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laurent BERGMAN
Bon petit analogique polyphonique !
Publié le 31/03/24 à 18:15INTRODUCTION:
Avis en tant que possesseur du Juno-106 et du Juno-2 (et ancien possesseur d'un Juno-60).
Synthétiseur analogique polyphonique 6 voix, 64 presets d’usine (ROM), 64 presets utilisateur (RAM) et 64 presets externes (sur cartouche MC-64).
J’ai survolé les avis précédents et dans certains il y a quelques lacunes, je vais donc préciser quelques points pour les rectifier, d’une part, il ne possède qu’un DCO et seul le contrôle de cet oscillateur est numérique, le reste est purement et simplement analogique et d’autre part, il ne dispose que d’un seul et unique générateur d’enveloppe, commun pour le filtre, l’amplitude et le DCO… C’est un véritable polyphonique avec ses 6 circuits...…
Avis en tant que possesseur du Juno-106 et du Juno-2 (et ancien possesseur d'un Juno-60).
Synthétiseur analogique polyphonique 6 voix, 64 presets d’usine (ROM), 64 presets utilisateur (RAM) et 64 presets externes (sur cartouche MC-64).
J’ai survolé les avis précédents et dans certains il y a quelques lacunes, je vais donc préciser quelques points pour les rectifier, d’une part, il ne possède qu’un DCO et seul le contrôle de cet oscillateur est numérique, le reste est purement et simplement analogique et d’autre part, il ne dispose que d’un seul et unique générateur d’enveloppe, commun pour le filtre, l’amplitude et le DCO… C’est un véritable polyphonique avec ses 6 circuits...…
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INTRODUCTION:
Avis en tant que possesseur du Juno-106 et du Juno-2 (et ancien possesseur d'un Juno-60).
Synthétiseur analogique polyphonique 6 voix, 64 presets d’usine (ROM), 64 presets utilisateur (RAM) et 64 presets externes (sur cartouche MC-64).
J’ai survolé les avis précédents et dans certains il y a quelques lacunes, je vais donc préciser quelques points pour les rectifier, d’une part, il ne possède qu’un DCO et seul le contrôle de cet oscillateur est numérique, le reste est purement et simplement analogique et d’autre part, il ne dispose que d’un seul et unique générateur d’enveloppe, commun pour le filtre, l’amplitude et le DCO… C’est un véritable polyphonique avec ses 6 circuits VCF/VCA (1 par voix), contrairement au Poly-800 qui lui est paraphonique.
Esthétiquement le Juno-2 semble vraiment chétif à côté du Juno-106 et c’est surprenant d’avoir un synthé analogique polyphonique dans un format aussi compact, d’autant plus qu’il en a sous le capot, et ce, même s’il n’embarque qu’un seul et unique DCO.
Il y a des différences majeures entre le Juno-1 et le Juno-2, le Juno-1 ne dispose que d’un clavier 4 octaves ne répondant ni à la vélocité ni à l’aftertouch (mais répond à ces messages en MIDI depuis un clavier maître ou un séquenceur), il n’offre pas la possibilité du stockage de presets sur cartouche externe, les dumps peuvent se faire soit à l’ancienne sur K7 (ou sur DAW) via l’entrée/sortie LOAD/SAVE soit en SysEx alors que pour le Juno-2 le transfert des presets ne se fait qu’en données SysEx (exit les sauvegardes sur K7) et la fonction de la pédale d’expression diffère entre les deux modèles (voir la partie qui concerne les connexions). Autrement ils partagent exactement le même moteur sonore.
UTLILISATION:
La programmation via des menus et les changements de valeurs via les curseurs/encodeurs fait partie de nos habitudes aujourd’hui, je vais donc mettre les choses dans le contexte de son achat en 1986 pour rédiger cet avis.
Le grand changement était du domaine de la prise en main avec cette ergonomie… Dans un passé pas si lointain, on sortait du schéma classique "1 bouton/1 fonction" qui offrait un contrôle direct et extrêmement intuitif pour entrer dans l’ère des interfaces de type calculette très en vogue en 84/85 (Project-100, Poly-61/800, AX-80, DK-80,…) avec l’arrivée massive des contrôles numériques dans nos instruments et le souci de la rationalisation des coûts pour les fabricants (fini les PCB’s coûteux remplis de switches, curseurs et potentiomètres ainsi que leurs boutons respectifs…).
C’était une révolution et les Juno-1 et Juno-2 n’ont pas échappé à la règle, on sélectionne un paramètre et on le modifie avec la molette. Soit on perdait du temps à naviguer entre les différents menus et on s’y habituait un peu à la fois, soit on prenait le PG-300 et là on retrouvait un très grand confort d’utilisation !
En ce qui concerne le clavier, je le trouve un peu mou mais globalement son toucher reste agréable, son aftertouch est assez dur et il faut appuyer fort sur les touches pour le déclencher, sur ce point on a heureusement fait des progrès considérables.
Si l’écran LCD a des dimensions modestes, les caractères sont de grande taille et bien lisibles (si tant est que le rétro-éclairage soit fonctionnel), c’est suffisant pour éditer les sons et on se fait très vite aux noms des paramètres abrégés.
Dommage qu’une seule banque de 64 presets soit à disposition pour sauvegarder ses propres presets (sauf utilisation d’une cartouche externe), ceci-dit avec le dump on peut facilement se constituer une belle bibliothèque sonore.
Le mode d’emploi est clair, chaque section y étant extrêmement bien détaillée avec des graphismes. On regrettera toutefois la faiblesse de la traduction, avec l’utilisation de termes inadéquats ou approximatifs ainsi que quelques erreurs et fautes, un comble pour une société comme Roland et leurs importateurs !
SONORITÉS:
C’était plutôt bon pour l’époque, avec en premier lieu la possibilité de changer la largeur d’impulsion de l’onde en dent-de-scie en plus de l’onde carrée et celle du sub-oscillateur (chose impossible sur les anciens Juno), certaines formes d’onde ont des valeurs prédéfinies et d’autres (comme Saw 03 et Pulse 03) disposent d’une largeur d’impulsion variable qu’on peut contrôler manuellement ou via le LFO, ce qui ouvre pas mal de perspectives et offre une palette sonore plus élargie !
Les six voix sont générées par un unique DCO (MB87123PG), donc différent des 3 circuits (MC5534A) qui équipent le Juno-106.
