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Berzin
Publié le 04/10/09 à 16:00
La lutherie est sublime, avec une table de toute beauté et une finition butterscotch blonde, comme toutes les R8 flammée de 2001. La table fait beaucoup pour son attrait, dans la mesure où les R8 sont dans l'écrasante majorité des tables sans flamme (plain top). Les micro sont des classic 57. L'acajou du dos est vraiment beau, avec un veinage régulier, tout respire la qualité. Il faut cependant être un minimum connaisseur pour apprécier ça. On entend parfois des reproches à l'égard de ces guitares, qui n'ont pas lieu d'être et relèvent non d'une erreur de fabrication, mais d'une méconnaissance des caractéristiques par certains utilisateurs. Ainsi, la couleur qui déteint sur le filet du manche est normale (ce dont se plaint un gars dans les avis sur la 58 plain top). c'était le cas des modèles originaux, donc comme la copie se veut assez fidèle... idem pour la table érable qui apparaît sous le filet, au niveau du pan coupé. Il faut le savoir avant d'acheter.
UTILISATION
Ce qui surprend immédiatement, c'est la légèreté de la guitare. On mesure toute la qualité du bois, qui réussit le tour de force d'être aussi léger qu'une Standard à chambres tonale actuelle, tout en étant une vraie guitare à caisse pleine. Du reste le poids est un facteur déterminant quand on sait que les acajous les plus légers sont les plus résonants. De fait, c'est un régal de jouer avec en concert et on n'a plus le dos plié après une heure de scène. Comme quoi les vraies bonnes LP ne sont pas synonymes de poids imposant. Le manche est épais, c’est le moins qu’on puisse dire, il fait passer le manche « 50 » d’une LP actuelle pour celui d’une Ibanez. Pour le moins, il est très confortable et ne gène en rien le jeu. Pour le reste, c’est une LP, avec ses qualités et ses défauts, quant à l’ergonomie et l'accès aux aigus.
SONORITÉS
Cette guitare a un son assez différent de celui des LP modernes. On retrouve le vrai son des années 50. Si je la compare à la LP Standard de 95, la R8 a moins de basse et plus de hauts médiums. C'est sans doute du au fait que la guitare est pleine comme un soldat un soir de perm' et non percé façon gruyère comme la Standard. Autre différence, sans doute due aux micros, le gain est plus faible et les notes gardent une bien meilleure définition. Un véritable régal. Branchée dans un ampli à lampes typée Marshall, on est pas loin du Woman Tone, cher à Clapton. Le son est beau, riche, sans être agressif. On peut presque tout faire avec, du jazz au hard, en passant par tous les types de blues, rock, fusion. Je l'utilise essentiellement avec deux Bogner, donc le crunch un tantinet Marshall en plus riche, lui va à merveille.
AVIS GLOBAL
Je rêvais d'une LP à table flammée depuis longtemps. Je voulais un instrument le plus proche possible des originaux, pas une version modernisée avec des trous partout et un manche pour fillette. Je suis comblé. Légère et résonnante, c'est tout ce qu'il me faut. La 1958 flammée est aussi belle et attractive qu'une 59, beaucoup plus rare et j'évite ainsi le Lifton et sa moumoute rose. Je l'ai acheté d'occasion, de toute manière, elle ne se vend plus en neuve. D'occasion, ça reste cher, mais c'est incomparable avec une Standard actuelle, qui neuve représente 2/3 du prix de la R8. J'ai croisé quelques utilisateur de cette guitare sur les forum : tous en sont ravi.
Quelques photos pour compléter celles du Renard Argenté.
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UTILISATION
Ce qui surprend immédiatement, c'est la légèreté de la guitare. On mesure toute la qualité du bois, qui réussit le tour de force d'être aussi léger qu'une Standard à chambres tonale actuelle, tout en étant une vraie guitare à caisse pleine. Du reste le poids est un facteur déterminant quand on sait que les acajous les plus légers sont les plus résonants. De fait, c'est un régal de jouer avec en concert et on n'a plus le dos plié après une heure de scène. Comme quoi les vraies bonnes LP ne sont pas synonymes de poids imposant. Le manche est épais, c’est le moins qu’on puisse dire, il fait passer le manche « 50 » d’une LP actuelle pour celui d’une Ibanez. Pour le moins, il est très confortable et ne gène en rien le jeu. Pour le reste, c’est une LP, avec ses qualités et ses défauts, quant à l’ergonomie et l'accès aux aigus.
SONORITÉS
Cette guitare a un son assez différent de celui des LP modernes. On retrouve le vrai son des années 50. Si je la compare à la LP Standard de 95, la R8 a moins de basse et plus de hauts médiums. C'est sans doute du au fait que la guitare est pleine comme un soldat un soir de perm' et non percé façon gruyère comme la Standard. Autre différence, sans doute due aux micros, le gain est plus faible et les notes gardent une bien meilleure définition. Un véritable régal. Branchée dans un ampli à lampes typée Marshall, on est pas loin du Woman Tone, cher à Clapton. Le son est beau, riche, sans être agressif. On peut presque tout faire avec, du jazz au hard, en passant par tous les types de blues, rock, fusion. Je l'utilise essentiellement avec deux Bogner, donc le crunch un tantinet Marshall en plus riche, lui va à merveille.
AVIS GLOBAL
Je rêvais d'une LP à table flammée depuis longtemps. Je voulais un instrument le plus proche possible des originaux, pas une version modernisée avec des trous partout et un manche pour fillette. Je suis comblé. Légère et résonnante, c'est tout ce qu'il me faut. La 1958 flammée est aussi belle et attractive qu'une 59, beaucoup plus rare et j'évite ainsi le Lifton et sa moumoute rose. Je l'ai acheté d'occasion, de toute manière, elle ne se vend plus en neuve. D'occasion, ça reste cher, mais c'est incomparable avec une Standard actuelle, qui neuve représente 2/3 du prix de la R8. J'ai croisé quelques utilisateur de cette guitare sur les forum : tous en sont ravi.
Quelques photos pour compléter celles du Renard Argenté.
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