5thbase
« British Class »
Publié le 27/08/22 à 21:42
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Il est beau, même s'il ressemble à un tank.
Il est costaud, même s'il est rangé dans un demi format.
Il est chantant comme peu de ses congénères, même s'il semble rigoureusement austère.
C'est une espèce difficilement observable dans la nature, la production et la généalogie de cette marque anglaise ayant connu des hauts et des bas, apparemment liés à des choix commerciaux ou de distribution pas toujours à la hauteur des qualités des produits proposés. Au contraire de Naim Audio ou de Cyrus, on a du mal à trouver ces électroniques.
les 3 gros atouts de cet intégré sont une dynamique impressionnante, des timbres remarquables et... des cartes phono au top (une carte MM et une MC, il faut donc ouvrir la bête pour insérer l'une ou l'autre suivant la cellule que vous utilisez).
50w, poussés par un transfo surdimensionné, il y a moyen d'alimenter un bon nombre d'enceintes, même celles qui se trainent un peu en sensibilité. A niveau domestique, voire à niveau déjà déraisonnable pour les tympans et les voisins, cet ampli ne donne jamais l'impression de souffrir, de tasser le son et ne se départit jamais de son flegme britannique. Il ne se permet jamais de se montrer strident ou agressif et continue de chanter juste, quand on lui demande de chanter fort.
C'est le deuxième exemplaire que je possède. Il y a quelques années, j'avais déjà branché un OA21 à ma paire de Rogers Studio 1A. Cet exemplaire était muni de l'alimentation optionnelle SOAP.
Certains disent qu'avec ou sans cette alim, c'est le jour et la nuit... Mouais. C'est vrai qu'avec des enceintes un peu vintage et gourmandes, dans un espace d'écoute volumineux, ça aide. Mais avec des enceintes plus modernes, claire ou plus sensibles, l'utilité de la Soap n'est carrément pas flagrante, surtout pour écouter la musique à un niveau décent et si votre salon n'est pas l'Olympia.
J'avais revendu ce système pour me tourner vers un ensemble plus compact à la suite d'un déménagement et je m'était tourné vers l'OA30, toujours chez Onix et des petites B&W. Si l'OA30 affiche lui aussi 50w, on constate tout de suite à son poids que le transfo n'a rien à voir et dans les faits, il ne fait pas le poids face à l'OA21.
J'ai mis quelques années à retrouver un exemplaire qui, je pense, ne devrait plus me quitter.
Il est en couple depuis quelques années avec des Triangle Zéphir, après quelques détours par d'autres sympathiques transducteurs, et c'est un assemblage qui convient parfaitement à ma pièce d'écoute et mes goûts perso.
Cet intégré est très à l'aise avec les vinyles grâce à ses cartes phono (j'ai les deux), qui gardent toute la dynamique de mes précieuses galettes. Un must.
Jamais eu un soucis de fiabilité, c'est encore mieux.
5 étoiles, c'est peut-être pas assez.
Il est costaud, même s'il est rangé dans un demi format.
Il est chantant comme peu de ses congénères, même s'il semble rigoureusement austère.
C'est une espèce difficilement observable dans la nature, la production et la généalogie de cette marque anglaise ayant connu des hauts et des bas, apparemment liés à des choix commerciaux ou de distribution pas toujours à la hauteur des qualités des produits proposés. Au contraire de Naim Audio ou de Cyrus, on a du mal à trouver ces électroniques.
les 3 gros atouts de cet intégré sont une dynamique impressionnante, des timbres remarquables et... des cartes phono au top (une carte MM et une MC, il faut donc ouvrir la bête pour insérer l'une ou l'autre suivant la cellule que vous utilisez).
50w, poussés par un transfo surdimensionné, il y a moyen d'alimenter un bon nombre d'enceintes, même celles qui se trainent un peu en sensibilité. A niveau domestique, voire à niveau déjà déraisonnable pour les tympans et les voisins, cet ampli ne donne jamais l'impression de souffrir, de tasser le son et ne se départit jamais de son flegme britannique. Il ne se permet jamais de se montrer strident ou agressif et continue de chanter juste, quand on lui demande de chanter fort.
C'est le deuxième exemplaire que je possède. Il y a quelques années, j'avais déjà branché un OA21 à ma paire de Rogers Studio 1A. Cet exemplaire était muni de l'alimentation optionnelle SOAP.
Certains disent qu'avec ou sans cette alim, c'est le jour et la nuit... Mouais. C'est vrai qu'avec des enceintes un peu vintage et gourmandes, dans un espace d'écoute volumineux, ça aide. Mais avec des enceintes plus modernes, claire ou plus sensibles, l'utilité de la Soap n'est carrément pas flagrante, surtout pour écouter la musique à un niveau décent et si votre salon n'est pas l'Olympia.
J'avais revendu ce système pour me tourner vers un ensemble plus compact à la suite d'un déménagement et je m'était tourné vers l'OA30, toujours chez Onix et des petites B&W. Si l'OA30 affiche lui aussi 50w, on constate tout de suite à son poids que le transfo n'a rien à voir et dans les faits, il ne fait pas le poids face à l'OA21.
J'ai mis quelques années à retrouver un exemplaire qui, je pense, ne devrait plus me quitter.
Il est en couple depuis quelques années avec des Triangle Zéphir, après quelques détours par d'autres sympathiques transducteurs, et c'est un assemblage qui convient parfaitement à ma pièce d'écoute et mes goûts perso.
Cet intégré est très à l'aise avec les vinyles grâce à ses cartes phono (j'ai les deux), qui gardent toute la dynamique de mes précieuses galettes. Un must.
Jamais eu un soucis de fiabilité, c'est encore mieux.
5 étoiles, c'est peut-être pas assez.