Le filtre (LPF) est plus proche de celui du JX-8P (IR3R05 - VCF/VCA) que de celui du Juno-106 (80017A - VCF/VCA), ce n’est pas mauvais en soi, c’est juste différent et le seul point commun entre ces modules VCF/VCA et DCO est que ce sont des circuits propriétaires Roland…
On trouve aussi un filtre Passe-Haut (HPF), dommage que celui-ci ne propose que des réglages prédéfinis (00 = boost des basses fréquences et les valeurs 02 ou 03 qui sont deux points fixes de coupure des basses fréquences). Par contre la plage de réglages du filtre passe-bas (LPF) allant de 0 à 127 évite l’effet d’escalier que l’on rencontre avec d’autres modèles sortis à cette période lorsqu’on balaie la fréquence de coupure, ici c’est fluide…
L’unique générateur d’enveloppe dispose de paramètres de volumes pour les étapes Attack et Decay ainsi qu’un paramètre de temps pour le Sustain en plus des paramètres habituels, il s’agît d’une enveloppe nouvelle génération dite "Multi-Segments" (T1/L1/T2/L2/T3/L3/T4) qu’on a ensuite retrouvée sur le JD-800 ou le D-50 (pour ne citer que les plus connus). La cerise sur le gâteau par rapport aux anciens Juno, c’est que cette enveloppe peut avoir le DCO comme destination en plus du VCF et du VCA et ça, ben ça fait vraiment "TOUTE" la différence, bénéficier de ce type d’enveloppe permet d’avoir des sons beaucoup plus évolutifs et vivants, que ce soit au niveau du filtre, de l’amplitude ou pour la dérive de la hauteur du DCO.
En fin de chaîne on trouve un chorus, plutôt agréable et vraiment "très typé" Roland (à base de MN3009 et MN3101 comme sur le 106) avec en plus un paramètre de contrôle manuel de la vitesse de l’effet en lieu et place des switches classiques "OFF", "I" et "II".
CONNEXIONS:
On trouve le classique trio MIDI In/Out/Thru, les entrées PEDAL HOLD et PEDAL SW respectivement pour le Sustain et le changement de preset (pédales switch) et une entrée EXP PEDAL pour une pédale d’expression (attention il y a une petite particularité pour cette dernière, car avec le Juno-2 elle ne contrôle que le volume, alors qu’avec le Juno-1 elle peut contrôler un paramètre que l’on peut définir), pour finir les jacks pour la sortie Mono/Stereo et la sortie casque.
QUALITÉ DE FABRICATION:
Niveau construction ça fait un peu cheap par rapport à ses prédécesseurs: Plastique moulé pour les flancs, de la tôle pour une partie de la façade et le fond de caisse, un plastique épais en guise de membrane pour les switches (du genre Prophet-600, ATC-1,…). Il fait jouet et est assez fragile comparativement aux Juno-6, 60 et 106 qui sont plus "Mastoc" à côté !
Je termine cet avis en faisant le point sur les quelques problèmes récurrents (et qu’il vous faut vérifier avant achat): Le film de rétro-éclairage du LCD qui finit par tomber en rade, des sifflements qui peuvent provenir du transfo du rétro-éclairage, l’aftertouch qui fonctionne mal (voire plus du tout) à cause d’un problème de liaison entre le ruban d’aftertouch et son petit connecteur, des contact rubbers moins durables que ceux du Juno-106… Ceci-dit, la plupart des composants et des pièces détachées sont encore disponibles et il est relativement aisé de le (faire) restaurer (excepté pour le DCO MB87123PG ainsi que les 2 Gate Array qui sont des circuits Roland, introuvables sauf cannibalisation d’un autre exemplaire).
EN RÉSUMÉ:
C’est un synthé qui, même s’il est très basique, a tout d’un grand et on arrive à le faire sonner rapidement. Malgré la différence de DCO, de VCF/VCA et de son architecture, on retrouve bien cette finesse "caractéristique" et même si les basses sont (un peu) moins profondes et grasses, ça sonne incontestablement Juno. Le Juno-2 n’a pas à rougir face à ses aînés car il possède des atouts qui lui permettent d’aller beaucoup plus loin en terme de son en utilisant les différentes combinaisons de formes d’onde, en jouant sur la largeur d’impulsion de certaines de ces ondes manuellement et sur le routing du générateur d’enveloppe, il y a de quoi faire… Le fameux son "Hoover" en est l’un des exemples les plus parlants !
Pour répondre à ceux qui s’en posent la question, le Juno-2 ne fait pas "doublon" avec un Juno-106 (ou un modèle précédent), je dirais qu’ils sont complémentaires…
Ce n’est pas une bête de course en terme de sound-design (un seul DCO, matrice de modulation limitée, pas de section d’effets hormis le chorus,…). Pour qui désire s’équiper d’un analogique polyphonique facile à programmer, passe partout et abordable c’est un excellent choix. À l’heure actuelle on le trouve encore assez facilement à un prix très correct et chose étrange, sa côte est moindre par rapport à sa version expandeur le MKS-50.
Les +:
+: Le son "Typique" de la série Juno.
+: La largeur d’impulsion variable (Saw 03 et Pulse 03).
+: Le générateur d’enveloppe Multi-Segments.
+: Le contrôle du VCO par le générateur d’enveloppe.
+: La qualité des filtres (LPF et HPF).
+: La fluidité du réglage de la fréquence de coupure du LPF (pas d’effet d’escalier).
+: La profondeur et la couleur du chorus.
+: Le réglage manuel de la vitesse de l’effet chorus.
+: La réponse aux messages de Vélocité et d’Aftertouch.
+: La simplicité d’utilisation.
+: Le stockage sur cartouches externes.
+: Le faible encombrement.
+: Le poids relativement léger.
Les -:
-: Absence de réglages fins dans la section de filtre HPF (réglages prédéfinis).
-: Matrice de modulation très simpliste.
-: Une seule banque utilisateur, les presets d’usine ne sont pas ré-inscriptibles.
-: L’ergonomie (manque de contrôles directs en façade).
-: La qualité de construction un peu légère, surtout les flancs qui sont fragiles.
-: L’aftertouch est un peu dur, il faut appuyer assez fort (quand il fonctionne).
-: La localisation en Français du mode d’emploi laisse à désirer, à la lecture ça pique les yeux !!!
La note que je lui attribue tient compte de ses possibilités au regard de son année de fabrication. Évidemment, aujourd'hui on fait beaucoup mieux question ergonomie, performances, matrices de modulation excessivement plus poussées, etc....
.
Avis en tant que possesseur du Juno-106 et du Juno-2 (et ancien possesseur d'un Juno-60).
Synthétiseur analogique polyphonique 6 voix, 64 presets d’usine (ROM), 64 presets utilisateur (RAM) et 64 presets externes (sur cartouche MC-64).
J’ai survolé les avis précédents et dans certains il y a quelques lacunes, je vais donc préciser quelques points pour les rectifier, d’une part, il ne possède qu’un DCO et seul le contrôle de cet oscillateur est numérique, le reste est purement et simplement analogique et d’autre part, il ne dispose que d’un seul et unique générateur d’enveloppe, commun pour le filtre, l’amplitude et le DCO… C’est un véritable polyphonique avec ses 6 circuits VCF/VCA (1 par voix), contrairement au Poly-800 qui lui est paraphonique.
