L'heure de la révolte a sonné !!!
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fast e

Est ce que nous allons accepter encore longtemps nous les crevards du beat,les smicard de la musique,les RSistes de la chanson de nous voir réduire à l'état de saltimbanque moyennageux contraint de faire passer le chapeau,de jouer pour 3 euros de l'heure,d'accepter que l'on refuse de payer nos droits d'auteurs,et parfois même de nous payer tout court,de voir que nos impôts financent à coût de millions d'euros de subventions des SMAC,des festivals,des associations,et ne jamais voir un retour sur investissement.
Allons nous continuer à voir nos simples droits de travailleur bafoués,notre travail a un prix il est temps que ceux qui se gavent sur notre dos partagent le gâteau.
Trouvez vous normal l'augmentation exponentielle des cachets de certains artistes et le nombre de bénévoles sur les festivals ou se produisent les dits artistes pour ma part non,trouvez vous normal qu'un artiste empoche 5 000 000 d'euros
pour une seule prestation et que pendant ce temps des bénévoles travaillent pour rien et surtout occupent des postes qui étaient rémunéré avant privant ainsi une frange de l'intermittence non qualifiée d'une part de son travail.
Allez sur le forum du Hell fest demandez le cachet des artistes et vous serez censuré car ils ont honte pas de l'argent qu'ils donnent mais de celui qu'ils ne donnent pas exploitant le bénévolat pour se garantir une maximisation des profits
si un festival a besoin de tant de main d'oeuvre pour exister que cela soit chiffré et que cela apparaisse clairement.
Nous nous révoltons tous contre le travail des enfants les conditions misérabilistes que subissent tous les travailleurs sous payés de part le monde mais on trouve cela normal dans le milieu du spectacle c'est trop cool.
Pourtant le combat commence ici,mon grand père me disait tout travail mérite salaire,alors faisons en sorte que du début à la fin de la chaine tout le monde soit payé ce n'est que justice.
Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Il nous faut prendre la parole et lancer les états généraux du spectacle et pour cela nous avons tous besoin de les uns des autres nous avons tous besoin de nous unir.
les choses ne peuvent rester en l'état et en cette ère de grande consultation nationale ils temps que notre voix résonne
les problèmes existent il n'y a qu'à parcourir comme je les fait les forums d'audio fanzine pour s'en rendre compte,si nous voulons que tous nos problèmes exprimés dans les nombreux post ne soit pas qu'une bouteille jetée à la mer il est temps de réagir.
Vous allez certainement me prendre pour un illuminé de plus qui galvanisé par les succés récent des gilets jaunes se lance tel un Don Quichotte à l'assaut des moulins à vent,et bien oui j'assume,même le ridicule si telle peut vous apparaître ma démarche,le ridicule ne tue pas;
J'ai 57 ans,je ne suis pas une star et ne le serait sans doute jamais,mais qu'importe j'ai choisi un jour qu'il vallait mieux être smicard du beat plutôt que smicard sur la chaine de l'usine ou je travaillais avec 37 ans de recul,je me rends compte que la situation n'a pas évolué,et que pire elle a régressé,les rémunérations sont de plus en plus basse et on nous fait encore le coup du chapeau.
37 ans dont pas mal d'années à passer à répéter,travailler mon instrument,répéter,à bouffer des kilomètres d'autoroutes et des sandwich au jambon,le beurre étant souvent en option,37 années ou je n'ai pas vu vraiment grandir mes gosses,ou j'ai passé plus de temps entassé au fond d'un van sur la route qu'au sein de mon foyer,37 années à charger et décharger des kilos de matos qui au fil des ans sont devenus des tonnes,37 ans à m'entendre dire tu fais quoi dans la vie,de la musique,mais tu fais quoi comme travail ? on vous l'a surement déjà faite celle là,37 ans à dormir dans un duvet faute de mieux quand l'organisateur ne prévoit pas d'hébergement,37 ans à me dire vive la galère car putain que c'est bon d'être sur scène !!!
Mais aussi 37 ans à me dire ça ne peut aller qu'en s'améliorant et bien non c'est de pire en pire.
J'ai décroché pendant quelques années pour assouvir ma seconde passion les chevaux et les toros j'ai monté un élevage de chevaux et le destin a voulu que'un grave accident suivi de plusieurs autres conduisent la sécu à me classer en invalidité,et que Paule vous la connaissez surement Paule Emploi me disent "chéri attends tranquillement la retraite"
Ma chère Paule la retraite c'est pas pour moi et donc j'ai repris ma basse et j'ai décidé de faire profiter d'autres musiciens de mon expérience,l'expérience n'est elle pas le nom dont les hommes baptisent leurs erreurs et des erreurs j'en ai fait pas mal,J'ai crée un label et une structure associative d'accompagnement artistique.
Et à ma grande surprise,en fait surprise pas vraiment,je me rends compte que la situation pour nous musiciens est de pire en pire,les GAFA veulent nous priver de nos droits d'auteurs,des organisateurs nous annoncent d'emblée qu'ils refusent de payer la SACEM,et parfois même de nous payer,ou alors si peu que cela ne couvre même pas les frais de route et que pendant ce temps la machine à pression coule à flot et rempli le tiroir caisse.Je vais vous en raconter une bien bonne un des groupes que j'accompagne se retrouve en finale Régionale du tremplin E------za à 300 km de chez lui pas de frais de route pas d'hébergement et pour seul repas 2 paquets de chips que j'ai volé,oui je m'en vante dans la loge organisateur,et c'est ce fait là qui me pousse aujourd'hui à créer ce post.
Je n'ai aucune amertume quand à ma carrière musicale j'ai choisi l'underground,mais cela ne veut pas dire que j'ai choisit la misère surtout si ma musique,plus la tienne plus la sienne plus celle de nous tous les petits fait vivre grassement tous les business satellitaire autour de notre activité.
Mon post ne recevra peut être aucun écho mais à vrai dire et à dire vrai est ce que cela a vraiment de l'importance j'aurai au moins le sentiment d'avoir fait quelque chose.
Donc voilà à travers ce post je lance les états généraux du musicien et je vous demande de contribuer,de faire passer l'info que sur audio fanzine il y a un allumé qui veut faire changer les choses.
Dons allez y de votre plus belle plume ou plutôt de votre plus beau clavier et recensons les problèmes et trouvons ensembles des solutions pèrennes qui si nous sommes suffisament nombreux pourront s'imposer pour un avenir meilleur;
Je me lance nous pourrions revétir un gilet jaune avec une clé de sol dessus pour jouer dans nos futurs concert afin d'exprimer notre mécontentement.
à trés bientôt les zicos qui m'aime me suive et si personne ne me suit ça ne m'empèchera pas de vous aimer quand même
pour ce que vous êtes des MUSICIENS

