lgorra
Publié le 22/03/09 à 22:13
C'est un résonateur de type "biscuit" très sobre. Le site du constructeur indique qu'il est en acier nickelé, mais le poids imposant de l'engin le rapproche plutôt de modèles en laiton chromé. Il est difficile de savoir en quel métal ce modèle de fabrication asiatique est réellement construit.
La finition est très bonne pour une entrée de gamme. Le manche(vernis) est taillé dans un bel acajou, avec un becquet de renfort à la jonction de la tête, ce qui est rare dans cette gamme de prix. La forme de la tête reprend le standard Martin. Sa décoration (noire laquée avec un logo Ozark discret en perloïd) est de bon goût.
Les frettes sont raisonnablement bien polies, même si les puristes ressentiront un léger picotement en glissant leurs doigts sur la tranche du manche. La jonction corps/manche est propre, mais en regardant de près, on peut observer un petit jour sur la face avant, tout au bout de la touche.
Hormis ces menus détails, l'ensemble est très convaincant compte tenu du prix.
UTILISATION
Le poids excessif ne facilite pas la manipulation de l'engin, et même si la construction semble solide, on hésite un peu à soulever l'instrument par le manche sans s'aider de la main droite de peur que celui-ci ne s'arrache.
Une fois le résonateur calé sur la jambe, le confort est bon grâce à la petite caisse cintrée de forme OM.
Le manche 14 cases est plutôt épais, mais il convient bien aux styles de musique auxquels est destiné l'instrument.
Fait assez rare dans cette gamme de prix, le réglage est très bon, suffisamment haut pour pouvoir jouer en Slide, tout en restant confortable pour le jeu aux doigts.
SONORITÉS
Comme l'immense majorité des résonateurs d'entrée de gamme, cet Ozark est monté avec un cône de mauvaise qualité. Si on laisse les choses en l'état, le son est très clinquant et manque de basses et de richesse harmonique. Ce n'est pas grave, car pour une centaine de dollars, on peut se procurer un cône de grande marque, fourni avec son biscuit. Quelques vis à enlever, la hauteur du sillet à ajuster (en le rabotant simplement avec du papier de verre), on remplace le cône, et le tour est joué. Le son n'a alors plus rien à voir ! La construction très massive de l'Ozark devient même un avantage pour le slide, car le jeu au bottelneck dégage une profondeur et une rondeur que l'on trouve en général plutôt sur des tricônes. Les basses sont terrifiantes, et la projection énorme.
AVIS GLOBAL
Ozark propose avec ce modèle un instrument très compétitif. La finition est sobre et de bon goût, et le réglage en fait un instrument très polyvalent. Par contre, il est absolument indispensable de changer le cône pour obtenir un son digne de ce nom. Cette intervention est simple et peu coûteuse, et permet d'obtenir une qualité harmonique qui soutient sans rougir la comparaison avec des instruments 5 à 6 fois plus chers.
Si vous êtes amateurs de blues, ragtime, swing, jazz new orleans... et que vous cherchez un résonateur single cône sympa sans vous ruiner, je vous recommande chaudement ce modèle Ozark.
La finition est très bonne pour une entrée de gamme. Le manche(vernis) est taillé dans un bel acajou, avec un becquet de renfort à la jonction de la tête, ce qui est rare dans cette gamme de prix. La forme de la tête reprend le standard Martin. Sa décoration (noire laquée avec un logo Ozark discret en perloïd) est de bon goût.
Les frettes sont raisonnablement bien polies, même si les puristes ressentiront un léger picotement en glissant leurs doigts sur la tranche du manche. La jonction corps/manche est propre, mais en regardant de près, on peut observer un petit jour sur la face avant, tout au bout de la touche.
Hormis ces menus détails, l'ensemble est très convaincant compte tenu du prix.
UTILISATION
Le poids excessif ne facilite pas la manipulation de l'engin, et même si la construction semble solide, on hésite un peu à soulever l'instrument par le manche sans s'aider de la main droite de peur que celui-ci ne s'arrache.
Une fois le résonateur calé sur la jambe, le confort est bon grâce à la petite caisse cintrée de forme OM.
Le manche 14 cases est plutôt épais, mais il convient bien aux styles de musique auxquels est destiné l'instrument.
Fait assez rare dans cette gamme de prix, le réglage est très bon, suffisamment haut pour pouvoir jouer en Slide, tout en restant confortable pour le jeu aux doigts.
SONORITÉS
Comme l'immense majorité des résonateurs d'entrée de gamme, cet Ozark est monté avec un cône de mauvaise qualité. Si on laisse les choses en l'état, le son est très clinquant et manque de basses et de richesse harmonique. Ce n'est pas grave, car pour une centaine de dollars, on peut se procurer un cône de grande marque, fourni avec son biscuit. Quelques vis à enlever, la hauteur du sillet à ajuster (en le rabotant simplement avec du papier de verre), on remplace le cône, et le tour est joué. Le son n'a alors plus rien à voir ! La construction très massive de l'Ozark devient même un avantage pour le slide, car le jeu au bottelneck dégage une profondeur et une rondeur que l'on trouve en général plutôt sur des tricônes. Les basses sont terrifiantes, et la projection énorme.
AVIS GLOBAL
Ozark propose avec ce modèle un instrument très compétitif. La finition est sobre et de bon goût, et le réglage en fait un instrument très polyvalent. Par contre, il est absolument indispensable de changer le cône pour obtenir un son digne de ce nom. Cette intervention est simple et peu coûteuse, et permet d'obtenir une qualité harmonique qui soutient sans rougir la comparaison avec des instruments 5 à 6 fois plus chers.
Si vous êtes amateurs de blues, ragtime, swing, jazz new orleans... et que vous cherchez un résonateur single cône sympa sans vous ruiner, je vous recommande chaudement ce modèle Ozark.