Esthétiquement le Juno-2 semble vraiment chétif à côté du Juno-106 et c’est surprenant d’avoir un synthé analogique polyphonique dans un format aussi compact, d’autant plus qu’il en a sous le capot, et ce, même s’il n’embarque qu’un seul et unique DCO.
Il y a des différences majeures entre le Juno-1 et le Juno-2, le Juno-1 ne dispose que d’un clavier 4 octaves ne répondant ni à la vélocité ni à l’aftertouch (mais répond à ces messages en MIDI depuis un clavier maître ou un séquenceur), il n’offre pas la possibilité du stockage de presets sur cartouche externe, les dumps peuvent se faire soit à l’ancienne sur K7 (ou sur DAW) via l’entrée/sortie LOAD/SAVE soit en SysEx alors que pour le Juno-2 le transfert des presets ne se fait qu’en données SysEx (exit les sauvegardes sur K7) et la fonction de la pédale d’expression diffère entre les deux modèles (voir la partie qui concerne les connexions). Autrement ils partagent exactement le même moteur sonore.
UTLILISATION:
La programmation via des menus et les changements de valeurs via les curseurs/encodeurs fait partie de nos habitudes aujourd’hui, je vais donc mettre les choses dans le contexte de son achat en 1986 pour rédiger cet avis.
Le grand changement était du domaine de la prise en main avec cette ergonomie… Dans un passé pas si lointain, on sortait du schéma classique "1 bouton/1 fonction" qui offrait un contrôle direct et extrêmement intuitif pour entrer dans l’ère des interfaces de type calculette très en vogue en 84/85 (Project-100, Poly-61/800, AX-80, DK-80,…) avec l’arrivée massive des contrôles numériques dans nos instruments et le souci de la rationalisation des coûts pour les fabricants (fini les PCB’s coûteux remplis de switches, curseurs et potentiomètres ainsi que leurs boutons respectifs…).
C’était une révolution et les Juno-1 et Juno-2 n’ont pas échappé à la règle, on sélectionne un paramètre et on le modifie avec la molette. Soit on perdait du temps à naviguer entre les différents menus et on s’y habituait un peu à la fois, soit on prenait le PG-300 et là on retrouvait un très grand confort d’utilisation !
En ce qui concerne le clavier, je le trouve un peu mou mais globalement son toucher reste agréable, son aftertouch est assez dur et il faut appuyer fort sur les touches pour le déclencher, sur ce point on a heureusement fait des progrès considérables.
Si l’écran LCD a des dimensions modestes, les caractères sont de grande taille et bien lisibles (si tant est que le rétro-éclairage soit fonctionnel), c’est suffisant pour éditer les sons et on se fait très vite aux noms des paramètres abrégés.
Dommage qu’une seule banque de 64 presets soit à disposition pour sauvegarder ses propres presets (sauf utilisation d’une cartouche externe), ceci-dit avec le dump on peut facilement se constituer une belle bibliothèque sonore.
Le mode d’emploi est clair, chaque section y étant extrêmement bien détaillée avec des graphismes. On regrettera toutefois la faiblesse de la traduction, avec l’utilisation de termes inadéquats ou approximatifs ainsi que quelques erreurs et fautes, un comble pour une société comme Roland et leurs importateurs !
SONORITÉS:
C’était plutôt bon pour l’époque, avec en premier lieu la possibilité de changer la largeur d’impulsion de l’onde en dent-de-scie en plus de l’onde carrée et celle du sub-oscillateur (chose impossible sur les anciens Juno), certaines formes d’onde ont des valeurs prédéfinies et d’autres (comme Saw 03 et Pulse 03) disposent d’une largeur d’impulsion variable qu’on peut contrôler manuellement ou via le LFO, ce qui ouvre pas mal de perspectives et offre une palette sonore plus élargie !
Les six voix sont générées par un unique DCO (MB87123PG), donc différent des 3 circuits (MC5534A) qui équipent le Juno-106.
Le filtre (LPF) est plus proche de celui du JX-8P (IR3R05 - VCF/VCA) que de celui du Juno-106 (80017A - VCF/VCA), ce n’est pas mauvais en soi, c’est juste différent et le seul point commun entre ces modules VCF/VCA et DCO est que ce sont des circuits propriétaires Roland…
On trouve aussi un filtre Passe-Haut (HPF), dommage que celui-ci ne propose que des réglages prédéfinis (00 = boost des basses fréquences et les valeurs 02 ou 03 qui sont deux points fixes de coupure des basses fréquences). Par contre la plage de réglages du filtre passe-bas (LPF) allant de 0 à 127 évite l’effet d’escalier que l’on rencontre avec d’autres modèles sortis à cette période lorsqu’on balaie la fréquence de coupure, ici c’est fluide…
L’unique générateur d’enveloppe dispose de paramètres de volumes pour les étapes Attack et Decay ainsi qu’un paramètre de temps pour le Sustain en plus des paramètres habituels, il s’agît d’une enveloppe nouvelle génération dite "Multi-Segments" (T1/L1/T2/L2/T3/L3/T4) qu’on a ensuite retrouvée sur le JD-800 ou le D-50 (pour ne citer que les plus connus). La cerise sur le gâteau par rapport aux anciens Juno, c’est que cette enveloppe peut avoir le DCO comme destination en plus du VCF et du VCA et ça, ben ça fait vraiment "TOUTE" la différence, bénéficier de ce type d’enveloppe permet d’avoir des sons beaucoup plus évolutifs et vivants, que ce soit au niveau du filtre, de l’amplitude ou pour la dérive de la hauteur du DCO.
En fin de chaîne on trouve un chorus, plutôt agréable et vraiment "très typé" Roland (à base de MN3009 et MN3101 comme sur le 106) avec en plus un paramètre de contrôle manuel de la vitesse de l’effet en lieu et place des switches classiques "OFF", "I" et "II".
CONNEXIONS:
On trouve le classique trio MIDI In/Out/Thru, les entrées PEDAL HOLD et PEDAL SW respectivement pour le Sustain et le changement de preset (pédales switch) et une entrée EXP PEDAL pour une pédale d’expression (attention il y a une petite particularité pour cette dernière, car avec le Juno-2 elle ne contrôle que le volume, alors qu’avec le Juno-1 elle peut contrôler un paramètre que l’on peut définir), pour finir les jacks pour la sortie Mono/Stereo et la sortie casque.
QUALITÉ DE FABRICATION:
Niveau construction ça fait un peu cheap par rapport à ses prédécesseurs: Plastique moulé pour les flancs, de la tôle pour une partie de la façade et le fond de caisse, un plastique épais en guise de membrane pour les switches (du genre Prophet-600, ATC-1,…). Il fait jouet et est assez fragile comparativement aux Juno-6, 60 et 106 qui sont plus "Mastoc" à côté !
