Bastien Brlx
« Excellente, surtout suite à quelques modifications simples »
Publié le 04/12/16 à 16:41
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Ce n'est pas un "jouet" mal fabriqué et vendu au prix fort uniquement destiné à satisfaire les fans de la Black Eagle nippone originale. Il s'agit vraiment d'un instrument bien conçu, bien fait et destiné au jeu intensif et répété!
Avant de vraiment détailler l'instrument: je joue de tout ce qui se trouve entre rock et metal, 95% du temps au médiator accordé en DGCF avec des cordes RS66LE (.50-.110).
La peinture du corps/de la tête sans coulures et propre, le verni impeccable, la pose du filet de touche impeccable, le corps (acajou 2 pièces) et le manche sont parfaitement sculptés.
La qualité de la lutherie de cette 2609B n'a rien à envier à mon ancienne Fender Jazz Bass de série American Special.
Je lui préfère même le manche, plus rond et à la largeur idéale pour moi de 40mm au sillet. Le jeu est rapide, et le verni brillant un véritable plus dans mon jeu.
La fabrication Indonésienne ne souffre d'aucun point critiquable pour ma part, et je pense que c'est vraiment le plus important puisque tout le reste peut être remplacé, ce qui vous verrez n'est pas du luxe dans les deux prochains cas.
En effet, coté électronique c'est pas top: 3 potentiomètres Alpha 250k audio, capa et jack no-name.
Vite remplacés par deux 250K audio et un 250k logarithmique en Custom Taper de CTS et un capacitor Sprague Orange 0,047mfd 400V, ainsi qu'une prise jack Switchcraft.
Pour finir, blindage intégral des cavités au cuivre, et c'est parfait!
Je veux préciser qu'il s'agit ici de modifications faites par "confort" plus que par nécessité. D'origine aucun soucis de réglage ou bruit de fond même à haut volume, mais vu que je me dois de bidouiller tout ce qui me passe entre les mains... Et franchement la lutherie mérite bien ça.
J'ai gardé les micros d'origine, ils ont ce petit quelque chose qui rend cette basse "agressive", avec un son mordant qui grogne bien tout en restant chaud. J'adore, l'alliance de ces micros et de la combinaison acajou/érable du corps et du manche font que ça ne sonne pas comme une Jazz Bass, ça a un son bien particulier.
Coté accastillage c'est pas terrible: des mécaniques dignes d'une Squier premier prix, et le chevalet très bof type standard JB dont le design est plus problématique que sa qualité de fabrication en elle même.
Des mécaniques Schaller BML (nécessitent de nouveaux perçages) et un chevalet Leo Quan Badass Bass II à pontets crantés (trouvé neuf sur ebay) montés et hop: finesse de réglage et tenue de l'accord digne de ce qui se fait de mieux et sustain infini, sans parler de la gueule...
Car oui, on aime ou on n'aime pas mais c'est un point à mettre en avant: son look. Pour certains c'est vraiment too much, mais pour moi (fan de Nirvana et j'admet que ça joue un rôle important dans mon appréciation de l'instrument) elle a vraiment un coté hors du commun, et je suis toujours fier de la montrer tant elle est peu répandue et source de curiosité pour beaucoup de zicos.
Une Jazz Bass, même si on change le chevalet et le pickguard... Ben ça reste une Jazz Bass. Là on a vraiment un instrument avec une identité à part entière, et je trouve dommage qu'Ibanez n'ait pas jugé bon de produire cet instrument à grande échelle pour cette réédition tant elle mériterait une plus large diffusion (ceci dit peut-être qu'elle perdrait de son attrait en perdant son coté exclusif).
Les dernières modifications que je lui ai apportées sont des boutons "Speed" noirs avec pointers et des Strap Locks Schaller.
Pour conclure, je dirai que la seule modifications vraiment importante à faire sur cette basse est un changement des mécaniques (c'était aussi le cas sur ma Fender deux fois plus cher) et bien entendu de cordes.
Pour le reste, et surtout suite aux quelques modifications que je lui ai apportées, je suis dingue de l'instrument. À tel point que j'essaie de racheter toutes celles que je trouve (elle n'est plus produite depuis 2015, édition très limitée) tant cette basse me correspond et que je veux m'assurer d'en avoir toujours une à porter de main dans le futur, et pourtant j'en ai testé des basses bien plus couteuses... Mais j'ai vraiment trouvé mon idéal ici.
Bien sûr ceci est purement subjectif, mais après avoir essayé de mettre beaucoup d'argent dans des instruments en pensant que je ne pourrai pas être déçu, pour un nom sur une tête ou un pays d'origine, je pense désormais que de nos jour, passée la barre des 300-400€ pour une guitare ou une basse on tombe rarement sur une "pure daube". Les deux Ibanez que j'aurai eu me l'auront bien prouvé, et je n'envisage vraiment pas de re-dépenser plus de 700€ dans un instrument.
