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Compos inspirées

réactions à la news Les compos inspirées : saison 24

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Sujet de la discussion Les compos inspirées : saison 24
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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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341
C’est presque vrai au fond....je le dis fleimard mais j’arrive pas à rien faire ˆˆ
Thom'
342
Avant la période de votation, juste quelques précisions sur ma proposition musicale, postée au n°312.

Au départ, l'image ne me disait pas grand chose... sauf un sourire en pensant à l'autre challenge "hors-série", avec cette histoire de siège qui parle. Cela a suffit pour commencer à mentalement former un pseudo-projet où il serait question d'un robot soumis à l'obligation de s'asseoir par une bande d'affiens un peu cinglés et qui l'obligerait à s'exprimer à coups de vocodeurs pathétiques (et mal réglés).
J'en suis resté là et le temps du départ en vacances est arrivé, un moment où je n'oublie jamais de partir avec mon Reason, parce que ça me garantit de composer sans galère et une fois par an, ça me fait grand plaisir de tout faire (ou presque) dans un logiciel qui ne manque pas de possibilités et qui s'ouvre en 30 sec, même après une bonne demi-douzaine de pastagas bien tassés.
Comme prévu, dès l'arrivée, j'essaie pour vérifier que tout est en ordre et là, miracle des vacances, c'est l'autoroute: inspi au taquet, zéro transpi... choix des boucles, les fills, les synthés , la basse... en deux-trois jours tout baigne et je cherche dans mon barda mon bon vieux micro pour les paroles et... pas de chance, oublié!

Me voici donc dans l'obligation d'expliquer le croisement philosophique du penseur robotique et de la pensée pascalienne sur la grandeur et la faiblesse humaine: le roseau! (d'où le robot pensant, au prix d'une petite paronomase à trois sous!)

[fragment 114-397] La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable ; un arbre ne se connaît pas misérable.
C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.

Voici, pour le premier tiers du morceau; le second tiers traite la révolte de Sisyphe comme cela s'entend parfaitement! Je ne m'étends donc pas sur le sujet, c'est bien inutile... La troisième partie reprend le thème du premier mouvement à l'identique mais de façon bien plus lyrique (miracle de la MAO selon Propellerheads)...
Voici le pourquoi et le comment de ma proposition musicale pour laquelle vous aurez encore envie de voter, je l'espère!
Vive les compos inspirées et vive les auteurs-compositeurs!

343
Patriiiiiiiiiiick on a trouvé pire que toi question cogitage!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!:mdr:
Thom'
344
345
Citation :
question cogitage!


Provoquons les sur une même thématique, ça nous ferra de la lecture...:-D;)

Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...

 

transmission-soundcloud

 

346
Citation :
Provoquons les sur une même thématique
:mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr:

101112

347
Citation de erewhon :
Citation :
question cogitage!


Provoquons les sur une même thématique, ça nous ferra de la lecture...:-D;)


Patience, je vous prépare un truc spécial dédicacé rien que pour vous, les Dark Modor Brozers !
;)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 14/08/2018 à 14:51:51 ]

348
C'est pas encore la saison des votes???

Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...

 

transmission-soundcloud

 

349
Citation de THOMAS :
pas eu le temps de finir mes voix, je dois partir au taf...
ca dure meme pas 12mn (oui c'etait du sport)
merci à ceux qui auront le courage de se piffrer ce pavé quelque peu "lourd"...





Spécial dédicace pour Thomas et erewhon.


Certains sans doute se posent souvent cette question :
N'est-il pas trop long, mon morceau ?
On pourrait aussi s'attendre à ce que certains autres se demandent :
Le mien n'est-il pas trop court ?
Mais, c'est un fait, la problématique commune semble être plutôt du côté du "trop long"...

Je ne sais pas si ces scrupules ne manifestent qu’une forme de courtoisie, un respect convenu pour un format standard, ou bien s'ils peuvent aussi être l'expression d'une vraie préoccupation artistique...

Bien sûr, je laisse de côté tous ces cas où la durée du produit final est seulement contrainte par les circonstances de la production. Il faudrait d'ailleurs tenir compte de ce que le parfait profilage d’une petite quantité de sons peut exiger parfois une plus grande longueur de temps de travail que la livraison d'une grande masse, exécutée sans soin particulier dans ses détails... Mais, ce n'est pas ce genre de considérations conjoncturelles et pratiques qui m'intéresse ici, mais les raisons de principe des décisions prises.
Trop long ? Bien assez long ? Un peu trop court ? J'en retire ? J'en rajoute ?

