Loki Keel
« Un mash up? Surtout un instrument unique à part entière! »
Publié le 04/08/21 à 00:10
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Amateur absolu de Jazzmasters, venu à ces guitares aussi par envie de m’éloigner de toutes mes stratoïdes pour faire mon intéressant, quel ne fut pas mon étonnement de tomber sur cette Jazz Strat (au nom un peu facile)…
Comme le veut l’idée même de la série, l’instrument est vendu comme « une Jazzmaster dans un corps de strat ». Et si l’on s’en tient à détailler, c’est effectivement ce que l’on a, mais en se détachant du concept, ce qui est saisissant c’est que cette gratte est un instrument unique en soi, dont la cohésion globale fait justement oublier qu’elle ne serait qu’un « mash-up ».
A contrario de beaucoup de gens, la proéminence physique des micros vintage 65 ne m’a jamais choquée sur ce corps. Esthétiquement, je pense que tout est harmonieux, y compris cette proximité (nécessaire) du chevalet avec le bord du corps.
Branchée dans un vox, ou un orange ou même dans un hot rod plus neutre, cette guitare flamboie dans son fenderisme, avec des aigus très expressifs…voire très présents notamment en seconde position, sur laquelle je ne doute pas que beaucoup voudront calmer les ardeurs de madame en utilisant, une fois n’est pas coutume, le potard de tone. Mais du coup, le spectre est très large et ce potard sera très utile (alors que je ne l’utilisais jamais sur..aucun autre modèle) en plus de l’ajout d’un treble bleed sur le volume, qui permet de ne perdre aucun claquant quand on baisse le volume.
Config JM oblige, si vous voulez vous la jouer surf, vous êtes à la maison, probablement même plus que sur les dernières AM pro II par exemple, qui dénaturaient pas mal la tradition à force de modernisme. Ici, c’est roots, les vintage 65 sont cristallins, en clair (bonheur) comme en crunch (jouissance). En high gain, ça bave, ça crie, il faut être un joueur capable de dompter tout cela, et la position chevalet est magique, généreuse en médium et très nette. Au fait, ne vous fiez pas à aucune vidéo YouTube la concernant; même pas la vidéo « officielle »: elles ne donnent vraiment pas une idée de ce à quoi on a vraiment à faire au final. La vérité, c’est que non, ce n’est ni un gadget ni un jouet: tout donne l’impression immédiate d’une guitare pro de qualité.
La guitare est aussi stable qu’une Jazzmaster peut l’être, mais je l’ai même trouvée plus stable à l’accord que mes Jazzmaster, le diapason plus court ne soit pas y être étranger, en plus de la présence d’un chevalet qui reste le meilleur dans ces séries.
J’emmène cette guitare partout, je n’aurai jamais cru qu’une guitare à trois position puisse être si versatile, le circuit rythmique d’une Jazzmaster d’origine ne me manque même pas ici, alors que j’avais gueulé au blasphème contre les premières AM pro.
Je suis en amour.
Comme le veut l’idée même de la série, l’instrument est vendu comme « une Jazzmaster dans un corps de strat ». Et si l’on s’en tient à détailler, c’est effectivement ce que l’on a, mais en se détachant du concept, ce qui est saisissant c’est que cette gratte est un instrument unique en soi, dont la cohésion globale fait justement oublier qu’elle ne serait qu’un « mash-up ».
A contrario de beaucoup de gens, la proéminence physique des micros vintage 65 ne m’a jamais choquée sur ce corps. Esthétiquement, je pense que tout est harmonieux, y compris cette proximité (nécessaire) du chevalet avec le bord du corps.
Branchée dans un vox, ou un orange ou même dans un hot rod plus neutre, cette guitare flamboie dans son fenderisme, avec des aigus très expressifs…voire très présents notamment en seconde position, sur laquelle je ne doute pas que beaucoup voudront calmer les ardeurs de madame en utilisant, une fois n’est pas coutume, le potard de tone. Mais du coup, le spectre est très large et ce potard sera très utile (alors que je ne l’utilisais jamais sur..aucun autre modèle) en plus de l’ajout d’un treble bleed sur le volume, qui permet de ne perdre aucun claquant quand on baisse le volume.
Config JM oblige, si vous voulez vous la jouer surf, vous êtes à la maison, probablement même plus que sur les dernières AM pro II par exemple, qui dénaturaient pas mal la tradition à force de modernisme. Ici, c’est roots, les vintage 65 sont cristallins, en clair (bonheur) comme en crunch (jouissance). En high gain, ça bave, ça crie, il faut être un joueur capable de dompter tout cela, et la position chevalet est magique, généreuse en médium et très nette. Au fait, ne vous fiez pas à aucune vidéo YouTube la concernant; même pas la vidéo « officielle »: elles ne donnent vraiment pas une idée de ce à quoi on a vraiment à faire au final. La vérité, c’est que non, ce n’est ni un gadget ni un jouet: tout donne l’impression immédiate d’une guitare pro de qualité.
La guitare est aussi stable qu’une Jazzmaster peut l’être, mais je l’ai même trouvée plus stable à l’accord que mes Jazzmaster, le diapason plus court ne soit pas y être étranger, en plus de la présence d’un chevalet qui reste le meilleur dans ces séries.
J’emmène cette guitare partout, je n’aurai jamais cru qu’une guitare à trois position puisse être si versatile, le circuit rythmique d’une Jazzmaster d’origine ne me manque même pas ici, alors que j’avais gueulé au blasphème contre les premières AM pro.
Je suis en amour.