the bubble

Quand les pubs nous expliquent que, de toutes façons, en tant qu'artiste, on est noyés dans la masse de la production streaming, et qu'il faut savoir faire de la comm pour espérer qu'on te regarde ou on t'écoute une fois, c'est de la connerie pour moi qui ne suis pas businessman dans l'âme.
c'est juste ça qu'il faut changer. donner sa chance à tous, et non pas parce papa ou maman est déjà dans le milieu et connait du monde. Quand on voit le nombre de fils d'artistes (j'ai écrit un texte là dessus) qui ont un métier dans le même milieu c'est exaspérant. Ils n'ont même pas conscience de leur privilège (ça me fait penser au film "ridicule", là nous sommes les ponceludon de malavoy).
c'est à nous de nous battre contre le copinage permanents dans tous les milieux, quand même les radios locales (je parle de celles de mon département) ne te donne aucune réponse face à ta demande de diffusion d'un de tes titres. ils pourraient ou moins prendre la peine de s'excuser pour dire que ça ne leur parle pas......mais ils s'en foutent.
En fait, ce qui fait le plus mal, c'est ce déni, la fait d'avoir l'impression de ne pas exister face à des prods moyennes (bien mixées mais pas d'une créativité exceptionnelle) qui passent sur des radios nationales parce qu'à un moment ils connaissaient du monde ou untel a aimé, ou ils ont su se vendre.
récemment j'ai rencontré quelqu'un qui m'a aidé et je l'en remercie, y' a des bon moments comme ça.
Pour la petite histoire, depuis 15 ans, j'étais super motivé, je passais mes journées à créer, espérant un jour une date, un dénouement, cherchant à trouver des dates seul, et rien n'a marché. et pôurtant, j'en ai eu des compliments, qui me faisaient tenir d'ailleurs. j'ai fait des scènes gratuites et sans public un sacré paquet de fois, j'ai accepté n'importe quoi pour me faire de l'expérience espérant le bon jour, toujours dans l'analyse concrète pour améliorer le live, retravailler les chansons, etcetc. 15 ans après j'en suis au même point.
A cause de ça (et de mon travail classique), je suis toujours en état de dépression, je n'arrive plus à écrire un texte ou une musique, je me sens un sous musicien sans "talent". je n'arrive plus à chanter non plus. je me contente de travailler la technique de mon instrument. Je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas là et c'est ça qui n'est pas normal.
Du coup je suis en colère contre cette société qui, je le dis, m'a "détruit". je suis en train d'abandonner mes rêves auxquels je ne crois plus.
par contre, si un jour ça bouge, je serait dans les premiers à venir lutter pour une société plus égalitaire. je veux y croire et lutter pour mes enfants. on ne peut pas continuer comme ça. donc je n'ai pas envie de me dire que ça ne changera jamais, il faut que ça change, point barre.
[ Dernière édition du message le 01/03/2019 à 09:32:36 ]

wire2


Anonyme

De toute façon, le monde auquel rêve the bubble n'existera jamais.

arnoldorodeo

Il faut savoir que les choses évoluent, beaucoup de gens en haut lieu sont révoltés par la situation qui engendre actuellement une "démission" de tant d'artistes qui ne peuvent plus gagner leur vie par leurs créations, le témoignage de ce thread illustre bien le désarroi, la colère qu'on peut sentir derrière les propos de "the bubble" est palpable et bien compréhensible face à la médiocrité de certaines créations qui sont pourtant diffusées pendant que des artistes qui ont "des choses à dire et le disent bien" se font recaler car hors format. Je le redis : Les choses évoluent; de toute façon on est au plus bas, tant en terme de rémunération que de qualité.
Des juristes, artistes et gens d'influence au niveau européen (car ce n'est hélas pas un phénomène franco-français) se voient actuellement pour faire évoluer les choses dans le bon sens, rendre la situation plus saine et plus équitable pour les créateurs.
On vient de connaitre ici un véritable casse, un braquage: Beaucoup de dégâts, de gens qui ont abandonné leur passion.
D'ailleurs je vous invite à voir ce lien YouTube,diffuseur qui invite (un comble) à lutter contre la proposition visant justement à enfin mieux rémunérer ses artistes. c'est ici :https://www.youtube.com/intl/fr/saveyourinternet/
Ces médias commencent à craindre "pour leurs intérêts" qui est juste divergeant de l'intérêt des créateurs.

