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xbassman_K
« La joie de vivre ! »
Publié le 01/06/19 à 17:25
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
D'ordinaire, je ne suis pas un grand amateur d'instruments récents (voire neufs), J'aime qu'ils aient roulé leur bosse, et surtout que les bois utilisés soient bien stables (plus particulièrement en ce qui concerne le manche), par expérience ça demande un certain temps et à mes yeux et en règle générale, point de salut pour une pelle qui n'a pas au moins 10 ans de service...
Ceci dit, il arrive aussi parfois qu'on tombe sur des occasions auxquelles il est difficile de résister, que ce soit en termes de prix ou d'attirance physique. La bonne grosse crise de GAS, tout le monde connait ça ! Et c'est justement le cas de cette Ibanez Talman Bass TMB600, qui a rempli ces 2 conditions, puisque d'une part ça faisait un moment qu'elle avait attirée mon attention avec sa gueule vintage "Jazzmasteroïde", et d'autre part le prix ridicule auquel j'ai touché cette basse était plus qu'indécent !
Et puis cerise sur le gâteau, je manquais dans mon arsenal d'une configuration P/J, d'autant que quelques temps auparavant, j'avais eu loisir de tester un set de micros Nordstrand (pour JB) et qu'ils m'avaient carrément impressionnés... Nous y reviendrons.
Trêve de bavardage, parlons du modèle en question fabriqué en 2016 en Indonésie. Les caractéristiques générales d'un point de vue lutherie n'ont pas grand chose de révolutionnaire puisqu'on est en présence d'une architecture assez classique de type Fender, à savoir une basse à manche vissé en 4 points. Et un diapason long scale (l'avis précédent le mien dit que c'est une medium scale, mais pris d'un doute j'ai mesuré et c'est bien une long scale, 34,4" pour être tout à fait précis).
Pour les bois utilisés on a :
• un corps en frêne (le mien est en une seule partie, ce qui je suppose est assez exceptionnel)
• un manche en érable en une seule partie
• une touche en palissadre avec binding blanc et "block markers" perloïd du plus bel effet
D'une manière générale, j'ai été assez surpris par la beauté des bois utilisés sur cette basse, mais aussi par le soin avec lequel certains détails ont été traités, comme le travail des frettes qui n'appelle vraiment aucune critique et la finition générale vraiment très soignée. L'exemplaire que j'ai eu la chance de trouver est d'une couleur relativement peu courante car elle n'a été disponible sur le marché français que sur le millésime 2016, il s'agit d'un blanc semi-transparent façon "Mary Kaye White" avec un pickguard "tortoise" (j'aurais préféré un "mint green" mais passons, je pourrai toujours en faire fabriquer un à l'occasion). Bref, un style ouvertement vintage. Les vernis polyuréthane sont vraiment très beaux et polis à la perfection, mais comme souvent sur les fabrications asiatiques il semblent un poil trop épais, un problème intrinsèque et récurrent aux vernis polyuréthane. Pas bien grave.
Passons à l'accastillage. Le modèle que j'ai acheté avait été modifié par le précédent propriétaire et était équipé d'un chevalet Gotoh "hi-mass" en remplacement de celui d'origine type Fender en tôle d'acier pliée. Pas certain que ça apporte grand chose en termes de son, mais il fait plus chic ! Les mécaniques ont aussi fait place à des Schaller BM dont la qualité n'est plus à démontrer, je n'ai pas celles d'origine donc je ne peux pas juger les mécaniques montées en standard par Ibanez, cependant je suppose que ce sont les mécaniques type vintage standard qu'on retrouve sur beaucoup de basses asiatiques, qui sans être d'une qualité remarquable, remplissent généralement correctement leur rôle.
Parlons électronique maintenant. Cette basse est d'origine équipée de micros Nordstrand, pour être exact fabriqués en Asie sous licence et selon le cahier des charges Nordstand. Comme je le disais plus haut, avant d'acheter cette basse, j'avais testé un set de Nordstrand pour JB, et il m'avaient fortement impressionnés. Du coup le fait que cette basse soit équipée de cette marque de micros à grandement influencé ma décision de l'acheter... Et je n'ai pas été déçu !
