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Izzy11
Publié le 30/04/10 à 23:55
Rapport qualité/prix :
Excellent
Fabriquée en Chine en 2009 (l'année de naissance de mon bambin, j'espère la garder assez longtemps pour lui offrir !)
Manche type 1960 Slim Tapper long tenon touche palissandre (22 frettes).
Corps Acajou avec binding crème et table érable massif.
Finition Faded Cherry Burst plain top.
Mécaniques Grover autoblocantes.
Micros Gibson Classic 57 (neck) et 57+ (bridge).
2 potards volumes de bonne qualité, 2 tonalités de bonne qualité aussi avec possibilité de splitter chacun des 2 micros !
Electronique béton : sélecteur costaud, condo et capacités de bonne qualité.
Montée en cordes 10-46 (rare pour Epiphone).
Le but de Gibson avec ces machines de séries plus ou moins limitées, c'est de combler le trou entre les Epiphone de début/moyenne gamme et les 1ères Gibson, puisque feu les Epiphone Elitist ont disparu. C'est réussi ! Ca se compare aux Elitist ou aux Custom77 LB CS4. Quand à comparer cette gratte aux Jap, je ne saurais pas dire, car je ne les connais pas bien. Et puis Tokai fait aussi de la belle daube Made In China maintenant pour concurrencer Epiphone en entrée de gamme (avec des LP corps en aulne !).
UTILISATION
Le manche est différent d'une Epiphone LP Standard. Bizarrement, je l'ai trouvé déroutant au début pour tous les accords en barré, mais facile pour les solos. Maintenant, je m'y fais de mieux en mieux.
C'est une bonne LP bien lourde (pas étonnant vu les bois employés pour le corps et la table).
L'accès aux aigus est facile ? Bof, comme sur toute LP qui se respecte, c'est pas vraiment fait pour shredder dans les aigues.
SONORITÉS
Je joue principalement du Slash sous toutes ses périodes : Guns, Snakepit, Velvet Revolver. A part ça , un peu d'AC/DC, Aerosmith old période, Queen...
Pour ça, c'est LE type de manche que Slash préfère (Slim tapper 1960).
Pour les micros, c'est la grande classe, dans la cour des grands. Aimant Alnico II oblige, on se rapproche très près des Seymour Duncan Alnico II Pro qu'utilise Slash (ça a bcp guidé mon choix de modèle, préféré à la 1959 en Burstbuckers). C'est donc pour du son bien gras aux rythmiques tranchantes et aux solos veloutés sur le micro manche, avce la tonalité à zéro.
Mais l'intérêt de splitter ces micros, c'est aussi aller explorer des sons différents (un peu de Brian May sur We are the Champions). Le choix de rendre splittable les micros sur la Tribute 1960 est judicieux, car les 57/57+ sont assez musicaux pour des humbuckers, donc quand ils sont splittés ça reste joli, ce n'est pas plat. Je ne suis pas persuadé que ça aurait été aussi beau avec les BB de la 1959.
Attention quand même au niveau de sortie plus élevé du 57+ par rapport au 57, je me suis fait avoir.
Je joue sur un ampli à lampe Blackstar HT-5 à la maison, avec une Wah, un compresseur, et parfois un Delay Boss DD-7 (les principaux effets de Slash en fait).
AVIS GLOBAL
Je l'utilise depuis 3 semaines. Un passage chez mon luthier pour le réglage s'est imposé, car la corde de mi aigu touchait un micro à l'origine. Mais une fois remise d'aplomb, cette gratte est une tuerie et on a franchement l'impression de jouer sur de la qualité Gibson. Venant d'une Epiphone Standard, le manche long tenon rajoute vachement de sustain, c'est pas des bobards, et la table érable renforce cette effet je pense.
Quand aux sons, j'ai largué mon Epiphone précédente pour les raisons de lutherie citées précédemment, mais aussi parce que j'en avais marre du sempiternel couple de humbuckers de Seymour Duncan SH4/SH1n. Ce sont de très bons micros, mais le SH4 fait trop FM pour moi, à vouloir faire le passe-partout. Quant au SH1, il est très beau en neck, c'est velouté, mais il bave dès qu'il y a un poil de satu. Non, franchement, passer de ces Alnico V aux Alnico II des Gibson 57/57+ m'a fait du bien pour mon style de zique. Et puis l'Alnico II c'est un grain "vieux rock" inimitable qui me fait frissonner un qui me donne envie de rocker !!!
Celui qui me l'a vendue était un collectionneur, il a gardé sa soeurette de 1959 Epiphone, qu'il qualifie de "plus esthétique" avec, surtout, un logo "1959" qui fait frémir les amateurs de LP. Il qualifiait la Tribute 1960 de "plus musicale, plus jouable [par son manche] et plus versatile" dans les styles. Il comparait ces modèles aux Elitist qu'il avait connues.
Pour moi, c'est un EXCELLENT rapport qualité prix pour bcp de guitaristes intermédiaires qui joues dans mon style de musique. Ca vaut les non moins excellentes Custom77 LB CS4, mais un poil plus cher : sur ce point, je pense que ce n'est pas tout à fait volé au regard de smicros Gibson 57/57+ qu'on a sur cette Tribute 1960.
EDIT Septembre 2010 : depuis j'ai revendu cette pelle au profit d'une Epiphone LP Japan (Black Beauty). En fait les MIJ et Elitist restent au-dessus question lutherie. Bois plus lourd (c'est pas forcément un signe de qualité, c'est sûr...), mais plus résonnante à vide, plus de sustain. Avec cependant des micros MIJ dérivés des 490 t/r un poil moins bons que ces Gibson Classic '57. Après le Classic '57, c'est un style, faut aimer, ce n'est pas passe partout. C'est pas forcément sur les LP d'ailleurs qui s'explique le mieux.