8oris

c'est juste ça qu'il faut changer. donner sa chance à tous, et non pas parce papa ou maman est déjà dans le milieu et connait du monde. Quand on voit le nombre de fils d'artistes (j'ai écrit un texte là dessus) qui ont un métier dans le même milieu c'est exaspérant. Ils n'ont même pas conscience de leur privilège (ça me fait penser au film "ridicule", là nous sommes les ponceludon de malavoy).
Les chiens ne font pas des chats. Je trouve que ta remarque relève plus de la jalousie qu'autre chose. En outre, il y a plein de contre exemple de "fils/fille de" qui taisent le nom de leurs parents: Izia, Arthur H, M.
Enfin, ce n'est pas forcément facile d'être "fils/fille de", certes les portes s'ouvrent plus facilement mais la critique t'attend sérieusement plus au tournant. Un article sur le sujet: https://culturebox.francetvinfo.fr/musique/fils-et-filles-de-chanteurs-chemin-de-croix-ou-voie-royale-67349
quand même les radios locales (je parle de celles de mon département) ne te donne aucune réponse face à ta demande de diffusion d'un de tes titres. ils pourraient ou moins prendre la peine de s'excuser pour dire que ça ne leur parle pas......mais ils s'en foutent.
Tu imagines bien qu'ils recoivent un grand nombre de demandes et que vu leurs moyens, souvent faible, il est difficile pour eux de communiquer tous les refus.
Et puis les radios locales, c'est sympa, mais c'est pas non plus byzance pour ce qui est de la diffusion. Il y a des outils en ligne type réseaux sociaux (BandCamp, Soundcloud), webzines et autres. En 2019, je parierai plutôt sur ces moyens.
En fait, il y a un moment où ta promo, il faut la faire soi-même.

récemment j'ai rencontré quelqu'un qui m'a aidé et je l'en remercie, y' a des bon moments comme ça.
Donc tu critiques le copinage, le réseau mais il t'arrive de l'utiliser. A méditer
A la SACEM il y a des gens qui essaient de faire bouger les lignes. On se bat pour une rémunération équitable des auteurs compositeurs, des réunions se passent actuellement dans l'ombre pour faire pression sur Bruxelles. il faut savoir que pour laisser s'installer YouTube, Spotify, des rencontres ont eu lieu entre actionnaires des majors et ces diffuseurs de medias. Les grands gagnants ont été les actionnaires des majors qui se sont partagés la bagatelle de 280 millions d'euros pour signer des accords plus que défavorables aux artistes. On parle ici de 0,01 centime par diffusion. Aucun artiste n'a été invité à la table des négociations et tout s'est fait en douce.
En même temps, quand tu confies la gestion des droits de tes créations musicales à un organisme, il ne faut pas s'étonner que cet organisme...gère les droits de tes créations musicales et tout ce que ça suppose (négociations avec les diffuseurs, etc).

arnoldorodeo

En même temps, quand tu confies la gestion des droits de tes créations musicales à un organisme, il ne faut pas s'étonner que cet organisme...gère les droits de tes créations musicales et tout ce que ça suppose (négociations avec les diffuseurs, etc).
Oui les intérêts sont identiques. La réciprocité entre la SACEM et les ayants droits. Relis bien ce que j'ai écrit: La Sacem ET les artistes n'ont pas été consultés à la table des négociations entre YouTube, Spotify et les maisons de disque.
Concernant les radios , je trouve que les grandes stations jouent sur du velours , je m'explique: On en est plus, contrairement à ce que tu exposes, aux démos envoyées par des amateurs (et c'est bien dommage). Là oú on aimerait davantage de diversité dans les programmations, il n'y a plus aucune prise de risque et on a droit désormais aux grands noms du top 5 international sur nombre d'entre elles. Je vois bien les enjeux, les risques liés à l'audimat que je comprends quand on est patron d'une station, qu'on a des employés et de l'espace pub à vendre. Mais tout de même... on aimerait voir davantage de groupes inconnus
programmés comme des coups de cœur de la station. Mais même ça le système l'empêche pour cause d'impératifs économiques.
[ Dernière édition du message le 01/03/2019 à 20:34:41 ]

the bubble

Les chiens ne font pas des chats. Je trouve que ta remarque relève plus de la jalousie qu'autre chose. En outre, il y a plein de contre exemple de "fils/fille de" qui taisent le nom de leurs parents: Izia, Arthur H, M.
Enfin, ce n'est pas forcément facile d'être "fils/fille de", certes les portes s'ouvrent plus facilement mais la critique t'attend sérieusement plus au tournant. Un article sur le sujet: https://culturebox.francetvinfo.fr/musique/fils-et-filles-de-chanteurs-chemin-de-croix-ou-voie-royale-67349
ah bon? et rien que pour ça il faut excuser ces attitudes? dire que 'est pas grave, qu'eux connaissant le milieu ils peuvent s'y insérer plus facilement. je ne suis pas d'accord.
Quand à ta remarque sur la jalousie, tu aurais pu t'en passer ainsi que tout ce que tu dis, je le sais déjà.Tu peux te garder tes leçons de morale.
Enfin ,taire le nom de leur parents ne les ont pas empêché de réussir, avec ou sans talent d'ailleurs...;ce n'est pas un peu l'image de la société féodale, dis moi, la même fonction de père en fils? Si c'était de rares cas je ne dirais rien mais ils sont beaucoup à l'avoir fait. j'en connais un paquet des artistes talentueux qui ne demande que ça de monter sur scène, je ne suis pas le seul, et pas des fils à papa ou maman, ou papa et maman. ce qui est marrant, c'est qu'ils le cachent au début, le révèlent après quand ils sont bien ancrés dans le milieu, ce qui à mon sens est encore pire.
Enfin, je suis d'accord sur la remarque sur les diplômes d'état puisque j'en ai un moi même, donc à un moment plutôt que de parler de jalousie, faut peut être connaitre un peu les gens quand même. Eh oui je sais doublement de quoi je parle, je connais le milieu classique et le milieu de la musique actuelle.
[ Dernière édition du message le 02/03/2019 à 14:16:33 ]

