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GusFly
« Une strat avec les sons de toutes les strats »
Publié le 07/09/20 à 15:41
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Récent possesseur de l'instrument (en sonic blue) et très porté sur les stratocasters, je la joue sur un combo Bugera V22 ou sur un Hayden Mini MoFo avec baffle Palmer (HP Celestion GBK).
J'ai tout simplement pris une énorme claque, quel que soit l'ampli utilisé. G&L est la dernière marque fondée par Léo Fender et Georges Fullerton, dans les années 1980. Fender a donc pu faire évoluer ses modèles en leur faisant bénéficier d'innovations diverses tout en en corrigeant certains défauts.
Tout d'abord, je tiens d'emblée à dire que si on peut être rebuté sur le papier par l'assemblage indonésien (un peu monnaie courante aujourd'hui pour les instruments de basse/moyenne gamme), la finition est vraiment remarquable pour cette gamme de prix et très au-dessus de ce que proposent Fender et Squier au même tarif. Le manche est impeccable, pas une coulure, pas une frète qui dépasse... Si je dois chipoter, je dirais juste que la touche avait un peu soif à réception/déballage. Mais de toute façon, tout nouvel instrument (surtout s'il est acheté par correspondance) doit faire l'objet d'un réglage par un luthier, surtout (encore) s'il a passé du temps en magasin sans être joué.
L'électronique est la même sur tous les modèles G&L, ce qui équipe la S500 tribute indonésienne équipe également la S500 US (et conséquemment pour les autres modèles de la marque). Inutile donc de dire que l'électronique et les micros sont d'excellente qualité avec un très bon niveau de sortie et quelques innovations très bien venues sur lesquelles je vais revenir.
Niveau lutherie, on a ici une première innovation de Fender : un corps en Nato (dérivé d'acajou). La guitare pèse donc son poids, mais c'est au bénéfice de plus de rondeur, de résonance et de sustain. Couplé à des micros simples, on a là une association très intéressante : en effet, on ne retrouve pas ici l'acidité qui peut caractériser certaines strats en aulne ou en frêne.
Du point de vue de l'électronique, les micros ont carrément la pèche, un gros niveau de sortie, beaucoup de mordant et de dynamique. Se sont des micros à aimants céramiques et non pas en alnico comme sur le modèle Legacy ou sur les strats plus classiques. Ceci peut sans doute expliquer cela. Encore une fois, l'association avec l'acajou est vraiment intéressante.
C'est dans les potards qu'il faut aller chercher la grande force de la S500 : plus de tonalité par micro mais un cut bass et un cut treble en plus d'un volume général qui embarque un système permettant de ne pas perdre de fréquences quand on baisse le volume (là où les strats classiques voient les aigus disparaître quand on baisse ce potard). Déjà rien que ça, c'est précieux parce qu'on peut véritablement modeler son son pour passer d'un son vintage et claquant type Knopfler à un son plus moderne et velu tout en passant par du chaleureux à souhaits type Hendrix, SRV ou ***inscrivez ici votre joueur/joueuse de strat préféré/e***. De plus, terminé le micro chevalet criard qui perce les oreilles de tes acolytes ou de ton assistance quand tu te lances en solo... ou que tu improvises des cocottes funky ou country.
Mais l'innovation ne s'arrête pas là : le potard de cut treble est également un push-pull qui permet de combiner les micros afin d'ajouter le manche en position 1|5 (neck+bridge) et 2|4 (neck, middle + bridge). On peut donc tâter des sons de telecaster ou approcher des sonorités typiquement gilmouriennes.
Enfin, le combiné chevalet/vibrato Dual-Fulcrum est tout simplement exquis. Bidirectionnel (on peut tirer ou tendre les cordes), il est d'une douceur et d'une stabilité absolues, c'est aussi une très grosse amélioration par rapport aux strats plus classiques ou l'utilisation du vibrato peut parfois s'apparenter à une maltraitance de l'instrument.
Au final on a une palette sonore très étendue pour servir nos ambitions créatrices les plus folles (ou pour imiter celles qu'on aime déjà bien ! (cf. votre joueur/joueuse de strat préféré/e.) C'est une strat du 21e siècle, qui même si elle est résolument moderne, n'en sonne pas moins comme une strat, voire comme toutes les strats. Vous trouverez forcément votre bonheur sonore vu sa qualité et les possibilités qu'elle offre.
J'en conclu que les G&L sont insuffisamment mises en avant (valable également pour d'autres marques : Micheal Kelly, Tom Anderson, Blade...) : le rapport qualité/prix est vraiment excellent et est bien meilleur que pour n'importe quelle Fender mexicaine. A titre personnel, elle m'a conquis, c'est LA guitare qu'il me fallait.
