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« EQ-cellent  »

Publié le 31/10/25 à 10:33
Rapport qualité/prix : Excellent
Cible : Tout public
Utilisé en mixage essentiellement, je me devais de rendre hommage à cette série qui me surprend encore aujourd’hui. Sorti en 2008, on peut l’acquérir aujourd’hui pour 88 euros.

Comme d’habitude chez Waves, chaque instance se décline en version mono (m) et stéréo (s). Car à l’époque, on se devait d’être économe sur la consommation de ressources processeur. Pour le principe et la rigueur, j’apprécie encore aujourd’hui choisir la bonne déclinaison

Côté performances : même en stéréo , la latence est nulle ou quasi selon les traitements , et la CPU négligeable

Mon coup de cœur va pour les eq semi-paramétriques absolument géniaux. Le 550a et ses 3 bandes et surtout le 550b et ses 4 bandes sont pour moi, incontournables, lorsque l’on a beaucoup de monde qui se promène au même endroit: notamment le bas medium, médium et haut médium. Enfin pour traiter tout le médium, là où la « musique » se situe. Là où l’oreille entendra, quelque soit le système de diffusion.

Toujours le même procédé : en mono, j’identifie les conflits , et mes 560 font des merveilles pour couper ce qui n’est pas nécessaire à un endroit, et compenser/magnifier par un boost à un autre . Dupliquer l’instance et inverser les gains (aproximativement) sur les pistes « concurrentes ».

Ce qui est top avec ces modules API, c’est que comme sur ls versions hardware que j’ai pu écouter et comparer , tout est cranté. Electroniquement, ce ne sont pas des potentiomètres mais des commutateurs. Ce qui implique que pour chaque fréquence et pour chaque gain, on parcourt un circuit spécifique. Ainsi les bandes se resserrent avec le gain en valeur absolue. J’adore . Oui c’est discontinu, restrictif. Mais cela oblige à y aller franco, car en effet, les paliers nous obligent à faire des sauts de 2 dBs.

J’ajouterai qu’en blind test avec le hardware, le comportement est très similaire et Waves demeure une référence encore aujourd’hui en terme de fidélité. Les originaux donnent un peu peu plus d’épaisseur, de loudness, mais cela n’est pas nécessairement ce que l’on recherche quand on va chercher un égaliseur.

Je dois admettre qu’il m’arrive rarement d’utiliser le 560, c’est à dire la modélisation de l’eq graphique. Je suis pourtant persuadé qu’il pourrait parfaitement se substituer au 560. Question d’habitude, de réflexe. J’essaierai pour les prochains mix

S’il fallait terminer par une nuance : j’évoquerais le 2500, une émulation du fameux compresseur VCA. Une des machines des plus célèbres et ni plus ni moins que mon compresseur HW préféré.
Sincèrement, pour moi on n’y est pas. Je l’ai testé maintes et maintes fois, tant l’interface me fait rêver. Tant elle me rappelle la célèbre machine. Mais je n’ai jamais réussi à en tirer quelque chose; pas même un soupçon de. Pendant des années j’en étais arrivé à la conclusion que l’aspect dynamique ne pouvait être reproduit par des codes informatiques. Pas un seul développeur n’avait su me convaincre sur ce plan là. Jusqu’à ce que je découvre tout d’abord l’excellente proposition de chez Lindell Audio, qui m’a littéralement scotché. On retrouve le punch, la vie, que le 2500 est capable de donner à un bus. Décliné en multibande c’est encore mieux! Et peut être encore un cran au dessus ( peut être ), la version de Pulsar Audio, dont je suis devenu addict. Bref, sincèrement on est loin , loin, loin de chez Waves.

Voilà voilà. Je me devais de dépoussiérer ce bundle qui traine probablement dans le disque dur de certains. Que j’encourage vraiment à redécouvrir tellement la qualité et l’efficacité est au rendez vous !!!! J’enlève une étoile pour le compresseur et s’il fallait réclamer un petit plus : une section distorsion non linéaire visant à reproduire le couple aop / transfo (en option pour maintenir de si bonnes performances)