the bubble

Concernant les radios , je trouve que les grandes stations jouent sur du velours , je m'explique: On en est plus, contrairement à ce que tu exposes, aux démos envoyées par des amateurs (et c'est bien dommage). Là oú on aimerait davantage de diversité dans les programmations, il n'y a plus aucune prise de risque et on a droit désormais aux grands noms du top 5 international sur nombre d'entre elles. Je vois bien les enjeux, les risques liés à l'audimat que je comprends quand on est patron d'une station, qu'on a des employés et de l'espace pub à vendre. Mais tout de même... on aimerait voir davantage de groupes inconnus
programmés comme des coups de cœur de la station. Mais même ça le système l'empêche pour cause d'impératifs économiques.
bingo totalement d'accord. pareil pour les radios locales.
Donc tu critiques le copinage, le réseau mais il t'arrive de l'utiliser. A méditer
tu juges sans savoir.
En fait, il y a un moment où ta promo, il faut la faire soi-même.
pas d'accord: quand tu ne sais pas faire de promo et que t'es pas doué pour ça, tu dois avoir de l'aide. je ne suis pas sûr que les milliardaires font la promo de ses produits seuls, même leurs paroles publiques sont contrôlées par toute une équipe de conseillers, sinon les agences de pub et de com n'existeraient pas.
[ Dernière édition du message le 02/03/2019 à 14:17:09 ]

croulebarbe

Les musiciens que je connais et qui réussissent travaillent énormément.. Ils ne se plaignent pas à longueur de journée, restent positifs et continuent à avancer. Mais leur vision est globalement positive.
Bref, on voit le monde non pas tel qu'il est mais comme ON est.
<<<<<<<< Hú Li >>>>>>>>

the bubble

Le problème est qu'on juge le système à l'aune de notre réussite personnelle. Si rien ne marche, on en veut à la Terre entière, sans se remettre en cause..
Les musiciens que je connais et qui réussissent travaillent énormément.. Ils ne se plaignent pas à longueur de journée, restent positifs et continuent à avancer. Mais leur vision est globalement positive.
Bref, on voit le monde non pas tel qu'il est mais comme ON est.
State Variable forever !!
oui mais travailler son instrument 10h00 par jour ça ne suffit pas pour trouver des dates, vu que je l'ai fait. Et je connais des instrumentistes hyper talentueux qui constatent la même chose. A un moment, on ne peut plus se satisfaire de travailler comme un dingue sans résultat. Je suis désolé mais dans le monde artistique, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
Et puis il y a travail et travail, c'est à dire le travail efficace, réfléchi, et la répétition bête et méchante, sans valeur. tu peux travailler des heures voire des années dans le vide, même dix heures par jour, pour ça aussi on est inégaux, car chaque être humain est différent. Donc quand on parle de réussite, ça induit un sacré nombre de facteurs qui rendent la réussite plus facile à certains qu'à d'autres. Nous ne sommes pas dans une société où on se pose la question de l'apprentissage différencié une seconde. Et pourtant, quand on l'applique, on en apprend autant en tant qu'enseignant qu'artiste, ça bouleverse sa manière d'apprendre. et ça fait humblement avancer.
Enfin, comment tu juges la valeur travail quand, entre deux individus, l'un va mettre le double de temps et d'énergie pour obtenir la même chose que l'autre. Et au final, qui on valorise? celui qui réussi plus vite. c'est une erreur fondamentale de notre société moderne et de son élitisme démesuré, que je juge comme un nouveau monde féodal. ce mode de fonctionnement laisse forcément sur la touche un grand nombre d'individu et crois moi ça n'a rien à voir avec l'intelligence.
De plus, ne juge pas les remises en cause si tu ne connais pas les gens derrière stp.
je connais aussi des gens qui ont des grosses facilités et qui ne réussissent pas plus alors qu'ils jouent comme des brutes, de niveau quasi international quoi (je parle en classique là).
Si on se plaint on a peut être des raison concrètes, je crois. en ce qui me concerne, je ne suis pas le genre à rester assis à me plaindre, je suis au contraire hyperactif en tant qu'artiste et musicien. mais quand y'en a marre........
[ Dernière édition du message le 03/03/2019 à 11:33:15 ]