A vous, désormais, de juger.
J'ai tout simplement pris une énorme claque, quel que soit l'ampli utilisé. G&L est la dernière marque fondée par Léo Fender et Georges Fullerton, dans les années 1980. Fender a donc pu faire évoluer ses modèles en leur faisant bénéficier d'innovations diverses tout en en corrigeant certains défauts.
Tout d'abord, je tiens d'emblée à dire que si on peut être rebuté sur le papier par l'assemblage indonésien (un peu monnaie courante aujourd'hui pour les instruments de basse/moyenne gamme), la finition est vraiment remarquable pour cette gamme de prix et très au-dessus de ce que proposent Fender et Squier au même tarif. Le manche est impeccable, pas une coulure, pas une frète qui dépasse... Si je dois chipoter, je dirais juste que la touche avait un peu soif à réception/déballage. Mais de toute façon, tout nouvel instrument (surtout s'il est acheté par correspondance) doit faire l'objet d'un réglage par un luthier, surtout (encore) s'il a passé du temps en magasin sans être joué.
L'électronique est la même sur tous les modèles G&L, ce qui équipe la S500 tribute indonésienne équipe également la S500 US (et conséquemment pour les autres modèles de la marque). Inutile donc de dire que l'électronique et les micros sont d'excellente qualité avec un très bon niveau de sortie et quelques innovations très bien venues sur lesquelles je vais revenir.
Niveau lutherie, on a ici une première innovation de Fender : un corps en Nato (dérivé d'acajou). La guitare pèse donc son poids, mais c'est au bénéfice de plus de rondeur, de résonance et de sustain. Couplé à des micros simples, on a là une association très intéressante : en effet, on ne retrouve pas ici l'acidité qui peut caractériser certaines strats en aulne ou en frêne.
Du point de vue de l'électronique, les micros ont carrément la pèche, un gros niveau de sortie, beaucoup de mordant et de dynamique. Se sont des micros à aimants céramiques et non pas en alnico comme sur le modèle Legacy ou sur les strats plus classiques. Ceci peut sans doute expliquer cela. Encore une fois, l'association avec l'acajou est vraiment intéressante.
C'est dans les potards qu'il faut aller chercher la grande force de la S500 : plus de tonalité par micro mais un cut bass et un cut treble en plus d'un volume général qui embarque un système permettant de ne pas perdre de fréquences quand on baisse le volume (là où les strats classiques voient les aigus disparaître quand on baisse ce potard). Déjà rien que ça, c'est précieux parce qu'on peut véritablement modeler son son pour passer d'un son vintage et claquant type Knopfler à un son plus moderne et velu tout en passant par du chaleureux à souhaits type Hendrix, SRV ou ***inscrivez ici votre joueur/joueuse de strat préféré/e***. De plus, terminé le micro chevalet criard qui perce les oreilles de tes acolytes ou de ton assistance quand tu te lances en solo... ou que tu improvises des cocottes funky ou country.
Mais l'innovation ne s'arrête pas là : le potard de cut treble est également un push-pull qui permet de combiner les micros afin d'ajouter le manche en position 1|5 (neck+bridge) et 2|4 (neck, middle + bridge). On peut donc tâter des sons de telecaster ou approcher des sonorités typiquement gilmouriennes.
Enfin, le combiné chevalet/vibrato Dual-Fulcrum est tout simplement exquis. Bidirectionnel (on peut tirer ou tendre les cordes), il est d'une douceur et d'une stabilité absolues, c'est aussi une très grosse amélioration par rapport aux strats plus classiques ou l'utilisation du vibrato peut parfois s'apparenter à une maltraitance de l'instrument.
Au final on a une palette sonore très étendue pour servir nos ambitions créatrices les plus folles (ou pour imiter celles qu'on aime déjà bien ! (cf. votre joueur/joueuse de strat préféré/e.) C'est une strat du 21e siècle, qui même si elle est résolument moderne, n'en sonne pas moins comme une strat, voire comme toutes les strats. Vous trouverez forcément votre bonheur sonore vu sa qualité et les possibilités qu'elle offre.
J'en conclu que les G&L sont insuffisamment mises en avant (valable également pour d'autres marques : Micheal Kelly, Tom Anderson, Blade...) : le rapport qualité/prix est vraiment excellent et est bien meilleur que pour n'importe quelle Fender mexicaine. A titre personnel, elle m'a conquis, c'est LA guitare qu'il me fallait.
A vous, désormais, de juger.