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Yamaha PSR-E313
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Yamaha PSR-E313

Clavier arrangeur de la marque Yamaha appartenant à la série PSR

G. Hagen G. Hagen
Publié le 18/04/10 à 15:01
J’ai eu l’occasion de jouer sur un PSR E313 assez longtemps pour m’en faire une idée précise. C’est un arrangeur d’entrée de gamme 61 touches, 482 jeux, 106 styles, quelques effets (réverb, chorus, flanger, trémolo, écho , trilles).
Attention ! connectique très réduite : pas de port usb, pas de sortie jack en dehors du casque : juste deux prises Midi et la place pour une pédale de maintien. Un séquenceur réduit à deux pistes. Il faut un enregistreur multipiste externe pour faire des merveilles sur cet instrument.

SONORITES
Un total de 482 X.Glite : son ancêtre le PSR 310 n’en comptait qu’une centaine. Elles sont compatibles GM et XG. Elles sont réussies, certaines étonnantes pour un instrument aussi peu cher. Echec complet sur les guitares lead et sur TOUTES les cordes frottées (strings). L’harmonica sonne comme un accordéon et l’accordéon comme un harmonica. Mais les pianos même électriques ne sont pas mauvais. Les orgues sont très intéressantes, les « vintage » comme les liturgiques : diversifiées et réalistes(on obtient des mélange étonnant en mode « dual »). Les guitares acoustiques sont honorables : avec chorus ou flanger, on peut faire du bon travail avec elles. La guitare à douze cordes ne ressemble pas à un clavecin. J’aime la trompette (072), le trombone, le cor français (comme l’anglais du reste), et les sax ténors très réalistes.
Les batteries se défendent bien même si je trouve le crash très artificiel. Les trois kits de bruitages sont vraiment rigolos et sources d’inspiration : il y en a un consacré aux animaux, ion ne le trouve que sur le e313.
Les basses : en cherchant bien, on finit par trouver celle qui convient. Le côté « dance » est assez développé sur cet instrument sans faire pâlir Korg pour autant ni Roland.


UTILISATION

Prise en main ultra-facile (pas besoin du manuel ou si peu…) Tout passe par le bouton « fonction » qui permet de contrôler les volumes, les effets, les styles, la transposition, l’accordage etc. Paradoxalement c’est ce qui rend cet instrument peu pratique sur scène : impossible de tenir un registre près à l’emploi à la suite d’un autre. Et pas de bouton pour enregistrer une programmation… Ca, c’est réservé au haut de gamme.
Le manuel ne résout pas tous les mystères mais l'ergonomie est assez intuitive pour qu'on s'en passe.

AVIS GLOBAL

Pour 200 Euro, les sonorités sont de qualité, à condition de renoncer à une bonne lead guitar (sauf si on utilise une disto externe) et aux cordes de l’orchestre symphonique (là, pas de solution). Avec un enregistreur multipiste, j’ai pu monter sur cet instrument des maquettes convaincantes même si elles sont limitées. Il n’y a pas en effet de pitch bend ni de molette de modulation : le son n’est pas contrôlable en temps réel sauf à considérer les fonctions « split » et « dual » qui permettent d’ajouter la combinaison d’une sonorité additionnelle. Cela veut dire qu’on retrouvera ces limites aussi dans le cadre du home studio, même si le PSR est équipé en prise MIDI… les deux fois 2,5 W des haut-parleurs sont ridicules pour la scène. Quant à changer de programme en cours de morceau sur scène avec ça, là, c'est franchement l'aventure !
Aujourd'hui, je préférerais mettre 150 Euros de plus pour décrocher un e413 plus performant (contrôle en temps réel, pitch bend...) mais sincèrement pour 200 Euros, le e313 se défend bien. Korg par exemple ne propose rien à ce prix là.