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Anonyme
Publié le 17/03/09 à 10:21
Ah..., pas facile de s'y retrouver dans l'offre plus que pléthorique de Fender. Pas beaucoup de modèles différents (strat, tele, jaguar et quelques autres) mais les versions disponibles sont tellement nombreuses qu'au moment du choix, on ne peut qu'être perdu. A mon avis, trop de choix, entre les nouveautés, les rééditions, les modèles signatures, les relics vintages, ... difficile au final de les identifier aisément et de savoir laquelle nous conviendra ...
Alors un peu d'histoire : Clarence Leonidas Fender, dit Leo, n'était pas musicien. Mais alors pas du tout. Par contre il aimait l'électronique. Il commença au milieu des années 40 à fabriquer des amplis et des lap steel avec son associé des premiers jours, Doc Kauffman. Il travaillait déjà sur des prototypes de solid body. Rappelons que la première solid body commercialisée fut l'Electro/Rickenbacker de George Beauchamp (qui déposa le brevet du micro électro-magnétique) et Adolf Rickenbacker : la A-22 de 1931, mieux connue sous le nom de poêle à frire, ou "frying pan". Ensuite on retrouvera quelques prototype et modèles en série limitée comme la fameuse log (bûche), bricolée par Les Paul en 1941 et qui amusa beaucoup l'équipe Gibson, et la guitare que Paul Bigsby fabriqua pour Merle Travis en 1948.
Leo Fender fabriqua sont premier prototype sérieux en 1949 sous le nom de Standard Electric. Il présenta cette guitare sous le nom d'Esquire avec un unique micro chevalet au NAMM de 1950, puis la commercialisa dans la foulée cette même année. Seulement Leo avait présenté un modèle à micro simple aux revendeurs, et quand il leur proposa à la vente un modèle à deux micros il furent un peu perdu. Il décida alors de commercialiser cette guitare à deux micros sous le nom de Broadcaster et réserva le nom d'Esquire pour le modèle à micro unique, dont il décala la sortie pour lancer confortablement la Broadcaster. Gretsch qui proposait à l'époque une batterie sous le nom de Broadkaster, demanda à Fender de changer le nom de son modèle. Leo fit enlever tout d'abord les autocollants des broadcaster qui furent vendues ... sans nom (connues aujourd'hui comme les "NoCaster") puis choisit le nom de Telecaster, en hommage à la télévision naissante.
Ce modèle était conçu pour la fabrication en série à grande échelle : un corps un frêne flat top sans table rapportée, un manche en érable vissé avec touche en érable non rapportée. Il était ainsi simple de bricoler cette guitare et de changer une partie abîmée. Pour compléter l'ensemble : deux micros simples, un pickgard noir un pli, un sélecteur 3 positions, un bouton de volume et un bouton de "mix". Le corps était commun aux Tele et Esquire, et pouvait donc accueillir deux micros pour les deux modèles. Les particularités de cet instrument franchement novateur pour l'époques étaient nombreuses : mécaniques en ligne (la tête dans sa forme et ses mécaniques était très probablement inspirée de la guitare de Paul Bigsby de 1948!!), un corps dont la forme tranchait avec les classiques "spanish" et "Hawaian" de la concurrence, un micro simple relativement puissant côté manche avec capot métallique pour supprimer un peu d'aigus, un micro simple côté chevalet moins puissant mais reposant sur une plaque métallique lui conférant 10% de puissance en plus et ce son brillant et claquant si caractéristique, 3 pontets (1 pour 2 cordes) réglables, 6 cordes traversantes. Le sélecteur trois positions était particulier : il était censé permettre de mimer un son de guitare et un son de basse (Leo sortira la première basse électrique, le Precision, l'année suivante). Une position pour le micro manche avec tonalité grave, une position pour le micro manche avec tonalité aiguë et une position pour le micro chevalet avec non pas un bouton de tonalité, mais un bouton de "mix" permettant de mélanger le micro chevalet avec le micro manche pour ajouter un peu de grave. Ce son très brillant et claquant avec peu de sustain séduisit en premier lieu les guitaristes de country. Le succès fut immédiat et le raz-de-marée des solid body commença.