Anonyme


8oris

Citation :Donc tu critiques le copinage, le réseau mais il t'arrive de l'utiliser. A méditer
tu juges sans savoir.
Je juge sur ce que tu racontes ici et je suis vraiment désolé mais il ne faut pas cracher dans la soupe: tu ne peux pas d'un côté critiquer les gens qui utilisent leur réseau (que celui-ci soit familial, professionnel) et faire de même de ton côté en disant "ah bah c'était une chouette expérience".
La musique, c'est comme tous les domaines, il y en a qui partent avec des facilités et d'autres avec des handicaps et dans les deux cas, on trouve des gens qui réussissent. Après, il y a ceux qui considèrent le résultat (par exemple: untel fait un tube, untel est musicien dans un orchestre national, etc) et d'autres qui restent bloquer sur ces prédispositions (par exemple: "tu te rends compte, machin a réussi. c'est surement parce que sa mère est prof de piano").
En fait, il y a un moment où ta promo, il faut la faire soi-même.
pas d'accord: quand tu ne sais pas faire de promo et que t'es pas doué pour ça, tu dois avoir de l'aide. je ne suis pas sûr que les milliardaires font la promo de ses produits seuls, même leurs paroles publiques sont contrôlées par toute une équipe de conseillers, sinon les agences de pub et de com n'existeraient pas.
Alors, déjà, la base de la mercantique, c'est qu'un excellent produit se vendra toujours. Cela peut prendre du temps mais si c'est bon, ca se vend.
Les agences de marketing sont là pour s'occuper de vendre mais si ton produit est pourri, elles n'auront aucune plus value.
Et puis il y a travail et travail, c'est à dire le travail efficace, réfléchi, et la répétition bête et méchante, sans valeur. tu peux travailler des heures voire des années dans le vide, même dix heures par jour, pour ça aussi on est inégaux, car chaque être humain est différent. Donc quand on parle de réussite, ça induit un sacré nombre de facteurs qui rendent la réussite plus facile à certains qu'à d'autres. Nous ne sommes pas dans une société où on se pose la question de l'apprentissage différencié une seconde. Et pourtant, quand on l'applique, on en apprend autant en tant qu'enseignant qu'artiste, ça bouleverse sa manière d'apprendre. et ça fait humblement avancer.
Ton propos n'est pas clair. Qu'est ce que tu veux dire? Que celui qui travaille plus devrait être plus reconnu?
Ce n'est pas parce que tu passes 3 jours sur une composition qu'elle aura plus de valeurs artistiques qu'une autre pour laquelle tu as passé 2 heures de temps.
Enfin, comment tu juges la valeur travail quand, entre deux individus, l'un va mettre le double de temps et d'énergie pour obtenir la même chose que l'autre. Et au final, qui on valorise? celui qui réussi plus vite.
Ben, évidemment. Applique toi le raisonnement à toi même. Tu cherches un bassiste? Tu vas choisir celui qui te pond un groove de dingue en 5 minutes ou celui qui passe 3 jours sur son instrument pour te sortir une chose équivalente ou moindre.
c'est une erreur fondamentale de notre société moderne et de son élitisme démesuré, que je juge comme un nouveau monde féodal. ce mode de fonctionnement laisse forcément sur la touche un grand nombre d'individu et crois moi ça n'a rien à voir avec l'intelligence.
Mais n'importe quoi. Je ne vois pas le rapport avec l'élitisme et la féodalité (dont je t'invite à relire la définition).
je connais aussi des gens qui ont des grosses facilités et qui ne réussissent pas plus alors qu'ils jouent comme des brutes, de niveau quasi international quoi (je parle en classique là).
Et? Donc? Conclusion? à part "c'est trop injuste": l'art, c'est dur. C'est dur dans l'apprentissage, dur d'en vivre.
[ Dernière édition du message le 03/03/2019 à 13:26:08 ]

Anonyme

Alors, déjà, la base de la mercantique, c'est qu'un excellent produit se vendra toujours. Cela peut prendre du temps mais si c'est bon, ca se vend.
Faux.

johnfaustus

Faites de la musique électronique les gars
Perso après des années en sous marin, j'ai juste posté mes sons sur myspace/soundcloud. Jamais de promo 2.0.
et je me suis retrouvé à faire des skeuds et des grosses scènes de plusieurs milliers de personnes parfois.
Chance ? oui certainement. Talent ? objectivement non, les bases mais c'est pas ouf.
Plus sérieusement, ça reste de l'argent de poche et ça ne remplie pas mon compte en banque.
"La musique ça fait vivre mais ça ne fait pas forcément bouffer"
[ Dernière édition du message le 03/03/2019 à 14:55:03 ]

Phono Paths

Citation :Alors, déjà, la base de la mercantique, c'est qu'un excellent produit se vendra toujours. Cela peut prendre du temps mais si c'est bon, ca se vend.
Faux.
Vrai. Mais à la différence de toi, je vais argumenter.
Si tu fais de la pop, ça ne va pas être compliqué de vendre: il y a un public, de la demande, c'est un style facile à vendre malgré le marché sursaturé (par vendre, j'entends "défendre auprès d'un public, d'un diffuseur, d'un DA, etc). La musique pop est donc un bon produit d'un point de vue marketing, si les codes de cette musique sont respecté et que l'interprétation est correcte, ça se vendra très bien. Ça explique aussi pourquoi ce style n'a pas évolué d'un iota stylistiquement, il n'en a pas besoin. Une ritournelle en Lam Do Sol Fa, un texte plus ou moins abouti selon le public visé et hop.
A l'inverse, si tu fais du DSBM, ça va être autrement plus compliqué pour toi de promouvoir ta musique : peu de public, peu d'endroits de diffusion. Tu auras beau essayer de le marketer comme un dingue, tu n'en vendras pas des pelles.