J'ai bien retrouvé la signature sonore Nordstrand : un cœur gros comme ça, sans pour autant sacrifier la dynamique et un voicing très intéressant plutôt vintage mais pourtant capable de se montrer un tantinet moderne. C'est assez difficile à expliquer, mais cette caractéristique peu commune je ne l'ai trouvée que sur ces micros (et pourtant, en 30 ans, des micros de basse, j'en ai essayé des wagons) !
En config P/J donc, cette basse offre une polyvalence vraiment excellente, d'autant qu'elle bénéficie d'un potar de balance micro assez précis. En mode passif, le P seul est juste monstrueux, voicé à peu près comme un P traditionnel : bosses dans le bas medium et haut medium assez caractéristiques, des graves précis qui grognent carrément bien, et légèrement plus plein qu'un P traditionnel sur le reste du spectre. Pour le J seul, toujours en passif, c'est vraiment un régal, il ne manque pas de basse (c'en est vraiment étonnant en fait, surtout quand on est habitué aux J traditionnels en position chevalet), la bosse medium (à la Pastorius) est bien là aussi, les aigus franchement exactement présents comme il le faut, mais ce qui est surtout remarquable c'est que c'est un micro qui ne sonne jamais "slim" comme c'est le cas de beaucoup de micros J en position chevalet qui ont cette fâcheuse tendance quand on les utilise seuls. Et grâce à la balance micro cette basse offre donc un univers de possibilités sonores dosable avec une précision diabolique (perso je l'utilise le plus souvent à 60% sur le P et 40% sur le J, magnifique).
En aval des micros, on retrouve une électronique active avec Eq 2 bandes Ibanez (BEQ-2) bien connue puisque montée sur beaucoup de modèles de la marque. Heureusement on a la possibilité de couper ce préampli pour rendre la basse passive (mais reste à vérifier qu'elle peut fonctionner sans pile, ce qui parfois n'est pas le cas même en position passive - Edit : elle peut fonctionner sans pile comme j'ai pu le vérifier). Je dis heureusement, parce que cette électronique pas terrible est presque une injure à l'excellence affichée par les micros. Après c'est une affaire de goûts et je ne veux plus rentrer dans le débat actif vs passif, mais en ce qui me concerne, je l'utilise exclusivement en mode passif (Ibanez a prévu une tonalité passive sur le potar aigu) et je pense même que je vais tout simplement me débarrasser de ce fatras électronique inutile et lui offrir un schéma full-passif simplifié avec de bon potars, franchement je pense qu'elle s'en portera mieux. Les contrôles d'origine sont 2 doubles potars concentriques, le premier s'occupe du volume et de la balance micro, et le second des basses et des aigus en mode actif (boost/cut), et juste une tonalité passive en mode passif, et pour finir on a bien-sûr un switch qui permet de changer le mode actif/passif.
Au sujet de l'ergonomie et de l'utilisation, plusieurs choses. D'abord c'est une basse qui pèse son poids, pas exactement légère, mais pas non plus outrageusement lourde car ça reste supportable et n'occasionne pas de fatigue particulière (après ça dépend certainement des morphologies de chacun, moi je mesure 1m87 et je suis plutôt costaud). En revanche elle est un poil lourde de la tête, sans être vraiment gênant, le déséquilibre se remarque tout de même, mais l'utilisation d'une sangle large qui accroche bien l'épaule règle sans aucun mal le problème. À noter aussi que ce n'est pas la meilleure basse que j'ai connu pour jouer assis, pas top de ce côté là, même si on y arrive quand même.
Ensuite, je pense que le manche au profil relativement épais et d'une largeur de 40 mm au sillet, est lui aussi d'un genre assez marqué vintage, d'ailleurs il m'a fait penser fortement aux manches des Precision du milieu des années 70 avec un radius un peu plus plat. Pas certain qu'il conviennent à tout le monde (surtout pour ceux qui viennent de basses modernes), mais en tous les cas, moi, il me convient parfaitement !
