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Le Taz
Publié le 15/01/08 à 14:21
Made in USA, conception standard de la les paul : corps acajou (1 pièce), table érable flammée (tigrée à ce niveau là), manche acajou, touche palissandre. Pas de binding (corps ou manche), micros Burstbuckers (les premiers)dont le micros grave est "reversed" (j'y reviendrai). Une couleur unique : lemon burst, absolument magnifique. Un pickguard, avec la signature de Gary est fourni,non installé. Enfin, le flight standard est tapis d'un beau bleu roi, au lieu de l'horrible fuschia habituel.
Le manche est le prémice des "nouveaux modèles" standard, entre le 50 et le 60 en terme de profil, avec une touche plus large que les les paul des 90's.
Finition absolument irréprochable.
UTILISATION
Je n'étais pas fan du manche de la LPGM, puisque ma préférence va aux rounded des LP standard 90's.
La différence notable à la prise en main, c'est la sensation "autoroute", une invitation aux plans rapides, légatos etc.
Pour le reste, c'est de la Les Paul, avec néanmoins quelque particularités : un poids plus "light", et des sonorités plus typées grâce à ses micros, pensés pour mieux s'adapter à de très gros taux de saturations.
SONORITÉS
Clairement, ce n'est plus une les paul puisqu'elle n'est pas adaptée pour le jazz (ben oui). Elle affiche un caractère rude mais toutefois subtil, pour les styles blues, rock ou hard. PAs étonnant vu la signature.
Les micros sont pas trop mal en son clair mais tendent vite vers le crunch (il faudra jouer des potards). Elle manque de la chaleur et de la rondeur des standards (à mon goût), mais je pense la même chose des nouvelles std. Beaucoup de mordant. La position middle, grâce au reversed pick up, permet néanmoins des sonorités intéressantes.
En mode saturax : wahou !!! Il y a pas photo, elle est chez elle quelque soit votre taux de satu. Le micro chevalet est brillant et tranchant (peut-être trop, je l'avais remplacé par un seymour plus civilisé) et l'attaque est toujours bien retranscrite et mise en valeur. Comme sur le micro manche... Sauf que là... C'est le nirvana ! tous ceux qui ont tentés les solos saturés en position manche sur les anciennes LP comprendront : du fait du cablâge et de l'inversion du micro, on récupére du mordant et de la définition, même à des taux de satu prohibés. Réalisations garanties des fantasmes santanesques et mooriens. Vous n'attaquerez plus vos soli qu'avec ce micro : hallucinant.
Enfin le sustain : Il m'est arrivé de tenir plus d'une minute, sur certaines notes et à un volume décent (pas trop faible non plus). Et encore, c'est moi qui me suis arrêté (c'est long, une minute de ré...). Je n'ai jamais vu ça ailleurs ! C'est sans doute due à la caisse, au choix de l'acajou plus léger, mais plus résonnant. C'est également certainement la raison d'un son clair moins charmeur.
Enfin, cette guitare ce joue avec une facilité déconcertante, les notes sortent toutes seules, comme si Gibson avait mis un petit peu d'Ibanez dans sa Les Paul.
AVIS GLOBAL
Je l'ai utilisée une bonne année avant de devoir la revendre pour problème de thunes (comme ma standard, sniff). J'avoue que je préférais quand même ma standard, pour le confort (ça c'est vraiment subjectif) et une plus grande versatilité. Maintenant que je fais du blues rock, elle me manque vraiment (j'ai repris une Bacchus Duke Standard depuis, qui assure vraiment bien). Mais elle est trop typée pour que j'envisage de remettre ce prix là (je l'avais achetée neuve, d'où les problèmes de thunes).
A savoir : le prix était celui d'une standard de l'époque. L'argus au moment de la revente était de 2200 euros, mais elle a dûe partir à 2000, ce qui me semble plus cohérent quand l'état est mint. Elle n'est pas vraiment côtée comme collector, malgré sa rareté (comme la Joe Perry d'ailleurs) et sa qualité.
