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Sujet "La scène, un festival de convoitises" titre Stratégies Magazine

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Sujet de la discussion "La scène, un festival de convoitises" titre Stratégies Magazine
"La scène, un festival de convoitises" titre Stratégies Magazine

De gros investisseurs s'intéressent aux marché de la scène. Live Nation met en place un grand nombre d'opérations de croissance externe et signe des contrats d'exclusivité avec des artistes. Warner music a racheté Jean Claude Camus production

Lagardère entertainement annonce une acquisition dans ce domaine pour septembre 2008


D'après Benoit Desveaux directeur général de Public Systeme, le publique est prêt a dépenser 100 euros dans une place de concert mais plus 20 euros pour un CD. alors que les budgets des festivals explosent ( la route du rock a St Malo est déficitaire de 200 000 euros pour l'édition 2008) de par la hausse du cachet des artistes qui tirent maintenant leurs revenus de leurs prestations scéniques


Ainsi apparaît une politique d'exclusivité des artistes tel que le fait le festival d'
Arras ( Live Nation, groupe Clear Channel) au détriment des petit festivals

En réaction, 10 producteurs ont annoncé le 17 avril la création du réseau « L’Arrière Boutique » (un catalogue de 200 artistes, 5200 concerts en 2007 ayant touché près de 3 millions de spectateurs). Leur programme : mutualiser les moyens logistiques et humains, des tournées communes en France et à l’étranger, un festival consacré à la nouvelle scène musicale…

http://www.prixtoutcompris.be/musique/live-nation-en-france-le-loup-dans-la-bergerie.html

Tous ces gars qui sont tout sauf professionnels (avec cette manie de tutoyer tout le monde genre "nous les zikos on est une grande famille",

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Citation : Ou sont les Dour et GLASTONBURY français? je suis désolé mais chaque été on est obligé de s'exiler pour aller voir de bon groupes , car les "festoches" à taille humaine n'ont pas assez d'argent pour se les payer... et qu'on ne viennent pas me dire qu'il n'y a que du commercial à DOUR par exemple.

RDR à St malot a toujours été trop pop molle 90, pas assez de rock couillu , d'electro , voir de hip hop. trop de SONIC YOUTH.

Les meilleurs années de la RDR ( ça faisait 10 ans que je bosse labas ) ont été quand le même soir on pouvait voir RONI SIZE , DEATH IN VEGAS , et jean louis MURAT. Ils faut qu'ils revoient leur direction artistique et leur prix, c'est tout.



tellement vrai
c'est pour ça que je ne fréquente pas les festivals et que je m'en tiens aux salles de concerts toute l'année ;)

Dour je kifferai une fois y aller
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Perso ca ne me dérange absolument pas d'avoir de gros festoches en France organisés par des méchants producteurs internationaux...
Effectivement, comme le dit l'article dont le lien est dans le premier post, le marché est sous développé en France. Pas de festoche dont les tetes d'affiches font rêver (et que je dis les, comprenez moi: plus d'une tete d'affiche par jour), prix pas si peu cher que ça, et souvent une programmation bizarre qui ne suis pas une ligne directrice...
Après petite remarque sur l'article en question, sur main square: j'y suis allé le premier jour, et la place m'a couté 35 euros, soit le meme prix qu'une entrée a Bercy ou au zenith de Paris grosso modo. Et tout ca pour voir 5 artistes que j'adore, ou est le mal? Les Eurockéennes sont tout aussi voire plus chère que ça, pour une prog qui a mon goût cette années n'est pas au niveau de ce qu'ils pouvaient avoir dans le passé... Les temps changent, le business aussi.
La vitesse de la lumiere etant superieure a la vitesse du son, certaines personnes paraissent brillantes avant d'avoir l'air con
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Plus les ventes de disques baissent plus les artistes et leur bizness se rattrapent en augmentant des places de concerts...
C'est un peu les vases communiquants !

Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :

http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732

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Voila un des aspects que soulève cet article du magazine Stratégies. "le public est capable de débourser 100 euros pour une place de concert, mais plus 20 euros pour un CD"

Or la solvabilité du public a des limites, il risque de faire des choix en réduisant le nombre de dépenses au détriment des plus petites productions qui elles auront plus de mal a boucler leurs budgets et une programmation qui ne leur coute pas trop cher ( hausse des cachets et exclusivités des artistes avec certains festivals...).

Tous ces gars qui sont tout sauf professionnels (avec cette manie de tutoyer tout le monde genre "nous les zikos on est une grande famille",

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Citation : Voila un des aspects que soulève cet article du magazine Stratégies. "le public est capable de débourser 100 euros pour une place de concert, mais plus 20 euros pour un CD"



cette phrase est fausse à mon avis:
1) le public du disque est bcp plus important que le public du live
(je veux dire par là que les gens achètent globalement plus de disques qu'ils n'assistent à de concerts, enfin je pense, j'ai pas de stats précises dessus je le reconnais)
2) 100 € ça concerne les stars style rolling stones ou madonna, mais pas la majorité des groupes, et le public de ce type de concert, n'est pas le même que celui des salles de concerts plus modestes, et je pense que c'est un public très occasionnel à l'inverse de ceux qui fréquentent les plus petites salles
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La phrase est de Benoit Desveaux directeur Général du Public Systeme Agence de communication et marketing, dans le magazine stratégies.

Citation : 2) 100 € ça concerne les stars style rolling stones ou madonna, mais pas la majorité des groupes, et le public de ce type de concert, n'est pas le même que celui des salles de concerts plus modestes, et je pense que c'est un public très occasionnel à l'inverse de ceux qui fréquentent les plus petites salles



Effectivement il y a une segmentation du public. et l'écart entre ses deux public risque de se creuser par l'explosion du prix des places il y aura:

- le public qui va a quelques gros concerts (très médiatisé)

- le public qui va dans les petites salles découvrire des artistes


l'enjeux pour les petites salles et petits festivals sera de consolider son public fidèle a la recherche d'artistes différents. Et bien sur eviter que les artistes cèdent au sirènes de l'argent des grosses structures

le marché doit conserver sa diversité et ses chemins pour les nouveaux talents

Tous ces gars qui sont tout sauf professionnels (avec cette manie de tutoyer tout le monde genre "nous les zikos on est une grande famille",

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Sauf que les petites salles ça ne rapporte pas bcp de thunes aux groupes