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lagrelle
Publié le 02/01/06 à 01:46
Ampli combo tout lampes (6x12AX7 en préamp et 4xEL84 en puissance) d’environ 25 Kilos.
Puissance délivrée de 35 Watts sortant sur un HP Celestion Vintage 30.
2 canaux totalement indépendants avec pour chacun un gain, un master, une équalo 4 bandes et une reverbe. Viennent s'ajouter à cela un output (volume en fin de chaîne d'amplification), et la fameuse égalisation 5 bandes graphique, à savoir que cette dernière, tout comme le changement de canal, peut être commandée grâce au footswitch.
A l'arrière on retrouve une boucle d'effets avec mix dry/wet régable (de 0 à 100%), une sortie recording, 1 sortie 8 ohms, 2 de 4 ohms et une sortie casque.
Je mets 9 car une deuxième sortie 8 ohms aurait été la bienvenue, autrement au niveau de la conception et des caractéristiques c'est du sérieux et du solide, les lampes étant par exemple bien protégées par une grille qui reste froide et empêche qu’on se brûle.
UTILISATION
Chez Boogie rien n'est simple mais pour avoir tripoté un Studio Pre et un Caliber 50+ avec des master et des gains en série, ici c'est un peu plus facile.
Au niveau du gain, pas de problème il n'y en a qu'un par canal, et pour le volume, les master servent à régler les niveaux de sorties des deux canaux l'un par rapport à l'autre, le "output" servant de volume général.
Autrement pour se sculpter un bon son, le mieux est de partir des presets proposés sur le manuel et ensuite d’affiner selon ses goûts, car comme pour tout ampli Boogie qui se respecte, il est nécessaire de lire le manuel avant de trifouiller les boutons.
Je mets 7 car ce n'est pas un Marshall, les contrôles interagissent entre eux et rien n'est vraiment intuitif
SONORITÉS
Concernant le son, le défi pour le DC3 était le suivant: j'adore le Mesa Studio Préamp, le son est fantastique, mais le problème est que ses deux canaux ne sont pas indépendants.
Le but était donc de remplacer le couple Mesa Studio Preamp + Mesa EL84 20/20 par le DC3.
Sur le papier ça a l'air faisable, les deux configurations ayant notamment la même section puissance en 4xEL84 revendiquant chacune fièrement la technologie Dynawatt.
Sur le papier, car en réalité, les choses sont tout autres.
En son clair, on retrouve le son Boogie, droit, compressé, mais à l'évidence il ne vaut pas celui du Studio Preamp. Le DC3 sonne moins claquant, plus sombre, et la réverbe est moins jolie aussi.
En saturé c'est en revanche très décevant: déjà pas moyen d'obtenir un crunch décent, mais pour le lead c'est presque catastrophique: quels que soient les réglages (et pourtant entre le Triaxis, le Studio Preamp et le Caliber 50+, les Boogie je suis habitué depuis longtemps à les manipuler), le son garde toujours un voile terne et sombre.
Les aigus sont criards, les médiums trop présents (même en les coupant) et les basses flottantes et mal définies. L'impression qui en ressort est un son pénible, pas articulé, sombre, sans relief et qui bave, comme si une fuzz avait été branchée en amont.
Inutile de dire que les solos ne sont pas favorisés par ce type de son, et les palm mute sonnent franchement beurk.
Bref je mets 6 pour le clair, le lead reste pour moi inexploitable, que ce soit d'après mes réglages ou ceux proposés sur le manuel.
Côté puissance en revanche rien à dire, les 35W sont bien là, les volumes en cascade révélant une certaine utilité pour créer un effet de powersoak.
AVIS GLOBAL
Au final le DC3 est bien loin de ce que j'attendais de lui, et je suis très déçu. Ma dernière mauvaise surprise avec un Boogie datait de mon essai sur un Formula préamp, qui lui aussi a des sons lead très moyens, mais un son clair magnifique.
Comme quoi si Mesa fait de très bons produits, il y a parfois aussi quelques ratés. Quoiqu'il en soit, mon Studio Pre restera chez moi encore quelques temps. Reste à savoir si le Quad se révelera être un Studio Pre avec encore plus de possibilités et deux vrais canaux indépendants.