L'ergonomie à main droite est en revanche sans surprise puisque on a affaire à une configuration P/J bien connue et appréciée pour les possibilités de points d'appuis du pouce pour le jeu aux doigts qu'elle offre, d'autant que les capots des Nordstrand étant arrondis sur les bords, c'est ici très confortable.
Sinon, rien à signaler de spécial au niveau du jeu, doigts, pick, slap, tout passe sans soucis.
Maintenant le sujet qui peut fâcher (ou pas). Ça fait maintenant plus de 2 ans que je l'ai, lorsque j'en ai pris possession le réglage était un peu à reprendre, rien de bien grave mais comme je suis très tatillon sur le sujet, je me suis mis au boulot. Le truss-rod de mon exemplaire est fonctionnel mais assez dur à manœuvrer (dans les 2 sens), Au point que j'ai un moment cru qu'il était bloqué, il faut juste faire preuve de poigne avec celui-là mais en prenant bien garde de ne pas abîmer l'empreinte BTR. En la démontant j'ai pu remarquer qu'en usine ils avaient mis une cale sous le talon du manche qui n'avait pas du tout lieu d'être, voire qui rendait le réglage optimal impossible (courbure de manche adéquate impossible à utiliser), j'ai donc supprimé cette cale et tout est rentré dans l'ordre... Pour quelques mois... Car comme attendu sur une basse si jeune, le manche s'est mis à travailler, heureusement de manière parfaitement uniforme, si bien que j'ai surveillé (et repris) son réglage complet quasiment tous les 2 mois jusqu'à l'hiver dernier, depuis elle semble se stabiliser, j'espère que ça va durer.
En conclusion, si je fais abstraction des défauts de jeunesse évoqués au-dessus (qui, malgré ce que beaucoup pensent, ne sont pas l'apanage des instruments asiatiques uniquement, puisque j'ai observé des problèmes similaires sur une jeune Musicman pourtant beaucoup plus chère), c'est une basse vraiment réjouissante et qui fait preuve d'une joie de vivre communicative et grisante, facile et qui trouve ça place dans les mix quelque soit la musique jouée. Mérite tout à fait ses 5 étoiles !
Ceci dit, il arrive aussi parfois qu'on tombe sur des occasions auxquelles il est difficile de résister, que ce soit en termes de prix ou d'attirance physique. La bonne grosse crise de GAS, tout le monde connait ça ! Et c'est justement le cas de cette Ibanez Talman Bass TMB600, qui a rempli ces 2 conditions, puisque d'une part ça faisait un moment qu'elle avait attirée mon attention avec sa gueule vintage "Jazzmasteroïde", et d'autre part le prix ridicule auquel j'ai touché cette basse était plus qu'indécent !
Et puis cerise sur le gâteau, je manquais dans mon arsenal d'une configuration P/J, d'autant que quelques temps auparavant, j'avais eu loisir de tester un set de micros Nordstrand (pour JB) et qu'ils m'avaient carrément impressionnés... Nous y reviendrons.
Trêve de bavardage, parlons du modèle en question fabriqué en 2016 en Indonésie. Les caractéristiques générales d'un point de vue lutherie n'ont pas grand chose de révolutionnaire puisqu'on est en présence d'une architecture assez classique de type Fender, à savoir une basse à manche vissé en 4 points. Et un diapason long scale (l'avis précédent le mien dit que c'est une medium scale, mais pris d'un doute j'ai mesuré et c'est bien une long scale, 34,4" pour être tout à fait précis).