Je termine cet avis en faisant le point sur les quelques problèmes récurrents (et qu’il vous faut vérifier avant achat): Le film de rétro-éclairage du LCD qui finit par tomber en rade, des sifflements qui peuvent provenir du transfo du rétro-éclairage, l’aftertouch qui fonctionne mal (voire plus du tout) à cause d’un problème de liaison entre le ruban d’aftertouch et son petit connecteur, des contact rubbers moins durables que ceux du Juno-106… Ceci-dit, la plupart des composants et des pièces détachées sont encore disponibles et il est relativement aisé de le (faire) restaurer (excepté pour le DCO MB87123PG ainsi que les 2 Gate Array qui sont des circuits Roland, introuvables sauf cannibalisation d’un autre exemplaire).
EN RÉSUMÉ:
C’est un synthé qui, même s’il est très basique, a tout d’un grand et on arrive à le faire sonner rapidement. Malgré la différence de DCO, de VCF/VCA et de son architecture, on retrouve bien cette finesse "caractéristique" et même si les basses sont (un peu) moins profondes et grasses, ça sonne incontestablement Juno. Le Juno-2 n’a pas à rougir face à ses aînés car il possède des atouts qui lui permettent d’aller beaucoup plus loin en terme de son en utilisant les différentes combinaisons de formes d’onde, en jouant sur la largeur d’impulsion de certaines de ces ondes manuellement et sur le routing du générateur d’enveloppe, il y a de quoi faire… Le fameux son "Hoover" en est l’un des exemples les plus parlants !
Pour répondre à ceux qui s’en posent la question, le Juno-2 ne fait pas "doublon" avec un Juno-106 (ou un modèle précédent), je dirais qu’ils sont complémentaires…
Ce n’est pas une bête de course en terme de sound-design (un seul DCO, matrice de modulation limitée, pas de section d’effets hormis le chorus,…). Pour qui désire s’équiper d’un analogique polyphonique facile à programmer, passe partout et abordable c’est un excellent choix. À l’heure actuelle on le trouve encore assez facilement à un prix très correct et chose étrange, sa côte est moindre par rapport à sa version expandeur le MKS-50.
Les +:
+: Le son "Typique" de la série Juno.
+: La largeur d’impulsion variable (Saw 03 et Pulse 03).
+: Le générateur d’enveloppe Multi-Segments.
+: Le contrôle du VCO par le générateur d’enveloppe.
+: La qualité des filtres (LPF et HPF).
+: La fluidité du réglage de la fréquence de coupure du LPF (pas d’effet d’escalier).
+: La profondeur et la couleur du chorus.
+: Le réglage manuel de la vitesse de l’effet chorus.
+: La réponse aux messages de Vélocité et d’Aftertouch.
+: La simplicité d’utilisation.
+: Le stockage sur cartouches externes.
+: Le faible encombrement.
+: Le poids relativement léger.
Les -:
-: Absence de réglages fins dans la section de filtre HPF (réglages prédéfinis).
-: Matrice de modulation très simpliste.
-: Une seule banque utilisateur, les presets d’usine ne sont pas ré-inscriptibles.
-: L’ergonomie (manque de contrôles directs en façade).
-: La qualité de construction un peu légère, surtout les flancs qui sont fragiles.
-: L’aftertouch est un peu dur, il faut appuyer assez fort (quand il fonctionne).
-: La localisation en Français du mode d’emploi laisse à désirer, à la lecture ça pique les yeux !!!
La note que je lui attribue tient compte de ses possibilités au regard de son année de fabrication. Évidemment, aujourd'hui on fait beaucoup mieux question ergonomie, performances, matrices de modulation excessivement plus poussées, etc....
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Beneomic
Tout ce qu'on attend d'un Juno analogique
Publié le 26/03/24 à 15:15Hello à tous,
J'ai eu la chance et le privilège de pouvoir acquérir ce bel instrument en état collector. Il est très bien finit, une armature en métal vraiment solide, le touché du clavier est très agréable.
Au niveau du son, c'est un clavier qui est très polyvalent, petite mention forcément pour les Bass, Brass et Pad qui nous envoie au 7ème ciel avec le chorus analogique, c'est magique ! Le son est quand même assez Fat et Costaud, un poil moins qu'un Juno 60 mais le grain, la chaleur et l'identité sonore sont bien là, c'est un rêve qui s'accomplit enfin.
Au niveau de l'édition sonore avec l'Alpha Dial je dois avouer que ce n'est pas le système le plus pratique contrairement aux...…
J'ai eu la chance et le privilège de pouvoir acquérir ce bel instrument en état collector. Il est très bien finit, une armature en métal vraiment solide, le touché du clavier est très agréable.
Au niveau du son, c'est un clavier qui est très polyvalent, petite mention forcément pour les Bass, Brass et Pad qui nous envoie au 7ème ciel avec le chorus analogique, c'est magique ! Le son est quand même assez Fat et Costaud, un poil moins qu'un Juno 60 mais le grain, la chaleur et l'identité sonore sont bien là, c'est un rêve qui s'accomplit enfin.
Au niveau de l'édition sonore avec l'Alpha Dial je dois avouer que ce n'est pas le système le plus pratique contrairement aux...…
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Hello à tous,
J'ai eu la chance et le privilège de pouvoir acquérir ce bel instrument en état collector. Il est très bien finit, une armature en métal vraiment solide, le touché du clavier est très agréable.
Au niveau du son, c'est un clavier qui est très polyvalent, petite mention forcément pour les Bass, Brass et Pad qui nous envoie au 7ème ciel avec le chorus analogique, c'est magique ! Le son est quand même assez Fat et Costaud, un poil moins qu'un Juno 60 mais le grain, la chaleur et l'identité sonore sont bien là, c'est un rêve qui s'accomplit enfin.
Au niveau de l'édition sonore avec l'Alpha Dial je dois avouer que ce n'est pas le système le plus pratique contrairement aux fader d'un 6, 60 ou 106 mais c'est bon de noter qu'on peut le gérer via un contrôle hardware ou même un contrôleur virtuel et là ça devient un monstre facile d'accès. On retrouve alors cette gratification casi instantané d'obtenir des sons somptueux en très peu de temps. Ce "Désavantage" peut être vu comme un côté positif car le synthé est beaucoup plus compacte que ses grands frères.
Si vous chercher le son Juno analogique à un prix bien plus abordable, je ne peux que vous conseiller de foncer.
Mention un peu anecdotique mais le synthé dégage une odeur de plastique neuf/composant électronique très similaire à la Nintendo Nes, ça nous renvoie dans le passé c'est fabuleux, en plus du plaisir auditif, du touché et visuel on a même un petit plaisir olfactif.
J'ai eu la chance et le privilège de pouvoir acquérir ce bel instrument en état collector. Il est très bien finit, une armature en métal vraiment solide, le touché du clavier est très agréable.
Au niveau du son, c'est un clavier qui est très polyvalent, petite mention forcément pour les Bass, Brass et Pad qui nous envoie au 7ème ciel avec le chorus analogique, c'est magique ! Le son est quand même assez Fat et Costaud, un poil moins qu'un Juno 60 mais le grain, la chaleur et l'identité sonore sont bien là, c'est un rêve qui s'accomplit enfin.