Par la suite peu d'innovation : le câblage fut revu pour adopter progressivement un bouton de tonalité et la sélection des trois micros que nous connaissons. Vers 1958 seront disponibles des corps en aulne, des touches palissandre, des couleurs custom, et des versions plus haut de gamme.
Fabriquée aux USA
Corps: Frêne «Premium»
Manche: Erable, profil «U» type 52'
Touche: Erable
Radius: 241 mm
Nombre de Frettes: 22 Frettes Medium Jumbo, repères nacrés
Micros: 2 micros Samarium Cobalt Noiseless Tele
Contrôles: 1 volume (avec système switch S-1), 1 tonalité
Sélecteur de micros: 3 positions combinées aux 2 positions du S-1
Chevalet: American Tele à 6 pontets en laitons chromés
Mécaniques: Fender®/Schaller® Deluxe
Accastillage: Chrome
Plaque de protection noire un pli
Diapason: 648 mm
Largeur au sillet de tête: 43 mm
Cordes: Fender Super 250L Nickel Plated Steel (tirant: .009-.042)
Livrée avec flightcase.
Il s'agit donc de la nouvelle "new" American Standard, ici en version "Deluxe". La qualité est excellente, même si rappelons-le, cette guitare garde l'esprit simple de ses débuts : ce n'est pas de la grande lutherie. L'inspiration est vintage avec pour la mienne, le corps en frêne finition "butterscotch" des premières Telecaster, le pickgard noir un pli et la touche en érable non rapportée, qui contribue au claquant si typique de ce modèle.
Le côté "new" vient de détails : des pontets revus, un vernis plus fin (pour un meilleur sustain), ... bref rien de révolutionnaire.
Par contre les trois pontets de l'originale ont fait place à six pontets individuels pour une intonation plus juste !! De même les micros simples sont des "noiseless" qui permettent de supprimer la ronflette assez envahissante de ces micros. Le cablage est "moderne", car le cablage d'époque offrait moins de polyvalence.
Le petit plus : le système S-1 associé au bouton de volume permet de câbler les micros en série et non parallèle. On retrouve ainsi une configuration plus "Humbucker" pour un niveau de sortie plus élevé et plus de rondeur et de corps. Ce système est, bien sûr, plus efficace quand les deux micros sont activés. Pour les positions "un micro", l'intérêt est peu évident.
Ici je tiens à préciser mon choix parmi l'offre écrasante des Telecaster : cette guitare s'inspire des caractéristiques du modèle original avec quelques innovations modernes permettant d'élargir les sonorités disponibles et d'apporter un accordage plus fiable.
Pour la fabrication je mets 9/10 : bien construite, mais même s'il s'agit d'un haut-de-gamme, Fender n'est pas Gibson et encore moins PRS.
UTILISATION
Le manche est en "U" type 52', c'est-à-dire assez gros. On aime, ou pas. L'accès aux dernières cases n'est pas évident malgré le cut-away : le manche vissé n'aide pas. Bref une Telecaster!!
Rappelons que Leo fabriqua la Stratocaster à partir des remarques des musiciens qui jouaitent sur la Tele. Il améliora ainsi la jouabilité et le confort avec sa double découpes et ses chanfreins ergonomiques.
Le poids est assez conséquent.
L'utilisation reste simple.
Le système S-1 sur le bouton volume n'est pas des plus pratiques et surtout est parfois assez récalcitrant pour changer de configuration. Un push-pull aurait été plus pratique et plus fiable.
Autre détail agaçant : la prise jack est légèrement enfoncée, ne permettant pas d'utiliser un câble coudé.
Par contre, petit plus, la guitare est livrée avec des straplocks : fixation sécurisée.
Pour ces petits défauts je mets 8/10 car de la part d'une vielle firme comme Fender et pour un modèle Deluxe c'est assez inexcusable.
SONORITÉS
A vide, elle sonne très bien et le sustain ne parait pas si limité.
Une fois branchée, on retrouve sans problème le claquant de la Telecaster ... sans la ronflette habituelle des simples bobinages.
