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Cabasse Escadre
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Cabasse Escadre
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Kcirtap Kcirtap

« Ren à redire depuis 20 ans. Une écoute fidèle à ce que je ressens.  »

Publié le 28/08/25 à 01:48
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Les utilisateurs avertis
Mes études m'ont appris quelques notions d'acoustique, la lecture des revues spécialisées a complété.
J'ai découvert Cabasse à l'époque où elles constituaient le "mur du son" de la fête de l'huma.
C'était inabordable pour un étudiant désargenté, mais je hantais les auditoriums HiFi parisiens (Teral en particulier), avec des CD de test, notamment : Concerto n°1 pour piano et orchestre, la 5ème dirigée par Karayan, Les Tableaux d'une Exposition transposés et interprétés par Jean Guillou à l'orgue de Saint Eustache.

J'ai d'abord acquis une paire d'enceintes anglaises suite à un comparatif audio (catastrophique pour les enceintes éliminées). C'était trop mou, trop peu fidèle. Mais ça passait sur les ensembles orchestraux et sur la pop.

Une année, je passe au salon de la Hifi, porte Maillot.
Là, quelqu'un parle derrière moi. Je me retourne: personne. A l'oreille j'identifie la source du son: les Sampan 311 du stand de France Inter qui couvrait l'événement. Sans être surpris, j'étais estomaqué par la fidélité de la restitution. J'avais lu que la référence de Radio France était les Sampan 311 et le Brigantin.

Un peu plus loin, l'auditorium Cabasse: j'entre. Une série de personnes discutent. Quelqu'un branche un magnétophone: j'imaginais une Revox (la référence à l'époque), ben non: un Cabasse. qui défilait la bande très vite. Avec un souffle nettement audible. Ca dure quelques secondes, puis... c'était un enregistrement de Zaka percussion. A très haut niveau sonore, comme si l'on était à 1 mètre du groupe. ou encore plus près. Mais fidèle. J'en ai souri, j'avais la notion du rapport signal/bruit.

Je suis ressorti de ce salon en me jurant de ne changer d'enceintes que pour aussi bien que des Cabasse.

J'ai fait autre chose pendant des années. Puis j'ai pu acquérir les enceintes de mon choix. La production des Brigantin comme celle des Sampan était passée, mais il y avait l'Escadre, avec le couple médium-aigu de la Sampan, les graves en plus. L'audition de Jean Guillou m'a convaincu: j'étais à Saint Eustache.

J'avais un ami féru de Hifi, qui ne jurait que par Onkyo. Un jour, il célèbre un évènement dans la salle des fêtes de son village. Catastrophe, les Onkyo sont à peine audibles. On essaie les Cabasse: leur (très bon) rendement s'accomode bien d'une salle de 300 m², même à faible volume. Quand on a un excellent rapport signal/bruit, pas la peine de pousser les amplis, la distorsion reste dans les chaussettes. J'avais convaincu cet ami.

J'ai multiplié les échanges avec des intervenants tut aussi passionés que moi. Parfois pédants. Parfois avec des avis indiscutables, parfois pas. Je comprends qu'on soit attaché au matériel qu'on a sélectionné. Et je le suis.

J'ai trouvé mieux que mes Escadre: des Martin-Logan, à haut parleurs électrostatiques. Avec juste un zéro de plus à la case du prix. Avec un naturel fabuleux,... et un rendement de misère. Pour les aimer, il faut que le morceau se prête à une écoute confidentielle. Mais si l'on veut vivre ce qu'on entend...

Je n'ai pas changé de matériel. Mon tuner a rendu l'âme, pas les autres éléments de ma chaîne. Les outils ont évolué, internet est devenu une source. Les DVD aussi. Un de mes souvenirs audio-vidéo les plus prégnants est la vidéoprojection des "chevaliers du ciel" sur un écran mural... "on your left side, les Alpes." Et ce qui suit : vidéo et audio.
J'écoute parfois le son qui sort des matériels récents: c'est souvent une catastrophe.

Bonne écoute. Faites vous plaisir.
Les enceintes (et les casques audio), c'est plus de 90% de la perte de qualité du signal sonore.
Adaptez votre matériel à vos locaux.
N'écoutez pas n'importe où.
En audio comme ailleurs, l'essentiel est invisible pour les yeux: on ne voit bien qu'avec le coeur.

Un au revoir est aléatoire quand comme moi on n'a pas de certitude.
Un adieu est certain pour le croyant, comme me le rappelait le père Trublet.
L'imitation rend à l'original ce que la médiocrité rend au génie.
Celle qui suit ne me coûte que l'hommage que je consens de bon gré à Hervé Covès :
"La vie est belle.
Je vous aime. "