Pour les bois utilisés on a :
• un corps en frêne (le mien est en une seule partie, ce qui je suppose est assez exceptionnel)
• un manche en érable en une seule partie
• une touche en palissadre avec binding blanc et "block markers" perloïd du plus bel effet
D'une manière générale, j'ai été assez surpris par la beauté des bois utilisés sur cette basse, mais aussi par le soin avec lequel certains détails ont été traités, comme le travail des frettes qui n'appelle vraiment aucune critique et la finition générale vraiment très soignée. L'exemplaire que j'ai eu la chance de trouver est d'une couleur relativement peu courante car elle n'a été disponible sur le marché français que sur le millésime 2016, il s'agit d'un blanc semi-transparent façon "Mary Kaye White" avec un pickguard "tortoise" (j'aurais préféré un "mint green" mais passons, je pourrai toujours en faire fabriquer un à l'occasion). Bref, un style ouvertement vintage. Les vernis polyuréthane sont vraiment très beaux et polis à la perfection, mais comme souvent sur les fabrications asiatiques il semblent un poil trop épais, un problème intrinsèque et récurrent aux vernis polyuréthane. Pas bien grave.
Passons à l'accastillage. Le modèle que j'ai acheté avait été modifié par le précédent propriétaire et était équipé d'un chevalet Gotoh "hi-mass" en remplacement de celui d'origine type Fender en tôle d'acier pliée. Pas certain que ça apporte grand chose en termes de son, mais il fait plus chic ! Les mécaniques ont aussi fait place à des Schaller BM dont la qualité n'est plus à démontrer, je n'ai pas celles d'origine donc je ne peux pas juger les mécaniques montées en standard par Ibanez, cependant je suppose que ce sont les mécaniques type vintage standard qu'on retrouve sur beaucoup de basses asiatiques, qui sans être d'une qualité remarquable, remplissent généralement correctement leur rôle.
Parlons électronique maintenant. Cette basse est d'origine équipée de micros Nordstrand, pour être exact fabriqués en Asie sous licence et selon le cahier des charges Nordstand. Comme je le disais plus haut, avant d'acheter cette basse, j'avais testé un set de Nordstrand pour JB, et il m'avaient fortement impressionnés. Du coup le fait que cette basse soit équipée de cette marque de micros à grandement influencé ma décision de l'acheter... Et je n'ai pas été déçu !
J'ai bien retrouvé la signature sonore Nordstrand : un cœur gros comme ça, sans pour autant sacrifier la dynamique et un voicing très intéressant plutôt vintage mais pourtant capable de se montrer un tantinet moderne. C'est assez difficile à expliquer, mais cette caractéristique peu commune je ne l'ai trouvée que sur ces micros (et pourtant, en 30 ans, des micros de basse, j'en ai essayé des wagons) !
En config P/J donc, cette basse offre une polyvalence vraiment excellente, d'autant qu'elle bénéficie d'un potar de balance micro assez précis. En mode passif, le P seul est juste monstrueux, voicé à peu près comme un P traditionnel : bosses dans le bas medium et haut medium assez caractéristiques, des graves précis qui grognent carrément bien, et légèrement plus plein qu'un P traditionnel sur le reste du spectre. Pour le J seul, toujours en passif, c'est vraiment un régal, il ne manque pas de basse (c'en est vraiment étonnant en fait, surtout quand on est habitué aux J traditionnels en position chevalet), la bosse medium (à la Pastorius) est bien là aussi, les aigus franchement exactement présents comme il le faut, mais ce qui est surtout remarquable c'est que c'est un micro qui ne sonne jamais "slim" comme c'est le cas de beaucoup de micros J en position chevalet qui ont cette fâcheuse tendance quand on les utilise seuls. Et grâce à la balance micro cette basse offre donc un univers de possibilités sonores dosable avec une précision diabolique (perso je l'utilise le plus souvent à 60% sur le P et 40% sur le J, magnifique).