Anonyme


the bubble

Ton propos n'est pas clair. Qu'est ce que tu veux dire? Que celui qui travaille plus devrait être plus reconnu?
Ce n'est pas parce que tu passes 3 jours sur une composition qu'elle aura plus de valeurs artistiques qu'une autre pour laquelle tu as passé 2 heures de temps.
dis plutôt que tu n'as pas compris mon propos plutôt que de dire qu'il n 'est pas clair. c'est plus honnête.
Juste qu'apprendre, comme dans tout domaine, demande à comprendre. en clair ici: connaissance de l'instrument, gestion de l'espace, lecture, etc etc je pourrais t'en dire encore des tonnes. Nous sommes inégaux en motricité fine, lecture, capacités physiques et aussi en intuition, créativité. Cette intuitivité qui permet de "comprendre" et apprendre les gestes techniques. certains apprennent très vite, d'autres non.
tu peux travailler un morceau sans jamais t'améliorer, rester en tension, ne pas travailler la motricité fine tant que tu n'as pas compris ce qui ne va pas, en décortiquant évidemment tes gestes, et trouvant le truc qui t'empêche de jouer correctement, voire les problèmes, pour les solutionner au mieux un par un. C'est pas moi qui le dit (enfin si mais pas seulement) mais un enseignant du cnsm de lyon, donc quelqu'un qui a (un peu) étudié la question (avec qui j'ai travaillé).
Ben, évidemment. Applique toi le raisonnement à toi même. Tu cherches un bassiste? Tu vas choisir celui qui te pond un groove de dingue en 5 minutes ou celui qui passe 3 jours sur son instrument pour te sortir une chose équivalente ou moindre.
d'abord, je ne juge pas les gens sur un groove, ce sont des personnes qui ont une histoire et je rentre pas dans cette compétitivité. De plus parfois tu peux être surpris: quelqu'un de motivé peut faire de bonnes choses même si au départ ce n'était pas un super technicien. Au delà de la technique y'a le facteur humain, que tu as oublié. Parce qu'en mettre plein la vue, tu vois, à un moment c'est gonflant et ne fait pas avancer le truc. En clair, faut apprendre à se connaitre plutôt que de se la jouer à la sonnette comme la sélection des pianistes du cnsm, qui d'ailleurs est mauvaise vu qu'on prend des techniciens avant des musiciens, après quand ils sortent des cd c'est pitoyable.
Mais n'importe quoi. Je ne vois pas le rapport avec l'élitisme et la féodalité (dont je t'invite à relire la définition).
merci mais je la connais. de plus si le monde féodal avait été si bien, pourquoi y t il eu une vague de révolution en europe pour faire avancer la vie sociale?
Et? Donc? Conclusion? à part "c'est trop injuste": l'art, c'est dur. C'est dur dans l'apprentissage, dur d'en vivre.
je trouve cette remarque choquante à la limite de l'insulte pour tous les musiciens dont c'est le métier, sauf si tu parles en connaissance de cause évidemment, mais c'est ça qui n'est pas normal ( ce que tu dis). Est ce que c'est dur de vivre quand on est banquier? Je ne crois pas. il y a donc un problème d'égalité des chances par rapport aux métiers que chacun veut faire. Ce n'est pas acceptable je suis désolé.
Pour l'art, c'est encore plus flagrant avec la centralisation parisienne qui vampirise tout. ¨Pour en revenir aux banquiers, là tu as les agences du coin avec les employés du coin dans des petites villes, tu n'as pas par la même occasion la scène du coin avec les musiciens du coin. Enfin c'est comme ça chez moi.
Il y a même des salles qui en vaudraient le coup par chez moi mais jamais utilisées. Faute de budget évidemment.
[ Dernière édition du message le 03/03/2019 à 19:09:17 ]

Anonyme

La banque, la finance, c'est très tendu.

the bubble


the bubble

Invitée chez MOF, il y a un certain temps, Hélène Grimaud disait pudiquement : "j'ai eu de la chance". Le facteur 'chance' (les bonnes rencontres au bon moment) joue aussi. Car il en existe plein derrière elle aussi doués et qui ne perceront pas car il n'y a pas de place pour tout le monde. C'est la vie...
françois rené duchable lui même a arrêté de tourner à cause de la pression que cela induit: dès qu'il y avait un pain les gens s'outraient, sans savoir ce qu'impliquer être soliste et le travail que ça demande. Et pourtant, c'est un ultra sourdoué de la musique, peu de gens sont capables de jouer du piano comme lui. d'autres se sont aussi faits détruire par jalousie comme kissin, jeune. il a arrêté sa carrière dix ans à cause de ça je crois.
Hélène grimaud est loin d'être la meilleure, même si elle est une pianiste accomplie qui sort clairement du lot et de la masse des instrumentistes normaux, mais ça prouve que ce ne sont pas toujours les meilleurs qui font une longue carrière.
est ce que ça veut dire qu'il ne peut pas y avoir des artistes locaux, même en classique? eh bien non, car il y avait encore la possibilité de faire de beaux cachets même pour des profs du coin de petites villes il y a encore 20 ans. Aujourd'hui c'est fini. j'ai un collègue qui m'a témoigné de cela où je travaille actuellement. malgré son expérience, on l'humilie. Elle est où la justice sociale là dedans?
[ Dernière édition du message le 03/03/2019 à 19:22:21 ]

the bubble

https://www.facebook.com/VewsRTBF/videos/815560015455583/
[ Dernière édition du message le 03/03/2019 à 20:03:29 ]