Enfin, la seule grosse gène que j'avais vis à vis de cet instrument, c'était ça beauté... Elle n'a fait que deux concerts, et j'étais paniqué à l'idée de lui foutre un pet. Pour comprendre, vous pouvez voire une photo de la table érable dans mon profil (photos). Et c'est bien moi qui ai pris cette photo de MA gary Moore. Incroyable, hein ?
Le manche est le prémice des "nouveaux modèles" standard, entre le 50 et le 60 en terme de profil, avec une touche plus large que les les paul des 90's.
Finition absolument irréprochable.
UTILISATION
Je n'étais pas fan du manche de la LPGM, puisque ma préférence va aux rounded des LP standard 90's.
La différence notable à la prise en main, c'est la sensation "autoroute", une invitation aux plans rapides, légatos etc.
Pour le reste, c'est de la Les Paul, avec néanmoins quelque particularités : un poids plus "light", et des sonorités plus typées grâce à ses micros, pensés pour mieux s'adapter à de très gros taux de saturations.
SONORITÉS
Clairement, ce n'est plus une les paul puisqu'elle n'est pas adaptée pour le jazz (ben oui). Elle affiche un caractère rude mais toutefois subtil, pour les styles blues, rock ou hard. PAs étonnant vu la signature.
Les micros sont pas trop mal en son clair mais tendent vite vers le crunch (il faudra jouer des potards). Elle manque de la chaleur et de la rondeur des standards (à mon goût), mais je pense la même chose des nouvelles std. Beaucoup de mordant. La position middle, grâce au reversed pick up, permet néanmoins des sonorités intéressantes.
En mode saturax : wahou !!! Il y a pas photo, elle est chez elle quelque soit votre taux de satu. Le micro chevalet est brillant et tranchant (peut-être trop, je l'avais remplacé par un seymour plus civilisé) et l'attaque est toujours bien retranscrite et mise en valeur. Comme sur le micro manche... Sauf que là... C'est le nirvana ! tous ceux qui ont tentés les solos saturés en position manche sur les anciennes LP comprendront : du fait du cablâge et de l'inversion du micro, on récupére du mordant et de la définition, même à des taux de satu prohibés. Réalisations garanties des fantasmes santanesques et mooriens. Vous n'attaquerez plus vos soli qu'avec ce micro : hallucinant.
Enfin le sustain : Il m'est arrivé de tenir plus d'une minute, sur certaines notes et à un volume décent (pas trop faible non plus). Et encore, c'est moi qui me suis arrêté (c'est long, une minute de ré...). Je n'ai jamais vu ça ailleurs ! C'est sans doute due à la caisse, au choix de l'acajou plus léger, mais plus résonnant. C'est également certainement la raison d'un son clair moins charmeur.
Enfin, cette guitare ce joue avec une facilité déconcertante, les notes sortent toutes seules, comme si Gibson avait mis un petit peu d'Ibanez dans sa Les Paul.
AVIS GLOBAL
Je l'ai utilisée une bonne année avant de devoir la revendre pour problème de thunes (comme ma standard, sniff). J'avoue que je préférais quand même ma standard, pour le confort (ça c'est vraiment subjectif) et une plus grande versatilité. Maintenant que je fais du blues rock, elle me manque vraiment (j'ai repris une Bacchus Duke Standard depuis, qui assure vraiment bien). Mais elle est trop typée pour que j'envisage de remettre ce prix là (je l'avais achetée neuve, d'où les problèmes de thunes).
A savoir : le prix était celui d'une standard de l'époque. L'argus au moment de la revente était de 2200 euros, mais elle a dûe partir à 2000, ce qui me semble plus cohérent quand l'état est mint. Elle n'est pas vraiment côtée comme collector, malgré sa rareté (comme la Joe Perry d'ailleurs) et sa qualité.
Enfin, la seule grosse gène que j'avais vis à vis de cet instrument, c'était ça beauté... Elle n'a fait que deux concerts, et j'étais paniqué à l'idée de lui foutre un pet. Pour comprendre, vous pouvez voire une photo de la table érable dans mon profil (photos). Et c'est bien moi qui ai pris cette photo de MA gary Moore. Incroyable, hein ?