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Pucelle_Dabidjan
« "LE PAF 59 EST DE RETOOoouUUUUUUR !!!!" (10/10) »
Publié le 24/08/10 à 18:26Quand on parle de micro guitare faits mains. On parle toujours du vécu et de l'expérience du bonhomme qui les fait, comme si c'était un gage certains de qualité. Pour contenter cette frange de gratteux je vais faire court. Elève de Seth Lover, Wolfgang Damm se met à son compte il-y-a très longtemps. Fournisseur officiel de Gibson avant que la marque ne cherche des fournisseurs en Asie. Il est le développeur officiel du p94 Gibson, et a été l'un des consultants lors de l'introduction de la série Burstbucker. Il est vieux comme le monde et bobine depuis son adolescence. Voilà pour les présentations.
Le '59 Crosspoint est né sur une conversation. Conversation désormais culte entre Piper, journaliste de musique allemand et Damm. En effet, Piper s'était plaint que, malgré l'immense quantité de fournisseurs de micros à esprit PAF. Personne n'avait, jusqu'alors, réussi à toucher le son d'un paf 59. Damm en pris note et, après 6 mois de labeur et la mobilisation de plusieurs allemands possesseurs desdits micros, l'artisan parvint enfin, via un procédé fait de simplicité dans les étapes, mais complexe à atteindre de par l'ancienneté de la méthode de travail et des composants ; à atteindre son objectif. Un clône parfait de PAF59.
Sur la fiche technique, je n'ai pas grand chose à dire. Le micro manche est en alnico II et arrive avec une résistance de 7.3 kO. Quand au micro chevalet, il est bobiné à partir d'un mélange alnico V (probablement trafiqué si vous voulez mon avis) et est annoncé à 8.3 kO. Les deux bobines sont tressées à la main, le câble est préparé et vieilli selon un procédé propre à Amber. L'ensemble est plus sensible aux larsens que d'autres micros que j'ai connu. Probablement en raison de l'absence d' isolation interne (pas de cire), mais on est pas dans le registre critique et, franchement, j'ai même appris a en tirer parti puisque, de manière contrôlée, on peut faire débouler toute une série d'overtone avec plus de facilité que d'autres micros analogues.
Le résultat sonore est d'une pure perfection. Si vous possédez la guitare qui peut lui faire honneur (pas évident de nos jours). Vous retrouverez tous les sons qu'on est susceptible d'attendre d'une telle monte. Sur ma tokai ls195, je touche des sons Zeppeliniens, Guns&Rosisiens, Whoesques et autres vintageries de ce genre. Le micro chevalet, à ma grande surprise, a de la réserve et on peut, après un bon réglage et sur un ampli bénéficiant d'assez de gain, chercher en direction du heavey métal des années 80. Globalement, le voicing est rock, terreux sans être sâle, organique. Le bois de la guitare respire et les aigus s'envolent loin. La dynamique/sensibilité de ses micros au jeu est monumentale et c'est, en ce domaine, le meilleur micro qu'il m'ait été donné de croiser.
Mais pas seulement.
J'ai apprécié une foule de bons micros dans ma vie. Mais c'est la première fois qu'un micro réunit tout. Les cleans sont complexes et merveilleux de largeur, le break up du micro est agréable bien que racé (ça c'est très rare), le crunch est d'une musicalité à couper le souffle.
Y'a pas de mots pour définir ce que vous allez ressentir en l'utilisant. Mais j'insiste sur un point : Il faut que votre guitare et votre jeu suive la route. Car il en reprend tous les défauts avec une honnêteté parfois frustrante. A ne pas mettre entre toutes les mains donc.
Le '59 Crosspoint est né sur une conversation. Conversation désormais culte entre Piper, journaliste de musique allemand et Damm. En effet, Piper s'était plaint que, malgré l'immense quantité de fournisseurs de micros à esprit PAF. Personne n'avait, jusqu'alors, réussi à toucher le son d'un paf 59. Damm en pris note et, après 6 mois de labeur et la mobilisation de plusieurs allemands possesseurs desdits micros, l'artisan parvint enfin, via un procédé fait de simplicité dans les étapes, mais complexe à atteindre de par l'ancienneté de la méthode de travail et des composants ; à atteindre son objectif. Un clône parfait de PAF59.
Sur la fiche technique, je n'ai pas grand chose à dire. Le micro manche est en alnico II et arrive avec une résistance de 7.3 kO. Quand au micro chevalet, il est bobiné à partir d'un mélange alnico V (probablement trafiqué si vous voulez mon avis) et est annoncé à 8.3 kO. Les deux bobines sont tressées à la main, le câble est préparé et vieilli selon un procédé propre à Amber. L'ensemble est plus sensible aux larsens que d'autres micros que j'ai connu. Probablement en raison de l'absence d' isolation interne (pas de cire), mais on est pas dans le registre critique et, franchement, j'ai même appris a en tirer parti puisque, de manière contrôlée, on peut faire débouler toute une série d'overtone avec plus de facilité que d'autres micros analogues.
Le résultat sonore est d'une pure perfection. Si vous possédez la guitare qui peut lui faire honneur (pas évident de nos jours). Vous retrouverez tous les sons qu'on est susceptible d'attendre d'une telle monte. Sur ma tokai ls195, je touche des sons Zeppeliniens, Guns&Rosisiens, Whoesques et autres vintageries de ce genre. Le micro chevalet, à ma grande surprise, a de la réserve et on peut, après un bon réglage et sur un ampli bénéficiant d'assez de gain, chercher en direction du heavey métal des années 80. Globalement, le voicing est rock, terreux sans être sâle, organique. Le bois de la guitare respire et les aigus s'envolent loin. La dynamique/sensibilité de ses micros au jeu est monumentale et c'est, en ce domaine, le meilleur micro qu'il m'ait été donné de croiser.
Mais pas seulement.
J'ai apprécié une foule de bons micros dans ma vie. Mais c'est la première fois qu'un micro réunit tout. Les cleans sont complexes et merveilleux de largeur, le break up du micro est agréable bien que racé (ça c'est très rare), le crunch est d'une musicalité à couper le souffle.
Y'a pas de mots pour définir ce que vous allez ressentir en l'utilisant. Mais j'insiste sur un point : Il faut que votre guitare et votre jeu suive la route. Car il en reprend tous les défauts avec une honnêteté parfois frustrante. A ne pas mettre entre toutes les mains donc.