#Houba

Pour "réussir" avec sa musique (si on considère que réussir c'est en vivre, ce qui n'est pas nécessairement le point de vue de tous) il faut :
- Du talent. Au moins un minimum. Et ça reste relatif. On peut être seul à considérer qu'on a du talent.
- Du travail. Ça reste la clé. Ça ne marche pas, pourquoi? On se remet en question et on bosse.
- Du flair. Qu'est-ce que le public est prêt à recevoir? Je veux dire on peut être le meilleur de l'histoire en chansons paillardes de corps de garde, depuis la fin du service militaire ça a peu de chance de trouver son public. Alors soit on change de style, soit on continue parce qu'on aime ça mais on renonce à l'idée d'en faire un métier.
- Des qualités relationnelles. Communication, réseau etc. Bah oui, désolé, mais soit on a la chance d'être dans le bon milieu, soit on se démerde pour y rentrer. Si on n'est pas doué en relationnel et qu'on a besoin de quelqu'un d'autre pour le faire il faut au moins convaincre ce quelqu'un d'autre. Si on n'arrive à convaincre personne faut se remettre en question, ce n'est pas la société qui va le faire.
Qu'on parle de musique ou d'autre chose c'est pareil. Tu peux être persuadé de cultiver les meilleurs courgettes de la région si tu ne les vends pas toi-même et que tu n'arrive pas à convaincre un commerçant de les mettre sur son étal elles finiront à la poubelle. Tu n'es pas le seul cultivateur de courgettes à en proposer.
il y a donc un problème d'égalité des chances par rapport aux métiers que chacun veut faire. Ce n'est pas acceptable je suis désolé.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

the bubble

c'est un mauvais exemple, désolé. pourquoi? pare qu'il y en a peut être trop pour nous européens, mais vu le manque sur certains continent, l'excédent leur irait bien, à eux. est ce qu'on partage pour autant? bah non, chacun sa merde, quoi.
De plus, nous sommes à une période charnière où on pense à raisonner les productions pour espérer aider notre planète.ça veut dire quoi? moins de production, retour à des cultures à plus petite échelle, donc plus de travail.
Mon Dieu c'est trop injuste... bah oui le fils du maraîcher qui va reprendre la succession de son père part avec un avantage, il a le réseau. C'est comme ça,
ce que me gène dans le c'est comme ça c'est cette espèce d'immobilisme et d'acceptation du "puisque qu'on a toujours fait comme ça ben pourquoi changer?" qui n'est pas signe de remise en question flagrante du fonctionnement de cette société. si tu dis à un élève de travailler un morceau, tu le joues une fois et lui dit "c'est commeça maintenant tu t'ys mets", tu n'en tireras pas grand chose.
[ Dernière édition du message le 04/03/2019 à 13:17:18 ]

8oris

Citation :Ton propos n'est pas clair. Qu'est ce que tu veux dire? Que celui qui travaille plus devrait être plus reconnu?
Ce n'est pas parce que tu passes 3 jours sur une composition qu'elle aura plus de valeurs artistiques qu'une autre pour laquelle tu as passé 2 heures de temps.
dis plutôt que tu n'as pas compris mon propos plutôt que de dire qu'il n 'est pas clair. c'est plus honnête.
Effectivement, je ne l'ai pas compris...parce qu'il n'est pas clair.