Au niveau de l'édition sonore avec l'Alpha Dial je dois avouer que ce n'est pas le système le plus pratique contrairement aux fader d'un 6, 60 ou 106 mais c'est bon de noter qu'on peut le gérer via un contrôle hardware ou même un contrôleur virtuel et là ça devient un monstre facile d'accès. On retrouve alors cette gratification casi instantané d'obtenir des sons somptueux en très peu de temps. Ce "Désavantage" peut être vu comme un côté positif car le synthé est beaucoup plus compacte que ses grands frères.
Si vous chercher le son Juno analogique à un prix bien plus abordable, je ne peux que vous conseiller de foncer.
Mention un peu anecdotique mais le synthé dégage une odeur de plastique neuf/composant électronique très similaire à la Nintendo Nes, ça nous renvoie dans le passé c'est fabuleux, en plus du plaisir auditif, du touché et visuel on a même un petit plaisir olfactif.
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sbn 31
Simple et funky
Publié le 05/04/18 à 17:16A l'affut d'un synthé analo polyphonique abordable je suis tombé sur un Juno 2 à 250e sur le bon coin. Rdv fut pris à Bézier, quartier pavillonnaire mois de Juin grand soleil, je tombe sur un mec hyper sympa il me raconte que ses parents lui ont payé le Juno quand il à eu son bac en 1986 alors passionné par la vague synthé pop et new wave il s'était fait plaisir. Il me sort la facture jaunie par le temps de chez DM paris, 6890Francs ttc. Après quelques années d'utilisation il est passé à autre chose et le synthé est resté pas moins de 25 ans au placard.
Effectivement je constate que le synthé est impeccable: état collection, même le retro éclairage fonctionnait encore, je teste les...…
Effectivement je constate que le synthé est impeccable: état collection, même le retro éclairage fonctionnait encore, je teste les...…
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A l'affut d'un synthé analo polyphonique abordable je suis tombé sur un Juno 2 à 250e sur le bon coin. Rdv fut pris à Bézier, quartier pavillonnaire mois de Juin grand soleil, je tombe sur un mec hyper sympa il me raconte que ses parents lui ont payé le Juno quand il à eu son bac en 1986 alors passionné par la vague synthé pop et new wave il s'était fait plaisir. Il me sort la facture jaunie par le temps de chez DM paris, 6890Francs ttc. Après quelques années d'utilisation il est passé à autre chose et le synthé est resté pas moins de 25 ans au placard.
Effectivement je constate que le synthé est impeccable: état collection, même le retro éclairage fonctionnait encore, je teste les touches, boutons, molette, le son parfait R.A.S. Donc on fait affaire et puis on discute un moment de musique 80ies et du bon vieux temps, le mec était enthousiaste de redonner une 2ème vie à son synthé, je suis repartiavec une pile de CD Pet Shop Boys, Cure, JM Jarre, Bill Laswell... et un mug Goldorak en prime ! Bref sympathique escapade à Bézier si bien que quand j'allume ce Juno j'imagine toujours la joie de ce mec qui viens d'avoir le bac été 86, Papa Don't Preach de Madonna et Kiss de Prince tournent en boucle à la radio, il reçoit son Juno tout neuf... ça me replonge dans un ambiance 80ies j'adore !
Sorti en 1986 le Juno Alpha 2 est une version upgradé du Juno Apha 1(1985) avec clavier 61 touches avec vélocité et after touch, et un port cartouche mémoire.
Le Roland MKS50 est la version Rack.
Le Roland HS-80 est un Juno alpha avec des hauts parleurs intégrés.
Le son
De nos jours un Juno alpha 2 en bon état entre 200e et 300e représente un fantastique rapport qualité/prix pour qui recherche un synthé analo polyphonique, programmable et MIDI de surcroit !. Le rendu sonore est dingue : présence, dynamique, épaisseur. les basses sont remarquables, ya un grain et une challeur qu'on retrouve pas dans les analo modernes comme mon A4 dont le rendu est neutre et sans grain ou identité particulière.
Au niveau des timbres, il faut signaler que les Juno 1&2 sont célèbre pour les sons type "Hoover" décliné abondamment dans les styles hardcore, rave, drum n bass.
Dans les presets d'origine apparaitle son "Scratchin" utilisé par Daft Punk dans leur titre Rolling & Scratchin.
Hormis quelques autre effets FX originaux, on retrouve toute la gamme des timbres analo à base de forme d'onde simple (Saw, Square, Triangle, Pulse ...)
Les basses sont vraiment à tomber de même que les pads, strings, brass analo vraiment une joie de plaquer des accords d'autant que l'expressivité et la sensibilité à la vélocité sont parfaite. Le LFO permet de faire de super effet de Sweep balayage. Globalement les timbres sont très proche de ceux des Juno 6, 60, et 106. Relativement bon marché les juno alpha 1&2 ont été massivement utilisé début 90 par les producteurs House, techno, break beat comme Drexciya que j'affectionne particulièrement.
Synthèse
Coté synthèse il s'agit d'un analo soustractif avec une architecture basique:
- 1 OSC proposant 6 formes d'onde (Pulse, Saw Down, Saw Up, Square, Triangle, White Noise)
- 2 enveloppe ADSR (Filtre et VCA)
- 1 Filtre multimode résonant (24dB Slope (4-pole), High Pass, Low Pass) avec freq/env/res/lfo/kybd track.
- 1 Hi pass filter
- 1 LFO
- 1 Chorus remarquable.
Les points positifs
- Le son : timbres et rendu sonore.
- 6 voies de polyphonie.
- Expressivité (clavier/vélocité/aftertouch)
- Filtre résonnant
- Ergonomie pas horrible (bouton + jog wheel)
- Bon clavier.
- Générateur d'accord programmable (1 seule mémoire)
- Chorus excellent
- Mémoire 2 Bank de 64 patches.
- Port cartouche mémoire additionnelle (Type M-64C)
- Contrôlable par contrôleur Midi Sysex (Bitstream, kenton...)
- Éditable via Midi et soft (Midiquest ou autre...)
- Midi in/Out/Thru
- Porte partition.
Les points négatifs
- Pour être mesquin le petit écran.
Voici 2 bonnes démo dans des styles très différents:
Effectivement je constate que le synthé est impeccable: état collection, même le retro éclairage fonctionnait encore, je teste les touches, boutons, molette, le son parfait R.A.S. Donc on fait affaire et puis on discute un moment de musique 80ies et du bon vieux temps, le mec était enthousiaste de redonner une 2ème vie à son synthé, je suis repartiavec une pile de CD Pet Shop Boys, Cure, JM Jarre, Bill Laswell... et un mug Goldorak en prime ! Bref sympathique escapade à Bézier si bien que quand j'allume ce Juno j'imagine toujours la joie de ce mec qui viens d'avoir le bac été 86, Papa Don't Preach de Madonna et Kiss de Prince tournent en boucle à la radio, il reçoit son Juno tout neuf... ça me replonge dans un ambiance 80ies j'adore !
