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ssugoer
« Overdrive sympa, mais qui mange un peu les basses fréquences »
Publié le 15/02/15 à 15:24
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Construction : excellente. Boîtier en tôle pliée, indestructible. Potentiomètres en métal également. Même la trappe pour la pile est mieux conçue que chez la concurrence. Rien à redire.
Eventuellement, on regrettera les dimensions, relativement imposantes pour un "simple" overdrive. Quand on voit ce que fait Mooer Audio, qui parvient à copier la BassBlogger d'EHX dans un format micro-pédale, on se dit que c'est dommage.
À noter : les connexions entrée-sortie sont sur la face arrière. Donc le possesseur de plusieurs pédales Palmer pourra les coller les unes aux autres sur son pedalboard. Un moindre mal.
Côté son, l'Ûbertreiber souffle un peu le chaud et le froid. Le gros plus, c'est la couleur de cet overdrive (la couleur du son, pas celle du boîtier, hein !). En fonction du réglage, il apporte du grain, de la chaleur au son de la basse. En poussant le niveau de gain, on peut salir le son juste ce qu'il faut pour obtenir quelque chose d'un peu crado. C'est très sympa en usage permanent. Enfin, la présence du potard Clean est à signaler : il permet de mixer le signal d'origine (son de la basse "pur") avec le signal traité. On peut ainsi affiner le réglage et retrouver toutes les fréquences graves d'origine, en poussant un peu le signal non traité.
Au niveau des défauts de cette pédale : premièrement (encore que ce n'est pas un réel défaut), il faut bien avoir en tête qu'on a affaire à un overdrive. Ce n'est donc pas une grosse disto énervée. Le niveau de gain est assez modéré, et pourra donc difficilement être utilisé autrement que pour apporter une coloration au son de l'instrument. Alors oui,en poussant à fond les potards de Gain et de Tone, on obtient quand même une belle distorsion. Le problème étant que dans ce cas, les fréquences graves disparaissent alors totalement. C'est donc inexploitable en pratique, sauf à vouloir concurrencer le guitariste...
La meilleure utilisation, c'est un réglage intermédiaire, qui saura apporter une sonorité plus caverneuse, gutturale au son d'origine, mais sans jamais forcer le trait.
Enfin, quelques précisions utiles : la pédale comporte un switch permettant de jongler entre basse active et passive. Personnellement, malgré l'utilisation d'une basse active, je le déconnecte. Sinon, le niveau de saturation est décidément trop faiblard à mon goût. Par ailleurs, cette pédale est très très sensible au volume en entrée. Bon, comme toutes les pédales de saturation, me direz-vous. Mais l'Übertreiber donnera sa pleine mesure avec un signal costaud en entrée. Basse active probablement plus à l'aise...
Conclusion : un excellent overdrive, mais malheureusement cantonné à ce rôle. C'est très bien, et dommage en même temps (bah oui, avec les saturations, on en voudrait toujours plus !). Rapport qualité/prix totalement indécent, cela dit, et l'Ûbertreiber a le mérite de ne pas empiéter sur les plate-bandes de ma Big Muff. En plus, Palmer nous file dans la boîte un bel autocollant et un mediator à l'effigie de la marque. Que demande le peuple ?
Eventuellement, on regrettera les dimensions, relativement imposantes pour un "simple" overdrive. Quand on voit ce que fait Mooer Audio, qui parvient à copier la BassBlogger d'EHX dans un format micro-pédale, on se dit que c'est dommage.
À noter : les connexions entrée-sortie sont sur la face arrière. Donc le possesseur de plusieurs pédales Palmer pourra les coller les unes aux autres sur son pedalboard. Un moindre mal.
Côté son, l'Ûbertreiber souffle un peu le chaud et le froid. Le gros plus, c'est la couleur de cet overdrive (la couleur du son, pas celle du boîtier, hein !). En fonction du réglage, il apporte du grain, de la chaleur au son de la basse. En poussant le niveau de gain, on peut salir le son juste ce qu'il faut pour obtenir quelque chose d'un peu crado. C'est très sympa en usage permanent. Enfin, la présence du potard Clean est à signaler : il permet de mixer le signal d'origine (son de la basse "pur") avec le signal traité. On peut ainsi affiner le réglage et retrouver toutes les fréquences graves d'origine, en poussant un peu le signal non traité.
Au niveau des défauts de cette pédale : premièrement (encore que ce n'est pas un réel défaut), il faut bien avoir en tête qu'on a affaire à un overdrive. Ce n'est donc pas une grosse disto énervée. Le niveau de gain est assez modéré, et pourra donc difficilement être utilisé autrement que pour apporter une coloration au son de l'instrument. Alors oui,en poussant à fond les potards de Gain et de Tone, on obtient quand même une belle distorsion. Le problème étant que dans ce cas, les fréquences graves disparaissent alors totalement. C'est donc inexploitable en pratique, sauf à vouloir concurrencer le guitariste...
La meilleure utilisation, c'est un réglage intermédiaire, qui saura apporter une sonorité plus caverneuse, gutturale au son d'origine, mais sans jamais forcer le trait.
Enfin, quelques précisions utiles : la pédale comporte un switch permettant de jongler entre basse active et passive. Personnellement, malgré l'utilisation d'une basse active, je le déconnecte. Sinon, le niveau de saturation est décidément trop faiblard à mon goût. Par ailleurs, cette pédale est très très sensible au volume en entrée. Bon, comme toutes les pédales de saturation, me direz-vous. Mais l'Übertreiber donnera sa pleine mesure avec un signal costaud en entrée. Basse active probablement plus à l'aise...
Conclusion : un excellent overdrive, mais malheureusement cantonné à ce rôle. C'est très bien, et dommage en même temps (bah oui, avec les saturations, on en voudrait toujours plus !). Rapport qualité/prix totalement indécent, cela dit, et l'Ûbertreiber a le mérite de ne pas empiéter sur les plate-bandes de ma Big Muff. En plus, Palmer nous file dans la boîte un bel autocollant et un mediator à l'effigie de la marque. Que demande le peuple ?