Manche type 1960 Slim Tapper long tenon touche palissandre (22 frettes).
Corps Acajou avec binding crème et table érable massif.
Finition Faded Cherry Burst plain top.
Mécaniques Grover autoblocantes.
Micros Gibson Classic 57 (neck) et 57+ (bridge).
2 potards volumes de bonne qualité, 2 tonalités de bonne qualité aussi avec possibilité de splitter chacun des 2 micros !
Electronique béton : sélecteur costaud, condo et capacités de bonne qualité.
Montée en cordes 10-46 (rare pour Epiphone).
Le but de Gibson avec ces machines de séries plus ou moins limitées, c'est de combler le trou entre les Epiphone de début/moyenne gamme et les 1ères Gibson, puisque feu les Epiphone Elitist ont disparu. C'est réussi ! Ca se compare aux Elitist ou aux Custom77 LB CS4. Quand à comparer cette gratte aux Jap, je ne saurais pas dire, car je ne les connais pas bien. Et puis Tokai fait aussi de la belle daube Made In China maintenant pour concurrencer Epiphone en entrée de gamme (avec des LP corps en aulne !).
UTILISATION
Le manche est différent d'une Epiphone LP Standard. Bizarrement, je l'ai trouvé déroutant au début pour tous les accords en barré, mais facile pour les solos. Maintenant, je m'y fais de mieux en mieux.
C'est une bonne LP bien lourde (pas étonnant vu les bois employés pour le corps et la table).
L'accès aux aigus est facile ? Bof, comme sur toute LP qui se respecte, c'est pas vraiment fait pour shredder dans les aigues.
SONORITÉS
Je joue principalement du Slash sous toutes ses périodes : Guns, Snakepit, Velvet Revolver. A part ça , un peu d'AC/DC, Aerosmith old période, Queen...
Pour ça, c'est LE type de manche que Slash préfère (Slim tapper 1960).
Pour les micros, c'est la grande classe, dans la cour des grands. Aimant Alnico II oblige, on se rapproche très près des Seymour Duncan Alnico II Pro qu'utilise Slash (ça a bcp guidé mon choix de modèle, préféré à la 1959 en Burstbuckers). C'est donc pour du son bien gras aux rythmiques tranchantes et aux solos veloutés sur le micro manche, avce la tonalité à zéro.
Mais l'intérêt de splitter ces micros, c'est aussi aller explorer des sons différents (un peu de Brian May sur We are the Champions). Le choix de rendre splittable les micros sur la Tribute 1960 est judicieux, car les 57/57+ sont assez musicaux pour des humbuckers, donc quand ils sont splittés ça reste joli, ce n'est pas plat. Je ne suis pas persuadé que ça aurait été aussi beau avec les BB de la 1959.
Attention quand même au niveau de sortie plus élevé du 57+ par rapport au 57, je me suis fait avoir.
Je joue sur un ampli à lampe Blackstar HT-5 à la maison, avec une Wah, un compresseur, et parfois un Delay Boss DD-7 (les principaux effets de Slash en fait).
AVIS GLOBAL
Je l'utilise depuis 3 semaines. Un passage chez mon luthier pour le réglage s'est imposé, car la corde de mi aigu touchait un micro à l'origine. Mais une fois remise d'aplomb, cette gratte est une tuerie et on a franchement l'impression de jouer sur de la qualité Gibson. Venant d'une Epiphone Standard, le manche long tenon rajoute vachement de sustain, c'est pas des bobards, et la table érable renforce cette effet je pense.
Quand aux sons, j'ai largué mon Epiphone précédente pour les raisons de lutherie citées précédemment, mais aussi parce que j'en avais marre du sempiternel couple de humbuckers de Seymour Duncan SH4/SH1n. Ce sont de très bons micros, mais le SH4 fait trop FM pour moi, à vouloir faire le passe-partout. Quant au SH1, il est très beau en neck, c'est velouté, mais il bave dès qu'il y a un poil de satu. Non, franchement, passer de ces Alnico V aux Alnico II des Gibson 57/57+ m'a fait du bien pour mon style de zique. Et puis l'Alnico II c'est un grain "vieux rock" inimitable qui me fait frissonner un qui me donne envie de rocker !!!
Celui qui me l'a vendue était un collectionneur, il a gardé sa soeurette de 1959 Epiphone, qu'il qualifie de "plus esthétique" avec, surtout, un logo "1959" qui fait frémir les amateurs de LP. Il qualifiait la Tribute 1960 de "plus musicale, plus jouable [par son manche] et plus versatile" dans les styles. Il comparait ces modèles aux Elitist qu'il avait connues.
Pour moi, c'est un EXCELLENT rapport qualité prix pour bcp de guitaristes intermédiaires qui joues dans mon style de musique. Ca vaut les non moins excellentes Custom77 LB CS4, mais un poil plus cher : sur ce point, je pense que ce n'est pas tout à fait volé au regard de smicros Gibson 57/57+ qu'on a sur cette Tribute 1960.
EDIT Septembre 2010 : depuis j'ai revendu cette pelle au profit d'une Epiphone LP Japan (Black Beauty). En fait les MIJ et Elitist restent au-dessus question lutherie. Bois plus lourd (c'est pas forcément un signe de qualité, c'est sûr...), mais plus résonnante à vide, plus de sustain. Avec cependant des micros MIJ dérivés des 490 t/r un poil moins bons que ces Gibson Classic '57. Après le Classic '57, c'est un style, faut aimer, ce n'est pas passe partout. C'est pas forcément sur les LP d'ailleurs qui s'explique le mieux.