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Sujet Missive pour denoncer la politique des majors ! (Psycom nous avons besoin de toi)

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Ascii

1816

AFicionado·a

Membre depuis 22 ans

Sujet de la discussion Posté le 06/05/2004 à 12:08:11

Bonjour a tous,

Suite au thread "Piratage musical : l'industrie du disque en croisade", nous avons decide d ecrire une lettre ouverte, qui, par la suite, sera envoyee a certains medias (presse, radio, etc...).
Afin quelle puisse avoir un quelconque poids, nous demandons a tous les AFiens partageant notre opinion de bien vouloir se manifester. Nous la signerons de tous les pseudonymes presents sur ce thread !
Nous voudrions aussi ajouter pour l ensemble des signatures : "Membres d Audiofanzine.com", mais la il nous faut l accord explicite de Psycom !
Alors, si, lecteur, tu es Psycom, alors : donne nous tu le droit d utiliser "Membres d AF" pour cette lettre ? Si oui, sous quelle forme ? (Cela etant, nous comprendrons si tu ne veux pas )

Merci a tous !!!

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M./Mme/Mlle X Media Y

Nous sommes un groupe d’internautes liés par le forum d'un site communautaire français. Musiciens, artistes, techniciens, ingénieurs, producteurs indépendants, ou tout simplement passionnés de musique, nous souhaitons réagir sur les dispositifs du SNEP contre le peer-to-peer et le téléchargement de musiques gratuit.

Nous avons du mal à prendre ces informations au sérieux. En effet, le peer-to-peer est seulement présenté comme le bouc émissaire de majors qui veulent justifier hâtivement leurs pertes sèches.
Les arguments avancés par les maisons de disques et surtout par l’IFPI (représentant de l’industrie du disque à travers le monde) sont simplistes, incomplets, voire erronés.

On peut d’ailleurs trouver étrange que l’IFPI s'appuie sur les résultats des instituts Forrester (USA) ou Jupiter (Italie) qui auparavant démontraient que le peer-to-peer n'avait aucune incidence sur le marché du disque.
On peut conforter cette thèse à l'aide de la très récente et très sérieuse étude indépendante de Felix Oberholzer (Harvard) et de Koleman Strumpf (North Carolina-Chapel Hill) publiée le 28 mars dernier.
Enfin, l’assertion des majors laisse une drôle d'impression quand on sait que la Cour Fédérale canadienne a considéré que le partage de MP3 sur Internet n'était pas une violation de la propriété intellectuelle. En d’autres termes, ce que condamne les majors en France ou aux États-Unis est complètement légal au Canada !

Preuve que la question du peer-to-peer mérite au moins une réévaluation.

Pour expliquer la baisse du marché des CD, on peut aussi se demander s'il n y a pas eu un changement dans le budget "loisirs" des consommateurs. L’arrivée des nouveaux supports et des nouvelles formes de divertissement (jeux vidéo, DVD ou encore "home cinema" ) a sans nul doute touché le marché de la musique. Marché lui-même touché par la fin inéluctable de la période d'attrait du CD comme produit nouveau. Les jeunes notamment (grosse part du marché des majors) ont d’autres priorités de consommation, comme le téléphone portable qui représente une somme d’argent conséquente (un forfait équivaut à 2 CD par mois).
Nous pourrions également évoquer l'apparition de nouveaux marchés en très forte progression comme celui des sonneries téléchargeables, ou la question du prix des CD, ou de la hausse des coûts de promotion...

Pourtant l’IFPI ignore ces arguments simples et préfère dénoncer la "piraterie" comme seule et unique, responsable d'une situation peut-être pas si catastrophique pour les majors.

Il est certain que les consommateurs achètent de moins en moins de CD par hasard, ils ont besoin de l’écouter, de s'en faire une idée. Le peer-to-peer joue le rôle, bien malgré lui, de "médiathèque mondiale", de catalogue où l'on trouve à peu près tout, et des enregistrements rares en particulier. En plus de pouvoir pré-écouter sans forcément acheter, le peer-to-peer permet à l’internaute de découvrir une multitude d’artistes dont il pourra ensuite acheter CD, DVD, T-shirts ou billets de concert.

Nous pensons aussi et surtout que les majors se trompent de cheval de bataille. En effet, la production musicale devient de plus en plus indépendante ou réunie en micro-sociétés spécialisées, les ventes des labels indépendants progressent...
Dans ces conditions, et étant donné que les majors ne remettent pas en cause l'activité de l'industrie musicale, ses produits, la manière de les promouvoir et de les vendre, reporter la cause de ses maux sur le comportement de personnes dont la responsabilité n'a pas été clairement établie nous semble complètement abusif. Surtout si les personnes en question sont les consommateurs.