Sorti en 1986 le Juno Alpha 2 est une version upgradé du Juno Apha 1(1985) avec clavier 61 touches avec vélocité et after touch, et un port cartouche mémoire.
Le Roland MKS50 est la version Rack.
Le Roland HS-80 est un Juno alpha avec des hauts parleurs intégrés.
Le son
De nos jours un Juno alpha 2 en bon état entre 200e et 300e représente un fantastique rapport qualité/prix pour qui recherche un synthé analo polyphonique, programmable et MIDI de surcroit !. Le rendu sonore est dingue : présence, dynamique, épaisseur. les basses sont remarquables, ya un grain et une challeur qu'on retrouve pas dans les analo modernes comme mon A4 dont le rendu est neutre et sans grain ou identité particulière.
Au niveau des timbres, il faut signaler que les Juno 1&2 sont célèbre pour les sons type "Hoover" décliné abondamment dans les styles hardcore, rave, drum n bass.
Dans les presets d'origine apparaitle son "Scratchin" utilisé par Daft Punk dans leur titre Rolling & Scratchin.
Hormis quelques autre effets FX originaux, on retrouve toute la gamme des timbres analo à base de forme d'onde simple (Saw, Square, Triangle, Pulse ...)
Les basses sont vraiment à tomber de même que les pads, strings, brass analo vraiment une joie de plaquer des accords d'autant que l'expressivité et la sensibilité à la vélocité sont parfaite. Le LFO permet de faire de super effet de Sweep balayage. Globalement les timbres sont très proche de ceux des Juno 6, 60, et 106. Relativement bon marché les juno alpha 1&2 ont été massivement utilisé début 90 par les producteurs House, techno, break beat comme Drexciya que j'affectionne particulièrement.
Synthèse
Coté synthèse il s'agit d'un analo soustractif avec une architecture basique:
- 1 OSC proposant 6 formes d'onde (Pulse, Saw Down, Saw Up, Square, Triangle, White Noise)
- 2 enveloppe ADSR (Filtre et VCA)
- 1 Filtre multimode résonant (24dB Slope (4-pole), High Pass, Low Pass) avec freq/env/res/lfo/kybd track.
- 1 Hi pass filter
- 1 LFO
- 1 Chorus remarquable.
Les points positifs
- Le son : timbres et rendu sonore.
- 6 voies de polyphonie.
- Expressivité (clavier/vélocité/aftertouch)
- Filtre résonnant
- Ergonomie pas horrible (bouton + jog wheel)
- Bon clavier.
- Générateur d'accord programmable (1 seule mémoire)
- Chorus excellent
- Mémoire 2 Bank de 64 patches.
- Port cartouche mémoire additionnelle (Type M-64C)
- Contrôlable par contrôleur Midi Sysex (Bitstream, kenton...)
- Éditable via Midi et soft (Midiquest ou autre...)
- Midi in/Out/Thru
- Porte partition.
Les points négatifs
- Pour être mesquin le petit écran.
Voici 2 bonnes démo dans des styles très différents:
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sechouille
surprenant pour un analo minimaliste
Publié le 20/03/15 à 20:42Ah, la famille des JUNO, une grande lignée de synthétiseurs minimalistes du debut des 80’s, mais au combien efficaces et appréciés des amoureux de synthés.
Il y a eu, dans l’ordre, le JUNO 6, le JUNO 60, puis le JUNO 106.
En 1986, ROLAND dévoile le JUNO Alpha (JUNO 1 et JUNO 2), c’est le dernier de la lignée des JUNO "Analogiques" à DCO, avant l’avènement des synthétiseurs "Numérique" de la série "D".
Même si le JUNO-2 est le digne héritier de la famille, il tranche avec le style de ses aïeux. Il est très compact, il a des commandes à membranes, aucunes commandes en façade (toutes ces fonctionnalités sont assurées par le PG-300), un clavier semi lesté, l'alimentation est intégrée et la...…
Il y a eu, dans l’ordre, le JUNO 6, le JUNO 60, puis le JUNO 106.
En 1986, ROLAND dévoile le JUNO Alpha (JUNO 1 et JUNO 2), c’est le dernier de la lignée des JUNO "Analogiques" à DCO, avant l’avènement des synthétiseurs "Numérique" de la série "D".
Même si le JUNO-2 est le digne héritier de la famille, il tranche avec le style de ses aïeux. Il est très compact, il a des commandes à membranes, aucunes commandes en façade (toutes ces fonctionnalités sont assurées par le PG-300), un clavier semi lesté, l'alimentation est intégrée et la...…
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Ah, la famille des JUNO, une grande lignée de synthétiseurs minimalistes du debut des 80’s, mais au combien efficaces et appréciés des amoureux de synthés.
Il y a eu, dans l’ordre, le JUNO 6, le JUNO 60, puis le JUNO 106.
En 1986, ROLAND dévoile le JUNO Alpha (JUNO 1 et JUNO 2), c’est le dernier de la lignée des JUNO "Analogiques" à DCO, avant l’avènement des synthétiseurs "Numérique" de la série "D".
Même si le JUNO-2 est le digne héritier de la famille, il tranche avec le style de ses aïeux. Il est très compact, il a des commandes à membranes, aucunes commandes en façade (toutes ces fonctionnalités sont assurées par le PG-300), un clavier semi lesté, l'alimentation est intégrée et la carcasse qui est complètement métallique et de bonne facture, il est très robuste, il bénéfice d’un écran retro éclairé et d’une implantation MIDI complète (Sysex et CC). Il est pourvu de 3 banks de 64 sons, et d’un emplacement pour y loger une cartouche mémoire M-16C ou M-64C.
On des biens loin des options proposées par les prédécesseurs (qui peut s’expliquer par l’évolution des technologies et des attentes des clients).
Vous trouverez ci-dessous le lien vers mon avis sur la cartouche mémoire M-16C
https://fr.audiofanzine.com/patch-synthe/roland/Memory-Card-M-16C/avis/r.176190.html
Comme l’ensemble de la famille, le JUNO 2 est 100% Analogique : les Oscillateurs sont des DCO, et le reste de la chaîne est constituée de VCF et VCA, et d’un Chorus analogique.
Le JUNO-2 reste fidèle à sa lignée, cela reste un bon petit synthé. Tous les sons "d'usine" ne sont pas forcement supers, mais ça tient quand même la route.
De nos jours, on trouve pléthore de banks de sons sur internet.
La particularité sonore des JUNO tient à leur architecture : 1 oscillateur Principal, dont les 2 formes d'ondes sont additionnables et dont la largeur d’impulsion est réglable, et un Sub oscillateur.
La Présence du Sub Oscillateur nous indique que le JUNO- 2 n'est pas un synthé mono-oscillateur, à l’instar du SIX-TRAK ou de l'AX-73, mais bel et bien un synthé à 2 oscillateurs dont le second est limité.
