Gibson ES-125 T

USA 1957. Chevalet flottant en palissandre de Rio, comme la touche (eh oui...)
Manche en acajou du Honduras, 20 frettes, table archtop et dos en érable, éclisses en acajou.
Un bon gros vieux P-90 tout seul et deux potards vol-tone.
Bref une poêle sobre mais de très bonne qualité (Gibson c'est une marque assez connue, je crois).



UTILISATION

Le manche est un peu épais, on s'y habitue vite mais ce n'est pas si confortable qu'une L4 ou une 175.
L'accès aux aigus est comparable à celui d'une gratte folk et à peine plus mauvais que sur une CES type 175 (où il n'est pas génial de toutes façons). Pas du tout gênant pour moi.

SONORITÉS

C'est la seule guitare qui me permette un son à la Tal Farlow/Barney Kessel/Wes Montgomery.
Avec un ampli à lampes c'est le gros pied (à condition de ne pas se coller à l'ampli car le P-90 ronfle un peu, comme beaucoup de vieux messieurs).

AVIS GLOBAL

La 125 est peu cotée car c'était un modèle d'entrée de gamme. Aucun Américain pur jus du Sud profond ne voudrait de cela. Vous pouvez donc vous offrir le vrai son jazz vintage, meilleur qu'une L4 par exemple, pour un prix divisé par deux au minimum.
Comparez avec une les paul junior des mêmes années: c'est une vulgaire planche avec le même P-90, elle part à 5000 euros. Ah mais tu comprends, y'a Leslie West qui jouait dessus, patati...
Commentaire: Ah! Ah! Ah! Tant mieux pour moi, et pour vous si vous dégottez une 125! Attention, toutes ne sonnent pas pareil, essayez avant de consommer.