Nous nous étonnons enfin de l'absence d'un portail sur Internet regroupant en son sein un catalogue varié et complet, permettant l'écoute gratuite de titres entiers avec une réelle qualité d'écoute et un prix de téléchargement abordable. Ou encore la possibilité d'acquérir un média physique attractif, respectant la loi française, c'est-à-dire le droit à la copie privée afin d'assurer la pérennité du droit d'écoute. En effet, à l'heure actuelle, un morceau de musique téléchargé sur les portails français coûte entre 1 et 2 euros, ce qui bien souvent revient plus cher qu'un CD - le support, le boîtier et la qualité en moins.

Sans soutenir le piratage de la musique, il nous faut bien constater que les comportements de "consommation" de la musique changent et nous déplorons que les majors entérinent désormais un combat contre les consommateurs.

Auteurs : Les Cristeaux Liquident, Zikmusicien, Kravatorf, Arzakan, Ascii.

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Pov Gabou

19553

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 22 ans

791 Posté le 30/05/2004 à 20:08:53

Bon, comme j'ai été méchant, j'explique vite fait: de ce thread dégouline, mais de partout, la pensée "nous, on sait ce qu'est la vraie musique". La prise premier degré du post de loop n'est que trop clair.

Perso, ça mé dérange, et je pense que loop, c'est un peu le même topo, même si je veux pas m'avancer sur sa pensée ...

fritesgrec

19445

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

792 Posté le 30/05/2004 à 20:15:48

Heu c'est vrai tout ça c'est assez subjectif pas vrai?

donc je ne sais pas ce que c'est que la bonne musique, je ne considère meme pas que j'en fais

en revanche je sais ce que c'est que la merde :bravo:

toute boutade bue, on peut objectivement distinguer une démarche artistique qui est respectable quelque soit ce qu'on peut penser de la musique (puisque c'est alors subjectif) d'une démarche commerciale assez vomitatoire genre allez les bleus par bézu

c'est ça la distinction que je fais moi.

fritesgrec

19445

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

793 Posté le 30/05/2004 à 20:16:34

À moins que j'ai dit autre chose le long de ce thread mais je plaiderai la démence alcoolique :bravo:

Anonyme

521410

794 Posté le 30/05/2004 à 20:24:20

Merde... pour une fois j'suis d'accord avec gabou !...

fritesgrec

19445

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

795 Posté le 30/05/2004 à 20:25:47

Merde je suis le seul sur cette page à etre d'accord avec moi meme

bon c'est qd meme assez cohérent d'etre d'accord avec soi meme je vais m'en contenter :bravo:

Anonyme

521410

796 Posté le 30/05/2004 à 20:29:02

Dans le temps les incultes n'achetaient pas de disques...

maintenant, ils achètent de la merde !

qu'est-ce qu'on en a à foutre et qu'est-ce que ça change ?...

fritesgrec

19445

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

797 Posté le 30/05/2004 à 20:55:39

Ben on a la musique qu'on mérite c'est tout

spareil pour les politiciens

le seul pb c'est qu'on est dans la meme barque que ceux qui votent sans réfléchir ou s'informer

notez que je m'en fous pour qui chacun vote, juste que faire marcher l'encephale ça peut pas faire de mal

