Les groovebox n'ont jamais été aussi nombreuses ni aussi abouties. Entre machines nomades, stations de production autonomes et instruments de performance, voici notre sélection des meilleures groovebox du moment.
Si le terme « groovebox » apparaît avec la MC-303 de Roland en 1996, on peut légitimement en faire remonter l’origine à la MPC-60 d’Akai, conçue en collaboration avec Roger Linn. Certains iront même plus loin, jusqu’aux Linn 9000 ou aux SP-12, dès la seconde moitié des années 1980.
Si ces machines n’utilisaient pas toujours les mêmes technologies, synthèse pour certaines, sampling pour d’autres, la philosophie était déjà bien établie : proposer, dans un format relativement compact, tout le nécessaire pour produire un morceau de musique électronique, avec une attention particulière portée à la performance et au plaisir ludique de la création.
Après une période de relatif creux durant la première décennie des années 2000, les logiciels de MAO de plus en plus puissants semblant les avoir reléguées au second plan, les groovebox ont opéré un retour en force. Aujourd’hui, elles ont clairement le vent en poupe.
À mi-chemin entre le synthétiseur et/ou le sampler, la boîte à rythmes et le séquenceur, ces machines se révèlent particulièrement efficaces pour composer et produire de la musique de manière autonome, sans nécessairement passer par un DAW. Elles ont également trouvé leur place sur de nombreuses scènes, où leur immédiateté et leur facilité d’utilisation ont largement fait leurs preuves.
Voici une sélection de groovebox choisies pour leur pertinence actuelle, leur ergonomie et leur intérêt musical.