En aval des micros, on retrouve une électronique active avec Eq 2 bandes Ibanez (BEQ-2) bien connue puisque montée sur beaucoup de modèles de la marque. Heureusement on a la possibilité de couper ce préampli pour rendre la basse passive (mais reste à vérifier qu'elle peut fonctionner sans pile, ce qui parfois n'est pas le cas même en position passive - Edit : elle peut fonctionner sans pile comme j'ai pu le vérifier). Je dis heureusement, parce que cette électronique pas terrible est presque une injure à l'excellence affichée par les micros. Après c'est une affaire de goûts et je ne veux plus rentrer dans le débat actif vs passif, mais en ce qui me concerne, je l'utilise exclusivement en mode passif (Ibanez a prévu une tonalité passive sur le potar aigu) et je pense même que je vais tout simplement me débarrasser de ce fatras électronique inutile et lui offrir un schéma full-passif simplifié avec de bon potars, franchement je pense qu'elle s'en portera mieux. Les contrôles d'origine sont 2 doubles potars concentriques, le premier s'occupe du volume et de la balance micro, et le second des basses et des aigus en mode actif (boost/cut), et juste une tonalité passive en mode passif, et pour finir on a bien-sûr un switch qui permet de changer le mode actif/passif.
Au sujet de l'ergonomie et de l'utilisation, plusieurs choses. D'abord c'est une basse qui pèse son poids, pas exactement légère, mais pas non plus outrageusement lourde car ça reste supportable et n'occasionne pas de fatigue particulière (après ça dépend certainement des morphologies de chacun, moi je mesure 1m87 et je suis plutôt costaud). En revanche elle est un poil lourde de la tête, sans être vraiment gênant, le déséquilibre se remarque tout de même, mais l'utilisation d'une sangle large qui accroche bien l'épaule règle sans aucun mal le problème. À noter aussi que ce n'est pas la meilleure basse que j'ai connu pour jouer assis, pas top de ce côté là, même si on y arrive quand même.
Ensuite, je pense que le manche au profil relativement épais et d'une largeur de 40 mm au sillet, est lui aussi d'un genre assez marqué vintage, d'ailleurs il m'a fait penser fortement aux manches des Precision du milieu des années 70 avec un radius un peu plus plat. Pas certain qu'il conviennent à tout le monde (surtout pour ceux qui viennent de basses modernes), mais en tous les cas, moi, il me convient parfaitement !
L'ergonomie à main droite est en revanche sans surprise puisque on a affaire à une configuration P/J bien connue et appréciée pour les possibilités de points d'appuis du pouce pour le jeu aux doigts qu'elle offre, d'autant que les capots des Nordstrand étant arrondis sur les bords, c'est ici très confortable.
Sinon, rien à signaler de spécial au niveau du jeu, doigts, pick, slap, tout passe sans soucis.
Maintenant le sujet qui peut fâcher (ou pas). Ça fait maintenant plus de 2 ans que je l'ai, lorsque j'en ai pris possession le réglage était un peu à reprendre, rien de bien grave mais comme je suis très tatillon sur le sujet, je me suis mis au boulot. Le truss-rod de mon exemplaire est fonctionnel mais assez dur à manœuvrer (dans les 2 sens), Au point que j'ai un moment cru qu'il était bloqué, il faut juste faire preuve de poigne avec celui-là mais en prenant bien garde de ne pas abîmer l'empreinte BTR. En la démontant j'ai pu remarquer qu'en usine ils avaient mis une cale sous le talon du manche qui n'avait pas du tout lieu d'être, voire qui rendait le réglage optimal impossible (courbure de manche adéquate impossible à utiliser), j'ai donc supprimé cette cale et tout est rentré dans l'ordre... Pour quelques mois... Car comme attendu sur une basse si jeune, le manche s'est mis à travailler, heureusement de manière parfaitement uniforme, si bien que j'ai surveillé (et repris) son réglage complet quasiment tous les 2 mois jusqu'à l'hiver dernier, depuis elle semble se stabiliser, j'espère que ça va durer.
En conclusion, si je fais abstraction des défauts de jeunesse évoqués au-dessus (qui, malgré ce que beaucoup pensent, ne sont pas l'apanage des instruments asiatiques uniquement, puisque j'ai observé des problèmes similaires sur une jeune Musicman pourtant beaucoup plus chère), c'est une basse vraiment réjouissante et qui fait preuve d'une joie de vivre communicative et grisante, facile et qui trouve ça place dans les mix quelque soit la musique jouée. Mérite tout à fait ses 5 étoiles !