Youlaï

3045

Squatteur·euse d’AF

Membre depuis 21 ans

798 Posté le 05/06/2004 à 08:46:04

Manifeste Contre le Copyright
Je ne ferai pas de commentaire sur la qualité des musiques difusées sur les ondes françaises : je ne suis pas d'acord avec l'iddée commune selon laquelle un artiste gagne son salaire grâce aux droits d'auteur , cela en ft partie , certes , mais l'artiste devrait en gagner la majorité pour ses prestations , non pour sa création .
soyons sérieux 5mn : si vous êtes mellowman vous n'ecoutez pas la radio .
l'art et la musique en particulier n'est elle pas le premier massmedia à avoir été utilisé pour le contrôle des populations la diffusion/promotion des cultures concernant un public visé . (skyrock , ouifm , rtl ..........)
ceci n'est pas une critique mais une observation de la société et ma premiére référence est rMc qui à été créée pour les besoins de la propagande nazi ss le regime de vichy .........
l'art authentique se diffuse de lui-même le reste est pure spéculation.
l'artiste ne devrait-il pas être payé pour ses prestations et dans une moindre mesure seulement pour le processus de création : "l'oeuvre" n'est pas ré-enregistrée à chaque disque vendu ms re-copiée puis re-distribuée .
Le support physique est devenu contestable par l'apparition de l'audio-numérique & de l'internet haut-débit dns le courant ds années 90 il é alors possible de contourner les circuits classiques de difusion et de représention tout en ayant la posibilité d'influencer un plus large public sans pour autant le délester du peu d'argent que la société lui a laissé.
Dns un monde ultra libéraliste comme le nôtre il n'est pas mauvais que les artistes oublient leur droit d'auteur pour exprimer une autre vision de l'art , du monde et de la créativité.
Nous ne vivons plus au temps des mécénes et des majors emergeantes : l'industrie du disque est devenue un repêre de corbeaux sufisament malins pour exploiter l'ignorance tout en ayant les moyens pour innonder les medias de productions formatées sans saveur et facturées à la chaîne.
Malheuresement pour eux la masse ignorante vient à manquer car le peer to peer à favorisé la pré-écoute : le public à appris à se méfier avant d'acheter et prefere reporter ses achat sur les releases de labels autonome et d'artistes moins médiatisés.
Les productions commerciales de bas rayon perdent leur credibilité par la disponibilité immédiate d'oeuvres de qualité incontestable ( j'evoque bien entendu le peer to peer et la possibilité de telecharger absolument ts les classiques et même ce qui ne l'est pas ) .
Si j'étais un editeur malin je m'arrangerai pour occuper ce nouveau media de façon non envahissante pour aquérir la confiance d'un public en difusant une musique qui honore les nouvelles technologie tout en vendant mes realeases à moindre coûts puisque la qualité de compression et le débit internet sont en constante augmentation .
Or ce n'est pas le cas du portefeuille des actionnaires des grands labels . Ceux là feraient mieux d'ecouter les musiques qu'ils veulent nous vendre au lieu de se frotter les mains à chaque contrat signé alors qu'ils n'ont aucune oreille mellowman pour apprécier les compositions de leur "nêgres" . Ils sont par ailleurs dôtés d'un sens specultaif hors pair pour debusquer le pigeon ideal à porter en idole à des masses qui sont de moins en moins crédules face aux productions radioactives polluantes qui innondent la mediasphére .
Depuis l'exploitation du premier sample jusqu'à l'apparition de l'audio-numérique la qualité et les profits de leur productions n'ont cessés de regresser jusqu'à l'hécatombe que l'on connaît désormais alors laissons les se détruire par soi étant donné qu'ils ne sont plus qu'une ombre de ce qu'ils ont été .
L'establishment actuel n'est pas honette avec son public et les majors le sont encore moins avec leurs artistes , ils sont infectés par des profits fictifs sans valeur qui vienent de la speculation immatérielle sur des oeuvres copiées puis difusée à prix fort .
La chutte du concept de droit d'auteur peut l'entrainer avec lui dans sa chutte si les gents se rendaient compte qu'il donnent leur argent pour une valeur éronnée .
La musique est un media qui transmet une information emotionelle et sensitive.
L'internet a toujours été la cible de hackers souhaitant libérer l'information et la distribuer afin de se battre contre les corporations internationales en utilisant les mêmes armes qu'elles : la désinformation et l'exploitation de l'ignorance . Il est possible aujourd'hui de comprendre les réseaux peer-to-peer comme une mediatéque universelle : l'aboutissement de cette idéologie née du mouvement cyberpunk .
Il n'y a plus de barriéres à la diffusion d'une oeuvre et l'intention des artistes devraient se porter le contenu de leur créations , la qualité de leur interprétation et leur diffusion sur des réseaux contournant la distribution classique au lieu d'être focalisés le score de leurs oeuvres au box-office.
Beaucoup ignorent la composition du salaire des artistes et s'ils savaient ce qu'un disque vendu rapporte en comparaison du salaire de l'editeur ils comprendraient alors ce qu'est la mediasphere , son emprise et son pouvoir sur la société tout en devenant conscient de l'existence d'autres espaces d'interprétation et de diffusion pour finalement s'arrêter de l'alimenter en consomant des productions sous-creatives et banales
L'industrie du disque s'effondrera d'elle même par son auto-suffisance et sa fadeur chloroformée : la surdiffusion assomante et son ego-centrisme forcené ne feront qu'accelerer le processus de désintégration amorcé par le peer to peer en laisant la voie ouverte à une scéne pas nécéssairement meilleure mais qui saura rendre à l'art son existence libre de droits en étant sain , loyal et honette vis à vis d'un public qui ne lui demande rien d'autre.
copyleft knto

-)-(- les multitudes n'ont pas d'horizon -)-(- https://www.facebook.com/dix2der )-(www.soundclick.com/youlai -)-( http://www.n1m.com/youlai -)-(

Anonyme

521410

799 Posté le 05/06/2004 à 11:10:45

Citation : copyleft knto

C'est bien ca fait pas prétentieux sur un post de forum loool

; )

Jui OK avec toi mais avec mes mots ...

Bref c'est bien ce que tu dis, mais on s'en fout, ils ont qu'a plumer e-t se faire plumer selon le camp, c'est leur choix comme dirait l'autre.

Par contre c'est pas bien de melanger le sampling et la regression créative lol