Avant de vraiment détailler l'instrument: je joue de tout ce qui se trouve entre rock et metal, 95% du temps au médiator accordé en DGCF avec des cordes RS66LE (.50-.110).
La peinture du corps/de la tête sans coulures et propre, le verni impeccable, la pose du filet de touche impeccable, le corps (acajou 2 pièces) et le manche sont parfaitement sculptés.
La qualité de la lutherie de cette 2609B n'a rien à envier à mon ancienne Fender Jazz Bass de série American Special.
Je lui préfère même le manche, plus rond et à la largeur idéale pour moi de 40mm au sillet. Le jeu est rapide, et le verni brillant un véritable plus dans mon jeu.
La fabrication Indonésienne ne souffre d'aucun point critiquable pour ma part, et je pense que c'est vraiment le plus important puisque tout le reste peut être remplacé, ce qui vous verrez n'est pas du luxe dans les deux prochains cas.
En effet, coté électronique c'est pas top: 3 potentiomètres Alpha 250k audio, capa et jack no-name.
Vite remplacés par deux 250K audio et un 250k logarithmique en Custom Taper de CTS et un capacitor Sprague Orange 0,047mfd 400V, ainsi qu'une prise jack Switchcraft.
Pour finir, blindage intégral des cavités au cuivre, et c'est parfait!
Je veux préciser qu'il s'agit ici de modifications faites par "confort" plus que par nécessité. D'origine aucun soucis de réglage ou bruit de fond même à haut volume, mais vu que je me dois de bidouiller tout ce qui me passe entre les mains... Et franchement la lutherie mérite bien ça.
J'ai gardé les micros d'origine, ils ont ce petit quelque chose qui rend cette basse "agressive", avec un son mordant qui grogne bien tout en restant chaud. J'adore, l'alliance de ces micros et de la combinaison acajou/érable du corps et du manche font que ça ne sonne pas comme une Jazz Bass, ça a un son bien particulier.
Coté accastillage c'est pas terrible: des mécaniques dignes d'une Squier premier prix, et le chevalet très bof type standard JB dont le design est plus problématique que sa qualité de fabrication en elle même.
Des mécaniques Schaller BML (nécessitent de nouveaux perçages) et un chevalet Leo Quan Badass Bass II à pontets crantés (trouvé neuf sur ebay) montés et hop: finesse de réglage et tenue de l'accord digne de ce qui se fait de mieux et sustain infini, sans parler de la gueule...
Car oui, on aime ou on n'aime pas mais c'est un point à mettre en avant: son look. Pour certains c'est vraiment too much, mais pour moi (fan de Nirvana et j'admet que ça joue un rôle important dans mon appréciation de l'instrument) elle a vraiment un coté hors du commun, et je suis toujours fier de la montrer tant elle est peu répandue et source de curiosité pour beaucoup de zicos.
Une Jazz Bass, même si on change le chevalet et le pickguard... Ben ça reste une Jazz Bass. Là on a vraiment un instrument avec une identité à part entière, et je trouve dommage qu'Ibanez n'ait pas jugé bon de produire cet instrument à grande échelle pour cette réédition tant elle mériterait une plus large diffusion (ceci dit peut-être qu'elle perdrait de son attrait en perdant son coté exclusif).
Les dernières modifications que je lui ai apportées sont des boutons "Speed" noirs avec pointers et des Strap Locks Schaller.
Pour conclure, je dirai que la seule modifications vraiment importante à faire sur cette basse est un changement des mécaniques (c'était aussi le cas sur ma Fender deux fois plus cher) et bien entendu de cordes.
Pour le reste, et surtout suite aux quelques modifications que je lui ai apportées, je suis dingue de l'instrument. À tel point que j'essaie de racheter toutes celles que je trouve (elle n'est plus produite depuis 2015, édition très limitée) tant cette basse me correspond et que je veux m'assurer d'en avoir toujours une à porter de main dans le futur, et pourtant j'en ai testé des basses bien plus couteuses... Mais j'ai vraiment trouvé mon idéal ici.
Bien sûr ceci est purement subjectif, mais après avoir essayé de mettre beaucoup d'argent dans des instruments en pensant que je ne pourrai pas être déçu, pour un nom sur une tête ou un pays d'origine, je pense désormais que de nos jour, passée la barre des 300-400€ pour une guitare ou une basse on tombe rarement sur une "pure daube". Les deux Ibanez que j'aurai eu me l'auront bien prouvé, et je n'envisage vraiment pas de re-dépenser plus de 700€ dans un instrument.