Les formes d'ondes sont classiques pour l’époque : Square et Saw tooth (et oui, car se sont les formes d'ondes qui offrent le plus harmoniques).
On notera une petite évolution, mais pas des moindre, entre les 3 premiers JUNO 6/60/106 et le JUNO-2.
Sur les JUNO 6/60/106, la largeur d’impulsion n’est réglable que sur la forme d’onde Square de l’oscillateur principal (pas sur le Sub). Alors que sur le JUNO-2, pour toutes les formes d’ondes (Square et Saw tooth de l’oscillateur principal, ainsi que le square du sub), il est possible de régler la largeur d’impulsion. Ceci nous donne une combinaison assez conséquente de formes d'ondes. On peut donc en conclure que le territoire sonore du JUNO-2 est plus large que celui de ses aïeux.
Pour ce qui est de l’édition des sons, il y a 36 paramètres, ce qui est plutôt bien pour un synthé de cette époque. En effet, comme il n'y a qu'un seul oscillateur principal (le sub oscillateur est tributaire de l'oscillateur principal), il n’y a pas de fonctions de synchronisation / detune / balance entre les différents oscillateurs. Si vous regardez les autres mono oscillateurs type Six-trak, on est dans la moyenne sur la quantité des paramètres !
Ils sont donc, en quantité suffisante pour réussir à faire quelques chose de convainquant. En revanche l'interface Alpha Dial est moyennement conviviale.
Afin de modifier ces 36 paramètres, il est préférable d’utiliser un contrôleur MIDI de type PG-300 (ou d'autres clones tels que les MIDI CLUB Juno CTRL / DT-300 Dtronics / Stereoping Alpha J), afin de dompter la bête.
Vous trouverez ci-dessous le lien vers mon avis du PG-300
https://fr.audiofanzine.com/extension-synthe/roland/PG-300/avis/r.153702.html
La plupart des analo ROLAND de l'époque avaient leur propre modèle de PG (JX3P / JX8P / JUNO Alpha / D50 / D20). Je trouve que c'est une bonne idée. En effet, en fonction des finances, il n'était possible d'acheter que le synthé ou bien le synthé et son contrôleur. De plus, lorsque l'un ou autre des 2 éléments tombe en panne, cela ne rend pas l'ensemble complètement obsolète.
la taille des PG pour les JX3P et JX8P est adapté, afin d'être posé sur le dessus du synthé. Malheureusement, le JUNO alpha est tellement compact, qu'il n'a pas été possible de garder le concept. c'est pour cette raison que le PG 300 a la même profondeur que le JUNO alpha.
Le filtre est un filtre « Maison », propriété de ROLAND (pas un CEM ou un SSM comme sur bon nombre de ses concurrents). Il s’agit du filtre IR3R05, utilisé notamment sur le JX-8P. Il est donc différent de ses aïeux.
C’est un filtre passe-bas analogique 24 dB/oct avec de nombreuses possibilités de résonance et d'auto-oscillation. La partie filtre se compose également d’un HPF (filtre passe haut non résonant), moins complet mais qui permet d’agrémenter le filtre.
Pour finir sur la chaine sonore, l'alpha JUNO est équipé d'une seule et unique enveloppe à 5 segments (avec réglage de la longueur et de la hauteur du segment), affectable aux 3 éléments de la chaîne DCO / VCF / VCA, ainsi qu'une gestion de la polarité.
Une chose importante : les pas de réglage pour des paramètres comme le cutoff ou la resonnance, vont de 0 à 127, ce qui permet des réglages relativement fins. En effet, un grand nombre de concurrents de cette époque, pour des paramètres équivalents, ont moins de pas de réglages (de 0 à 31 ou de 0 à 63). A noter que lorsque l'on change les valeurs des paramètres avec un contrôleur, les changements de valeurs ne se font pas en instantané à l’écran. il faut revenir sur la fonction avec l'alpha dial, pour voir la nouvelle valeur du paramètre.
Un dernier mot, concernant le rétro éclairage du petit écran LCD. Celui ci ne tient pas bien dans le temps, et la luminosité s’estompe avec les décennies (identique au PG-1000 ou bien au MC-500). De nos jours, Il existe des sites qui proposent des backlights de remplacement, pour une quinzaine d'euros. La feuille retro-éclairante se change en ½ heure....et hop c'est reparti pour 3000 heures de retro-eclairage.
J’ai rédigé cette avis tant que possesseur des JUNO 106 et JUNO-2.
Bien que je trouve le JUNO 106 bien meilleur que le JUNO-2, cela n’en reste pas moins un petit synthé sympathique a avoir dans son set. Il sonne vraiment bien. Je l'ai acheté, revendu, puis racheté, car il est vraiment basique et sans prise de tête...pas de sous menus, pas de fonction cachée, facile à prendre en main, efficace et solide.....un choix évident, surtout avec sa cote actuelle, pour celui qui ne veut pas prendre de risques sur de l'analogique vintage.
Pour rendre plus riche sa couleur sonore, ne pas hésiter à lui adjoindre des effets supplémentaires en sortie, tel qu'une reverbe ou un phaser !!!
Il y a eu, dans l’ordre, le JUNO 6, le JUNO 60, puis le JUNO 106.
En 1986, ROLAND dévoile le JUNO Alpha (JUNO 1 et JUNO 2), c’est le dernier de la lignée des JUNO "Analogiques" à DCO, avant l’avènement des synthétiseurs "Numérique" de la série "D".
Même si le JUNO-2 est le digne héritier de la famille, il tranche avec le style de ses aïeux. Il est très compact, il a des commandes à membranes, aucunes commandes en façade (toutes ces fonctionnalités sont assurées par le PG-300), un clavier semi lesté, l'alimentation est intégrée et la carcasse qui est complètement métallique et de bonne facture, il est très robuste, il bénéfice d’un écran retro éclairé et d’une implantation MIDI complète (Sysex et CC). Il est pourvu de 3 banks de 64 sons, et d’un emplacement pour y loger une cartouche mémoire M-16C ou M-64C.
On des biens loin des options proposées par les prédécesseurs (qui peut s’expliquer par l’évolution des technologies et des attentes des clients).
Vous trouverez ci-dessous le lien vers mon avis sur la cartouche mémoire M-16C
https://fr.audiofanzine.com/patch-synthe/roland/Memory-Card-M-16C/avis/r.176190.html
Comme l’ensemble de la famille, le JUNO 2 est 100% Analogique : les Oscillateurs sont des DCO, et le reste de la chaîne est constituée de VCF et VCA, et d’un Chorus analogique.
Le JUNO-2 reste fidèle à sa lignée, cela reste un bon petit synthé. Tous les sons "d'usine" ne sont pas forcement supers, mais ça tient quand même la route.
De nos jours, on trouve pléthore de banks de sons sur internet.