Le système S-1 apporte une vraie polyvalence dès lors que l'on sélectionne les deux micros : on peu aborder des riffs plus énervés, avec plus de corps, tout en gardant le tranchant des simples. Pour le blues on gagnera aussi plus de moelleux. Bon on ne retrouve tout de même pas les caractéristiques d'un double mais la polyvalence apportée est réelle. Le niveau de sortie plus élevé permettra également de faire un peu plus cruncher l'ampli d'une simple pression du doigt : dommage que le système S-1 ne soit pas plus pratique et plus fiable.
Le sustain est tout à fait honnête.
Bref un Telecaster fidèle à l'originale mais qui peut aussi s'aventurer sur des terrains un peu plus modernes. Si vous hésitez avec le modèle "Hot Rod" équipé d'un double, essayez cette Tele, à mon avis plus polyvalente.
Je garde un 9/10, toujours à cause du Système S-1 peu pratique et fiable qui vient un peu gâcher le tableau.
AVIS GLOBAL
Quand on donne un avis sur une Fender, il me parait surtout intéressant de dire en quoi le modèle en question est intéressant par rapport aux autres versions et sort du lot. En effet dire "ma Fender est super" n'aide pas vraiment à choisir dans l'offre trop nombreuse et assez confuse des Telecaster.
Ici on retrouve l'esprit original de la Telecaster des débuts : corps en frêne, manche et touche en érable, finition butterscotch, pickgard noir un pli, deux micros simples. Mais avec quelques améliorations bienvenues : 6 pontets pour une meilleurs intonation, le système S-1 pour plus de polyvalence, des micros noiseless pour moins de ronflette. La finition Deluxe avec notamment ses incrustations nacrées apporte un cachet un peu plus haut-de-gamme et une originalité bienvenue.
Les sons sont fidèles à l'original, avec plus de polyvalence.
Une guitare qui rend hommage à l'authentique Telecaster de 1950-52, tout en apportant une touche moderne dans le traitement du son.
Un choix judicieux si vous recherchez une version historique, mais débarrassée de quelques uns de ses défauts, le tout dans sa version haut-de-gamme, enfin made by Fender.
En comparaison, la Hot Rod me parait moins authentique et moins polyvalente, les corps aulne +/- touche palissandre sont moins authentiques et les finition custom idem. La version Relic équipée des 3 pontets est moins fiable quant à l'intonation.
Maintenant tous les goût sont dans la nature, mais cette version offre un compromis de premier choix.
Alors un peu d'histoire : Clarence Leonidas Fender, dit Leo, n'était pas musicien. Mais alors pas du tout. Par contre il aimait l'électronique. Il commença au milieu des années 40 à fabriquer des amplis et des lap steel avec son associé des premiers jours, Doc Kauffman. Il travaillait déjà sur des prototypes de solid body. Rappelons que la première solid body commercialisée fut l'Electro/Rickenbacker de George Beauchamp (qui déposa le brevet du micro électro-magnétique) et Adolf Rickenbacker : la A-22 de 1931, mieux connue sous le nom de poêle à frire, ou "frying pan". Ensuite on retrouvera quelques prototype et modèles en série limitée comme la fameuse log (bûche), bricolée par Les Paul en 1941 et qui amusa beaucoup l'équipe Gibson, et la guitare que Paul Bigsby fabriqua pour Merle Travis en 1948.
Leo Fender fabriqua sont premier prototype sérieux en 1949 sous le nom de Standard Electric. Il présenta cette guitare sous le nom d'Esquire avec un unique micro chevalet au NAMM de 1950, puis la commercialisa dans la foulée cette même année. Seulement Leo avait présenté un modèle à micro simple aux revendeurs, et quand il leur proposa à la vente un modèle à deux micros il furent un peu perdu. Il décida alors de commercialiser cette guitare à deux micros sous le nom de Broadcaster et réserva le nom d'Esquire pour le modèle à micro unique, dont il décala la sortie pour lancer confortablement la Broadcaster. Gretsch qui proposait à l'époque une batterie sous le nom de Broadkaster, demanda à Fender de changer le nom de son modèle. Leo fit enlever tout d'abord les autocollants des broadcaster qui furent vendues ... sans nom (connues aujourd'hui comme les "NoCaster") puis choisit le nom de Telecaster, en hommage à la télévision naissante.
