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El_Sanchez
« une Precision heavy rock. »
Publié le 23/04/15 à 14:08
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Autant le préciser d'entrée, même si j'apprécie les Foo Fighters ou Sunny Day Real Estate, Nate Mendel ne fait pas vraiment partie des bassistes qui me fascinent. J'ai acquis cette basse parce que je cherchais une P-Bass d'une gamme supérieure à ma Squier CV 60s. A l'origine, son équipement moderne et ses sonorités incisives m'ont particulièrement séduit. (Mais ça c'était avant)
Le premier contact avec cet instrument est vraiment agréable. la finition est très soignée. C'est l'avantage des séries Road Worn. Elle passent plus de temps entre les mains des ouvriers des ateliers Fender, fussent-ils Mexicains. Le vieillissement artificiel de ces séries n'est pas toujours fait avec gout et subtilité mais sur celle-ci l'effet "relic" est plutôt discret. Deux trois écailles et légères rayures sur un vernis nitro, qui lui est vraiment beau. Le dessin du bois transparait très légèrement (le frène présente beaucoup de veinage), c'est assez joli. Et très différent des épais vernis plastoc habituels. Avec son logo 70s, ses mécaniques vintage, et ce manche couleur de vieil érable, on a vraiment l'impression de jouer sur un instrument de 1971.
Et ce manche... Ca a déjà été mentionné dans les avis précédents mais ça vaut le coup d'en remettre une couche, il est fantastique. Plus étroit que la poutre de la PB en bas du manche mais plus confortable qu'un JB au sillet. le mélange parfait.
Là ou je suis plus réservé, c'est sur l'intérêt d'un chevalet Badass II, plus gros et plus massif que l'original. D'un point de vu esthétique, ça gâche un peu la ligne de la basse mais surtout, ça apporte évidemment un gain de sustain que je ne recherche pas spécialement sur une P-Bass. Mais là, c'est une affaire de gout, car avec le micro SPB3 de Seymour Duncan et ce coprs en frène (son plus calquant, incisif), les musiciens qui aiment envoyer de la grosse buche seront conquis.
Branchée sur mon Ampeg Micro SVT (ou sur l'ordinateur via le plugin Ampeg SVX), le son est très puissant. Un gros niveau de sortie. Des aigus présent. Elle se place très bien dans un groupe de heavy rock, même avec des guitaristes qui jouent gras et accordés très bas.
Nate Mendel, mais aussi Nick Oliveri jouent aussi sur une PBass équipée de SPB3 (et BadassII). Avec un leger drive (des lampes d'un SVT ou d'une Boss DB-2) on retrouve l'énorme grognement typique de l'ex-Kyuss et QOTSA.
Cette basse est donc taillée et équipée pour le gros rock ; elle est moins à l'aise dans les autres registres. Du coup, moi qui en joue de moins en moins, j'envisage de la downgrader (!) en lui remettant un chevalet traditionnel et en lui offrant un micro typé vintage 60 moins puissant, pour retrouver plus d'équilibre sonore et de moelleux. Elle sera plus versatile, même si, comme toute les PBass, elle peu déjà aborder le classic rock ou même la soul si on joue plutôt avec les doigts.
Question confort, c'est la meilleure Precision que j'ai joué. Elle est aussi très jolie et parfaitement finie. Avec la gamme Fender très étendue, c'est de plus en plus difficile aujourd'hui d'établir un classement des finitions entre les instruments made in US, les mex et les chinois maintenant (Modern Player) et même les Squier CV et VM qui sont bien plus que mignonnes. Mais très clairement, celle-ci est dans la fourchette haute. Du coup, sortir 900 EUR pour une instrument mexicain de ce calibre ne fait évidemment pas spécialement plaisir mais ça n'est pas si absurde.
Le premier contact avec cet instrument est vraiment agréable. la finition est très soignée. C'est l'avantage des séries Road Worn. Elle passent plus de temps entre les mains des ouvriers des ateliers Fender, fussent-ils Mexicains. Le vieillissement artificiel de ces séries n'est pas toujours fait avec gout et subtilité mais sur celle-ci l'effet "relic" est plutôt discret. Deux trois écailles et légères rayures sur un vernis nitro, qui lui est vraiment beau. Le dessin du bois transparait très légèrement (le frène présente beaucoup de veinage), c'est assez joli. Et très différent des épais vernis plastoc habituels. Avec son logo 70s, ses mécaniques vintage, et ce manche couleur de vieil érable, on a vraiment l'impression de jouer sur un instrument de 1971.
Et ce manche... Ca a déjà été mentionné dans les avis précédents mais ça vaut le coup d'en remettre une couche, il est fantastique. Plus étroit que la poutre de la PB en bas du manche mais plus confortable qu'un JB au sillet. le mélange parfait.
Là ou je suis plus réservé, c'est sur l'intérêt d'un chevalet Badass II, plus gros et plus massif que l'original. D'un point de vu esthétique, ça gâche un peu la ligne de la basse mais surtout, ça apporte évidemment un gain de sustain que je ne recherche pas spécialement sur une P-Bass. Mais là, c'est une affaire de gout, car avec le micro SPB3 de Seymour Duncan et ce coprs en frène (son plus calquant, incisif), les musiciens qui aiment envoyer de la grosse buche seront conquis.
Branchée sur mon Ampeg Micro SVT (ou sur l'ordinateur via le plugin Ampeg SVX), le son est très puissant. Un gros niveau de sortie. Des aigus présent. Elle se place très bien dans un groupe de heavy rock, même avec des guitaristes qui jouent gras et accordés très bas.
Nate Mendel, mais aussi Nick Oliveri jouent aussi sur une PBass équipée de SPB3 (et BadassII). Avec un leger drive (des lampes d'un SVT ou d'une Boss DB-2) on retrouve l'énorme grognement typique de l'ex-Kyuss et QOTSA.
Cette basse est donc taillée et équipée pour le gros rock ; elle est moins à l'aise dans les autres registres. Du coup, moi qui en joue de moins en moins, j'envisage de la downgrader (!) en lui remettant un chevalet traditionnel et en lui offrant un micro typé vintage 60 moins puissant, pour retrouver plus d'équilibre sonore et de moelleux. Elle sera plus versatile, même si, comme toute les PBass, elle peu déjà aborder le classic rock ou même la soul si on joue plutôt avec les doigts.
Question confort, c'est la meilleure Precision que j'ai joué. Elle est aussi très jolie et parfaitement finie. Avec la gamme Fender très étendue, c'est de plus en plus difficile aujourd'hui d'établir un classement des finitions entre les instruments made in US, les mex et les chinois maintenant (Modern Player) et même les Squier CV et VM qui sont bien plus que mignonnes. Mais très clairement, celle-ci est dans la fourchette haute. Du coup, sortir 900 EUR pour une instrument mexicain de ce calibre ne fait évidemment pas spécialement plaisir mais ça n'est pas si absurde.