La particularité sonore des JUNO tient à leur architecture : 1 oscillateur Principal, dont les 2 formes d'ondes sont additionnables et dont la largeur d’impulsion est réglable, et un Sub oscillateur.
La Présence du Sub Oscillateur nous indique que le JUNO- 2 n'est pas un synthé mono-oscillateur, à l’instar du SIX-TRAK ou de l'AX-73, mais bel et bien un synthé à 2 oscillateurs dont le second est limité.
Les formes d'ondes sont classiques pour l’époque : Square et Saw tooth (et oui, car se sont les formes d'ondes qui offrent le plus harmoniques).
On notera une petite évolution, mais pas des moindre, entre les 3 premiers JUNO 6/60/106 et le JUNO-2.
Sur les JUNO 6/60/106, la largeur d’impulsion n’est réglable que sur la forme d’onde Square de l’oscillateur principal (pas sur le Sub). Alors que sur le JUNO-2, pour toutes les formes d’ondes (Square et Saw tooth de l’oscillateur principal, ainsi que le square du sub), il est possible de régler la largeur d’impulsion. Ceci nous donne une combinaison assez conséquente de formes d'ondes. On peut donc en conclure que le territoire sonore du JUNO-2 est plus large que celui de ses aïeux.
Pour ce qui est de l’édition des sons, il y a 36 paramètres, ce qui est plutôt bien pour un synthé de cette époque. En effet, comme il n'y a qu'un seul oscillateur principal (le sub oscillateur est tributaire de l'oscillateur principal), il n’y a pas de fonctions de synchronisation / detune / balance entre les différents oscillateurs. Si vous regardez les autres mono oscillateurs type Six-trak, on est dans la moyenne sur la quantité des paramètres !
Ils sont donc, en quantité suffisante pour réussir à faire quelques chose de convainquant. En revanche l'interface Alpha Dial est moyennement conviviale.
Afin de modifier ces 36 paramètres, il est préférable d’utiliser un contrôleur MIDI de type PG-300 (ou d'autres clones tels que les MIDI CLUB Juno CTRL / DT-300 Dtronics / Stereoping Alpha J), afin de dompter la bête.
Vous trouverez ci-dessous le lien vers mon avis du PG-300
https://fr.audiofanzine.com/extension-synthe/roland/PG-300/avis/r.153702.html
La plupart des analo ROLAND de l'époque avaient leur propre modèle de PG (JX3P / JX8P / JUNO Alpha / D50 / D20). Je trouve que c'est une bonne idée. En effet, en fonction des finances, il n'était possible d'acheter que le synthé ou bien le synthé et son contrôleur. De plus, lorsque l'un ou autre des 2 éléments tombe en panne, cela ne rend pas l'ensemble complètement obsolète.
la taille des PG pour les JX3P et JX8P est adapté, afin d'être posé sur le dessus du synthé. Malheureusement, le JUNO alpha est tellement compact, qu'il n'a pas été possible de garder le concept. c'est pour cette raison que le PG 300 a la même profondeur que le JUNO alpha.
Le filtre est un filtre « Maison », propriété de ROLAND (pas un CEM ou un SSM comme sur bon nombre de ses concurrents). Il s’agit du filtre IR3R05, utilisé notamment sur le JX-8P. Il est donc différent de ses aïeux.
C’est un filtre passe-bas analogique 24 dB/oct avec de nombreuses possibilités de résonance et d'auto-oscillation. La partie filtre se compose également d’un HPF (filtre passe haut non résonant), moins complet mais qui permet d’agrémenter le filtre.
Pour finir sur la chaine sonore, l'alpha JUNO est équipé d'une seule et unique enveloppe à 5 segments (avec réglage de la longueur et de la hauteur du segment), affectable aux 3 éléments de la chaîne DCO / VCF / VCA, ainsi qu'une gestion de la polarité.
Une chose importante : les pas de réglage pour des paramètres comme le cutoff ou la resonnance, vont de 0 à 127, ce qui permet des réglages relativement fins. En effet, un grand nombre de concurrents de cette époque, pour des paramètres équivalents, ont moins de pas de réglages (de 0 à 31 ou de 0 à 63). A noter que lorsque l'on change les valeurs des paramètres avec un contrôleur, les changements de valeurs ne se font pas en instantané à l’écran. il faut revenir sur la fonction avec l'alpha dial, pour voir la nouvelle valeur du paramètre.
Un dernier mot, concernant le rétro éclairage du petit écran LCD. Celui ci ne tient pas bien dans le temps, et la luminosité s’estompe avec les décennies (identique au PG-1000 ou bien au MC-500). De nos jours, Il existe des sites qui proposent des backlights de remplacement, pour une quinzaine d'euros. La feuille retro-éclairante se change en ½ heure....et hop c'est reparti pour 3000 heures de retro-eclairage.
J’ai rédigé cette avis tant que possesseur des JUNO 106 et JUNO-2.
Bien que je trouve le JUNO 106 bien meilleur que le JUNO-2, cela n’en reste pas moins un petit synthé sympathique a avoir dans son set. Il sonne vraiment bien. Je l'ai acheté, revendu, puis racheté, car il est vraiment basique et sans prise de tête...pas de sous menus, pas de fonction cachée, facile à prendre en main, efficace et solide.....un choix évident, surtout avec sa cote actuelle, pour celui qui ne veut pas prendre de risques sur de l'analogique vintage.
Pour rendre plus riche sa couleur sonore, ne pas hésiter à lui adjoindre des effets supplémentaires en sortie, tel qu'une reverbe ou un phaser !!!
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Extraits audio
-
00:0002:04
-
00:0004:16
-
00:0004:32
Fiche technique
- Fabricant : Roland
- Modèle : JUNO-2
- Série : Juno
- Catégorie : Claviers synthétiseurs analogiques
- Fiche créée le : 08/04/2004
Commercialisation :
- A partir de 1986.
Caractéristiques :
- Clavier : 61 touches, vélocité, ATM.
- Type de Synthèse : Soustractive.
- Polyphonie : 6 voix.
- Nombre de Générateurs : 1 DCO + 1 sub-oscillateur.
- LFO : 1.
- Enveloppes : 1.
- Filtres : PB/PH simplifié.
- Sons : 64 presets + 64 prog.
- Combis : Non.
- Split : Non.
- Affichage : LCD.
- Portamento : Oui.
- Effets : Chorus.
- Sorties Audio : Stéréo.
- Stockage Externe: Cartouche (64 sons). Sysex.
- Séquenceur : Non.
Remarques :
- C'est le grand frère du Juno 1.
- Il peut être programmé en utilisant le PG300 et la version expandeur est le MKS50.
- Il existe une version similaire, appelée HS 80, mais possédant un ampli et deux haut-parleurs incorporés.
Source : Roland
Distribué par rolandcentraleurope
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Autres dénominations : juno 2, juno2, alpha juno2, alpha juno 2, juno alpha 2