Ce modèle était conçu pour la fabrication en série à grande échelle : un corps un frêne flat top sans table rapportée, un manche en érable vissé avec touche en érable non rapportée. Il était ainsi simple de bricoler cette guitare et de changer une partie abîmée. Pour compléter l'ensemble : deux micros simples, un pickgard noir un pli, un sélecteur 3 positions, un bouton de volume et un bouton de "mix". Le corps était commun aux Tele et Esquire, et pouvait donc accueillir deux micros pour les deux modèles. Les particularités de cet instrument franchement novateur pour l'époques étaient nombreuses : mécaniques en ligne (la tête dans sa forme et ses mécaniques était très probablement inspirée de la guitare de Paul Bigsby de 1948!!), un corps dont la forme tranchait avec les classiques "spanish" et "Hawaian" de la concurrence, un micro simple relativement puissant côté manche avec capot métallique pour supprimer un peu d'aigus, un micro simple côté chevalet moins puissant mais reposant sur une plaque métallique lui conférant 10% de puissance en plus et ce son brillant et claquant si caractéristique, 3 pontets (1 pour 2 cordes) réglables, 6 cordes traversantes. Le sélecteur trois positions était particulier : il était censé permettre de mimer un son de guitare et un son de basse (Leo sortira la première basse électrique, le Precision, l'année suivante). Une position pour le micro manche avec tonalité grave, une position pour le micro manche avec tonalité aiguë et une position pour le micro chevalet avec non pas un bouton de tonalité, mais un bouton de "mix" permettant de mélanger le micro chevalet avec le micro manche pour ajouter un peu de grave. Ce son très brillant et claquant avec peu de sustain séduisit en premier lieu les guitaristes de country. Le succès fut immédiat et le raz-de-marée des solid body commença.
Par la suite peu d'innovation : le câblage fut revu pour adopter progressivement un bouton de tonalité et la sélection des trois micros que nous connaissons. Vers 1958 seront disponibles des corps en aulne, des touches palissandre, des couleurs custom, et des versions plus haut de gamme.
Fabriquée aux USA
Corps: Frêne «Premium»
Manche: Erable, profil «U» type 52'
Touche: Erable
Radius: 241 mm
Nombre de Frettes: 22 Frettes Medium Jumbo, repères nacrés
Micros: 2 micros Samarium Cobalt Noiseless Tele
Contrôles: 1 volume (avec système switch S-1), 1 tonalité
Sélecteur de micros: 3 positions combinées aux 2 positions du S-1
Chevalet: American Tele à 6 pontets en laitons chromés
Mécaniques: Fender®/Schaller® Deluxe
Accastillage: Chrome
Plaque de protection noire un pli
Diapason: 648 mm
Largeur au sillet de tête: 43 mm
Cordes: Fender Super 250L Nickel Plated Steel (tirant: .009-.042)
Livrée avec flightcase.
Il s'agit donc de la nouvelle "new" American Standard, ici en version "Deluxe". La qualité est excellente, même si rappelons-le, cette guitare garde l'esprit simple de ses débuts : ce n'est pas de la grande lutherie. L'inspiration est vintage avec pour la mienne, le corps en frêne finition "butterscotch" des premières Telecaster, le pickgard noir un pli et la touche en érable non rapportée, qui contribue au claquant si typique de ce modèle.
Le côté "new" vient de détails : des pontets revus, un vernis plus fin (pour un meilleur sustain), ... bref rien de révolutionnaire.
Par contre les trois pontets de l'originale ont fait place à six pontets individuels pour une intonation plus juste !! De même les micros simples sont des "noiseless" qui permettent de supprimer la ronflette assez envahissante de ces micros. Le cablage est "moderne", car le cablage d'époque offrait moins de polyvalence.
Le petit plus : le système S-1 associé au bouton de volume permet de câbler les micros en série et non parallèle. On retrouve ainsi une configuration plus "Humbucker" pour un niveau de sortie plus élevé et plus de rondeur et de corps. Ce système est, bien sûr, plus efficace quand les deux micros sont activés. Pour les positions "un micro", l'intérêt est peu évident.
