker, partager et commenter cette vidéo, de vous abonner au chanel Youtube d’Audiofanzine. Sur ce, hasta la vista !