Reste le rapport qualité prix du DC3, 800€ d'occaz' en moyenne, relativement correct pour un combo tout lampes.
Puissance délivrée de 35 Watts sortant sur un HP Celestion Vintage 30.
2 canaux totalement indépendants avec pour chacun un gain, un master, une équalo 4 bandes et une reverbe. Viennent s'ajouter à cela un output (volume en fin de chaîne d'amplification), et la fameuse égalisation 5 bandes graphique, à savoir que cette dernière, tout comme le changement de canal, peut être commandée grâce au footswitch.
A l'arrière on retrouve une boucle d'effets avec mix dry/wet régable (de 0 à 100%), une sortie recording, 1 sortie 8 ohms, 2 de 4 ohms et une sortie casque.
Je mets 9 car une deuxième sortie 8 ohms aurait été la bienvenue, autrement au niveau de la conception et des caractéristiques c'est du sérieux et du solide, les lampes étant par exemple bien protégées par une grille qui reste froide et empêche qu’on se brûle.
UTILISATION
Chez Boogie rien n'est simple mais pour avoir tripoté un Studio Pre et un Caliber 50+ avec des master et des gains en série, ici c'est un peu plus facile.
Au niveau du gain, pas de problème il n'y en a qu'un par canal, et pour le volume, les master servent à régler les niveaux de sorties des deux canaux l'un par rapport à l'autre, le "output" servant de volume général.
Autrement pour se sculpter un bon son, le mieux est de partir des presets proposés sur le manuel et ensuite d’affiner selon ses goûts, car comme pour tout ampli Boogie qui se respecte, il est nécessaire de lire le manuel avant de trifouiller les boutons.
Je mets 7 car ce n'est pas un Marshall, les contrôles interagissent entre eux et rien n'est vraiment intuitif
SONORITÉS
Concernant le son, le défi pour le DC3 était le suivant: j'adore le Mesa Studio Préamp, le son est fantastique, mais le problème est que ses deux canaux ne sont pas indépendants.
Le but était donc de remplacer le couple Mesa Studio Preamp + Mesa EL84 20/20 par le DC3.
Sur le papier ça a l'air faisable, les deux configurations ayant notamment la même section puissance en 4xEL84 revendiquant chacune fièrement la technologie Dynawatt.
Sur le papier, car en réalité, les choses sont tout autres.
En son clair, on retrouve le son Boogie, droit, compressé, mais à l'évidence il ne vaut pas celui du Studio Preamp. Le DC3 sonne moins claquant, plus sombre, et la réverbe est moins jolie aussi.
En saturé c'est en revanche très décevant: déjà pas moyen d'obtenir un crunch décent, mais pour le lead c'est presque catastrophique: quels que soient les réglages (et pourtant entre le Triaxis, le Studio Preamp et le Caliber 50+, les Boogie je suis habitué depuis longtemps à les manipuler), le son garde toujours un voile terne et sombre.
Les aigus sont criards, les médiums trop présents (même en les coupant) et les basses flottantes et mal définies. L'impression qui en ressort est un son pénible, pas articulé, sombre, sans relief et qui bave, comme si une fuzz avait été branchée en amont.
Inutile de dire que les solos ne sont pas favorisés par ce type de son, et les palm mute sonnent franchement beurk.
Bref je mets 6 pour le clair, le lead reste pour moi inexploitable, que ce soit d'après mes réglages ou ceux proposés sur le manuel.
Côté puissance en revanche rien à dire, les 35W sont bien là, les volumes en cascade révélant une certaine utilité pour créer un effet de powersoak.
AVIS GLOBAL
Au final le DC3 est bien loin de ce que j'attendais de lui, et je suis très déçu. Ma dernière mauvaise surprise avec un Boogie datait de mon essai sur un Formula préamp, qui lui aussi a des sons lead très moyens, mais un son clair magnifique.
Comme quoi si Mesa fait de très bons produits, il y a parfois aussi quelques ratés. Quoiqu'il en soit, mon Studio Pre restera chez moi encore quelques temps. Reste à savoir si le Quad se révelera être un Studio Pre avec encore plus de possibilités et deux vrais canaux indépendants.
Reste le rapport qualité prix du DC3, 800€ d'occaz' en moyenne, relativement correct pour un combo tout lampes.