Pucelle_Dabidjan
« On ne pousse pas mémé dans les orties »
Publié le 12/09/17 à 17:48
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Le cabinet 1960 n'est plus à présenter, puisqu'il est un des cabinets les plus connus de l'histoire de la guitare. Et il est tellement connu qu'il en existe tout un tas de générations.
Sur ce site, nous avons donc les 1960B actuels, les 1960B de l'ère JCM900 (1990-2000), et les 1960B de l'ère JCM800 1980-1990).
Il était donc temps d'introduire cette catégorie. Les cabinets construits AVANT l'ère JCM800. Catégorie importante, car ils diffèrent grandement d'année en année. Autant au niveau de la monte de HP, que de la qualité des boiseries, qui peut être très diverse. En effet, les modèles 1968, par exemple, sont très recherchés en collection, car ils sont équipés de HP's Celestion tout à fait particulier, et les cotes matériaux de ces derniers, leur confère une stabilité recherchée.
Mais assez parlé comme un vieux collectionneur. Car, ici, c'est du 1960B de 1976 dont il est question.
Un cabinet qui peut se reconnaitre à certains points caractéristiques. Fronton en toile à motif en damier appelé "Checkered", présences de cornettes de protection en plastique, présence de ce qu'on appelle le "route piping", cette espèce de bande dorée sur le haut du cabinet, roulettes à structure acier, poignées et plaques de dépôts en plastique avec le logo Marshall dessus.
Le cabinet est en multi-plis de bouleau de bonne qualité, j'en ignore hélas les cotes, car je n'ai pas mesuré ces détails. Selon mes observations, le dos du cabinet est aussi en multi-plis ; ce qui est étrange pour l'année en question, mais ne se questionne pas. Les coupelles, sur le dessus du cabinet, sont construites de façon à accueillir les 4x12 de Marshall. Un petit détail sympa. Même ce vieux cab des années 70 est compatible avec les cabs des années 2008. Donc pas de soucis à ce niveau.
En matière de connectique, on a une fiche pour y brancher la tête, elle n'accueille que du 16Ohms. C'est simple, ça a le mérite de ne pas prêter à confusion et ne nécessite pas de mode d'emploi.
Sonorités :
En matière de son. Ce cabinet est une démonstration de force en soit. La boiserie vibre moins que les cabs actuels de ce fabricant, et on peut pousser plus loin le volume, plus propre, plus longtemps. Ceci laisse penser à des cotes plus généreuses au niveau du multi-plis, mais ceci ne peut être que supposé par ma personne.
Les Celestions Blackback G12M25 qui flanquent ce truc sont somptueux et offrent des sons rocks à tomber à la renverse.
Ils sont un peu moins agressifs et moins grattants que le stéréotype qu'on attribue à ce HP d'habitude. Mais ils ont un grattage plus doux et structuré dans les aigus. Le médium est, comme pour les versions actuel, toujours le point fort, et le caractère dans cette fréquence reste très analogue, mais l'usure des HP's fait du bien au son d'ensemble, qui se montre moins inutilement agressif. Le spectre des basses a la même retenue que ce qu'on retrouve aujourd'hui. Des basses présentes, sans être autoritaires ; mais c'est la marque de fabrique des G12M25.
Le cabinet quand à lui, porte bien le son en mettant le doigt sur les médiums, qui sont légèrement mis en avant. En utilisation avec un bassiste, cet attribut se révèle très pratique.
Mot de la fin :
La vieille mémé remplit parfaitement sa mission dans mon set. Elle délivre des sons rocks, biens encrés dans leur période, et offre ce dernier "petit peu de..." qui fait le travail.
Attention. Cette qualité de cab, orientée rock, n'est pas impossible à avoir en neuf aujourd'hui. Simplement, Marshall ne le propose plus avec ce niveau de qualité. Il faudra passer par Mojotone (distribué en Allemagne par Tube Amp Doctor) et équiper ce dernier de Celestion G12M Heritage. Ces sonorités devenant alors accessibles, et les boiseries du Mojotone, sont de qualité analogue. C'est juste que, pour l'ensemble, on approchera facilement les 1'300 Euros. Le Marshall 1960B ici présent coûte, quand à lui, 600 euros sur le marché de l'occasion.
