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Maison de disque, maison d'édition, distributeur : quelle(s) diférence(s) ?

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Sujet de la discussion Maison de disque, maison d'édition, distributeur : quelle(s) diférence(s) ?
Tout est dans le titre.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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11
C'est le producteur exécutif (à ne pas confondre avec le producteur artistique = réalisateur) qui finance l'enregistrement. Ce producteur peut être une maison de disque ou un producteur indépendant.

Dans ce second cas le producteur indépendant peut céder une licence (= un droit d'exploiter commercialement) à une maison de disque, qui prend alors en charge juste la commercialisation (éventuellement via un distributeur) et, surtout, la promotion.

Un label c'est juste une marque d'une maison de disque. Ex Universal est une maison de disque qui gère plusieurs marques (labels) comme Mercury, Island, Barclay, Polydor etc.

L'éditeur, lui, se charge de la promotion des œuvres (et non d'un enregistrement spécifique de ces œuvres)contre un pourcentage des droits d'auteurs. Aujourd'hui la plupart des maisons de disque ont aussi des filiales publishing (= éditeur)

Comme tous les cas de figures existent (auteur-interprète pas compositeur, interprète pas auteur ni compositeur, auteur compositeur interprète, des groupes où certains membres sont compositeurs, d'autres auteurs, d'autres juste interprètes, etc) ça peut donner des montages contractuels fort compliqués.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Donc l'éditeur se charge d'avantage de placer les titres en radios etc tandis que le distrib vend les supports aux commerçants, grosso modo?

 

 

 

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C'est le label qui se charge de mettre les titres en radio !!!

https://bfan.link/FG-NewDay-Remix

14
La "promotion des oeuvres" c'est la publicité faite autour de la sortie de l'oeuvre? Le fait de faire connaître l'existence du support et de donner envie d'acheter?

 

 

 

15
Citation :
Donc l'éditeur se charge d'avantage de placer les titres en radios etc tandis que le distrib vend les supports aux commerçants, grosso modo?


Pas vraiment. C'est surtout le label qui prend en charge l'essentiel de la communication/promotion.
L'éditeur travaille plus en amont et en aval. En amont en cherchant un label ou un interprète pour la composition. En aval en cherchant d'autres débouchés à la compo. Ça peut aller jusqu'à une sonnerie de téléphone où pas une piste de l'enregistrement original n'est utilisé par exemple.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 29/05/2013 à 16:15:23 ]

16
Citation de dart :
La "promotion des oeuvres" c'est la publicité faite autour de la sortie de l'oeuvre? Le fait de faire connaître l'existence du support et de donner envie d'acheter?
Non, là c'est la promotion de l'enregistrement (le produit, le support)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation :
Pas vraiment. C'est surtout le label qui prend en charge l'essentiel de la communication/promotion.
L'éditeur travaille plus en amont et en aval. En amont en cherchant un label ou un interprète pour la composition. En aval en cherchant d'autres débouchés à la compo. Ça peut aller jusqu'à une sonnerie de téléphone où pas une piste de l'enregistrement original n'est utilisé par exemple.

Ok, là c'est plus clair sur son rôle... Donc il peut ne servir... à rien si le groupe se suffit à lui-même et désire rester dans un canevas assez classique? On peut envisager une production suivie d'une commercialisation/promotion/distribution sans éditeur?

 

 

 

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Pour donner un exemple simple, si tu fais une reprise d'un titre, tu n'as besoin que de l'autorisation de l'éditeur, pas de la maison de disque ou du producteur. Généralement c'est automatique via la déclaration sdrm. La maison de disque n'a rien à dire (sauf si elle est aussi éditeur en tout ou en partie)

Par contre si tu utilises en partie l'enregistrement original (samples), là tu as aussi besoin de l'autorisation du propriétaire du master, cad le producteur.

Citation :
On peut envisager une production suivie d'une commercialisation/promotion/distribution sans éditeur?
Bien entendu. On peut très bien se passer d'un éditeur et même déposer ses titres auprès d'une société d'auteurs sans éditeur. L'éditeur n'est pratiquement indispensable que pour les auteurs et compositeurs qui ne sont pas interprètes.

Mais là on est plutôt dans le cadre de l'autoproduction. Pour signer en label il est presque obligatoire aujourd'hui de céder aussi tout ou partie de l'édition, parce qu'avec la baisse des ventes la diffusion (qui paie beaucoup plus en droits d'auteurs qu'en droits producteurs) représente une part de plus en plus importante des revenus.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Ce rêve fou que connaissent tous les groupe en développement de ne pas céder leurs éditions...
C'est vrai quoi, mieux vaut se planter tout seul que commencer à pouvoir réussir à plusieurs.

Le métier est trop compliqué pour réussir tout seul aujourd'hui, à moins d'être un pur génie.
De plus, les artistes ne sont pas forcément tous de grands stratèges...ce qui, au regard des deals actuels peut couter très très cher.

Par contre, il faut effectivement faire attention avec qui on travaille et pourquoi.
@+
20
A l’époque ou on est et avec les moyens de diffusion presque illimités qu'on a il y a des choses qui deviennent moins indispensables qu'avant oui... Et je pense effectivement que l’éditeur fait pas partie des grandes priorités pour un groupe compositeur/interprète.

Rock'n'Roll Is Dead

 

[ Dernière édition du message le 06/10/2016 à 21:12:37 ]