Ici je tiens à préciser mon choix parmi l'offre écrasante des Telecaster : cette guitare s'inspire des caractéristiques du modèle original avec quelques innovations modernes permettant d'élargir les sonorités disponibles et d'apporter un accordage plus fiable.
Pour la fabrication je mets 9/10 : bien construite, mais même s'il s'agit d'un haut-de-gamme, Fender n'est pas Gibson et encore moins PRS.
UTILISATION
Le manche est en "U" type 52', c'est-à-dire assez gros. On aime, ou pas. L'accès aux dernières cases n'est pas évident malgré le cut-away : le manche vissé n'aide pas. Bref une Telecaster!!
Rappelons que Leo fabriqua la Stratocaster à partir des remarques des musiciens qui jouaitent sur la Tele. Il améliora ainsi la jouabilité et le confort avec sa double découpes et ses chanfreins ergonomiques.
Le poids est assez conséquent.
L'utilisation reste simple.
Le système S-1 sur le bouton volume n'est pas des plus pratiques et surtout est parfois assez récalcitrant pour changer de configuration. Un push-pull aurait été plus pratique et plus fiable.
Autre détail agaçant : la prise jack est légèrement enfoncée, ne permettant pas d'utiliser un câble coudé.
Par contre, petit plus, la guitare est livrée avec des straplocks : fixation sécurisée.
Pour ces petits défauts je mets 8/10 car de la part d'une vielle firme comme Fender et pour un modèle Deluxe c'est assez inexcusable.
SONORITÉS
A vide, elle sonne très bien et le sustain ne parait pas si limité.
Une fois branchée, on retrouve sans problème le claquant de la Telecaster ... sans la ronflette habituelle des simples bobinages.
Le système S-1 apporte une vraie polyvalence dès lors que l'on sélectionne les deux micros : on peu aborder des riffs plus énervés, avec plus de corps, tout en gardant le tranchant des simples. Pour le blues on gagnera aussi plus de moelleux. Bon on ne retrouve tout de même pas les caractéristiques d'un double mais la polyvalence apportée est réelle. Le niveau de sortie plus élevé permettra également de faire un peu plus cruncher l'ampli d'une simple pression du doigt : dommage que le système S-1 ne soit pas plus pratique et plus fiable.
Le sustain est tout à fait honnête.
Bref un Telecaster fidèle à l'originale mais qui peut aussi s'aventurer sur des terrains un peu plus modernes. Si vous hésitez avec le modèle "Hot Rod" équipé d'un double, essayez cette Tele, à mon avis plus polyvalente.
Je garde un 9/10, toujours à cause du Système S-1 peu pratique et fiable qui vient un peu gâcher le tableau.
AVIS GLOBAL
Quand on donne un avis sur une Fender, il me parait surtout intéressant de dire en quoi le modèle en question est intéressant par rapport aux autres versions et sort du lot. En effet dire "ma Fender est super" n'aide pas vraiment à choisir dans l'offre trop nombreuse et assez confuse des Telecaster.
Ici on retrouve l'esprit original de la Telecaster des débuts : corps en frêne, manche et touche en érable, finition butterscotch, pickgard noir un pli, deux micros simples. Mais avec quelques améliorations bienvenues : 6 pontets pour une meilleurs intonation, le système S-1 pour plus de polyvalence, des micros noiseless pour moins de ronflette. La finition Deluxe avec notamment ses incrustations nacrées apporte un cachet un peu plus haut-de-gamme et une originalité bienvenue.
Les sons sont fidèles à l'original, avec plus de polyvalence.
Une guitare qui rend hommage à l'authentique Telecaster de 1950-52, tout en apportant une touche moderne dans le traitement du son.
Un choix judicieux si vous recherchez une version historique, mais débarrassée de quelques uns de ses défauts, le tout dans sa version haut-de-gamme, enfin made by Fender.
En comparaison, la Hot Rod me parait moins authentique et moins polyvalente, les corps aulne +/- touche palissandre sont moins authentiques et les finition custom idem. La version Relic équipée des 3 pontets est moins fiable quant à l'intonation.
Maintenant tous les goût sont dans la nature, mais cette version offre un compromis de premier choix.