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teuzibon
« Mamie rockeuse »
Publié le 17/08/06 à 12:41
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Lorsque j'ai acheté cette basse, je cherchais une fretless sortant un peu des sentiers battus, et mon choix s'est porté sur cette Guild B 302. Ce modèle existe en version "F", avec la même lutherie et la même électronique que la B 302 frettée, si ce n'est le manche fretless sans repère. Comme elle est plus difficile à trouver, et dans mon cas plus difficile à jouer (j'ai besoin des repères, n'étant pas un roi du jeu fretless), j'ai donc opté pour l'achat d'une B 302 et son défrettage. Les frettes ont été remplacées par des repères en érable par Alain Raifort, excellent luthier tourangeau. Il a dû aussi rectifier le manche, qui avait du creux.
Ma B 302 a été fabriquée aux USA en 1979. Manche 20 frettes, de diapason 34 (le standard Fender). 2 micros simple bobinage, chevalet massif reposant sur 3 grosses vis, à la "Epiphone Rivoli". Pas facile à régler, et la liaison chevalet / corps n'est pas idéale pour le sustain. Mais disons que ce défaut est compensé par le manche collé. Réglages des micros classiques, volume et tonalité pour chacun d'eux, plus un switch pour la sélection. Manche acajou avec touche palissandre, que j'ai donc fait défretter, collé au corps, lui aussi en acajou massif. Vernis nitro-cellulosique, qui a joliment faïencé en vieillissant.
Depuis les travaux, le manche est parfait: il est assez gros et rond, mais plus facile pour les petites mains que celui d'une Precision, moins large au sillet de tête, et de profil plus plat. L'accès aux aigus est aisé. La tête a tendance à plonger, et c'est assez gênant.
Ma Guild est donc fretless, montée en cordes filées plat. Ampli Bassman 100 Silverface et son 4x12 ou Ampeg V4 BH et son 4x10 SVT HLF Heritage.
Le micro manche sonne rond mais pêchu, tandis que le micro chevalet est typé hauts médiums. Le mélange des 2 apporte un peu de polyvalence. Dans tous les cas, rien de moderne dans la palette de sons offerte: retour dans les 70's assuré.
Personnellement, j'utilise surtout le micro manche, pour sa rondeur et son côté vintage fortement marqué. Le son est chaud et gras, orienté bas médiums, à la Jack Bruce: on sent bien l'influence de l'acajou. Sur la planète rock et blues, la B 302 offre le sustain d'une Rickenbacker, le grain d'une Gibson et la patate d'une Precision.
La pêche de l'électronique est exceptionnelle pour une basse passive. On peut avoir un poil de ronflette si on s'approche trop près du transfo de l'ampli ou d'un spot. C'est un grand classique des basses ayant une configuration de 2 simples bobinages, quand les volumes des 2 micros ne sont pas au maxi. Pas vraiment gênant, le buzz disparaît dès que je joue à plus d'un mètre du Bassman.
La B 302 n'est pas polyvalente, elle est authentique. Si on adhère aux sons typés proposés, elle mérite un essai et plus si affinités: look décalé, lutherie made in USA, marque prestigieuse, vraie vintage... Sa cote est à la hausse mais reste encore raisonnable compte tenu de ses qualités.
Ma B 302 a été fabriquée aux USA en 1979. Manche 20 frettes, de diapason 34 (le standard Fender). 2 micros simple bobinage, chevalet massif reposant sur 3 grosses vis, à la "Epiphone Rivoli". Pas facile à régler, et la liaison chevalet / corps n'est pas idéale pour le sustain. Mais disons que ce défaut est compensé par le manche collé. Réglages des micros classiques, volume et tonalité pour chacun d'eux, plus un switch pour la sélection. Manche acajou avec touche palissandre, que j'ai donc fait défretter, collé au corps, lui aussi en acajou massif. Vernis nitro-cellulosique, qui a joliment faïencé en vieillissant.
Depuis les travaux, le manche est parfait: il est assez gros et rond, mais plus facile pour les petites mains que celui d'une Precision, moins large au sillet de tête, et de profil plus plat. L'accès aux aigus est aisé. La tête a tendance à plonger, et c'est assez gênant.
Ma Guild est donc fretless, montée en cordes filées plat. Ampli Bassman 100 Silverface et son 4x12 ou Ampeg V4 BH et son 4x10 SVT HLF Heritage.
Le micro manche sonne rond mais pêchu, tandis que le micro chevalet est typé hauts médiums. Le mélange des 2 apporte un peu de polyvalence. Dans tous les cas, rien de moderne dans la palette de sons offerte: retour dans les 70's assuré.
Personnellement, j'utilise surtout le micro manche, pour sa rondeur et son côté vintage fortement marqué. Le son est chaud et gras, orienté bas médiums, à la Jack Bruce: on sent bien l'influence de l'acajou. Sur la planète rock et blues, la B 302 offre le sustain d'une Rickenbacker, le grain d'une Gibson et la patate d'une Precision.
La pêche de l'électronique est exceptionnelle pour une basse passive. On peut avoir un poil de ronflette si on s'approche trop près du transfo de l'ampli ou d'un spot. C'est un grand classique des basses ayant une configuration de 2 simples bobinages, quand les volumes des 2 micros ne sont pas au maxi. Pas vraiment gênant, le buzz disparaît dès que je joue à plus d'un mètre du Bassman.
La B 302 n'est pas polyvalente, elle est authentique. Si on adhère aux sons typés proposés, elle mérite un essai et plus si affinités: look décalé, lutherie made in USA, marque prestigieuse, vraie vintage... Sa cote est à la hausse mais reste encore raisonnable compte tenu de ses qualités.