En première approche, je me retrouve toujours, pour ce qui me concerne, à examiner cette relation "densité/format".
Ce concept, comme beaucoup d'autres qui me restent utiles, me vient tout droit de la pratique de la peinture : on y apprécie facilement ce que c'est qu'un 'format', en dehors de la mesure objective des dimensions. Il s’agit là d’une appréhension intuitive, corporelle : ou bien je tiens ça "dans ma main", ou bien c'est comme un face à face avec un autre corps à mon échelle, ou bien c'est quelque chose qui me contient, m'entoure, m'englobe...
Quant à la ‘densité’ qui doit lui correspondre, c’est ici une notion plus subjective, qui n’est pas à prendre dans son acception scientifique, ou même seulement arithmétique, comme, par exemple, la densité d’une population sur un territoire donné calculée par le rapport entre deux quantités mesurables objectivement : nombre d’habitants/surface du territoire. La ‘densité’ dont je parle ici, dans le contexte de la perception d’une œuvre (tableau, morceau de musique), c’est une notion ‘relativiste’, qui ne s’exprime pas dans un pur rapport numérique, indépendamment de la situation de l’observateur…
(Cf. la façon dont nous-mêmes, dans notre expérience quotidienne, nous évaluons la ‘densité’ de la population, en éprouvant la façon dont nous pressent les foules qui nous entourent, dont elles nous emportent ou bien nous empêchent d’avancer à notre convenance…)

Donc, dans le domaine de l’art, quant à la ‘densité’ telle qu’elle correspond à un ‘format’, on comprend qu’une même configuration semblera « riche et complexe » à l’un, et « surchargée de façon baroque » à l’autre, et que celle dite là « décharnée » paraitra ailleurs toujours « bien trop grasse »…

Cependant, si je peux apprécier quasi immédiatement, face à une peinture, une correspondance entre le « poids » du contenu et les « dimensions » du contenant, en est-il de même dans l’écoute d’un morceau de musique ? Est-ce la même situation ?
J’ai dit que les dimensions d’une surface peinte pouvaient être immédiatement mises en rapport avec celles de mon corps : soit mon corps peut la contenir, ou bien c’est la surface qui le contient, ou bien les deux sont dans une situation de face à face, de « corps à corps »… Bien sûr, dans cette immédiateté, de nombreux détails et beaucoup des agencements de parties resteront inaperçus. Néanmoins, au premier coup d’œil, cette saisie d’un tout aura opéré ; cette instantanéité d’une perception d’un tout restera vive.
Et quand j’écoute de la musique ?
Il est tout d’abord évident que je ne peux pas bénéficier de cette saisie globale instantanée ; je ne peux pas prendre la mesure ‘phénoménologique’ de sa durée, avant de l’avoir écoutée au moins une fois tout du long. Même si le minutage annoncé sur le programme me prévient que ça dure « 3’10 » ou bien « 1:25:10 », je n’ai aucune idée de sa structure : est-ce un flux tout d’un bloc, ou bien une succession de mouvements contrastants ? Etc.
Quand je suis devant une surface peinte, je trouve presque sans délai la bonne distance pour en percevoir l’ensemble, ce qui m’est impossible quand j’écoute pour la première fois un morceau de musique.

Ce qui explique que la part de la mémoire n’est pas du tout identique dans l’une et l’autre situation.

Ce que je vais découvrir, progressivement, dans un dessin, un tableau ou une fresque, sera continuellement « coloré » par ma première impression d’ensemble. Et ces découvertes successives se feront toujours dans un temps « libre », une durée indéterminée : entre celle du coup d’œil au passage, et celle de la plus longue contemplation, selon l’occasion…
Cela n’a rien à voir avec le niveau de détail considéré : ces regards à durées possiblement très diverses peuvent aussi bien s’attacher à un coup de pinceau dans tel coin reculé de la surface qu’à la répartition des grandes masses de la composition ; cependant, ils seront toujours effectués dans la présence du ‘tout du tableau’– présence qui s’impose d’elle-même, dans son évidence concrète.
Bien entendu, dans un morceau de musique, je peux toujours sélectionner tel passage, tel détail, mais, pour apprécier vraiment l’intérêt du détail, qui n’est pour moi que dans son importance relativement au tout du morceau, il me faut me le repasser, le morceau, in extenso.
Il faut faire de nouveau, à chaque fois, l’expérience de la durée effective du tout.