Sur ce site, nous avons donc les 1960B actuels, les 1960B de l'ère JCM900 (1990-2000), et les 1960B de l'ère JCM800 1980-1990).
Il était donc temps d'introduire cette catégorie. Les cabinets construits AVANT l'ère JCM800. Catégorie importante, car ils diffèrent grandement d'année en année. Autant au niveau de la monte de HP, que de la qualité des boiseries, qui peut être très diverse. En effet, les modèles 1968, par exemple, sont très recherchés en collection, car ils sont équipés de HP's Celestion tout à fait particulier, et les cotes matériaux de ces derniers, leur confère une stabilité recherchée.
Mais assez parlé comme un vieux collectionneur. Car, ici, c'est du 1960B de 1976 dont il est question.
Un cabinet qui peut se reconnaitre à certains points caractéristiques. Fronton en toile à motif en damier appelé "Checkered", présences de cornettes de protection en plastique, présence de ce qu'on appelle le "route piping", cette espèce de bande dorée sur le haut du cabinet, roulettes à structure acier, poignées et plaques de dépôts en plastique avec le logo Marshall dessus.
Le cabinet est en multi-plis de bouleau de bonne qualité, j'en ignore hélas les cotes, car je n'ai pas mesuré ces détails. Selon mes observations, le dos du cabinet est aussi en multi-plis ; ce qui est étrange pour l'année en question, mais ne se questionne pas. Les coupelles, sur le dessus du cabinet, sont construites de façon à accueillir les 4x12 de Marshall. Un petit détail sympa. Même ce vieux cab des années 70 est compatible avec les cabs des années 2008. Donc pas de soucis à ce niveau.
En matière de connectique, on a une fiche pour y brancher la tête, elle n'accueille que du 16Ohms. C'est simple, ça a le mérite de ne pas prêter à confusion et ne nécessite pas de mode d'emploi.
Sonorités :
En matière de son. Ce cabinet est une démonstration de force en soit. La boiserie vibre moins que les cabs actuels de ce fabricant, et on peut pousser plus loin le volume, plus propre, plus longtemps. Ceci laisse penser à des cotes plus généreuses au niveau du multi-plis, mais ceci ne peut être que supposé par ma personne.
Les Celestions Blackback G12M25 qui flanquent ce truc sont somptueux et offrent des sons rocks à tomber à la renverse.
Ils sont un peu moins agressifs et moins grattants que le stéréotype qu'on attribue à ce HP d'habitude. Mais ils ont un grattage plus doux et structuré dans les aigus. Le médium est, comme pour les versions actuel, toujours le point fort, et le caractère dans cette fréquence reste très analogue, mais l'usure des HP's fait du bien au son d'ensemble, qui se montre moins inutilement agressif. Le spectre des basses a la même retenue que ce qu'on retrouve aujourd'hui. Des basses présentes, sans être autoritaires ; mais c'est la marque de fabrique des G12M25.
Le cabinet quand à lui, porte bien le son en mettant le doigt sur les médiums, qui sont légèrement mis en avant. En utilisation avec un bassiste, cet attribut se révèle très pratique.
Mot de la fin :
La vieille mémé remplit parfaitement sa mission dans mon set. Elle délivre des sons rocks, biens encrés dans leur période, et offre ce dernier "petit peu de..." qui fait le travail.
Attention. Cette qualité de cab, orientée rock, n'est pas impossible à avoir en neuf aujourd'hui. Simplement, Marshall ne le propose plus avec ce niveau de qualité. Il faudra passer par Mojotone (distribué en Allemagne par Tube Amp Doctor) et équiper ce dernier de Celestion G12M Heritage. Ces sonorités devenant alors accessibles, et les boiseries du Mojotone, sont de qualité analogue. C'est juste que, pour l'ensemble, on approchera facilement les 1'300 Euros. Le Marshall 1960B ici présent coûte, quand à lui, 600 euros sur le marché de l'occasion.