Juste qu'apprendre, comme dans tout domaine, demande à comprendre. en clair ici: connaissance de l'instrument, gestion de l'espace, lecture, etc etc je pourrais t'en dire encore des tonnes. Nous sommes inégaux en motricité fine, lecture, capacités physiques et aussi en intuition, créativité. Cette intuitivité qui permet de "comprendre" et apprendre les gestes techniques. certains apprennent très vite, d'autres non.
tu peux travailler un morceau sans jamais t'améliorer, rester en tension, ne pas travailler la motricité fine tant que tu n'as pas compris ce qui ne va pas, en décortiquant évidemment tes gestes, et trouvant le truc qui t'empêche de jouer correctement, voire les problèmes, pour les solutionner au mieux un par un. C'est pas moi qui le dit (enfin si mais pas seulement) mais un enseignant du cnsm de lyon, donc quelqu'un qui a (un peu) étudié la question (avec qui j'ai travaillé).
Et? Où est le rapport avec le sujet? Désolé d'insister, je ne veux pas troller mais je ne vois clairement pas où est l'injustice.
C'est comme si on parlait de la difficulté pour les gymnastes de vivre de leur sport et que tu disais "les gens qui sont souples ont des facilité en gymnastique et arrivent plus facilement à un haut niveau pour la même quantité de travail qu'une personne moins souple.".
C'est évidemment indéniable mais je ne vois pas ce que ça apporte au débat.
Citation :Ben, évidemment. Applique toi le raisonnement à toi même. Tu cherches un bassiste? Tu vas choisir celui qui te pond un groove de dingue en 5 minutes ou celui qui passe 3 jours sur son instrument pour te sortir une chose équivalente ou moindre.
d'abord, je ne juge pas les gens sur un groove, ce sont des personnes qui ont une histoire et je rentre pas dans cette compétitivité. De plus parfois tu peux être surpris: quelqu'un de motivé peut faire de bonnes choses même si au départ ce n'était pas un super technicien. Au delà de la technique y'a le facteur humain, que tu as oublié. Parce qu'en mettre plein la vue, tu vois, à un moment c'est gonflant et ne fait pas avancer le truc. En clair, faut apprendre à se connaitre plutôt que de se la jouer à la sonnette comme la sélection des pianistes du cnsm, qui d'ailleurs est mauvaise vu qu'on prend des techniciens avant des musiciens, après quand ils sortent des cd c'est pitoyable.
Donc tu ne juges pas un musicien sur sa qualité de musicien quand tu vas "l'embaucher"? Libre à toi mais c'est en général en s'entourant de gens de qualité que l'on peut faire des choses de qualité.
J'ai un petit groupe amateur, on fait du metal prog un peu technique. Bon, quand j'ai un type qui se pointe, qui est hyper motivé, a la gnac mais qu'il est incapable de lire une partition, de suivre une rythmique en 9/8, je ne vais pas me plomber, perdre du temps et lui faire perdre le sien uniquement parce qu'il est motivé, il y a un moment il faut être un peu lucide sur ce dont tu as besoin.
Citation :Mais n'importe quoi. Je ne vois pas le rapport avec l'élitisme et la féodalité (dont je t'invite à relire la définition).
merci mais je la connais. de plus si le monde féodal avait été si bien, pourquoi y t il eu une vague de révolution en europe pour faire avancer la vie sociale?
Encore une fois, quel est le rapport avec le sujet?
Citation :Et? Donc? Conclusion? à part "c'est trop injuste": l'art, c'est dur. C'est dur dans l'apprentissage, dur d'en vivre.
je trouve cette remarque choquante à la limite de l'insulte pour tous les musiciens dont c'est le métier, sauf si tu parles en connaissance de cause évidemment, mais c'est ça qui n'est pas normal ( ce que tu dis). Est ce que c'est dur de vivre quand on est banquier? Je ne crois pas. il y a donc un problème d'égalité des chances par rapport aux métiers que chacun veut faire. Ce n'est pas acceptable je suis désolé.
Banquier n'est plus un métier depuis au moins 30 ans. Et oui, quand tu es conseiller bancaire et que tu as la pression de ta hierarchie pour faire rentrer de la clientèle sur des offres qui n'ont aucune plus value par rapport à la concurrence, c'est dur. Tu gagnes bien ta vie mais trimer 10 heures par jour à répéter les mêmes balivernes à Mme Chombier, c'est pas une sinecure. Et ceux qui travaillent en salle ou en back-office ne sont pas mieux lottis.
il y a donc un problème d'égalité des chances par rapport aux métiers que chacun veut faire. Ce n'est pas acceptable je suis désolé.
Hallucinant. Evidemment qu'il y a un problème d'égalité des chances par rapport aux métiers. Si tu choisis un métier de nicher, par exemple garde forestier, il va falloir bien plus trimer que pour faire caissière vu que les responsabilités, le niveau demandé et le nombre de place n'est pas le même. Par
Pour l'art, c'est encore plus flagrant avec la centralisation parisienne qui vampirise tout. ¨Pour en revenir aux banquiers, là tu as les agences du coin avec les employés du coin dans des petites villes, tu n'as pas par la même occasion la scène du coin avec les musiciens du coin. Enfin c'est comme ça chez moi.
Allez, on y va pour les contre-exemples de groupes/artistes qui ont percés mondialement et qui ne sont pas de Paris:
- Gojira (Ondres)
- Noirs Désirs (Bordeaux)
- Zaz (Tours)
- Alizée (Corse)
Et il y en a beaucoup d'autres.
enfin en même temps, si tu produits des courgettes comme tu écris une chanson, va y avoir un problème.
L'analogie n'est pas si mauvaise que ça. Il faut se poser les questions:
- quel est mon public (i.e mon marché)?
- est-ce que je suis au bon endroit pour en produire?
- est-ce que les gens seront susceptibles d'être intéressés par mon produit?
etc...
A partir du moment où tu veux vivre de ton art, il va falloir le vendre et donc tu ne pourras pas faire l'économie de te questionner en des termes marketing.
c'est un mauvais exemple, désolé. pourquoi? pare qu'il y en a peut être trop pour nous européens, mais vu le manque sur certains continent, l'excédent leur irait bien, à eux. est ce qu'on partage pour autant? bah non, chacun sa merde, quoi.
Mais là encore, c'est quoi le rapport?
De plus, nous sommes à une période charnière où on pense à raisonner les productions pour espérer aider notre planète.ça veut dire quoi? moins de production, retour à des cultures à plus petite échelle, donc plus de travail.
Encore une fois, je ne vois pas le rapport. En fait, on a l'impression que tu te sers des difficultés de la vie (pécunière) d'un artiste pour critiquer de façon générale la société. Alors, je veux bien admettre qu'il y ait beaucoup de choses à changer dans la société actuelle, mais ca n'est pas vraiment le sujet.
ce que me gène dans le c'est comme ça c'est cette espèce d'immobilisme et d'acceptation du "puisque qu'on a toujours fait comme ça ben pourquoi changer?" qui n'est pas signe de remise en question flagrante du fonctionnement de cette société.
Ok, soit.
si tu dis à un élève de travailler un morceau, tu le joues une fois et lui dit "c'est commeça maintenant tu t'ys mets", tu n'en tireras pas grand chose.
Là encore, aucun rapport avec ce que tu dis au-dessus. Difficile de te suivre quand tu confonds pédagogie musicale, problèmes sociaux et problèmes sociétaux.
[ Dernière édition du message le 04/03/2019 à 14:01:38 ]

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« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
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