*

Ce qui fait que, composant un morceau, ou en écoutant un, je réalise que la « matière » première de la musique, ce n’est pas du son, mais de la durée. Ou, plus précisément : l’expérience de la durée.
Et c’est pourquoi cela peut devenir si vite problématique, dans la musique, de savoir si c’est « trop court », ou « trop long », et quand et pourquoi…

Si je peins, et que je ne comprends pas qu’il est temps de m’en tenir là où j’en suis arrivé, et que je me laisse prendre par le besoin d’en rajouter, jusqu’à tout gâcher du peu que j’ai fait de potable, c’était vraiment « tout de ma faute » : erreur de conception, de ma part, quand j’ai à tout moment sous les yeux les données du problème, et sa solution possible.

« La pittura è cosa mentale. »

Mais, dans la musique, aucune « vue de l’esprit » n’est suffisante. Disposer d’un « concept » est, à mon sens, nécessaire, mais ce ne peut jamais être suffisant. Il y faut, et par raison essentielle, le passage par l’épreuve – par l’expérience – de la chose même, et non pas seulement la représentation de l’idée que j’en ai.
Et, puisqu’il s’agit de la durée de la chose-même, son expérience ne peut être, elle-même, que dans sa durée, et son exacte durée.

Ce qui consiste parfois à seulement reculer pour mieux tomber !
« Faire l’expérience de », soit ! Mais dans quelles conditions mener l’expérience, pour que ses résultats soient estimés valides ?
Il faut trouver la bonne distance, et s’y tenir…
Il est évident que la réception du compositeur ne peut pas être le décalque de celle d’aucun auditeur. Le compositeur a la tête toute farcie de son projet, de tout ce qui lui vient de volonté pour imaginer ce que cela devrait être, et de tout ce qu’il garde d’espoir, pour anticiper ce que cela sera.
L’auditeur… et bien, lui, il n’a que sa culture, dans le meilleur (ou le pire ?) des cas, pour lui permettre de deviner ce qui doit venir, ou pour le garder dans une rafraichissante possibilité d’être surpris…

*

« Qu’est-ce que j’peux faire, j’sais pas quoi faire. »

Chacun trouve sa voie, là où il se trouve…
Moi, ne m’est venue que cette idée : la durée d’un morceau, ou celle d’un morceau de morceau, je dois la voir (entendre) comme une couleur parmi toutes les autres, sur la grande palette où je dispose toutes les couleurs dont je veux composer mon morceau, ou mon morceau de morceau.
Cela signifie que cette durée ne sera jamais préétablie par principe, par convention extérieure à la nécessité propre de ce morceau-là. Je peux donc concevoir qu’il dure une minute, ou une heure, de la même façon que je vais le concevoir plutôt « percussif » ou assez « mélodique », hystérique ou nonchalant, en mode machin ou bien dodécaphonique, cuivré ou soyeux, avec une dominante de cordes, ou bien de vents… Ou bien de sons synthétiques. Je veux dire : de sons ne pouvant sortir que des dits « synthétiseurs »

*

Si j’ai dédicacé ce petit moment théorique à erewhon et à Thomas, c’est d’abord parce que ce sont leurs titillations qui ont achevé de me motiver à me pencher – sérieusement mais en espérant ne pas tomber – du côté de ces engins-là.
Vous voyez : ceux avec des fils et des câbles qui leur sortent de partout pour, après avoir grimpé aux murs, rentrer par les oreilles, et venir remplacer les neurones de tous ceux qui s’y livrent corps et âme sans retenue…
;)

C’est aussi parce que ce moment théorique n’était, au départ, qu’à usage domestique, et n’aurait donné lieu à aucune publication si les deux compères n’étaient venus me provoquer, suite à la contribution de Doc Sticko…
;)

C’est aussi parce que leurs morceaux dans cette saison 24 sont si judicieusement « longs comme il faut »…

:bravo:



"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 14/08/2018 à 23:00:38 ]

350
Comment ça se passe quand tu manges une biscotte dans ta vie de tout les jours ?:-D:oops2: