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Le label MUSEA, que vaut-il?

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Sujet de la discussion Le label MUSEA, que vaut-il?
http://www.musearecords.com


peut-être que certains d'entre vous connaissent ce label, spécialisé dans le rock progressif (réeditions d'anciens disques, comme van der graaf generator, rick wakeman par exemple, mais aussi artistes contemporains...)

ce label semble assez actif, avec différents sous-labels, comme par exemple Dreaming Records, spécialisé dans la musique électronique. ils sortent un nombre de nouveautés assez considérables je trouve, et surtout distribuent dans le monde entier.

que pensez-vous de ce label? est-il sérieux? y'en a t'il parmi vous qui auraient éventuellement signé chez eux?
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Ca l'est peut-être mais si tu regardes bien les posts sur ce thread, pas mal d'AFiens ont dit "je vais signer et je vous donne un feed back", mais personne n'est revenu... Musea les aurait-il engloutis tel le funeste Triangle des Bermudes? Mystère...
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c'est quand meme dommage :/
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Oui, c'est vraiment dommage de ne pas avoir de nouvelles........

Ca serait tellement interessant.

chacun pour sa peau !!!!

https://www.facebook.com/Electroclav-104734596256376/

https://soundcloud.com/electroclav

[ Dernière édition du message le 05/11/2011 à 00:17:49 ]

29
Splne a bien raison... c'est dommage mais ceux qui ont réussi via ce Label ou un autre ne viennent plus ici à la pêche aux infos...
Dommage pour nous et pour eux aussi, car ils pourraient en profiter pour se faire un peu de pub !!
Il faudrait prendre contact avec des artistes signés et leur proposer de venir en parler ici...
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Citation :
c'est dommage mais ceux qui ont réussi via ce Label
... ou raté... je pense qu'on est plus prompt à parler des ses réussites que de ses échecs ;)
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on peut en profiter pour faire une liste des labels de progressifs ou alternatifs non ? :)
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Je suis un artiste Musea
Pour ce qui est du contrat c'est bien 35% mais du prix de gros ,donc les artistes disparaissent car après la vente il vous revient par cd environ 2 euros c'est à dire aucun gain,je dis bien aucun ,le prix de gros est de 7,90 moins les 2 euros qu'ils vous envoient il se mettent dans la poche les 5,90 euros restants et le reste va soit disant au distributeurs physique mais qu'en est il si ils vendent directe conso ? ils se prennent alors 12.90.Mais cela dis Musea est une association régie par la loi 1901 donc à but non lucratif,leur but était de permettre aux groupes prog de garder la tête hors de l'eau et il faut reconnaitre qu'ils ont réussi.
Le seul avantage est que vous gardez la totalité des ventes réalisées par vous même
donc les goupes qui tournent pourront s'en sortir
La promo c'est simple il n'y en a aucune,et aujourd'hui ils n'envoient même plus de CDs aux magasines qui de toute manière les revendent dans des festivals.
il faut être conscient que leur meilleurs ventes sont de 1500 Cd sur plusieurs années
Voila l’état du rock progressif aujourd'hui en France.
on est pas loin du même constat ailleurs.:D:
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Ceci tend à confirmer une chose : les labels ne servent plus à rien. Hormis les tout gros, mais sinon mieux vaut se faire un webshop, vendre aux concerts etc...
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Faut pas se faire d'illusion avec le CD physique. J'ai juste les prix d'un distributeur indépendant sous les yeux là. Pour un CD vendu au prix fort chez le disquaire (18-20€ tva comprise, ce qui devient de plus en plus rare) le label va toucher 7,50€ net. Le reste c'est tva, marge du disquaire, marge du distributeur (qui a ses frais de port, gestion des stocks, retours d'invendus,...)

Donc, avec ces 7,50€ (dans le meilleur des cas, et souvent une partie non négligeable est soldée), il doit payer la fabrication, la sdrm, les royalties de l'artiste (voire du producteur si c'est une licence), ses frais, et ce qu'il reste c'est pour la promo. Pour un label qui a quelques gros vendeurs à son catalogue il peut encore piocher dans les gros bénéfices des uns pour assurer la promo d'autres. Mais sans gros vendeur ça ne fait pas lourd pour assurer une promo solide, surtout pour un nouvel artiste.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Bref c'est la merde :)
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Vendre en digital est donc beaucoup plus rentable, pour tout le monde (label et artiste).
Certes ce n'est pas facile, l'offre étant énorme, mais ils n'est pas plus facile de vendre des CDs de toutes façons.
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C'est une loi économique : la rareté est ce qui donne sa valeur aux choses. Si l'offre est pléthorique, la valeur diminue.
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Hello,
idem pour nous : contrat distrib. à 35% sur les droits voisins (d’interprétation donc...).
On a vu avec différents organismes spé (IRMA, Spédidam, SPPF...) et on nous a dit de renégocier, car le % est disproportionné selon eux (voir illégal pour certains !). On a donc essayé, mais visiblement ça coince (tout au moins sur ce point)...
On hésite maintenant, car effectivement les plateformes sur le net (comme "UP MY STORE" par ex.) ont l'air de faire du bon bouleau et reversent 80% aux artistes !!...
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Du bon "boulot", le bouleau c'est là où tu pourras te pendre en cas d'échec ;)
J'en discutais avec un producteur hier encore. Il en arrive aussi à la conclusion que les labels, au mieux, ne servent à rien et au pire sont de véritables escroqueries.
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Citation de Loupiotte :
Hello,
idem pour nous : contrat distrib. à 35% sur les droits voisins (d’interprétation donc...).

:8O: Les droits voisins (en fait droits voisins du droit d'auteur) sont des sommes (très inférieures au droit d'auteur lui-même)perçues pour l'utilisation publique de musique enregistrée et la copie privée, au profit des producteurs et interprètes. Il n'y a pas de droits voisins sur les ventes! Inutile d'espérer une quelconque rémunération en droits voisins si on n'a pas de diffusion en grosses radios/télés, la répartition étant calculée sur les audiences. Et encore, seulement dans les pays où ces droits voisins existent.

Lorsqu'on est producteur, propriétaire du master, on cède une licence d'exploitation (droit de reproduire un enregistrement en vue d'une exploitation commerciale) contre des royalties (pourcentage sur les ventes)Sans licence le label ne peut reproduire ni vendre quoi que ce soit!

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Merci, je connais les différences entre "droits voisins" et "droits d'A.C.", (et j'ai eu l'occasion de toucher un peu des deux dans d'autres temps + favorables...), mais dans ce contrat il y a bien des clauses qui évoquent ces droits "A la page 7 art 13.2/13.4/13.5, concernant les redevances en contrepartie de la cessation des droits de communication au public, de radiodiffusion des phonogrammes, et de copie privée..." (pour ceux qui ont eu ce fameux contrat !)...et le blèm est que tout est à 35% (vente + droits). En tant qu'"artiste auto-producteur" (je cite), je comprends très bien qu'il faille laisser des billes pour devenir " licencié" en distrib., mais s'ils ne jouent pas la promo un minimum (ou le laissent croire, ce qui est pire !), je ne vois pas vraiment l'intérêt de leur laisser 65% ! Une distrib. "stricte" est censée prendre entre 40 à 50% (selon mes sources), et laisser l'autre moitié à l'artiste, en plaçant uniquement les disques dans les bacs sans aucune promo derrière. Ce qui n'est pas le cas ici, car notre contrat semble un peu différent, du moins "à priori"...
A propos, quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi certains artistes (ou groupes) signés en distrib. chez MUSEA, ont une proposition à 50%, alors que d'autres (pour le même contrat ??...), n'auraient que 35% ???...
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Je suppose que MUSEA, devant le déclin des ventes de CD, a dû revoir à la hausse leur part pour compenser un peu...

 

[ Dernière édition du message le 08/02/2012 à 18:01:51 ]

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Une licence avec un label sérieux (avec une vraie promo) serait plutôt de l'ordre de 18% en physique, 50% en numérique, selon les derniers contrats que j'ai eu sous les yeux.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Désolé Muh Nods, mais ça ne semble malheureusement pas être le cas, car notre contrat (à 35%) est très récent...et déjà antérieurement, il semble y avoir eu quelques disparités à ce sujet ! Mais j'attends d'autres suggestions avec le + grand intérêt...
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Citation :
Citation de Loupiotte :

Hello,
idem pour nous : contrat distrib. à 35% sur les droits voisins (d’interprétation donc...).


:8O: Les droits voisins (en fait droits voisins du droit d'auteur) sont des sommes (très inférieures au droit d'auteur lui-même)perçues pour l'utilisation publique de musique enregistrée et la copie privée, au profit des producteurs et interprètes. Il n'y a pas de droits voisins sur les ventes! Inutile d'espérer une quelconque rémunération en droits voisins si on n'a pas de diffusion en grosses radios/télés, la répartition étant calculée sur les audiences. Et encore, seulement dans les pays où ces droits voisins existent.

Lorsqu'on est producteur, propriétaire du master, on cède une licence d'exploitation (droit de reproduire un enregistrement en vue d'une exploitation commerciale) contre des royalties (pourcentage sur les ventes)Sans licence le label ne peut reproduire ni vendre quoi que ce soit!


C'est pas tout à fait exacte et il faut bien s'entendre sur les termes. J'ai eu entre les mains trés recemment un contrat de distribution pour une référence de mon catalogue où il était stipulé que je laissais le distributeur s'occuper des droits voisins des droits du producteur, donc percevoir ces fameux droits à m place. J'ai essayé de faire enlever cette clause qui me paraissait injuste et en plus illégale, eh ben impossible, je n'ai pas eu la distri.
Quand on connait les droits pour une ref qui tourne bien, pas question de laisser ses droits à un distributeur. Donc pas étonnant que Loupiotte ai vu un truc semblable ...
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Le problème est qu'il faut adhérer (ou au moins donner mandat) à une société de producteur pour percevoir les droits voisins producteurs et à une société d'interprètes pour percevoir les droits voisins d'interprètes. Et encore une fois les droits voisins c'est zéro pour qui n'est pas en playlists grosses radios. Cela dit, quand il y en a, la répartition droits voisins avec le label, c'est généralement 50%. Mais tout contrat est négociable.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Bonjour, j'arrive super tard dans la conversation (11 ans après, mais voilà dans un forum pas de nouveaux posts si d'anciens sont traités), mais bon.... Musea, pour mon projet solo, me propose un contrat de distribution. Concernant la fabrication tous les frais sont à ma charge ( Fabrication + SDRM).

Quelqu'un a déjà eu ce genre de proposition de leur part ? Comment celà fonctionne ? des retours ?

[ Dernière édition du message le 07/06/2023 à 16:14:17 ]

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Perso, j'ai fais 2 albums en distrib chez eux (voir lien + bas), et franchement je déconseille ! Ils font bosser les potes (passage obligé chez leur boite de press. pas donné !!), puis aucun suivi, aucun placement CD, zéro promo, zéro soutien, juste la mise en ligne sur leur site. Le pire c'est qu'ils vendent leurs CD (dont les miens) beaucoup trop chers de nos jours ! Mieux vaut se faire un Bandcamp et fixer son prix (car ils n'ont pas voulu le descendre en +...).
Bon courage ! :clin:
https://scieurz.bandcamp.com/music